Avis du vol entre Frankfurt et Madrid en classe Economique avec Iberia Express

Bonjour à tous
Je sais ce que vous vous dîtes : Oh ! Encore un FR sur IB Express entre Madrid et Francfort. Pour me justifier, ce vol a quelques particularités et surtout il me permet d’ajuster mon nombre de FR publiés de façon à ce qu’un vol très spécial pour moi puisse être mon 100e FR.
Avril et mai auront lieu à Madrid où j’ai déniché un petit boulot d'assistant et où il va falloir s’habituer aux horaires espagnoles, la pause midi ne débute qu’à 14h30. Mais en contrepartie, je vais pouvoir voyager.
Pour me rendre à Madrid ce sera le vol Iberia Express de 7h50, comme d’habitude.
Bizarrement, le programme de fidélité d’Iberia considère que l’année finit le 31 mars et commence le 1 avril. J’avais déjà pris 300 points statuts et voilà que je dois recommencer à 0. En plus, cet aller/retour ne me rapportera rien puisqu’il a été pris avec des miles par mon ami.
Ce vendredi est un jour de grève à Francfort. Les pilotes de la Lufthansa ne sont pas contents de leur revalorisation de salaire (si j’ai bien compris). La grève à la Lufthansa c’est quelque chose. Tout d'abord, ils discutent avant de faire grève (EUX !). Ensuite c’est très puissant parce que massivement suivi et ensuite c’est organisé d’une façon remarquable. Tout d’abord, la plupart des long-courriers restent dans l’aéroport de destination, obligeant LH a payer une place de parking à New York, Pékin, San Francisco etc… Mais avoir les avions déjà à destination permet de relancer la compagnie beaucoup plus rapidement. Ensuite, les pilotes sont toujours payés, soit par les syndicats soit par LH. Ce qui fait que leur grève est hyper bien foutue : les équipages passent des vacances dans des destinations plutôt sympathiques où ils se la coulent douce aux frais de LH et lorsque la grève prend fin, la relance pour la compagnie est bien organisée.
Pour vous donner une idée de la quantité d’annulation, voici un screenshot de l’application de l’aéroport.

Tout ça c’est bien mais moi je pars avec Iberia, alors pas de problèmes. Ma mère, toute gentille, m’emmène à l’aéroport à 6h du matin pendant son jour de repos. Quel fils horrible je suis.
Comme d’habitude il y a deux comptoirs d’ouverts dont un pour la business faisant que la file classique avance tout doucement. Après 25mn d’attente, je dépose ma valise et me dirige vers la sécurité. Il n’y a quasiment personne et toutes les files sont ouvertes.

Pas de chance, il a fallu que je tombe sur la pire file. Après avoir déposé mes affaires dans le scanner, je me mets dans la queue pour passer le scanner corporel. Il y a environ 10 personnes devant moi et TOUS vont sonner, moi compris. Il n’y a que deux agents, un homme et une femme, ce qui fait que quand la femme tripote une femme qui a sonné, personne ne peut passer et même chose pour les hommes. J’ai pris là aussi 25mn pour passer et quand j’arrive en porte, le pré embarquement à commencé.
Verification des BP et on rentre dans la petite salle d’embarquement d’où je peux faire un peu de spotting.
Un A333 de US Airways, le nouveau pensionnaire du Terminal 2. J'imagine que TAM devrait eux aussi rejoindre le T2.

Puis rapidement est appelé l’embarquement. Ce sera par bus, sans aucun respect des priorités. Pour une fois que j’ai « Groupe 1 » sur ma BP, il faut que ce soit inutile.
En descendant vers le bus j’attrape une photo d’un B772 de Malaysia

Et par pur hasard, je suis le dernier à monter dans le bus, ce qui signifie que je serais le premier à en descendre.
Nous voilà au pied de notre A320, le EC-LUS. Exactement le même que lors de mon dernier vol IB Express. Il est doté de la nouvelle livrée.

Etant le premier à descendre du bus, je suis le premier à monter dans l’avion. Première fois que ça m’arrive et c’est même pas grâce à un quelconque statut.
Deux hôtesses apparaitront à l’entrée de l'appareil dans la seconde qui a suivie cette photo.

Étant tout seul, je peux prendre des photos de la cabine en toute tranquillité

La dernière fois j’avais remarqué le 31F, tout au fond, tout tranquille avec un hublot bien placé.

Le pitch est toujours aussi mauvais.

Le magazine du mois fait sa une sur Boston

Tant qu’il n’y a personne je prends des photos du menu complet du service à bord (payant)

La flotte d’Iberia où apparaissent deux types d’avions que je vais prendre dans les 30 jours qui suivent.

À coté de nous, un A319 de British Airways

Un A346 de South African qui passe

Un ERJ d’Air Dolomiti

A ce moment là je n’ai toujours pas de voisin faisant un total très satisfaisant de 3 vols sur 5 sans voisin sur Iberia Express.
Je continue à spotter ce qui passe comme ce MD11 de LH Cargo qui décolle.

Ou ce 772 de Vietnam Airlines

Puis vient s’asseoir à coté de moi deux hommes, la quarantaine, qui puent le mélange alcool/cigarettes. Horrible.
L’embarquement est ensuite terminé, les portes se ferment et…YES ! Les sièges 30D-E-F sont libres et mes deux voisins ne se sont pas fait prier pour les prendre. 3 sièges pour moi tout seul ! Cool !
Repoussage à l’heure

On descend tout l’aéroport pour décoller sur la piste orientée Sud.
Un A330 d’Air Namibia

Un combo A380 SQ et 788 NH

Les avions LH se font plus rare que d'habitude sur le tarmac, surtout les long-courriers

On double le 388 de la Thai qui a déposé ses passagers et va se reposer au large avant de repartir.

Et aux portes Z, d’où partent les 380, 748 et tout le fleuron de la flotte LH vers des destinations qui font rêver, se trouvent des ERJ. Bah oui, tant qu’à faire. Les 380 sont partout autour du monde, de même pour les autres long courriers alors autant faire profiter les passagers de petits ERJ du grand et récent terminal de Lufthansa.

Au large sont parqués quelques long-courriers de LH.

Et nous nous décollons à l’heure

Le Rhin avec son ballet de péniche et ce que je suppose être une partie de Ludwigshafen.

On mettra du temps à sortir des nuages et des turbulences.

Mais au bout de 35mn, on a réussi à plus ou moins se débarrasser des nuages, il a fallu attendre quelques minutes de plus pour les turbulences.

Oh tiens ! Un Easyjet

Le service a commencé et est complètement payant mais devant (mes anciens voisins), ça ne pose pas de problèmes. Bière et Whisky à 9h du mat’ ! Youhou !
Le winglet

Mon voisin de devant (celui au 30F) doit aller aux toilettes. Pour ça il doit demander à son ami (au 30D) de se lever pour le laisser passer. Non, c’est bien trop compliqué pour lui. C’est tellement plus simple de marcher sur les sièges et les accoudoirs et d’enjamber son ami pour se retrouver dans le couloir. Il l’a quand même fait 3 fois !
Le journal d’Iberia a une double page qui pourrait être leur version (raccourcie) du Skymall

Puis on rencontre un 738 de Ryanair

Sur cette carte se trouve la destination de mon prochain FR.

Et sur celle-là se trouve la destination de mon 100e FR.

Ça ne leur a pas fait que du bien le whisky et la bière aux deux devant. Ça fait 20mn qu’ils n’arretent pas de parler, et fort en plus. Heureusement qu’ils sont une rangée devant moi et pas à coté de moi, j'aurais eu du mal à supporter ça.
On continue notre petit chemin vers la capitale espagnole et quand enfin on se débarrasse complètement des couches nuageuses, nous sommes au dessus de l’Espagne

Un petit mont enneigé au milieu de rien.

Mon voisin de devant a sortit un petit gadget, un genre de GPS. Je n’arrive pas à savoir ce que ça donne exactement comme information mais c’est autorisé ce genre de chose en vol ? Puis les effets de l’alcool se font de plus en plus visibles…

En plus de tout ça, il a laissé son verre de bière vide entre l’accoudoir et la paroi et il va le laisser la. C’est vraiment un passager connard comme on ne les aime pas.

La descente est amorcée 1h avant l’heure prévue d’atterrissage.

Madrid est en vue !

On s’aligne au dessus d'un village

La base militaire de Torrejon

Atterrissage à Madrid avec 35mn d’avance sur la piste la plus éloignée du T4. On aura donc le droit à 10mn de roulage et une visite du tarmac de l’aéroport.

Le T4S

Un A340 d’IB avec les tours de Madrid

Un A330 IB avec la tour de contrôle.

Quelques pensionnaires du T4S

Et débarquement dans le T4 20mn avant l’heure d’atterrissage prévue.

Débarquement rapide avec une hôtesse à la sortie qui nous gratifie d’un magnifique sourire comme je n’en avais pas vu depuis longtemps.
Ensuite il faut remonter quasiment toute la moitié du terminal pour rejoindre les tapis bagages et croiser, par hasard, l’équipe nationale de football féminin espagnole.
Ma valise est la première à sortir et à 10h40, heure prévue d’atterrissage, je sors de la zone des tapis bagages pour me retrouver face à quoi ? Face à une horde de jeunes filles pré-pubères, au bord des larmes, criant dans tous les sens, pancartes, téléphones et appareils photos à la main, prêt à dégainer lorsque leur star arrivera. Quelle star ? Aucune idée, tout ce que je sais c’est que c’est un Allemand ou des allemands. Si ça se trouve il(s) étai(en)t sur mon vols.

Mais j’en ai rien à faire, mon ami non plus, alors nous partons rapidement avant que ça devienne vraiment invivable.
Et puis en petit cadeau : Vu dans Madrid aujourd’hui ;)