Avis du vol entre Rome et New Delhi en classe Premium Eco avec ITA Airways

Bonjour à tous,

Heureux de vous retrouver pour un nouveau FR en PEY sur ITA entre Rome et Delhi.
J'ai profité d'un voyage en Inde pour tester ITA depuis CDG. J'avais donc une escale de 4h à Rome. J'en ai bien profité puisque j'ai rejoint le centre ville de Roma pour un brunch des plus complets.

Quelques jours avant le vol, un upgrade en PEY m'est proposé sous forme d'une mise aux enchères. Je mettrai 150€ (le minimum) qui sera validé dans la foulée ! Bien que le l'upgrade ne concerne que le vol FCO-DEL, la franchise bagage a été majorée depuis CDG à 46kg au lieu de 23kg ce qui est appréciable.

Après m'être rassasié de moultes cornetti, pizze, capuccino, et autres negronis, je reviens à FCO en prenant le train à Trastevere. L'aller retour sur le Fiumicino Express m'aura coûté 28€. Au retour, je prends un simple train régional qui fera tous les arrêts de Trastevere jusqu'à FCO.
De manière générale, je trouve les accès en transports en commun bien organisés. Le Fiumicino Express est propre, a des prises, de la place pour s'asseoir et de la place pour mettre ses bagages.

aeroporto di roma fiumicino

Vol AZ770 pour Delhi, départ du T1 qui est le fief d'ITA, en Inter comme en Schengen. La signa digitale est très présente sur le jalonnement Gare ferroviaire - Aérogare. Impossible de se tromper de terminal !

Le très grand hall d'enregistrement du T1 de Fiumicino vu du haut. Une offre de restauration est présente landside avec plusieurs cafés.
Sur le bas de l'image, on peut voir la communication qui invite les pax à tout laisser dans leur valise aux PIFs. En effet, FCO a équipé 100% de ses lignes de PIF avec des Explosive Detection System (EDS) de dernière génération au T1.

Déjà en possession de ma CAB, et mes bagages en transit dans les labyrinthes du tri bagages, je profite pour faire un tour sur le linéaire. Le dispositif de mise à distance des fumeurs me frappe particulièrement. Signalétique au sol devant les portes afin que la fumée ne s'engouffre pas dans le terminal. C'est crucial surtout en hiver lorsque les fumeurs se postent devant les portes et profitent du flux d'air chaud venant de l'intérieur.

L'aéroport a réellement pris en main sa politique fumeurs, avec des espaces dédiés en extérieur, protégés du vent et de la pluie. Ce n'est pas une punition d'être fumeur à FCO, contrairement à beaucoup d'autres espaces publics.

Retour à l'intérieur, avec de larges tables de préparation en amont des PIFs. La communication sur le fait que l'on peut tout garder dans son bagage est très claire. Et par conséquent, les PIFs sont très fluides. Rome est en avance sur ce point, sachant qu'il n'y a par exemple que 3 lignes de PIF équipées d'EDS sur les terminaux Air France de CDG, et 2 à Orly.

Nous voici airside. Ce qui me frappe particulièrement sont les immenses FIDS de plusieurs mètres de haut (visible sur la droite). Il y a également une très grand mezzanine 'EATALY' entièrement dédiée à la gastronomie italienne. On y trouve bien sur pâtes et pizza, mais également des cuisines régionales et une offre plus haut de gamme. Imaginez une halle dédiée à la gastronomie française à CDG ! Mais non, il faut se contenter d'un sushi, un Exki et un prêt à manger en jetée K.

Passage des frontières très fluides (j'ai compté 18 paraphes).

La philosophie ici est différente qu'en France. On différencie directement sur la nationalité, alors que les aéroports parisiens préfèrent différencier sur l'âge, puis sur la nationalité.
On voit qu'en Italie l'âge minimum pour les paraphes aux départs est de 14 ans et pas 12 comme en France.
L'âge minimum pour les paraphes aux départs est plus bas qu'aux arrivées (18 ans) pour le simple fait qu'on ne laisse pas un enfant partir si facilement du territoire, un policier doit vérifier que la personne qui l'accompagne a le droit d'emmener l'enfant en dehors de l'UE.

L'idée du marquage au sol rend la zone plus facile à appréhender.

Toilettes 2.0 avec nombre de places disponibles. 
C'est appréciable néanmoins je trouve ça légèrement inutile, sachant qu'une file devant les toilettes est un indicateur similaire et moins coûteux. 
Un plan de réorientation vers une autre toilette en cas de nettoyage/saturation serait plus utile.

Large comptoir d'information. J'ai pu y faire imprimer mon visa indien par un agent maitrisant parfaitement le français.

FCO encourage ses passagers à voter pour son classement dans le Top 100 Skytrax.
Ce n'est pas pour rien que Rome possède tant d'avance d'un point de vue parcours passagers sur ses concurrents Européens. L'aéroport s'est inscrit pleinement dans les recommandations de l'organisme anglais depuis plusieurs années. 
Aujourd'hui, c'est le seul aéroport européen avec Munich et Istanbul à posséder 5* Skytrax. Cette accréditation est octroyée suite à un audit.
Les votes des passagers eux déterminent le Top 100 mondial. FCO était 13e en 2023.

Une 2e très grande zone commerciale en zone d'embarquement hors UE était disponible, je n'ai pas fait de photo malheureusement.
L'offre de restauration en mezzanine m'a de nouveau marqué : 3 bottega italiennes, 1 prosecco bar & restaurant, 1 pizzeria, 1 café, 1 bar à bières, 1 restaurant de ramen, et 1 magasin de produits italiens.
Au rez de chaussée, une trentaine d'enseignes casual/luxe viennent compléter le tableau. Et on n'est que sur une des jetées de l'aéroport.

J'arrive en porte, l'embarquement est en cours.

Et voilà le destrier ! J'adore la livrée bleu électrique d'ITA.
En sélectionnant mon siège au check-in en ligne, je comprends que l'A330-900 promis au moment de la réservation a été changé au profit d'un A330-200 bien plus vétuste. J'espère secrètement que la cabine ait été rétrofitée.
Il porte le nom de Marco Pantani, légende du cyclisme italien. C'est un bon nom pour un avion, puisque le coureur était connu pour ses nombreuses affaires de dopage. On arrivera peut être en avance ?

le vol

Accueil à bord chaleureux. Les PN portent un uniforme bleu très élégant, designé par Cucinelli assez sophistiqué et audacieux…à l'italienne.
Malheureusement l'avion n'a pas été rétrofitté, et je me retrouve avec un siège un peut à bout de souffle. 
On peut s'en apercevoir sur la photo, mon repose pied ressort légèrement et il me sera difficile de l'actionner pendant toute la durée du vol.

On retrouve tout de même les avantages de la PEY : Largeur du siège, et très bon pitch. L'IFE n'est pas très grand, et il n'y a qu'un port USB. L'offre de films sera vaste, mais la géolocalisation ne fonctionnera pas. 
Un casque est présent dans la pochette, le son est excellent.

Un bon oreiller avec une véritable taie en coton et non en synthétique est très appréciable. Il y a aussi une couverture que je n'utiliserai pas.

Ma vue pour aujourd'hui.

Benvenutti a bordeaux !
Excusez moi, benvenuti a bordo. Dommage pour le plastic, mais ce petit verre de prosecco est très bienvenu pour rattraper la déception d'avoir une vieille cabine.

Bonjour le mérou. EK envoie ses 380 sur FCO et MXP-JFK. 

Et c'est parti ! Après un décollage vers le Sud et un virage à 90° à gauche, nous survolons le Latium.

La 1e prestation est servie. Pas de menu sur l'IFE ou en papier. Tout est dit à l'oral.
J'avais le choix entre lasagnes végétariennes ou poulet. J'ai demandé les lasagnes en me disant que si il y a bien une compagnie au monde qui peut réussir des pâtes en vol, c'est ITA.
Après un moment de confusion au galley, la PN revient me voir en me demandant si c'est OK du saumon finalement.
Je dis oui, et voici le résultat ! Je pense qu'ils m'ont donné un repas de la J et je ne m'en plains pas, tout était délicieux de l'entrée au dessert. J'accompagne le tout d'un verre de vin blanc. Ci sono le vacanze !

Le soleil se couche sur l'Anatolie.
Je dormirai la plupart du vol, en me levant uniquement pour vérifier l'offre de snacks au galley. Je n'y trouve que quelques softs et de l'eau.

Une collation est servie avant l'atterrissage. Une délicieuse calzone tomate mozzarella ultra réconfortante, que j'accompagne d'une Peroni. Je trouve qu'un repas chaud et une collation sont la quantité idéale pour un vol de cette durée. Un second repas aurait été de trop à mon sens.

On se pose à l'heure à Delhi, mais patientons bien 20 minutes avant de faire bloc.
Sur les taxiways brumeux, un réel balai d'avions au beau milieu de la nuit. Nous prenons le parking d'un immense 777 Air India qui vient de repousser pour Newark.

INDIRA GANDHI INTERNATIONAL AIRPORT

Un antique 747-400 envoyé par LH depuis FRA. Le modèle a changé depuis le 31 mars avec le début de la saison été IATA. LH reste en quadrimoteur sur Delhi cet été avec un A340-300.

Welcome to India !! 
J'ai trouvé les coursives de désembarquement très agréables avec leur moquette qui me rappellent Changi, et des toilettes étincelantes de propreté. 
Devant moi, un équipage Indigo.

Nous y voici ! Les arrivées emblématiques de Delhi.
Le passage aux frontières sera long malgré la petite dizaine de personnes devant moi. Les fonctionnaires travaillent de façon plutôt blasée et aléatoire. Je passe les contrôles en 20 minutes.
Ensuite, une amie m'attendait aux arrivées et nous prenons un Uber pour nous rendre en ville. Le processus fût efficace.

Place au Bonus touristique, avec une semaine de découvertes hautes en couleurs à Agra et dans le Rajasthan !