Introduction : routing version 1
TK nous ayant magistralement plantés pour ce pont de l'Ascension et du 8 mai :
- horaires modifiés, rendant la correspondance impossible à IST
- galère pour changer de vol (site plantant systématiquement, hotline clôturant ma demande sans avoir rien fait)
- changement de vol à l'avance au comptoir à CDG, mais insidieusement non finalisé dans leur système
- et donc ni OLCI, ni enregistrement à CDG, et évidemment aucun plan B sauf à changer de date hors du pont
- ne laissant comme option que de se faire rembourser et de rentrer chez nous…
… j'ai trouvé approprié de poster le récit d'un autre IRROP, très antérieur, qui lui au moins nous a permis d'arriver à destination.
#chatnoir
Ce récit est donc celui d’un vol que je n’avais pas prévu de prendre, vers un aéroport où je n’avais pas prévu d’aller, car pour aller à Londres depuis Paris, l’Eurostar est à la fois plus pratique et plus rapide.
Non, le but de ce voyage était à la fois de rendre visite à des proches qui avaient quitté Londres à leur retraite pour s’installer du côté de Southampton. Or justement, Southampton a un petit aéroport accessible via AMS, et j’avais envie de le découvrir. Voici donc le routing prévu :
Enchainement de vols
- 1KL1234 - Economique - Paris → Amsterdam - Boeing 737-800
- 2KL919 - Economique - Amsterdam → Southampton - Embraer 190
- 3KL920 - Economique - Southampton → Amsterdam - Embraer 190
- 4AF1441 - Economique - Amsterdam → Paris - Airbus A321
Marché conclu pour le week-end du 1er mai, un week-end ordinaire, donc aux tarifs ordinaires, mais que j’ai allongé du lundi en utilisant un reliquat de congés.
Quelque temps avant le vol, je reçois ces avis de changement de sièges, et donc peut-être d'appareil : je n'ai pas conservé ces détails, qui n'auront en fait pas d'importance

Arrivée à CDG
Week-end ordinaire donc, et cette fois-ci, c’est avec la Marathonmobile que nous sommes arrivés à CDG

Le FIDS dans le hall du terminal 2F

Pas de souci, notre vol vers AMS est affiché à l’heure

Les traces de l’époque Covid, avec ces autocollants au sol rappelant aux PAX de se tenir à distance les uns des autres

En ce samedi en fin de matinée, l’attente au PIF standard est modérée

Mais puisque nous avons encore accès au parcours Skypriority, autant en profiter

Une valise en soute pour un week-end ? Oui, parce que nous apportons pour nos proches quelques bonnes bouteilles qui sont hors de prix sur les linéaires britanniques.
(Non, ce n’est pas moi qui les ai choisies. ^^)

Je reçois en prime ce BP papier, dont la principale utilité est de servir de support au ticket de bagage enregistré

… car nous nous étions déjà enregistrés en ligne. On notera – autre souvenir de l’époque Covid – la mention Ready2fly qui signalait que nous avions fourni à AF les justificatifs Covid requis.

Le salon de CDG-2F
Arrivée à l’entrée du salon

On peut auto-scanner son BP, et contrairement à AMS, déclarer son invité sans devoir s’adresser à un comptoir manuel

Montée à l’étage pour avoir la meilleure vue sur le tarmac

Mais d’abord, passage au buffet que vous ne verrez pas, d’abord parce qu’il est bien connu des lecteurs de Flight Report, et surtout parce qu’il me fallait tenir dans la limite de 150 photos, sans pouvoir songer à caser un bonus.
Le choix de Mme :

Et le mien

Tiens, il y a des sardines ? Pourquoi pas ?

Et pour finir, une part de quiche et de la fourme d’Ambert.

Que faire après s’être restaurés, quand on a beaucoup de temps à tuer à ce salon ? Recevoir un soin à l’espace Clarins ?

Il faut être parmi les premiers arrivés au salon et avoir beaucoup de temps, car le nombre de créneaux est très limité. On notera que le statut Ultimate dispense de préciser son numéro de vol.

Spotting
Puisque se faire soigner n’est pas une option, reste le spotting
On commence par les appareils Air France au contact à la jetée 2 du Terminal 2F :
De gauche à droite, F-HZUF, un A220-300 masquant F-GMZD (un A321), F-GMZE (A321) et F-GKXV (A320)

CN-RNP, un 737-800 Royal Air Maroc

EI-FPW un CRJ-900LR SAS

N507DN, un A350-900 Delta Air Lines

LX-LGF, un Dash 8-400 – Luxair

TF-ISX, un 757-300 Icelandair

CS-TSF, un A321neo Azores Airlines

F-GKXM, un A320 Air France

OE-ING, un A320 easyJet

SX-WEB, un A320neo Sky Express

OK-REQ, un A319 CSA

Et enfin un 737-800 Smartwings dont je n’ai pas l’immatriculation

IRROP : routing version 2
Il est toujours prudent de jeter un œil de temps en temps au FIDS, parce que cet affichage a généré chez moi une alerte aussi rouge que l’encadré ajouté à cette photo.
1h30 de retard ? Aucune chance d’avoir notre correspondance pour SOU !

C’est bien ce que me confirme le comptoir client du salon, qui initialement n’a guère mieux à me proposer que de partir le lendemain, ou bien de me faire rembourser les vols.
#chatnoir

Mais joints au téléphone, nos proches n’ont pas d’objection à venir nous chercher à un aéroport beaucoup plus éloigné que prévu, et je demande à l'employée un autre plan B : nous acheminer à LHR. Marché conclu : il y a de la place dans un vol pas trop tard pour LHR, et nous recevons de nouveaux BP, avec l’assurance que notre valise au contenu œnologique serait reroutée de même.

Souvenez-vous : c'était l'époque où AMS se débattait dans une crise majeure, ayant trop licencié et se retrouvant en dramatique sous-effectif quand le trafic est reparti plus vite qu'envisagé à la fin de la crise Covid. Les queues s'allongeaient devant le terminal, des monceaux de bagages étaient en souffrance, KLM allait même jusqu'à supplier sa clientèle de renoncer à leurs voyages (un comble !). Rétrospectivement, ce retard était peut-être lié à cette crise, et les bouteilles que nous destinions à nos hôtes auraient peut-être été longtemps en déshérence si nous n'avions pas été reroutés ainsi.
(Titre d'un article paru dans un grand quotidien du soir, illustré de la photo d'une file d'attente à perte de vue)

Voici donc notre nouveau routing :
Enchainement de vols
- 1AF1180 - Economique - Paris → Londres - Airbus A319
- 2KL920 - Economique - Southampton → Amsterdam - Embraer 190
- 3AF1441 - Economique - Amsterdam → Paris - Airbus A321
CDG-LHR, c’est un vol non-Schengen, et bien que nous ayions amplement le temps, autant aller immédiatement au terminal 2E Hall K, une fois reçus nos nouveaux BP.

Je vous passe le détail du cheminement, dont la signalétique est claire

… et nous voici au hall K, après passage du contrôle de sortie de l’espace Schengen

Le salon de CDG-2E - hall K
Schengen ou non Schengen, notre statut nous donne accès au salon, dont voici l’entrée :

Ces présentoirs vides, juste après l’entrée, est un souvenir de l’époque où les compagnies aériennes mettaient à la disposition de ses PAX des magazines imprimés sur papier, et non sous forme numérique comme aujourd’hui.

Depuis l’escalier qui monte à l’étage, vue partielle du niveau principal du salon, avec le buffet à l’arrière-plan.

L’absence d’ascenseur ou d’escalier mécanique fait qu’il y a beaucoup moins de monde à l’étage, l’offre de restauration étant peu ou prou identique. Au premier plan, le comptoir où sont disposés les alcools

Le même endroit, vu de l’autre extrémité du salon

La fréquence du ménage dans le salon n’est pas à la hauteur de la consommation de bière des PAX qui nous ont précédés ici !

On retrouve on buffet les filets de sardine goûtés au salon du 2F

Du gâteau au chocolat a été apporté après la prise de la photo ci-dessus

Cold cuts, fromage, pain…

Rösties

Des restes de viennoiseries du petit-déjeuner

Photo composite de nouilles instantanées à gauche, et de paquets de chips à droite

Pour ce qui est du spotting, le salon du 2E Hall K est archi-nul, car non seulement il donne sur une impasse sans guère de mouvement, mais l’architecte s’est ingénié à rendre les baies vitrées les plus incompatibles possibles avec la prise de photos extérieures.

CDG-2E Hall K, et un peu de spotting
Pour voir correctement quelques avions de ce hall, il faut quitter le salon

.. passer devant la porte 57 d’où partira notre vol (mais il n’y a encore personne)

… et descendre cette dizaine de marches :

Il y a là quelques fauteuils donnant sur le tarmac

Il n’y a cependant généralement que très peu de mouvement :
HZ-AR26, un 787-10 Saudia

De l’autre côté : G-TTOE, un A320 British Airways et F-OLRD, un 777 Air Austral

Il y a aussi un bocal à fumeurs

Retour porte 57, en apercevant au passage EI-DVJ, un A320 Aer Lingus

La cabine d'un A319 Air France
Instant playstation

Fuselage shot

Cinq rangs de J, repérés par des têtières rouges

Arrivés à notre rang : je sais d’expérience que le hublot est bien aligné au rang 8

Le pitch est mesuré, dans tous les sens du terme : 24 cm du bord de l’assise à l’aumônière, ce n’est pas généreux

L’espace entre accoudoirs, lui, est évidemment standard, et correct.

Les accoudoirs sont équipés de prises USB à leur extrémité, dont la LED verte est très visible quand on se dirige vers son rang dans l’allée

L’extrémité des sièges est équipée de crochets à vêtements assez peu fonctionnels

La fiche de sécurité recto-verso

AF n’avait pas eu de difficulté à nous reprotéger sur ce vol : il était loin, très loin d’être plein

Maigre consolation de ces contrariétés : nous avons eu un triplet pour nous deux.

Devant le rideau, c’est également peu rempli

Spotting - 3° session
Encore un peu de spotting :
TC-SNN, un 737-800 SunExpress

F-GZNI, un 777-300ER Air France

F-HBLJ, un E-190 Hop!

JY-BAF, un 787-8 Royal Jordanian Airlines

On repousse, ce qui me fait apparaître F-GSPY, un 777-200ER Air France, et F-GSQN, un 777-300ER Air France

TC-LGE, un A350-900 Turkish Airlines que l’on va suivre vers la piste

Roulage le long du hall K du terminal 2E

TC-LSB, un A321 Turkish Airlines

F-OREU, un 777-300ER Air Austral

SU-BPW, un A320 Air Cairo, aperçu fugitivement

Le voici à nouveau, partiellement masqué, mais plus net, parce que vu au roulage de plus loin

5Y-KZJ, un 787-8 Kenya Airways

Notez la porte ouvrant à 180° de TC-SNN : à l’avant comme à l’arrière, c’est une caractéristique des portes de 737, fortement critiquée par les PNC car elles prennent beaucoup le vent quand on les manœuvre.

Une spotteuse derrière moi ?

CN-RGB, un 787-8 Royal Air Maroc en livrée One World

Alignement

Passage le long du Terminal 1

Deux tours de contrôle ; on devine tout juste à gauche le Concorde exposé

En vol - en France
Instant BESMRS #1, avec la tranchée des voies TGV

Au premier plan, les deux jetées hérissées de passerelles du terminal 2F, et derrière, le hall K du terminal 2E

Les halls M et L du terminal 2E

Le terminal 2G, dédié aux petits modules

La base arrière des taxis

Instant BESMRS #2 : le viaduc de Verberie sur la LGV Nord

La Croix Saint Ouen, cernée par la forêt de Compiègne

Amiens

Instant BESMRS #3: le site ferroviaire de Longueau, à la périphérie d’Amiens, avec sa gare de triage désaffectée

La collation ? Ce sera une canette de coca et petite bouteille d’eau, accompagnant un sandwich à l’emmental et beurre salé…

… dont voici l’autopsie. Difficile de faire plus basique, comme sandwich

Un pictogramme Wifi sur le dos de la tablette ne signifie pas nécessairement un accès à internet

On arrive à la côte : voici Boulogne sur Mer. La tache blanche étirée en haut de la photo sont les carrières du Boulonnais

Traversée de la Manche et arrivée à la côte anglaise

Vues aériennes du grand Londres
Les nuages parsemés vont interdire l’identification du paysage jusqu’à l’arrivée au-dessus de l’agglomération de Londres

Le panorama se dégage à Croydon


Zoom sur les gratte-ciels de Croydon

Instant BESMRS #4, avec le dépôt ferroviaire de Selhurst

Au loin, London Biggin Hill Airport (BQH)

LCY, à droite sur la rive gauche de la Tamise

La barrière de la Tamise, un ouvrage inauguré en 1984 après dix ans de travaux, protégeant Londres contre les marées hautes exceptionnelles

Zoom sur le Millenium Dome, renommé O2 Arena

Les gratte-ciels de Canary Wharf

Le Stade de Londres, à Stratford

Le pont de Blackfriars

The Shard, la station de London Bridge, et l’immeuble du 20 Fenchurch Street Sky, surnommé le Wlakie-Talkie en raison de son esthétique

London Eye

Vue générale du quartier

Un regard en arrière sur le cours de la Tamise dépourvu de pont en aval du Tower Bridge

Autour du London Eye vu dans l’enfilade, les ponts de Westminster, Hungerford et Golden Jubielle, et Waterloo

Hyde Park à droite et Kensington gardens à gauche

Le Royal Albert Hall au centre, au bord de Kensigton Gardens

On s’éloigne du centre de Londres, mais il y a encore beaucoup à voir avant d’atterrir

Au centre gauche, les espaces verts de Wormwood Scrubs

Revoici la Tamise, avec les Archives Nationales, devant le réacteur de l’avion

Kew Gardens, un jardin botanique qui fait partie de la liste du patrimoine mondial établie par l’Unesco

Le siège du groupe pharmaceutique GSK (autrefois connu sous le nom de GlaxoSmithKline)

Le campus du groupe de media et télécommunications Sky

Bâtiments industriels à Cranford, à proximité immédiate de LHR

Parking E2, réservé au personnel de LHR

Arrivée à LHR - spotting 4° session
Quatre 777-200ER et un A319 British Airways, stationnés à la limite du périmètre de LHR

En face, et sauf erreur de ma part, un A320 au premier plan,un A380 entouré de deux de 777-200ER, un A321neo et un 787-9

Concorde et 777-300ER British Airways : une allégorie de l’évolution de l’avenir de l’aviation en seulement 15 ans.
(Ils ont été mis en service en 1974 et 1989, respectivement.)
Ou si l'on préfère, l'une des plus belles réussites commerciales et l'un des pires échecs commerciaux respectivement, même si le succès d'Airbus a beaucoup dû à l'expérience acquise grâce à Concorde,

Le toucher est proche. Au loin, au contact 787 Aviance, 777 Turkish Airlines, Thai Airlines et enfin Gulf Air en livrée 70 ans. Au large, 787 El Al, Dash 8-400 Flybe (une compagnie qui a disparu depuis), A350 Ethiopian et la dérive d’un appareil Virgin Atlantic

Toucher à 18h12, heure locale

Au loin, des appareils de compagnies aériennes hétéroclites devant des hangars de maintenance : Air Astana, LOT, ITA Airwyas en livrée Alitalia, Blue Air

A380 Emirates au contact

N770AN, un 777-200ER en cours de tractage

G-VNYC un A330-300 Virgin Atlantic

9XR-WN, l’un des deux A330-200 Rwanda Air

S2-AJX, l’un des deux 787-9 Biman Bangladesh Airlines

G-XWBE, un A350-1000 British Airways

PT-MUC, un 777-300 ER Latam

5Y-KZE, un 787-8 Kenya Airways

JA734J, un 777 -300ER Japan Airlines

Débarquement - épilogue
Descente de l’avion, arrivée dans la salle de livraison des bagages

Des dizaines de valises attendent leurs propriétaires, probablement retardés par le contrôle d’immigration plus tâtillon pour leur origine que je n’ai pas relevée.

18h54 : les premières valises de notre vol apparaissent

La Marathonvalise n’est pas partie à AMS : la voici, une minute et demie plus tard

Landside, nous étions attendus : il ne restait plus à nos hôtes qu’à payer le parking et faire (à nouveau) une bonne heure et demie d’autoroute pour nous faire arriver à destination.

C'est la fin de ce FR CDG - AMS avec passage au salon 2F, en fait non, CDG - LHR avec passage au salon 2E Hall K, que j'ai tout juste réussi à faire passer sous la barre des 150 photos : le bonus sera dans le segment suivant !
Merci de m'avoir lu !
Bonjour,
Il y a certe le metro lent a Londres ou le Heathrow Express arrivant a Paddington.
Mais il y a une troisieme solution la Elisabeth Line qui emprunte les voies du Heathrow Express et ensuite traverse Londres pour une fraction du prix du Heathrow Express.
Merci pour l'information, plus pour mes lecteurs que pour moi, pour qui l'Eurostar est bien plus rapide de porte à porte !
Bonjour,
Il me semble que TK est assez régulière dans les plantages sans solution de rechange. Au moins AF est assez accommodante sur les changements en cas d'annulation.
Rien de plus à signaler sur ce vol qui est représente assez bien le produit éco sur AF.
A bientôt,
Nous l'avons appris à nos dépends !
Avec un site et des hotlines qui fonctionnent correctement, elles.
En effet !
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci Maître pour le partage et le remplacement d'un plantage par un autre plantage moins planté que la plantation du premier plan ^^
Aucune erreur (du moins que j'ai notée de spotting, je vous félicite !). Un plan B mené de main de maître par AF, il faut le reconnaitre.
A bientôt !
Quelle belle allitération !
Les immatriculations ont beaucoup aidé ^^
Hum, si je n'avais pas prêté attention au FIDS, si je n'avais pas réussi à joindre mes proches, si je n'avais pensé au fait que LHR était atteignable par eux et par FR... bref, le seul mérite d'AF est d'avoir accepté le changement de destination, peut-être bien pas prévu dans le tarif.
Merci pour le commentaire, à bientôt !