Introduction
Bonjour à tous,
Retour à Paris après un très sympathique week-end entre amis.
Si vous avez suivi le dernier épisode, nous sommes donc à l’aéroport de Marseille Provence. Pour remonter sur Paris, l’option du train était pour moi la moins chère mais pour rejoindre la gare de St Charles, il faut déjà se farcir le bus qui met 25 minutes environ puis ensuite, 3h15 de train pour remonter en Île de France.
L’option de l’avion était quand même bien plus tentante surtout que je ne serai pas seul sur ce vol.
Le vol sera opéré par Minibus plus connu sous le nom « A318 », un modèle qui appartiendra très bientôt au passé car il n’en reste que 7 exemplaires en service dans le monde (6 chez AirFrance et 1 chez Tarom), il était donc grand temps pour moi de le logger une 4ème et probable dernière fois avant sa disparition.
Le routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3AF6013 - Economique - Marseille —> Paris - Airbus A318
Aéroport de Marseille Provence
Après un déjeuner aux abords de l’aéroport, c’est à pied que notre petit groupe d’amis se dirige vers l’aérogare, l’aéroport est en plein travaux et c’est un peu le bazar en ce moment.

C’est par un ancien parking que se fait l’accès au terminal.

Coup d’œil au premier FIDS pour constater que notre vol vers Orly est parfaitement à l’heure. Le vol pour CDG est lui un peu retardé.

« En travaux » vous disais-je !

Le passage du PIF via le fast-track sera très rapide. Je vous retrouves directement airside avec une vue sur une saucisse Allemande qui s’apprête à repartir incessamment sous peu vers sa base de Francfort.

Passage sans s’arrêter par ce magasin.

Nous nous trouverons plus ou moins difficilement une place pour nous asseoir.

Le flight-report
L’embarquement est lancé à l’heure prévue par les PAX Sky Priority.

J’aurai bien mon A318 en tout cas !

L’embarquement a été lancé mais l’avion n’est pas prêt, nous sommes bons à attendre 10 minutes de plus dans un endroit qui s’apparente de plus en plus à un four au fur et à mesure que les minutes passent.

La cuisson étant arrivée à son terme, nous nous engageons finalement dans la passerelle.

Instant P.

Et fuselage-sho(r)t !
Notre coucou du jour se nomme F-GUGP, un des 6 derniers A318 de la flotte AF. Sorti d’usine en décembre 2006, il a aujourd’hui 17 ans.

Accueil chaleureux en porte par une PNC et la CC. Je retrouve ces cabines bien connues et m’installe au 3A.

Le pitch est très convenable, j’arrive à y glisser jusqu’à 4 doigts et un 5ème pourrait y passer !

La fiche de sécurité est commune aux A319.

Des prises USB-A sont disponibles entre les 2 sièges de devant.

La vue est dégagée sur le réacteur et ce superbe ciel bleu qui ne nous suivra malheureusement pas jusqu’à Paris…

L’embarquement se clôt pile à l’heure, je n’aurai pas de voisin direct sur ce vol.

La passerelle est rétractée à l’heure prévue, nous pouvons partir !

Roulage derrière ce petit Zi-zijet en partance pour Bordeaux.

Alignement et décollage dans la foulée.

Au revoir le ciel bleu azur, direction la grisaille Parisienne.

L’étang de Berre sur notre gauche.

La base aérienne d’Istres au loin.

Survol d’Avignon… Le triangle sous nos pieds, c’est la bifurcation LGV entre les directions de Marseille et Nîmes.

Le wi-fi ne sera pas disponible à bord…

Le Puy en Velay…

Le service des plus classique fait son apparition vers la mi-vol, choix de softs avec ces biscuits salés.

Comme prévu, le ciel se couvre alors que nous remontons sur Paris.


La descente sur Orly débutera une petite demi-heure avant l’atterrissage.

Vaux-le-Vicomte au loin.

Le domaine de Grosbois.

La -charmante- gare de Villeneuve St Georges qui est bordée par la Seine.

Aéroport d’Orly
Atterrissage en douceur sur la piste 26.


Nous regagnons le parking où nous croisons cet A330 TX qui durant son roulage est revenu au point de départ. Il partira finalement pour la Martinique avec 2h de retard.

Un A321Neo de La Compagnie qui s’en va vers NYC.

VY en A321.

Il ne pleut pas encore sur Orly mais l’orage gronde dans les alentours.

Nous irons nous garer au contact.

Débarquement rapide salué par l’équipage.
Merci F-GUGP pour ce probable dernier vol en A318 !


Une dernière vue sur le tarmac en attendant mes compagnons de voyage avant de rejoindre la sortie.

Le retour à Paris s’effectuera ensuite en Uber avec l’ami ZumZum, trop de transports étant en maintenance ce week-end. Il nous faudra quand même près d’une heure pour rejoindre la Gare de Lyon.
Le vol selon FR24



Merci Benjamin pour le partage !
Je vois que tu n'es pas tout à fait à l'aise avec les surnoms des avions :)
Alors un petit cours de rattrapage :
Le 318 n'est pas le minibus (même si j'avoue j'ai trouvé ça super chouette et que c'est la première fois que je le lis ^^) mais le babybus
La saucisse allemande est plutôt le surnom "affectueux" du CRJ 900. Et quand le CRJ n'est pas allemand, c'est une saucisse tout court :)
Tiré de son contexte, c'est à hurler de rire ^^
En tout cas, chouette d'avoir pu voler encore une fois sur un A318, pour ma part je pense que c'est fini (et je ne ferai pas un effort pour reprendre AF afin de le loguer une dernière fois ^^)
A bientôt !
Merci pour ce partage d'un vol retour emprunté par la majorité du sympathique groupe ! Les 318 disparaissent doucement et sont basés à Orly. No comment sur le nombre de doigts ;-)
Merci Benjamin pour ce FR !
Une ligne qui subsiste malgré la forte concurrence du TGV et la désengagement d’AF sur les vols domestiques. La ligne ne sert plus à grand chose pour les Marseillais avec le TGV en 3h, mais ce dernier est souvent cher et les trains complets…
Les A318 semblent jouer les prolongations dans la flotte d’AF, merci aux retard/problèmes moteur sur A220.
À bientôt !