Avis du vol entre Paris et Luqa en classe Affaires avec Air Malta

Je vous retrouve pour un aller retour à Malte sur un week-end prolongé, pour prendre un peu de soleil pendant l'Automnne, même si la première quinzaine d'Octobre a été particulièrement ensoleillé sur la France.

Cet aller-retour a été acheté en Business. Mais pourquoi, alors que je répète ici que la Business Europe n'a aucun intérêt ?

Tout d'abord, la différence de prix était minime : seulement 50€ entre l'Economy vendue assez chère à 196€ l'A/R et la Business très incitative à 248€ l'A/R. Pour autant, en vol, c'est pour avoir la même cabine et juste un bonus de miles sur le programme d'Air Malta qui ne serviront à rien, tout comme les franchises de bagages. Cela fait donc 25€ par vol pour le plateau…bof.

C'est plutôt au sol que la différence se fait. L'Economy suffit bien en Europe quand on dispose d'un statut, mais Air Malta ne faisant partie d'aucune alliance, je n'ai pas accès au coupe-fil du sécurité ou au salon, deux services importants à mes yeux (en plus de l'embarquement prioritaire que je vois assez secondaire) et qui redeviennent disponibles avec la Business.

Est-ce que cela fait pencher pour autant la balance économique ? Air Malta a opté pour un modèle très low cost où tout est désormais payant. Ainsi, voyageant en couple, il faut encore débourser 10€ chacun pour être assis ensemble, même sur des places standard. Bref, en rajoutant une collation bien naturelle à cette heure du dîner, tout mis bout à bout, l'Economy reviendrait in-fine plus chères que la Business. Donc oui, je persiste que la Business Europe n'a pas d'intérêt…sauf quand elle coûte moins que l'Economy à services équivalents !

Je profite de la pause déjeuner pour me rendre à l'aéroport en RER, et continuerai l'après-midi en télétravail.

L'accès n°1 est vide et je suis rapidement airside, où je suis surpris du monde présent pour un jeudi midi.

Pour ma part, direction le salon Extime avec qui KM a contractualisé.

La première zone a été privatisée en vue d'un dîner plus élégant que l'offre du salon (très correcte pour autant).

Donc direction la deuxième zone, et même la troisième et dernière avec sa vue sur le tarmac.

Les buffets du salon sont très corrects, avec un buffet complet de plats froids, et 5 plats chauds qui varient légèrement au fil des heures.

Le bar est complet, avec alcools et Champagne en libre service.

Mais pour l'instant, je grignotte sur le pouce et reste à l'eau, m'étant installé dans un coin privilégié pour le travail pour poursuivre mon après-midi à distance.

D'ailleurs j'en profite pour immortaliser la Une du jour. Autre point positif du salon, la connexion internet est excellente.

En début de soirée, un A320 KM fait son apparitin à CDG; C'est le signal qu'il est l'heure de replier le PC et de prendre un apéro bien mérité :)

Puis ensuite, direction notre porte.

Encore une fois, nous ne regretotns pas l'upgrade avec une file d'attente conséquente et personne à l'accès prioritaire.

Accueil en porte et entrée dans une cabine européenne classique.

Le premier coffre à bagage est bloqué pour l'équipage. Je trouve ça commlètement idiot. Non pas de leur amménager un espace, c'est bien normal, mais de bloquer celui du premier rang, qui est justement celui indispensable aux passagers qui n'ont pas l'autorisation de conserver de sac à ce rang ! Quitte à faire des choix dictés par la bêtise, autant bloquer également les coffres des issues et rester logique….

Annonces et consignes de sécurité sont faites par l'équipage.

Du coup, les écrans qui équipent les cabines ne semblent pas utilisés (ils ne le seront pas non plus pour une diffusion quelconque ou l'airshow).

Nous repoussons avec un peu de retard, mais qui semble intégré dans la durée commerciale théorique.

Le service commence avec la distribution du menu. D'un côté une petite explication sur la vaisselle utilisée et le pain servi ; de l'autre le menu à titre d'information puisqu'il n'y a pas de choix possible.

Le vol est assez long (2h15 en vol) et j'apprécie que le service apéritif soit différencié. Nous optons pour le vin maltais, et les 2 autres passagers en Busines, des maltais, opteront pour le Champagne français ^^

Un oshibori chaud est ensuite distribué.

Vient ensuite le plateau. Tout est présenté et servi au siège, ce qui est relativement facile avec deux PNC pour s'occuper de quatre passagers.

Le trio de pains maltais qui me rappelle celui d'Etihad il y a quelques années.

Et le plat principal dans sa fameuse céramique maltaise.

La description ne me vendait pas du rêve mais c'est vraiment très bon. Par contre, c'est très relevé et si mon palais s'en ravit, je pourrais comprendre que cela rebute quelques passagers.

Le service est très attentif. Une PNC est dédiée à la cabine Business et restera donc tout le vol avec nous, s'assurant notamment des boissons. Au point que nous finissons tout le vin blanc chargé et qu'elle doive aller s'approvisionner ensuite dans le stock du buy-on-board.

On continue avec fromage et dessert. Seule l'entrée était absente sur le plateau.

Le vol continue tranquillement, les verres sont toujours pourvus, et ils resteront disponibles jusque tard dans la descente.

Arrivée au parking, au large (il n'y a pas de jetbridge à MLA).

Et seul couac du voyage…le bus qui devait nous emmener tombe en panne sur place. Après plusieurs tentatives, l'aéroport nous dépêche finalement un autre bus pour nous transvaser. Rien de grave, mais le quart d'heure perdu suffira pour nous faire rater le dernier bus pour La Vallette et nous serons bons pour un Uber !

A bientôt pour le retour.