Avis du vol entre Osaka et Istanbul en classe Affaires avec Turkish Airlines

Bonjour à tous, voici la suite de mon voyage au Japon avec Turkish Airlines avec la partie la plus importante de ce périple à savoir le voyage retour en business.
Le parcours était le suivant :
- Frankfurt (FRA) - Istanbul (IST), Turkish Airlines, Economy, A340-300, FR6608
- Istanbul (IST) - Tokyo (NRT), Turkish Airlines, Premium Economy, B777-300ER, FR6627
- Osaka (KIX) - Istanbul (IST), Turkish Airlines, Business, A330-200, maintenant
- Istanbul (IST) - Frankfurt (FRA), Turkish Airlines, Business, A330-200
Pour une fois, je vais à l’aéroport d’Osaka en prenant le train à partir de Shin-Osaka. Venant d’une autre partie du Japon, il était plus simple pour moi d’enchainer avec un autre train plutôt que de prendre le bus. Cela doit vous sembler bizarre de préférer le bus au train mais pour une raison mystérieuse, le train met plus d’une heure pour parcourir les 50 kilomètres alors qu’il ne faut que 45 minutes en moyenne avec le bus !!
J’arrive donc dans le terminal 1 par la gare JR (d’ailleurs je ne suis même pas sure qu’il y a un autre terminal :-) )

et après avoir pris l’escalator jusqu’au niveau 4, me voici dans le hall pour procéder au check-in. A chaque FR je me répète mais j’adore l’architecture de KIX avec son toit en forme d’aile d’avion.

Le comptoir TK est vide et l’enregistrement sera très rapide, efficace et tout en sourire.

Le tableau des départs se trouvant juste avant les contrôles. Le passage de la PIF et PAF sera express.

il faut prendre une petite navette pour rejoindre la partie du terminal d’ou partira mon vol. L’activité est réduite car il reste seulement 3 vols ce soir.

Il est plutôt difficile de faire des photos extérieurs alors voici une vue schématique du terminal :-)

Le terminal est désert

L’appareil pour Honolulu est présent :

Tout comme mon Airbus pour Istanbul

Il reste encore une bonne heure avant le début de l’embarquement et je vais faire un tour au salon ANA que j’ai déjà visité lors de mon dernier passage avec mon voyage sur la compagnie Eva Air. Le salon est à l’image de tous les salons japonais donc il va juste me permette de passer le temps et recharger les batteries de mes appareils.

Le salon est assez vide

et l’offre est toujours aussi faible avec quelques sushis, des crackers et des nouilles

N’ayant rien mangé depuis le petit déjeuner, je craque pour des nouilles.

L’embarquement est annoncé dans le salon à l’heure indiquée sur la carte d’embarquement et en arrivant à la porte je constate avec joie que le personnel au sol organise avec autorité l’embarquement. On a suggéré que l’embarquement bordélique pouvait être la signature de TK mais certainement pas au Japon !!!

L’accueil à bord est très froid et je découvre la cabine business de cet appareil. Les couleurs sont agréables mais la cabine est assez ancienne avec probablement la plus ancienne version des sièges de la flotte TK qui ne sont pas full-flat.

Le pitch est très bon mais mon siège est complètement défoncé et inconfortable. Heureusement je n’aurai pas de voisin et vais pouvoir changer de siège.

Distribution d’une boisson accueil et d’une boite de chocolat. Je teste la limonade qui est délicieuse.

Le personnel s’affaire dans la cabine mais je trouve que les PNCs brassent du vent. En effet, la cabine est seulement pleine à environ 30-40% et je trouve que cela patine pas mal malgré la présence de 3 PNCs et du chef !! Ils passent et repassent mais les gens doivent demander à boire, les journaux….
La trousse de confort est distribué (je reviendrai dessus un peu plus tard) mais vous pouvez remarquer que ma veste est toujours posée sur le siège à côté de moi. Personne ne passera la prendre et elle finira avec mon sac dans le compartiment à bagages. Il s’avérera d’ailleurs qu’aucune veste ne sera ramassée par les PNCs. Un très mauvais point.

La distribution des journaux commence enfin.

Le bar se trouvant dans la cabine

On repousse un peu de retard mais le commandant a déjà fait une annonce pour indiquer que nous arriverons en avance à Istanbul. Après un roulage assez court, on s’aligne sur la piste pour décoller très rapidement

Le service commence avec la distribution du traditionnel loukoum

En attendant la suite, il est temps d’ouvrir la trousse de confort que je trouve superbe. C’est un peu, le jeu des poupées russes mais on retrouve tout ce qui est nécessaire.

Distribution d’un oshibori

Le personnel prépare l’apéritif

et le chef distribue les menus et s’occupe de prendre la commande pour le repas.

pour le petit déjeuner, il faut faire sa sélection

Pour l’apéritif, je prendrais un verre de Chablis.

Ce petit verre de blanc allais très bien avec la mise en bouche qui était très bonne

Le service est assez décousu et est dans un mode assez express ce que je n’apprécie pas trop. Un plateau emballé dans une nappe arrive et comme vous pouvez le remarquer, le poivre et le sel sont en double.

L’entrée composée de mets froids est bonne

En complément, il y a également du taboulé

Une salade avec un assaisonnement fantôme ce qui est encore une faute. Vraiment dommage car elle est de qualité.

Une crevette dans le plus pure style japonais

Le repas est très bon mais je suis assez offusqué par le service et le personnel qui est vraiment froid et indifférent. La distribution du pain est un exemple de plus de cette légèreté. En effet, il y a le choix entre plusieurs sorte de pains mais en arrivant à ma hauteur, il ne reste quasiment plus rien et plutôt que de retourner dans le galley, la PNC me proposera juste le bout de pain restant dans la corbeille. Mon verre d’eau restera vide pendant la plus grande partie du repas sans que quelqu’un me propose de le remplir. C’est vraiment dommage car le repas est bon mais cela gâche l’expérience.
Pour le plat principal, j’ai choisi le flétan à la sauce teriyaki qui était également très bon.

Le chariot des desserts arrive

Backlava et fraise pour moi

Le repas se termine avec le service du thé qui était excellent

Pourquoi prendre un billet en P quand on peut avoir comme LH son siège et son lit :-). Le problème est que nous avons un toboggan magnifique et qu’il n’est pas assez long. Je trouverais quand même une position assez correcte pour dormir quelques heures.

Nous longeons la cote turque lorsque le service du petit déjeuner commence. Comme vous pouvez le voir sur le photo, il y a ma nappe du diner qui est toujours la. Je l’avais mis bien en évidence pour voir si quelqu’un allait la prendre !!! Eh bien, il faut constater qu’un PNC a juger bon de prendre ma fiche pour le petit déjeuner mais pas la nappe qui restera dans cette position jusqu’à notre arrivée à Istanbul. Encore une évidence de la légèreté du service.

Un jus d’orange pour commencer

et un plateau de fruits qui était excellent

Les oeufs étaient très bon également

A l’issue du petit déjeuner, j’en profite pour commencer à rédiger les FRs de ce voyage

Nous arriverons avec 20 minutes d’avance à Istanbul. Je quitte l’appareil alors que les PNCs de la cabine ont tous disparus derrière un rideau.

Direction le PAXbus qui ne quittera le tarmac qu’une fois rempli à ras bord avec les PAXs de la cabine éco ce qui est bien dommage