Avis du vol entre Frankfurt et Gdańsk en classe Affaires avec Lufthansa

A la faveur d'une proposition papale, à savoir un week-end en Pologne, sa sainteté St PieV et moi même nous mettons d'accord sur un week-end presque pascal à direction de Gdansk mais en séjournant en bord de mer à savoir à Sopot.
De toutes façons les deux villes se touchent quasiment, donc c'est kif kif, et en Uber ça coûte une misère pour aller d'une ville à une autre.
Le routing est on ne peut plus simple, du CRJ et de l'EMB via FRA.
Comme il ne reste plus que 4 E190 dans la flotte de Cityline, ça me permet de caresser l'espoir d'enfin monter à bord du fameux D-AECH, comme il ne reste plus que Echo, Fox, Golf et Hotel dans la flotte
Donc ce routing fort simple (mais encore une fois, tout ne va pas se passer comme prévu, ma grande amie Lufthansa me joue souvent des tours ^^)

eap vite fait

Je dois avouer qu'à peine rentré de Boston le matin même, repartir le soir piquait un peu :)

Pas beaucoup de monde, je passe les contrôles très vite.

Arrêt nicotine pour la famille obligatoire :

Avant de filer vers le salon :

On est en fin de journée, reste plus grand chose :

Allez zou c'est par là :

skyview lounge

L'accueil est aussi sympathique que d'habitude, et le salad bar toujours aussi peu attrayant :

Le plat chaud lui fait plus envie mais je n'ai pas très faim :

Côté desserts, c'est la Bérézina :

Au dehors, KLM Shittyhopper en  E90 :

Il fait super agréable en cette fin de journée, beaucoup de monde sur la terrasse :

Du côté du fret express :

DHL en 76F :

On est pas bien là ?

Shittyhopper au décollage :

Un verre d'eau plus tard :

Voici mon CRJ qui arrive :

Kilo Golf, 6e fois à bord.

le vol

L'embarquement est rapidement lancé, direction la saucisse :

L'accueil est souriant, la cabine toujours la même :

Notre voisin :

Vue latérale, et un moment fort comique à venir.

Nous étions deux en business, moi en 3F et un autre gars en 2A. On va l'appeler monsieur 2A.
Sachant que le 1A et le 2F sont des bulkheads il n'y a pas moyen de passer sa valise cabine sous les sièges ici.
Le CRJ est petit et même les bagages cabine standard ont du mal à y rentrer, d'ailleurs ma valisette, qui d'habitude y rentre, ce coup ci, un poil trop chargée n'a pas voulu. Je l'ai mise sous le siège adjacent au mien.

Monsieur 2A n'essaie même pas de mettre sa valise dans les racks, juste de la passer sous le fauteuil derrière lui, où elle ne passe pas non plus. Il est au téléphone et résout le problème en posant la valise sur le siège et en s'asseyant pour continuer son appel.

L'embarquement se poursuit et ça ne semble pas le déranger. Fin d'embarquement, toujours au téléphone (en français) et l'hôtesse passe en cabine, elle me demande si c'est mon bagage en anglais je lui dis que non, elle lui demande à lui, et il lui répond "non".

Elle me regarde à nouveau, je lui montre ma valise et je lui dis que c'est bien la sienne. Elle retourne vers lui, le prie d'interrompre son appel, ce qu'il fait de mauvaise grace, elle redemande et là comme par miracle oui c'est à lui. Elle lui dit de la mettre sous le siège, il dit qu'elle ne passe pas, elle lui dit que dans ce cas là elle doit aller en soute. Il lui fait tout un esclandre monsieur est SEN, sa valise est importante il lui faut à bord et comme nous sommes que deux qu'elle n'a qu'à se débrouiller.

L'hôtesse est plus que compréhensive et finit par la caler entre les deux sièges derrière lui. Moi à sa place j'aurais pas hésité une seconde et renvoyé la valise en soute.

Suite de l'histoire plus tard, vous allez voir que les cons, ça ose tout.

Nous repoussons au soleil couchant :

BA en 320neo :

Les joujoux des pompiers :

Arrive le plateau :

Que monsieur 2A refuse car il n'aime pas le thon. Assez sèchement il demande s'il n'y a pas autre chose, l'hôtesse toujours (trop) aimable, lui propose un plateau du vol aller. Réponse : "What it is?" même pas un merci ou un s'il vous plait. Elle lui dit que c'est du saumon. Réponse "Bring it". Toujours aucune forme de politesse.

Elle lui emmènera son plateau … qu'il ne touchera même pas.
Quant à moi je prendrais un coca pendant ce temps :

Même siège, même avion que quelques jours plut tôt et le passager clandestin est toujours là :

Nous arrivons à l'heure à FRA, la Porsche est là mais monsieur 2A bloque le passage. L'hôtesse lui demande de se pousser pour que je puisse sortir, sans gêne, il demande ce que c'est que ce service. L'hôtesse lui répond que c'est un transfert privatif qui est proposé aux meilleurs clients de la compagnie.
Les cons ça ose tout je vous disais … Il se retourne vers moi et me demande "Ca vous dérange si je viens avec vous ?".
Ma réponse a été sans appel et très claire "Oui".
Et je lui passe devant.

Franchement n'importe qui d'autre, de bien élevé, j'aurais accepté avec plaisir, mais là, non. Sans façons ^^

passage au salon

Me revoilà au salon First que j'ai quitté le matin même :)

Le special du mois :

La carte régulière :

Le buffet :

Le chaud :

Je serai le dernier à quitter le salon (et ça va me jouer un petit tour ^^ un peu plus plus loin)

Dîner tardif :

30 minutes avant le départ, l'hôtesse vient me chercher, je suis effectivement tout seul au salon. Pour rejoindre la voiture sur le tarmac, il faut prendre un ascenseur qui ne fonctionne que par carte magnétique, l'hôtesse appelle l'ascenseur par sa carte, me se souhaite un bon voyage et je descends de deux niveaux.
Et normalement, en bas, le chauffeur attend.
Sauf que la, pas de chauffeur. J'attends deux minutes, trois, et la je me dis qu'il y a un problème, j'ai jamais attendu un chauffeur aussi longtemps.
Heureusement il y a quelques mois, quand j'étais avec ma filleule, elle avait oublié un sac au salon et j'avais vu que le chauffeur pouvait appeler le salon grâce à un téléphone près de l'ascenseur.
Le numéro du salon est noté à côté.
Donc j'appelle. Coup de stress car personne ne répond au départ. Au bout de 6 sonneries, quelqu'un décroche et j'explique qui je suis et où je suis.
C'est l'une des deux hôtesses qui faisait la fermeture et elle se confond en excuse en me disant qu'elle me rejoint.
Elle arrive par l'ascenseur deux minutes plus tard et encore une fois s'excuse, il y a eu un couac, le salon n'est censé envoyer les passagers que quand la voiture est là, voiture qui arrive quand l'embarquement est lancé dans le terminal.
Or l'embarquement a été retardé de dix minutes et mon chauffeur n'arrivera qu'à ce moment là.
Mais ça ne je pouvais pas le savoir.
Tout est bien qui finit bien :)
Me voilà au pied de mon Embraer, malheureusement, ce n'est pas Hotel, mais Fox :(

le vol

Instant porte de loin et ensuite de près :

L'accueil est inexistant car le CC est en cabine, mais revient très vite en s'excusant.

Installé à mon siège

La carte de sécu :

Le siège d'à côté est neutralisé pour faire passer la cabine sous le seuil des 101 sièges, 100 sièges ça veut dire 2 PNC, sinon c'est trois.

Nous partons dans la nuit noire :

La presta est servie, c'est bon et tout à fait approprié, même si je n'ai plus grand faim :

Et nous voilà à GDN !

Direction la sortie et la voiture que j'avais réservée via l'hôtel à peine plus chère qu'un taxi.

Le bâtiment est vraiment réussi, encore plus de nuit :

bonus hôtelier

L'un est encarté chez Accor, l'autre chez Marriott et ça tombe bien, les deux hôtels sont côte à côte. Voici ma chambre :

Avec et surtout une très chouette vue sur la mer Baltique :

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Et un très beau SPA :

Juste à côté donc, le Sofitel :

sopot

Une promenade vivifiante sur la jetée :

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Sopot, c'est tout petit, mais c'est charmant :

Avec quelques atypiques :

Et Wojtek l'ours :

L'histoire parait <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Wojtek">incroyable et pourtant elle est vraie.
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L'Eglise St George, aussi belle dedans :

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Que de dehors :

On finira l'après midi avec un bon vin chaud :

Puis avec une belle soirée billard :