Avis du vol entre Paris et Bastia en classe Economique avec AirExplore

Introduction

Bonghjornu à tous,

Plus de 4 mois sans avoir mis les pieds dans un avion, ça commençait à me manquer cruellement et à devenir long ! Heureusement, la trêve est maintenant terminée et je retrouve le chemin des airs avec une petite part de nouveautés !

Tout d’abord, le pourquoi du comment… Aujourd’hui je me rends en Corse, pour un week-end Avgeek entre amis sur l’invitation d’un local de l’étape.

Pour se rendre de Paris à Bastia, en cette basse saison, il n’y a pas trop de choix et seule Air Corsica opère la ligne à raison de 4 aller-retour par jours. Le vol avait été réservé pour 75€ environ à 4 mois du départ.

Ce n’est pas la première fois que je voyage avec Air Corsica, la première fois, c’était en septembre 2020, j’avais eu l’occasion de tester leurs A320 et ATR72 (À ce jour mon seul vol sur ATR). La seconde fois où je m’étais rendu en Corse, c’était à but purement Avgeek, la compagnie avait affrétée un Airbus A330 d’Air Caraïbes sur la liaison ORY-AJA.

Pour cette troisième fois, j’aurai de nouveau droit à une irrégularité :
La veille de mon vol, l’ami chez qui je me rends, m’informe que mon A320 Neo s’est transformé en un 737-800, affrété auprès d’une compagnie Slovaque spécialisée dans le wet-lease : Air Explore.

Le routing sera révélé au fur et à mesure :

Direction Orly !

Il est midi, l’heure de rejoindre Orly. Je laisserai la Ben-Mobile sur le parking du boulot avant de rejoindre le RER C qui doit me conduire de Bibliothèque François Mitterand à Rungis la Fraternelle où m’attends le T7.
C’est à 14h30 pétante que j’arrive à l’aéroport d’Orly sous un beau soleil !

Aéroport d’Orly

Le tram m’aura déposé à Orly 4, mon vol partant d’Orly 3, une petite marche s’impose.

Le cheminement par l’extérieur est agréable par cette météo, je passerai devant la bouche de métro du futur prolongement de la ligne 14 qui doit ouvrir d’ici 3 mois… Vivement l’inauguration !

Je débarque au niveau des arrivées d’Orly 3, direction le premier, l’étage des départs !

Instant Paris vous aime !
Coup d’œil au FIDS, mon vol partira des portes C.

« C » d’ailleurs par là que ça se passe. N’ayant pas de bagages à enregistrer, je m’empresse donc de rejoindre le PIF

Le PIF sera quelque peu encombré, il me faudra presque 20 minutes pour passer de l’autre côté. Pour les clients élite du programme Flying Blue, l’accès au fast-track n’est pas permis sur les vols opérés par XK, il en va de même pour le lounge, bien entendu… Si ça empêche certains de dormir, moi, ça ne m’empêche pas de passer un bon voyage !

Je débarque dans un hall C bien calme en ce début d’après-midi…

Je rejoindrai la salle d’embarquement où je trouverai aisément de la place pour m’asseoir avec une prise de courant fonctionnelle pour recharger ses appareils gourmands en énergie.
C’est à ce moment que 2 inconnus viendront à ma rencontre. Il s’agit de Wowote et son conjoint, je ne les connaissais pas et ils seront du voyage, parfait pour faire connaissance !

Le flight report

L’embarquement débute avec un petit retard. Pas vraiment de groupe de priorités mais un embarquement par rangs en 3 vagues partant du fond jusqu’à l’avant de l’appareil. Étant assis aux rangs 5 et 7 nous embarquerons dans les derniers.

Notre oiseau est bien en place et confirmation, nous aurons bien notre 737-800, c’est encore râpé pour mon 1er vol en A320 Neo… Mais bon, ça fait toujours une compagnie rare de plus !

Instant P.

Et le fuselage shot avec un avion blanc comme un linge !
Et d’ailleurs… Si on en parlait de l’avion ?
L’heureux élu du jour sera le OM-LEX, un 737-800 de presque 17 ans qui aura presque connu autant de propriétaires que le nombre de rivets que porte sa carlingue ! 

L’accueil est souriant en porte par 2 PNC Slovaque dont l’un faisait l’effort de nous souhaiter la bienvenue en Français.
La première impression de la cabine est une impression de vieillesse, néanmoins, les sièges épais laissent un bon espoir d’un confort certain. Le nettoyage de l’avion laisse lui par contre, un peu à désirer…

J’arrive rapidement à mon siège en 5A où je bénéficie d’un hublot et demi.

Concernant le pitch, ça fera amplement l’affaire pour un vol d’1h30.

La consigne de sécurité a bien vieilli mais elle ira bien pour ma collection !

En parlant de vieillissement, le PSU trahit l’âge de l’avion !

Pour la vue extérieure en tous cas, c’est très bien, le hublot n’est ni sale, ni rayé.

Ah au fait ! Je vous ai dit que l’avion présentait quelques signes de vieillesse ? Promis, j’arrête !

Malgré quelques soucis de double seating en raison du changement d’appareil, nous sommes prêts à partir juste à l’heure !
Le CDB se présente en anglais et annonce 1h20 de vol pour rejoindre l’Île de Beauté.
Je n’aurais pas de voisin collé à moi, le vol s’annonce confortable. Dans l’ensemble, l’avion était quand même très bien rempli.

La passerelle est retirée à l’heure du départ. Les PNC commencent leurs démonstrations de sécurité qui se feront uniquement dans la langue de Shakespeare. Une PNC Corse est présente en représentation sur ce vol et s’occupera de traduire certaines annonces en Français et/ou Corse.

Nous repoussons ensuite rapidement.
Le F-GKXG, un A320 que j’ai déjà emprunté en janvier 2020 sur un Toulouse - Paris de mémoire. Il vient d’arriver de Calvi et repartira vers la ville rose dans la soirée.

Lui aura fait du béton une bonne partie de la journée, arrivé de Biarritz à 11h, il ne repartira qu’à 17h30 pour Séville.

Nous atteignons rapidement le seuil de piste de la 24.
Nous nous alignons aussitôt, au bout de 2 minutes d’attente, annonce en provenance du cockpit, il y a un problème de communication radio entre l’aéroport et les avions, nous ne pouvons pas partir tout de suite.

Après 5 petites minutes d’attente, nous pouvons mettre les voiles et décoller.
Un 737 Air Algérie attend lui aussi son tour pour partir.

Bye-bye Orly, à dans 48 heures.

L’autoroute A6 filant vers le sud.

Passage au dessus de La Ferté Allais, bien connue pour son meeting aérien qui se tiendra cette année les 18 et 19 mai sur l’aérodrome de Cerny. C’est peut-être moi qui vous y conduirait à bord de mon RER D, qui sait ? ;-)

Le ciel se couvre ensuite, je m’occuperai en jouant sur mon IPad en attendant le service du goûter !
C’est la prestation classique servie sur Air Corsica qui est proposée avec une boisson et les fameux canistrelli ! Le tout est servie par les PNC d’Air Explore toujours aussi souriants.

Le ciel se découvre alors que se dévoilent les premiers reliefs des alpes du sud.

C’est quand même très joli avec la neige sur les sommets !

Air to air avec un A319 Easyjet reliant Nice à Londres Luton.

La descente sur Bastia débutera alors que nous survolons Nice.
L’approche sera jolie avec le survol du Cap Corse.

On survolera ensuite l’étang de Biguglia avant d’aller faire une boucle au sud de l’aéroport de Bastia.

Atterrissage et freinage sportif… Bienvenue à Bastia !

Aéroport de Bastia Poretta

La passerelle viendra rapidement se mettre en place alors que le soleil se couche gentiment.

Un débarquement à pied signifie la possibilité de faire de bonnes photos de notre oiseau du jour. Dommage qu’il soit tout blanc… Pas d’agents photophobe alors je m’en donne à cœur-joie.

Un autre 737-800 d’Air Explore est présent sur le tarmac.

Une dernière photo pour la route en attendant que Dorothée et Jean ne descendent de l’avion.

Nous aurons étonnamment droit à un contrôle d’identité par la PAF en arrivant sur le sol Corse. Pas de bagages à récupérer, nous filons directement vers la sortie.

L’aéroport.

Il nous faudra juste traverser le parking et la route pour rejoindre les loueurs de voitures où j’aurai hérité de ce tank pour le week-end.

Le vol selon FR24