Bonjour à tous chers lecteurs,
Mon acheminement vers Stockholm se poursuit avec ce second vol. Après avoir déjà traîné au mois de novembre dernier dans la capitale suédoise pour traquer les derniers jours d’exploitation des 737 de la SAS, je suis déjà de retour en Scandinavie. Voici pourquoi.
Il y a quelques semaines, en parcourant notre site préféré, j’avais pu lire (ici https://flight-report.com/fr/report/65224/sas-sk1423-stockholm-arn-copenhagen-cph/) un report de SKYTEAMCHC décrivant un vol intra-européen de la SAS assuré en A350-900. Il s’agit là de mon coucou de cœur sous les belles nouvelles couleurs de la compagnie scandinave - je trouve que cette livrée sobre remplace avantageusement la précédente. Cette rotation n’a lieu que les vendredis jusqu’au 2 février inclus. Je cherche le bon créneau, les prix sont parfois très élevés. C’est finalement sur la dernière rotation que je jette mon dévolu.
Il me reste quand même à m’acheminer à Stockholm. Je chine sur Google flight et je trouve pour une centaine d’euros un aller LYS - ARN avec changement à Londres-Gatwick. Ça me permettra d’ajouter une nouvelle plateforme (LGW) ainsi qu’une compagnie avec laquelle je n’ai pas encore volé, Norwegian.
Voici donc le routing.
Enchainement de vols
- 1
- 2Londres-Gatwick - Stockholm-Arlanda - Norwegian D8 4456 - 737-800 - Économique
- 3Stockholm-Arlanda - Copenhague - SAS 1423 - A350-900 - Économique
- 4Copenhague - Paris-CDG - SAS 559 - A320neo - Économique
J’ai trois heures devant moi à Gatwick. N’ayant pas vu de passage pour les correspondances, je suis donc officiellement sur le territoire du Royaume-Uni, ce qui veut dire aussi landside. Peu importe, je prends un petit peu l’air et j’en profite pour aller découvrir le terminal nord, qui est relié au sud par une navette automatique.

Ici, avec ces tons orangés, on comprend rapidement que la bande à Bono (pas Bonnot) est la maîtresse des lieux.

Retour au sud.


Y a pas qu'en France…

Le hall principal de l'entrée du terminal sud.


Commençons par essayer de récupérer une carte d’embarquement réelle - la virtuelle ne constituant pas un souvenir de la même espèce.


Nanti de ce papier cartonné, je commence ma montée en altitude.

Nous sommes bien à Londres.

C'est bas de plafond.

Premier filtre.

En ce qui concerne le passage du PIF (pas de photo), c'était plutôt bien fait, avec du personnel souriant. En moins de cinq minutes, c'était réglé. À noter qu'il n'y a pas de passage de la PAF pour la sortie du territoire britannique.
Le temple du commerce.


Une rotonde distribue les différents espaces.

Gatwick n'est pas l'apanage des low cost à l'échelle de l'Europe ; il y a aussi de lointaines destinations.

La rotonde vue du niveau supérieur.

The flying horse. Voilà un nom à consonance "pub". Voilà qui pourrait me satisfaire et occuper houblonniquement mon attente.

Et pan !

Instant corporate. Pour une fois, je suis dedans !

Norwegian première
L'heure de quitter la deuxième plateforme londonienne approchant, je qui le pub et je me dirige vers la porte assignée à mon 737.


Notez au premier l'écriteau faisant le tri mais surtout la priorité pour accéder au sas d'embarquement.

Voici la vue en plein contre-jour sur le 737-800 SE-RRF.


Comme une bonne partie de la flotte Norwegian, le 737-800 SE-RRF commémore un personnage historique. Ici, c'est Fridtjorf Nansen<i style="font-weight: bold;"> (1861 - 1930) qui est à l'honneur. Ce Norvégien a connu une vie plus que bien remplie : zoologiste, homme politique, photographe, patineur de vitesse, professeur, explorateur polaire, diplomate et écrivain. Rien que ça !
C'est surtout son rôle dans la Société des Nations qui est notable. On lui doit un document (appelé le "passeport Nansen") qui permettait aux apatrides, à défaut d'avoir une nationalité, d'avoir un document permettant de voyager, de passer les frontières.
On lui doit aussi des explorations du Groenland et de la zone arctique.
Il a aussi été homme d'état et est titulaire du prix Nobel de la paix en 1922.

Le sas au confort sommaire et aux dimensions réduites en attendant d'embarquer pour de vrai.


C'est enfin l'heure d'embarquer, par deux cheminements distincts.. À gauche pour moi, avec une passerelle ; à droite, ce sera par un escalier.



Les instants post-embarquement.

Netteté douteuse. Et puis de toute façon, je n'aime pas les portes de 737. Tout comme les 737 d'ailleurs.

Détail sur le haut de la porte.


À bord du 737
Comme sur mon vol précédent, la loterie m'a donné une place couloir (08D). Mais là, le vol est quasi complet. C'est donc cuit pour le hublot et tout ce qui va avec.
Sinon, voilà à quoi ressemblaient les sièges. C'est sobre.

Je m'y attendais, le pas est réduit.

Il y a de quoi mettre pas mal de chose sur cette table.

Le chiffon n'est pas passé ici.

Vu sur le PSU.

Le contenu de la pochette.
Il n'y a pas de sac de confort. Gerbing is not permited during this flight. Néanmoins, je vois que mes deux voisines en sont dotées. C’est peut-être l’œuvre d’un collectionneur de vomito bag.
À noter que je n'ai pas pris le temps de lire la fiche au sujet du wifi gratuit. Je n'ai donc pas essayer de tester si celui-ci fonctionnait et si oui, de quelle manière.

Gros plan sur la safety card. À noter que Norwegian oublie la mention "MAX" après B737-8.


En vol
Voici le mood light.

C'est l'heure du service…

… et par là même, l'occasion de vous présenter la carte.








Ayant un accès privilégié au couloir, j'en profite pour aller découvrir les gogues de mon Boeing.

C'est globalement propre, pas grand chose à redire.

La petite voisine ayant fermé le volet de son hublot, je me sens contraint d’en faire autant avec mon double store.
Je suis réveillé quelques centaines de kilomètres plus loin par une annonce rappelant que ce vol arrivant d’un territoire non-Schengen, on peut donc se permettre de se ravitailler en nicotine pour bien moins de pounds que dans un pub londonien ou que l’on peut véhiculer des effluves parfumés en se ruinant moins que dans un centre commercial suédois.
On devine une forme de complicité assez marquée entre les PNC ce qui doit faciliter leur travail tout en nous gratifiant de leurs sourires.
La descente est amorcée. Le vol se déroulera sans la moindre turbulence.

Dehors, ça se dégage un peu.
Je sollicite la maman pour faire une photo. Le résultat est la preuve que les places hublots devraient être réservées aux passagers ayant des connaissances géographiques et quelques notions photographiques. La mise au point s'est faite sur l'encadrement du hublot. Je décline donc toute responsabilité quant à la qualité de ce cliché.

Changement d’ambiance.

Touché très dur au point de que la CC a eu un visage d'étonnement assez marqué.
C'est enfin l'instant que tout le monde attend.

Nous quittons l'appareil, salués par les PNC.
En prenant de la hauteur, on peut voir une dernière fois SE-RRF qui s'est bien acquitté de sa tâche.

Le début d'un long cheminement jusqu'à la gare.

Le passage de la PAF (entrée dans l'espace Schengen) prendra environ cinq minutes. L'officier était souriant.

Direction la sortie. Il faudra passer une longue volée d'escaliers peu pratiques.


C'est à droite.

Ça monte…

… et ça redescend.

Je n'ai attendu que deux minutes mon train vers Uppsala.

Le gabarit du train est très généreux, c'est rare d'en voir d'aussi larges en Europe.

Pour finir, voici le diagramme de mon vol, selon Flightradar24.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.
Merci pour report,
Un vol qui fait son job mais sans hublot ça peut être long parfois.
A bientôt
Merci pour le commentaire.
Effectivement, vol purement utilitaire. Et c'est le cas pour l'immense majorité des PAX. C'est extrêmement rare que je dorme à bord des vols courts et là, ça m'a occupé un moment. Sans hublot, je suis déboussolé. Mais c'était hors de prix.
Bons vols