introduction, trajet vers FCO
Ce FR est le récit du vol de retour d’un week-end à Rome, en utilisant le tarif minimum d’Easyjet :
Enchainement de vols
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- 2EJU4818 - Economique - Rome → Paris - Airbus A320
Le trajet vers FCO commence vraiment à la gare de Trastevere…

… après que notre compagne de voyage ait usé littéralement jusqu’au dernier moment ce passe de transport urbain de 48 heures : il n’avait plus que 2 minutes de validité à l’arrivée en tram à cette gare, où il fallait acheter un billet spécifique, car la dernière interstation pour atteindre FCO est surtaxée : le trajet complet coûte 8 €, contre 1,5 € pour aller jusqu’à la gare précédente.
Une pénalité de 6,50 € pour atteindre l’aéroport, c’est pareil que pour atteindre CDG en RER (11,45 €, contre 4,95 € jusqu’à Parc des Expositions depuis Paris), mais beaucoup moins gourmand que les 9,77 € de supplément qu’il faudra payer pour atteindre ORY avec la ligne 14 (11,50 – 1,73).

Mais pour ce prix-là, on a un train à l’état neuf, auquel cette photo floue ne rend pas justice

Il y a des prises USB pour recharger son joujou favori

FCO,landside et airside
FIDS à la gare de FCO, alternant entre plusieurs langues, dont le chinois

Direction Terminal 3, lequel n’est pas tout près

Les départs sont au niveau inférieur

Dans le dédale de la signalétique, au fond à droite…

… un FIDS pour se rassurer sur la porte de son vol

Long couloir aveugle

Arrivée au terminal 3, au bout d’une vingtaine de minutes de cheminement dans l’aéroport

Si la photo a été prise depuis la mezzanine, c’est parce que nous avons le temps de prendre un dîner en self service

… chez Eataly dont l’offre est plus attractive que le support de cette publicité.

Vous avez remarqué les FIDS au-dessus de la salle de restauration : notre vol y est bien affiché

Une signalétique assez courante pour les parkings urbains, mais que je n’ai jamais vue ailleurs pour des sanitaires : cet écran affiche le nombre de WC disponibles.

Encore un cheminement vers la porte A68, en passant le long de ces statues

Nous voici en porte

Arrivée de l’A320, qui reste longtemps à quelques mètres de sont point de stationnement, peut-être en attente de l’opérateur de la passerelle ?

Embarquement : la cabine d'une A320 Easyjet
Embarquer ne signifie pas entrer dans l’avion, du moins pas immédiatement !
(J’ai espéré un embarquement par la porte arrière ? et donc un passage sur le tarmac, mais non)

Instant joystick

… et instant porte

Un résumé de la desserte de FCO au départ de Paris : Easyjet en A320, Air France en A220, Transavia en 737

… et, vu après repoussage, ITA Airways en A320

Revenons à bord : le hublot est mal aligné à ce rang, mais on peut s’y adapter. Au rang précédent, une PAX commente ses aventures à ses followers.

Le pitch est correct

Carte de sécurité recto-verso

Un extrait du catalogue du BOB

En vol, le CC annoncera une réduction de 50% sur les sandwiches « parce que c'est le dernier vol de la journée », avec un petit couplet sur la réduction du gaspillage. Mais non, nous n’avions pas envie d’un sandwich au fromage, même à 3,25 €, ayant déjà dîné (mieux, mais plus cher).

Repoussage, croisière et arrivée
Nous n’en sommes pas là : on repousse, pas vraiment à l’heure puisqu’il est déjà STD + 24’

737 Luxair

Ce sera un décollage piste 25

Le trait de côte, à proximité immédiate de FCO, juste après le décollage

Virage vers le nord

L’éclairage de la cabine est réduit à 22h, peu avant le début de la descente vers ORY.

Touché à 22h38

Et arrivée au contact à 22h41

Paris vous aime, mais pas au départ d'ORY
La suite sera une longue, très longue (et froide, très froide) école de patience. Sans bagage enregistré, avec un sac à dos léger, la sortie est rapide, mais la file d’attente pour les taxis est démoralisante. Pour enfoncer le clou, j’ai entendu un employé annoncer à une PAX : « A partir de là [ce n’était pas l’extrémité de la file d’attente], il y a une heure d’attente ! ».
Plan B : je tente l’appel d’un VTC, mais le seul qui valide ma course prétend m’attendre en dehors de la zone des parkings, la zone de prise en charge étant engluée de véhicules, et annule la course alors que nous avons déjà fait les trois quarts du trajet pour le rejoindre. Reste le plan C : Orlybus, qui arrive rapidement (peut-être que nous aurions attendu longuement s’il avait été notre plan B).

… et nous avons de plus la chance de pouvoir nous asseoir.

Mais il faudra ensuite attendre longuement dans le froid pour attendre le bus suivant dans Paris, ayant raté de peu le précédent. Sans bagage en soute, une heure et demie de porte (d’avion) à porte (d’appartement parisien) : faut-il s’étonner qu’ORY soit classé 88° sur 94 pour son accessibilité par les contributeurs à Flight Report ?

Merci de m’avoir lu !
Street art à Rome
Pour qui ne voit pas sur les murs de Rome que les graffitis qui les défigurent, il y a bien plus que les discrètes mosaïques d'Invader
Merci pour ce vol retour ?
" Nan mais il fait exprès", tel est la première phrase qui m'est sortie de la bouche en voyant que ton appareil du retour est OE-INE, appareil que j'ai eu également sur mon vol retour NCE-ORY avec comme siège 26A ? Sinon comme je te disais, le 10 Février prochain, je teste la ligne ORY-TLS (aller avec U2 et retour avec AF) et le 23 Mars prochain, je me teste la ligne ORY-MPL avec TO, par contre, retour en OUIGO et TGV Inouï pour remonter sur Rennes car les horaires collent pas pour le retour ? sinon un vol sans histoires et sympa ton bonus avec les mosaïques. J'espère que tu as pu aussi manger de bonnes pizzas et pâtes ?
A+
easyJet à ?✈️
Haha, amusante coïncidence !
Nous tâchons toujours de "manger local" en voyage, ce qui en Italie n'est pas difficile !
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR.
Manger a Eataly est un incontournable pour moi ?? et bien plus qualitatif qu’un BOB à bord.
Et l’horaire de votre vol s’y prêtait bien.
: cet écran affiche le nombre de WC disponibles. => il y a la même chose à Lisbonne.
Le vol pour BSL n’a pas eu droit à une passerelle partant de la porte A24.
Quel dommage de mettre autant de temps à Paris pour rejoindre son domicile, de quoi en être bien furieux.
Bonus qui met en évidence la richesse du street art , et du nombre important d’artistes qui sortent du cadre parisien.
A bientôt
C'est une découverte d'autant mieux venue que nous n'avons plus accès à des salons (sans regret à ce sujet).
Techniquement, ce n'est certainement pas difficile à réaliser, et c'est un plus pour le PAX qui peut décider d'aller plus loin sans s'attarder
Easyjet avait épuisé son budget de la journée ? :)
Surtout épuisé, et aussi exaspéré
Quand ils sont suffisamment talentueux pour être rémunérés, les spécialistes du street art s'exportent beaucoup plus qu'on ne le croit, car les donneurs d'ordre aiment la diversité des styles.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci pour ce récit !
Alors la bonne technique consiste à rejoindre les autres stations de taxi à Orly 3 et surtour Orly 4 où la file est généralement moins conséquente car mieux organisée. Cette situation à Orly 1 est juste inacceptable, c'est dingue que personne dans les bureaux d'ADP ne soit descendu de son bureau pour régler le problème... Quand je pense qu'à Madrid ou Barcelone une dizaine de taxis peuvent être chargés à la fois... Forcément l'attente est courte!! C'est frustrant pour les passagers mais aussi les taxis qui poirotent des heures dans la file d'attente de cette station de taxi mal fichue.
A bientôt !
Merci pour le conseil, je prends note !
J'ai le souvenir de l'efficacité redoutable de la station de taxi à la gare de Beijing-Ouest (et idem à Shanghai -Sud) où :
• Première étape : Les deux files de taxi sont arrêtées, un employé à la tête de la queue des voyageurs en libère de quoi remplir environ dix voitures en deux files de cinq voitures).
• Deuxième étape : Les dix taxis démarrent au plus vite. Un deuxième employé, situé à l'extrémité de la zone de chargement, signale à coup de sifflet qu'il ne reste plus de client à charger, et fait avancer d'un coup les deux files de taxis vides.
... avec des PAX disciplinés qui ne perturbaient pas cette mécanique bien rodée.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci Mètre Marathon pour le partage !
Et bien, quelle aventure, (non je ne parle pas de la signalétique des WC) mais de l'arrivée à ORY et du retour maison, quelle horreur.
Très instructif bonus street art, merci !
A bientôt !
Les utilisateurs d'aéroports de province ne connaissent pas leur bonheur !
J'avais localisé certaines de ces oeuvres à l'avance, mais la majorité a été découverte par hasard... en ayant quand même l'oeil entraîné à les repérer.
Merci pour le commentaire, à bientôt !