Retour à Paris après ce week-end triestin, qui m'aura permis de découvrir une ville très intéressante.
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Le week-end sur place aura tout de même été court, puisque mon vol pour Rome part à 11h20 le dimanche.
Pour rejoindre l'aéroport, direction la gare, tout proche de mon B&B. Celle-ci est un beau bâtiment, inauguré en 1857 par l'empereur d'Autriche-Hongrie François-Joseph lui-même pour l'ouverture de la ligne ferroviaire entre Trieste et Vienne, traduisant ainsi l'importance de la ville dans l'empire des Habsbourg.

Pas de train pour Vienne ce matin, mais de nombreuses liaisons pour Venise.

Les 30 minutes de train jusqu'à l'aéroport coûteront la modique somme de 4,6 €.

Le train me dépose vers 9h45 à la gare ferroviaire de l'aéroport.

Celle-ci offre une belle vue sur des vignobles frioulans.

Comme je l'indiquais dans le FR aller, l'aéroport est très bien connecté à la gare, ce qui est tout à fait remarquable pour un aéroport de cette modeste dimension. Il suffit d'emprunter cette longue passerelle pour y arriver directement.

Mais oui, on sait que tu es belle ! (bonus en fin de FR sur le château de Miramar)

Au loin, on aperçoit les cimes enneigées des Alpes juliennes.

On y est presque. Difficile de s'égarer…

Les abords de TRS sont pour le moins bleus…

Par ici pour les départs.

La zone de check-in est située juste à l'entrée. Les files sont pratiquement vides.

Ce n'est pas la foule de grands jours manifestement.

Il faut dire qu'en ce dimanche de mars, le FIDS n'est pas très rempli. AZ parvient tout de même à opérer trois vols par jour pour Rome, ainsi qu'un vol le lendemain matin de bonne heure pour Milan, Air Dolomiti assure la liaison avec les Germains, pour le reste c'est Ryanair.

AZ étant encore chez Skyteam, je profite de la file SkyPriority.

L'agent est courtois et me voilà avec mes 2 BP pour CDG.

Direction le PIF.

Les plus observateurs auront remarqué le fast track, qui contourne la file générale. Il n'y a personne au PIF, c'est donc passé très rapidement.

A peine 7 minutes après être arrivé à l'aéroport, me voilà donc airside, difficile de faire mieux. C'est Aelia qui gère le centre commercial local. L'occasion de recharger les stocks de Campari à un prix bien plus intéressant qu'en France !

Les amateurs pourront apprécier une édition spéciale de la célèbre machine à moka Bialetti. Peut-être un peu trop kitsch à mon goût…

En dépit de sa taille modeste, TRS propose malgré tout quelques commerces complémentaires.

Tiens, pourquoi ne pas ramener un petit jambon italien ?

La configuration est un peu étrange, avec un agencement en entresol et des portes d'embarquement au niveau du tarmac.

D'autres portes d'embarquement (dont celle de mon vol) se situent à l'étage, signe d'un embarquement par passerelle.

C'est également par là que se trouve le salon. Agréable surprise, car je ne m'attendais pas à trouver de salon ici.

L'accès est géré avec le scan du BP. Aucun humain en vue.
L'endroit est largement dimensionné pour la fréquentation. Malheureusement il est aveugle.

Il est toutefois possible d'y travailler.

Le catering solide est réduit à sa plus simple expression, même s'il a le mérite d'exister, et se limite à un choix de snacks sucrés et salés.

Mais ce que j'ai trouvé vraiment sympa, c'est le coin à espresso, joliment mis en scène.

Illy, maison fondée à Trieste, est logiquement mise en valeur.



Par contre, il faudra repasser pour la bibine.

Qu'importe, l'heure est au café et je fais honneur à la marque locale.

Il est temps de rejoindre ma porte d'embarquement, où se concentrent logiquement tous les passagers.

La vue sur le tarmac et les montagnes environnantes est superbe.

Notre appareil est déjà là.

A l'approche de l'embarquement, les fils commencent à se former. La file prioritaire est clairement signifiée.

Ici encore l'office de tourisme s'efforce de valoriser les richesses locales.

L'embarquement est lancé à 10h45.

Je vous présente notre avion du jour, un A320neo pratiquement neuf puisqu'il n'a pas encore 6 mois. Il assure depuis Rome la rotation sur TRS sur la matinée et enchaînera ensuite sur Madrid puis Bologne dans la journée.

Le jetbridge vitré permet de profiter d'une vue d'ensemble sur l'appareil.

Cette livrée est vraiment réussie.

Fuselage shot avant d'embarquer.

Découverte de cette belle cabine, dans les tons beiges et bleu foncé.


Trois rangs de business ce matin, avec une séparation classique au rideau.

Le bulkhead arbore fièrement le logo de la compagnie. Cela me rappelle le logo Alitalia sur des parois en simili bois.

J'ai opté pour le 1F sur ce vol pour profiter d'une belle vue sur les côtes italiennes. Le pas est bien, mais ne permet pas d'étendre complètement les jambes.

La connectique est au goût du jour, avec des prises USB-A et C.

Les appui-tête sont confortables, bien épais et ajustables.

Le logo ITA y est brodé.

Consignes de sécurité et vomitobog.

Arrivederci, TRS !

Décollage vers l'ouest. Une vieille carcasse aéronautique Alitalienne traîne dans les parages (peut-être pour les exercices des pompiers ?)

La vue sur les Alpes julienne est superbe.

Vue également sur la campagne frioulane.

Nous arrivons rapidement au-dessus de la lagune de Marano.

La ville de Lignano Sabbiadoro est installée sur une langue de terre entre mer et lagune.

Le temps est magnifique et je suis scotché au hublot.


Nous passons au large de Venise, mais un peu trop loin pour en avoir une vue appréciable.

L'embouchure du Pô est impressionnante.


La prestation est servie rapidement. Elle se limite à un choix entre snacks salés et sucrés.

Je me réserve pour le salon ITA de FCO et reste raisonnable avec un café. C'était gobelet en plastique entre FCO et TRS, ce sera gobelet en carton entre TRS et FCO. L'espresso du salon était bien meilleur…

Mais le vrai spectacle est dehors. Ici d'étranges structures au débouché du port de Ravenne.

Le patchwork de la campagne d'Emilie Romagne est superbe, surtout sous ce beau soleil.


Comme à l'aller, nous passons au large du lac de Bolsena.

L'approche sur FCO est plus nuageuse.

Survol de Bracciano. On devine la forme triangulaire de son château sur la droite.

Le temps finit par se dégager.

Le vol est court et nous voici déjà en finale, moins d'une heure après avoir décollé.

Nous croisons un A330 de Sichuan Airlines.

De nombreux appareils AZ sont garés au large.

Tout comme celui-ci, pour lequel il sera difficile de trouver un FR, même pour nos valeureux FRistes dénicheurs de pépites avgeeks.

Comme à l'aller, c'est le paxbus qui nous attend :-(

Manifestement, c'est la règle à FCO et AZ n'est pas forcément la mieux lotie.

Toujours les vieux 777 d'Alitalia qui rouillent non loin des hangars.

Il est temps de débarquer. Je suis bien content d'avoir pu essayer cet A320neo.

Re-fuselage shot.

Je profite du débarquement pour prendre notre zoiziau sous toutes ses coutures.


Allez zou, direction le bus.

En chemin, je note qu'il reste encore quelques appareils avec l'ancienne livrée Alitalia.

Mais la photo suivante montre que globalement, ITA a bien avancé sur le sujet et que désormais la norme c'est plutôt la nouvelle livrée.

10 minutes après avoir débarqué, me voilà arrivé au terminal. Plutôt correct pour un paxbus.

Impossible de rater le chemin des correspondances.

Mon vol pour CDG partira des portes E. Je note qu'à la même heure, part le vol AZ pour Tokyo, que j'aurais pris avec un grand plaisir, tant je garde un excellent souvenir de mon vol entre FCO et NRT.

Merci de m'avoir lu, à très vite pour le retour sur un bel appareil encore.
Mais maintenant, place au bonus !
Bonus touristique
L'une des attractions majeures de Trieste, c'est bien le château de Miramare, assez peu connu en France mais pourtant l'un des châteaux les plus visités d'Italie.
Son histoire est intimement liée à Maximilien, archiduc d'Autriche, qui l'a fait construire en 1856. Celui-ci était alors vice-roi du royaume de Lombardie-Vénétie, acquis par l'Autriche suite à la défaite de Napoléon en 1815. Subjugué par la beauté du lieu, une falaise calcaire surplombant la mer Adriatique, il décida d'y faire construire un palais donnant sur la mer (d'où le nom de Miramare). Cet endroit et le personnage qui y est associé résonnent avec mon voyage au Mexique quelques mois plus tôt, car le château de Chapultepec à Mexico a été réaménagé par Maximilien, qui souhaitait y retrouver l'esprit de Miramare (sans la mer bien sûr).
La vie de Maximilien, frère de l'empereur François-Joseph, libéral et progressiste, grand voyageur, féru de botanique, empereur malheureux du Mexique qui finira fusillé par les républicains mexicains, est assez incroyable et j'invite les curieux à la découvrir.
Le château de Miramar est facilement accessible en bus depuis depuis Trieste. L'arrivée à pied en bord de mer est magnifique.

Il faut passer une première porte.

Puis on arrive en vue de ce château au style inclassable, mélangeant le roman, le gothique et le renaissance.


Le petit port en contre-bas est lui dans un style totalement italien.



Le parc de 22 ha est gratuit et d'ailleurs très prisé des Triestins, mais il est possible de visiter l'intérieur du château (contre espèces sonnantes et trébuchantes bien sûr). Maximilien a aménagé son cabinet de travail dans le style d'une cabine de bateau. Il était en effet amiral de la flotte austro-hongroise et avait déjà fait de nombreux voyages, notamment au Brésil.


La bibliothèque.

La salle officielle de réception est au goût de l'époque et à la hauteur du statut de son propriétaire.

Propriétaire que voici.

Une partie du château a été aménagée selon un goût plus "moderne", puisqu'il a été racheté par le prince héritier d'Italie, Amédée, vice-roi d'Ethiopie sous Mussolini, qui y fit apporter le confort de l'époque et une décoration année 30.
Les jardins à l'italienne ne sont pas en reste.


J'espère que ces bonus triestins vous ont plu et vous ont donné envie de visiter cette ville.
Merci pour ce partage. L'aéroport de Trieste à l'air sympa et récent.
A bord belle cabine, avec un service assez basique sur ce vol domestique court.
Salut Christophe et merci pour le commentaire.
Un service basique, comme bien souvent pour les J domestiques, qui n'a d'intérêt que pour les continuations en MC/LC.
A+
Bonjour,
Merci pour le partage.
Le salon a le mérite d'exister.
La livrée ITA est magnifique et j'adore les tons de la cabine même si le beige devient rapidement sale.
Le bonus donne envie de faire une petite escapade à Trieste.
A bientôt,
Merci pour le commentaire !
Le salon était une bonne surprise, je ne m'y attendais pas dans un si petit aéroport.
J'ai eu du mal avec la livrée ITA au début, mais c'est vrai que ce bleu métallisé est du meilleur effet.
Je vous invite chaudement à visiter Trieste, qui mérite amplement un petit week-end.
A bientôt.
Merci Stephane pour ce FR d’une région que je connais bien pour raison familiale.
Trieste mérite la visite.
Le train est très bon marché en Italie et j’apprécie de le prendre.
ITA en J sur domestique ce n’est pas fou , mais c’était déjà ainsi du temps de son prédécesseur.
À bientôt