Avis du vol entre Johannesburg et Vilankulo en classe Economique avec Airlink

Bonjour, 

Après une nuit passée à Johannesburg, nous partons vers notre destination finale : Vilanculos, au Mozambique.

Pour rappel, vous trouverez ci-dessous l'explication sur l'origine et la construction de ce voyage ainsi que le routing.

En choisissant nos sièges, on note que les sièges business sont disponibles pour 460 ZAR (soit environ 22€). On pense à une potentielle offre de surclassement donc on prend. En fait il ne s'agit que de meilleurs sièges, Airlink ne vend pas de billets Business entre Johannesburg et Vilanculos. On s'est un peu fait avoir mais tant pis, c'est trop tard. Ce sera donc 1F pour ce vol et 2F pour le retour.

On arrive bien large à l’aéroport. L’hôtel nous a recommandé de partir à 8h parce que les gens retournaient au travail ce lundi et nous allions avoir des embouteillages. Rien de tout ça et on a mis 30 minutes. La voiture nous laisse au terminal A avec près de 3h avant le départ.

C'est une petite marche jusqu'au Terminal B où sont les comptoirs d'Airlink.

Je ne pense pas qu'on vole Business mais on tente le coup en se présentant aux comptoirs. Ça marche et l'agente fait cadeau des 3kg en trop de la valise de mon compagnon, la franchise bagage sur Airlink est de 20kg.

On ne nous demande rien concernant l'entrée au Mozambique car depuis quelques mois il n'est plus nécessaire d'avoir un visa pour les citoyens de 20 pays (dont la France et l'Espagne). Cependant les informations en ligne sont variées et trop souvent mal actualisées. Depuis, beaucoup de sites sont plus ou moins actualisés.
Certains sites continuent à dire qu'il faut un visa, ce qui est faux. Tous les autres sites indiquent qu'il faut s'inscrire sur le portail e-visa du Mozambique et payer une taxe, ce que j'essaye de faire. Je m'inscris, on me demande la raison de mon voyage, puis mes billets d'avions, la réservation d'hôtel, une copie de mon passeport, une photo et un extrait de compte bancaire. Tout comme un visa classique mais bon, le site officiel indique qu'il faut s'inscrire au moins 48h avant l'entrée dans le pays et ce processus est la seule option disponible pour un touriste.

Quelques jours plus tard je reçois un email intitulé eVisa Disapproval Letter. Je stresse un peu mais heureusement le Mozambique vous explique en bas du document pourquoi votre visa a été rejeté : Exempt de visa pour 30 jours selon le décret 10/2023 du 31 Mars.

Il n'y a donc nulle part sur le site officiel où s'enregistrer donc on laisse tomber mais c'est la première fois que je me vois refuser un visa. ^^
En cherchant un peu plus, en portugais cette fois, je trouve un article d'un média Mozambicain indiquant que l'inscription en ligne est suspendue depuis quelques mois.

On cherche ensuite un bureau de change parce qu'on se sent pas à l'aise d'entrer au Mozambique sans devise locale, le metical. Surtout que beaucoup de sites parlent de devoir payer une taxe de 650 metical lors de l'entrée dans le pays sans mentionner si elle peut être payée en dollars ou non. La plupart des bureaux de change ne vendent pas de metical et le seul qui le fait demande de changer en Rand Sud-Africain en premier, et donc de se faire doublement taxer, et qu'il n'y a pas de taux de conversion officiel avec le metical. On voulait changer 80€ et on aurait terminé avec 3850 MZN, soit l’équivalent de 55€. L'arnaque.

On laisse tomber, on a des dollars US. C'est bien connu, les billets verts de l'Oncle Sam ouvrent toutes les portes non? haha

On prend ensuite la direction des contrôles. C’est long, il y a beaucoup de passagers qui s’inquiètent dans la queue du contrôle de passeport car ils sentent qu’ils vont rater leurs vols. Surtout beaucoup de brésiliens qui partent sur la South African pour São Paulo.
On est airside 1h après avoir fait le Check in et on est encore large, on a 1h avant l’embarquement.

La zone international est, d'un côté, peu lumineuse et pleine de magasins. 

Mais je trouve un restaurant/café avec une énorme baie vitrée. 

Idéal pour un peu de spotting avec ce B787 de British Airways qui est arrivé de Londres. 

Un peu plus loin il a le B777 d'Air France de Paris et un A350 de China Airlines part pour Beijing via Shenzhen. 

Le plus intéressant à Johannesburg, ce sont surtout les compagnies régionales. Fastjet est une petite compagnie régionale composée de 5 ERJ-145 et volant entre l'Afrique du Sud, le Zimbabwe et le Botswana. 

Il y a bien évidemment de nombreux avions de South African dont un A320 pour Harare et un A330 pour São Paulo.

Airlink avec un de ses 27 E190. 

Ils sont facilement reconnaissables avec le Sunbird sur la dérive. 

Un B737 de Zambia Airways arrive de Lusaka

Un peu plus loin il y a un E145 de Eswatini Air, la compagnie nationale du Eswatini. 

Toujours du Airlink avec cet E190 qui s'envole pour un vol de 4h pour Nairobi. 

Ça peut paraître loin et long pour cet avion régional mais la concurrence ne fait pas vraiment mieux puisqu’au même moment arrive de Nairobi un E190 de Kenya Airways. 

L'A320 de South African Airways part pour Harare et derrière un Fastjet arrive de Bulawayo.

Tiens tiens, maintenant on sait où ont terminé certains des Ejet de la compagnie Biélorusse Belavia.

Nous quittons le café car il est temps de rejoindre la porte d'embarquement. Il faut descendre d'un étage car l'embarquement se fait par bus. 

L'embarquement commence à l'heure

La carte d'embarquement dont une partie est gardée à l'embarquement. 

Après un petit tour en bus, on arrive au pied du ZS-YAV. Cet E190 a 15 ans et a commencé sa carrière avec Virgin Blue, puis Virgin Australia, puis Helvetic et enfin Airlink depuis 2022.

Nous sommes au premier rang alors je laisse tout le monde passer pour profiter à fond du magnifique B747-8 de Lufthansa parqué juste à côté. 

Les deux premiers rangs, qui servent habituellement de Business, sont en 2-1. Ce sont de larges sièges, très confortables, avec un bon legroom. Il fait par contre un froid de canard et je suis ravis d'avoir pris une petite veste. J'aurais autrement terminé congelé après ce vol. 

En attendant le départ je feuillette le magazine de la compagnie et surtout son réseau bien garnie en Afrique australe et une double page avec une intéressante rétrospective de 2023.

A côté est un E135 d'Airlink.

Repoussage à l'heure et la remontée de la piste me permet de compléter le spotting entamée plus tôt. Le B747 de Lufthansa a été rejoint par un A380 de British Airways. 

Emirates est aussi en A380 à côté d'un B777 de Swiss. 

A330 de Turkish Airlines.

Plus intéressant, un B737 de Malawi Airlines. A côté est un B787 de Kenya Airways. Si vous prenez un vol Johannesburg - Nairobi, ne vous trompez pas. A 2h près vous voyagez soit en B787, soit en E190. 

Un CRJ-900 de Uganda Airlines.

Un A320 d'Air Côte d'Ivoire. Un vol vers Abidjan qui prend 9 à 10h et fait escale à Kinshasa.

Un B737 FlySafair qui arbore une livrée spéciale célébrant les Springboks. L'équipe nationale de rugby Sud-Africaine a remporté les deux dernières coupe du monde. 

Un ATR d'Air Botswana.

2 avions d'Airlink dont l'unique B737 en arrière plan. Il porte la nouvelle livrée alors que l'Ejet devant porte encore l'ancienne. 

Puis un A340 de European Cargo dans un hangar.

Décollage à 11h45 pour un vol d'1h20. 

Le service débute par la distribution d'une boisson tandis qu'une autre PNC passe proposer le Duty Free. En fin de service, du café et du thé sont offerts. 

On a le choix entre deux sandwichs. Il y a un wrap au poulet (mon choix).

Ou un sandwich au boeuf.

On passe la ville de Mbombela, anciennement connue comme Nelspruit.

Puis on survole le parc Kruger

La descente débute à 12h35.

On commence à voir les paysages de la région de Vilanculos.

Puis un dernier virage pour s'aligner et c'est la côte Mozambicaine qui apparaît. 

Au loin l'archipel de Bazaruto et ses 3 îles. Notre hôtel est sur la troisième, la plus grande.

Que dire, c'est magnifique!

Approche finale

Arrivée à 13h à Vilanculo

L'avion se parque en parallèle avec l'aérogare pour ne pas avoir à repousser. 

Débarquement sous une grosse chaleur mais tout excité de mettre les pieds dans un nouveau pays. 

On entre les premiers dans l'aérogare et on se retrouve face à des comptoirs vides. Quelqu'un arrive et nous dit d’attendre, personne n’est prêt. Pourtant c'est le seul vol international de la journée et le seul qui est opéré tous les jours. C’est à ce moment là qu’on nous distribue les formulaires d’entrée. Je voyage toujours avec des stylos donc je le remplis vite avant de me faire doubler par trop de monde et je passe au comptoirs dans les premiers. Je dois payer une taxe de 11$, en cash évidemment. 

Passeport tamponné et me voilà à attendre la valise. 

On est dehors 15 minutes après l'arrivée. Un employé de l’hôtel nous attend et nous amène dans un “lounge” de l’hôtel où on effectue le check-in en attendant les autres passagers. C'est climatisé, il y a du wifi, et des boissons fraîches. 

Une voiture nous emmène en une vingtaine de minute à travers Vilanculos jusqu'à un hôtel au bord de plage où on prend le bateau pour rejoindre l'hôtel.

Merci d'avoir lu et à bientôt pour le retour et le bonus touristique. En attendant, vous trouverez ci-dessous quelques commentaires de notre visite rapide de Johannesburg.