Avis du vol entre Doha et Madrid en classe Affaires avec Qatar Airways

Bonjour, 

Dernier vol de ce voyage au Mozambique, le retour à la maison. 

Le bus nous dépose aux transferts et à l'inverse de l'arrivée depuis Madrid, il faut passer un contrôle de sûreté. Il y a beaucoup de monde mais une file est reservée aux passagers Business et First. Les contrôles sont vite passés et on peut prendre la direction du salon. 

L’entrée du salon Al Mourjan est juste à côté. Un contrôle de la carte d'embarquement est fait au pied de l'escalator.
Les gens sont grincheux et malpolis ce matin. Un monsieur se plaint de devoir attendre avant de pouvoir entrer dans le lounge parce qu’une dame pose une question à l’employée. Un autre bouscule tout le monde pour passer devant et être le premier à monter l'escalator. 
Je sais qu’il est tôt mais quand même, un peu de manières. 

Nous accédons au salon et prenons la direction du restaurant situé à l'étage. On parvient à avoir la dernière table disponible. Il y a un buffet ainsi qu’un menu à la carte.

Je n’ai pas très faim, je ne prends rien d’autre qu’un café.

Mon mari, lui, prend les Egg Royale. 

De là on a vue sur quelques avions dont cet American Airlines.

On descend ensuite à l'étage inférieur.

On quitte le salon environ 1h avant le départ.

Cette fois-ci nous embarquerons par passerelle. Un pré-embarquement est effectué et les passagers attendent ensuite d'être appelés dans une salle divisée par zones d’embarquement.
Aucune vue de l'avion n'est possible depuis cette porte A10. 

L’embarquement commence véritablement à 7h35.

On retrouve la superbe Qsuite pour ce vol.

Nous avons de nouveau choisi des sièges hublots. Pour moi ce sera le 8A, dans le sens inverse à la marche mais au plus proche des hublots. C'est le premier rang de la deuxième cabine qui compte 4 rangées. Ce siège est parfait parce qu'on est servi parmi les premiers et il offre une vue dégagée. 

Tout est très bien pensé. On s'y sent bien et pas à l'étroit, et pourtant tout est à porté de main. Sur la gauche, La console, la télécommande et les prises de courant ainsi qu'un petit espace pratique pour y laisser les menus ou le téléphone. 

Au dessus se trouve la trousse de confort et un kit de protection qui rappelle la pandémie. 

C'est le première fois que je le vois et c'est mon 6éme vol avec Qatar Airways depuis la pandémie.

La trousse de confort est signée Diptyque et on y trouve le classique: chaussettes, masque pour les yeux, boules-quies, crème pour le visage, pour le corps, baume à lèvres et une eau de toilette. 
Des brosses à dents et des kit de rasage sont en libre service dans les toilettes. 

Sur le côté se trouve un rangement spacieux où on trouve le casque et une bouteille d'eau. Je m'en sers de vide-poche. 

Une hôtesse vient se présenter et offrir une boisson de bienvenue, ainsi qu'une serviette rafraîchissante et les menus. 

L'IFE est grand et d'assez bonne qualité. L'offre est bonne et varié. Il y a plusieurs longues minutes de pubs avant chaque programme et pas de bouton skip comme sur les A350. Il faut le faire manuellement, ce qui est tout de même mieux que rien.

Son gros défaut est la géovision qui est un peu vintage et tourne en boucle sans qu'on puisse changer les vues.

Beaucoup d'activité ce matin mais évidemment beaucoup de Qatar Airways. Les autres compagnies sont assez rares à Doha. 

L'embarquement est terminé à 8h. Les PNC passent prendre la commande des boissons et repas et la cheffe de cabine vient souhaiter la bienvenue à chaque passager. 
On repousse à l'heure, après cet A330 de Malaysia Airlines pour Kuala Lumpur.

Un B737max de Qatar Airways.

Décollage vers le nord. J'adore ce vol matinal et le 8A n'est pas choisi pour rien. Ce siège offre une vue parfaite depuis le hublot et ce vol est toujours scénique, du moins la première partie.
Soit on passe au dessus de l’Arabie Saoudite, le Sinaï, la Mer Rouge puis l’Egypte et Le Caire. On peut même voir les Pyramides de Gizeh. Ou alors on longe Bahrain, Dammam, le Kuwait puis l’Iraq.
Dans les deux cas, c’est beau et j’ai hâte.

On commence par une vue sur Doha qui continue de grandir. À chaque passage je note de nouveaux gratte ciels. Ici le stade 974 fait de conteneurs pour la Coupe du Monde 2022. Il devait être démonté et remonté dans un autre pays mais il est toujours là. 

Le Musée d'Art islamique de Doha, probablement la seule chose qui m'intéresse à Doha. 

Puis le quartier de West Bay.

Le village culturel de Katara.

Les îles artificielles de The Pearl.

Puis on continue avec Lusail et son stade qui nous rappelle des souvenirs pas très heureux.

Le circuit international de Lusail

Le stade Al-Bayt, à mon avis le plus beau des stades de la Coupe du Monde au Qatar.

On vire ensuite vers le nord-ouest et en direction de Bahrain. 

Voyons voir le menu, en commençant par la carte des vins. Comme toujours sur Qatar Airways on retrouve 2 Champagnes (un brut et un rosé). Il y a deux blancs, le mauvais rosé que j'ai goûté sur le vol précédent, trois rouges, un vin de dessert et un Porto.
On a aussi la carte des autres boissons alcoolisées et une carte des boissons non-alcoolisées que j'apprécie toujours. 

En ce qui concerne le repas, Qatar Airways a fait le (bon) choix de ne plus proposer de petit-déjeuner sur ses vols du matin. A la place on a de quoi se faire un brunch en piochant parmi les light options puis un repas complet avant l'arrivée. Après, libre à vous de concocter votre propre repas puisque Qatar Airways permet de choisir ce que l'on veut et de l'avoir quand on veut. Ce sont les avantages du dine-on-demand que je ne trouve pas forcément très utile sur ce vol de 7h mais que j'ai beaucoup apprécié sur les vols de 15h entre Doha et São Paulo.

J'ai décidé de commencer ce vol tranquillement avec un Buck's Fizz (Champagne et jus d'orange) et en piochant dans les desserts en prenant les fruits rouges avec le sirop de lavande. J'ai demandé à déjeuner 2h avant l'arrivée. 

C'est frais, c'est léger, c'est bon. C'est exactement ce que je voulais à cette heure-là. 

Les portes sont débloquées et chacun s'enferme dans sa bulle. 

Ma porte mérite cependant un petit nettoyage. 

On continue notre beau vol en passant Bahrain et sa capitale Manama. On prend donc la route nord qui nous fait longer l'Arabie Saoudite, survoler le Koweït, l'Iraq et la Turquie puis les Balkans, l'Italie et enfin l'Espagne. 

Au loin la ville Saoudienne de Dammam.

On longe ensuite la côte Saoudienne jusqu'au Koweït et les vues sont magnifiques. Je profite à fond de mes hublots. 

Quelques installations pétrolières dans le Golfe Persique.

La ville saoudienne de Khafji, proche de la frontière avec le Koweït.

En parlant de la frontière, on ne risque pas de la rater tellement elle est marquée. 

L'aéroport de Kuwait City.

Je ne me lasse jamais du passage de Kuwait City. Cette ville est incroyable vue de haut.

Une fois la ville et la baie de Koweït passée, on se retrouve au dessus du désert en direction de l'Irak. Quelques routes traversent la région avec de nombreux échangeurs qui mènent nulle part. 

La ville Kuwaiti de Abdali.

On survole toute la région à une altitude assez basse, ce qui aide à bien profiter des paysages. 

Comme avec l'Arabie Saoudite, il est facile de deviner la frontière avec l'Irak.

Nous voilà maintenant au-dessus de l'Irak. 

J'accompagne ce survol de l'Irak d'un verre de Champagne rosé. 

On rejoint des zones un peu moins arides de l’Irak le long de l'Euphrates.

La ville de Suq Al-Shuyukh où l’Euphrate se divise en deux.

Puis la ville de Nasiriyah, toujours sur les bords de l'Euphrate. Ville de 550 000 habitants, elle est située proche des ruines de l'ancienne ville Ur.

Puis Al Diwaniyah, ville de 700 000 habitants.

Al-Hilla, ville de 350 000 habitants située proche des sites archéologiques de Babylone, Borsippa et Kish.

On continue notre remontée de l'Irak mais je vais malheureusement rater Baghdad. 

La fumée de la centrale à gaz de Al Mussyiab avec la ville d'Alexandria en premier plan. 

Puis nous voilà au niveau de Baghdad, que je ne vois pas. Pas contre je vois la route vers Fallujah avec juste en bas la ville d'Abou Ghraib, bien connue pour les atrocités commises dans sa prison pendant la guerre d'Irak.

Fallujah au loin attire mon attention puisque je venais tout juste de terminer le livre Je me souviens de Falloujah.

Une tentative un peu difficile de air-to-air avec un B737 d'Iraqi Airways qui vient de décoller de Baghdad pour Najaf. 

On continue notre route vers le nord où l'on voit de moins en moins de zones urbaines. 

On passe cette chaîne de montagne intéressante le long de l'autre fleuve mythique de l'Irak, le Tigre. 

Les PNC terminent le service et distribuent des oshibori à chaque passager. 

C'est à ce moment là que le spectacle se termine, les nuages apparaissent au dessus de la Turquie et on vire vers l'Ouest

L’hôtesse me demande de fermer un de mes deux hublots maintenant que le soleil est presque dans mon visage. J’aime avoir la lumière naturelle sur un vol de jour et je souhaite toujours garder un hublot ouvert quand il fait jour et beau. Je ferme un de mes deux hublots, celui qui pourrait être le plus gênant pour le reste de la cabine. 

Je regarde un film avec un autre verre de champagne rosé et quelques pop-corns trouvés dans le galley. Ceux au caramel sont tellement bons.

Qatar Airways a du wifi à bord. Les clients Privilege Plus, ce que je ne suis pas, ont le droit à 1h gratuite. Je pourrais peut-être me faire un compte vu que Qatar Airways utilise maintenant les Avios et qu’il est possible de transferer ses Avios entre Iberia, British Airways, Aer Lingus et Qatar Airways. 
Sinon il faut débourser 10 USD pour le vol entier, ce que je trouve correct. J’ai hésité à acheter le pass pour pouvoir avoir FR24 et faire des air to air mais au final ce n’est pas la peine.

Beaucoup de nuages sur la Turquie mais j'aperçois quelques montagnes enneigées entre Sivas et Yozgat.

Ainsi qu'un B737 de Sun Express allant de Izmir à Erzurum.

Puis un A320neo de Pegasus reliant İstanbul  à Sanliurfa, proche de la frontière avec la Syrie. 

On passe Ankara sous une couche de nuages assez basse laissant dépasser les gratte-ciels

Les nuages se dissipent un peu à l'approche de la côte Méditerranéenne. A défaut de voir Istanbul, je profite de cette belle vue sur Bursa et ses montagnes .

Il reste 3:50 de vol et je lance le « nouveau » Top Gun que je n’ai toujours pas vu. J’étais vraiment pas dans le mood et j’ai tenu 15 minutes avant de l’éteindre. 

Il est possible de demander un turn-down service à l'équipage qui installe un sur-matelas, ce que je n'ai pas fait. Néanmoins le siège est confortable et l'espace est assez large pour bien dormir. 

Je fais une sieste d'une grosse demi-heure et me réveille à l'approche de l'Albanie. 

L'hôtesse vient me prévenir qu'il reste 2h avant la descente et me propose de déjeuner. Elle commence par mettre la table avec un verre d'eau, la fausse bougie, une corbeille à pain et un plateau avec du sel, du poivre, de la vinaigrette et du beurre doux. 

Le repas commence par un amuse bouche plutôt quelconque. 

Je commence par le saumon. 
Balik style salmon with saffron labneh

J'accompagne cette entrée d'un verre du Sauvignon Blanc néo-zélandais.

Tandis qu'on survole la baie de Vlöre, au sud de l'Albanie.

Le talon de l'Italie

La ville de Grottaglie et l’aéroport Taranto-Grottaglie Airport.

Pour le plat principal j'ai choisi à nouveau le Chicken Machboos, comme sur le Madrid - Doha. Pour qui aime la nourriture du moyen orient, c’est excellent.

Je termine avec de la glace, un mix de chocolat et vanille.

Dehors il n'y a vraiment rien à voir, ce qui est dommage puisqu’on survole la région de Naples. Il reste 2h de vol. 

Je ne vois peut-être pas Naples mais il y a ce superbe B747 de Silk Way West. La compagnie cargo opère un vol de Baku à Madrid et il atterrira juste après nous.

Distribution d’une serviette rafraîchissante alors qu’on survole la Sardaigne, puis les Baléares.

On arrive sur les côtes espagnoles 45 minutes avant l'arrivée et le pilote annonce un début de descente.
Il fait beau sur la Catalogne, trop beau. La région est en alerte rouge sécheresse depuis le 1er janvier. D’un côté on a rarement eu autant de pluie à Madrid cet automne et ce début d’hiver, de l’autre la Catalogne et l’Andalousie sont en alerte maximale sécheresse.

On est suivi par un 787 d’Avianca reliant Barcelone à Bogota. 

La cheffe de cabine vient remercier chaque passager pendant la descente et demander si le vol s’est bien passé. C'est une toute autre météo qui nous attend à Madrid.

Comme au Kuwait et en Irak, il y a aussi des routes sans fin en Espagne ^^ 

Atterrissage sous la pluie à 13h55.

Toujours du beau monde au T4S de Madrid avec cet A330 de Boliviana de Aviación qui est venu remplacer le vieillissant B767.

On est en porte à 14h, à côté d'un A350 d'Iberia. Quand je vois la situation dans laquelle sont l'Andalousie et la Catalogne, j'apprécie de plus en plus les jours de pluie à Madrid.

Il a bien fallu 15 minutes pour qu'on nous installe la passerelle et qu'on puisse débarquer. Voici donc la fin de ce superbe voyage. 

Le débarquement me permet de voir enfin l'avion du jour. Ce A7-BER, un 777 de seulement 6 ans. 

Les contrôles sont rapides, cette fois les machines acceptent mon passeport français. On est aux tapis bagages 20mn après avoir quitté l’avion.
Les bagages sont livrés assez rapidement pour le Terminal 4 et on est dehors à 14h45. 

Merci d'avoir suivi cette série. A bientôt pour d'autres vols, je promets de ne pas faire que du Iberia :)