Je vous retrouve pour la suite de ce retour avec le long-courrier.
J'avais le choix de passer par ORD avec un départ a 6h de Champaign, le vol de jour partant vers 8h30 et arrivant à 22h à LHR, puis nuit à LHR et correspondance pour STR le lendemain matin. Ou ce vol parfait partant dans l'après midi de Champaign, en fin de soirée de Dallas et arrivant en fin de soirée à Stuttgart pour n'avoir qu'à défaire ses affaires et aller se coucher pour une bonne nuit. Vous aurez deviné mon choix évident. Alors certes pas d'exclusivité sur le vol pourri de jour mais mon horloge biologique me remercie de ce choix tout en sagesse.
Enchainement de vols
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J'avais à l'origine réservé le deuxième rang de la Main Cabin Extra, cabine économique au pas amélioré (comme sur KLM en Eco Comfort). Mais j'avoue que la première rangée, la 17, m'avait séduite à l'aller et je décide de lui donner une chance lors de ce retour en changeant mon siège juste après mon vol aller. Il y a souvent des places de libre jusqu'à l'enregistrement, mais pas tout le temps des couloirs.
Je suis arrivé en porte B19 de DFW et je dois me rendre dans le terminal D, celui des vols internationaux.

Rien de plus simple avec un coup de Skytrain qui fait une boucle le long des 5 terminaux (la place est prévue pour un 6ème) avec deux arrêts à chaque fois au nord et au sud pour arriver au plus prêt de sa porte. Comme la ligne va dans les deux sens, on ne met pas plus de 15 minutes pour aller d'une porte à une autre. Un rêve. De plus l'application AA explique le parcours à la perfection.

Dans mon cas un seul arrêt même et je suis en un rien de temps dans le terminal D rénové il y a quelques années et qui fait plus moderne que le B (mais moins que les toutes nouvelles portes que DFW ajoute par-ci par-là du plus bel effet).



Je ne me rends bien évidemment pas dans l'Admiral Club mais bien au Flagship accessible uniquement pour les membres OW Sapphire et Emerald ainsi que les passagers business long-courrier (mais pas aux pass AA-Club).

L'accueil est agréable.

Tout de suite derrière le stand à Champagne avec la même référence que les deux dernières années (mais pas la même que à bord).

Je me rends directement en salle de restauration. Je suis resté au petit-déjeuner d'un hotel de seconde zone du mid-west - autant dire que je suis affamé.

Je testerai la côte de porc ainsi que le front cooking du moment avec un tacos mais malheureusement le poulet était épuisé lors de mon passage.


D'une manière générale j'ai trouvé l'offre mieux que lors de mes derniers passages qui ne m'avaient pas laissé un souvenir impérissable. DFW était le moins bon des 3 Flagship lounges fréquentés (DFW, ORD, MIA), il est maintenant au même niveau que les autres même si la disposition toute en longueur de DFW n'égale pas les commodités de MIA (mon préféré) ou de ORD (mon proche second).



Ces asperges braisées au barbecue en janvier, j'adore!



Le buffet est articulé entre le chaud d'un côté et le froid de l'autre rassemblant salades, sushi et desserts.



On peut même se faire des assiettes genre tapas



En somme je me régalerai.
Je passerai le reste du temps à lézarder sur des fauteuils.

Les espaces sont variés. Dommage juste que la quiet room me soit pas plus fermée et à la lumière tamisée.

La décoration est moderne classique et les tons plus chauds que certains salons américains.


L'espace restauration dans son ensemble.



Je suis néanmoins sortie de ma torpeur par une offre de surbooking. Dam encore une fois j'ai des impératifs dès le lundi, j'aurais bien pris les 1125$ tout de même ^^. La cabine sera pleine mais aucune annonce en porte donc je ne sais pas si finalement qqun a été débarqué.


Je pénètre avec le groupe 2 du AA - le groupe 1 rassemble la Flagship Business et il y a aussi les pre-boarding avant.



L'accueil fait dans l'efficace.
La business sur B777-200ER est en alternance reverse/non-reverse herring bone.

De toute façon je vais directement en première rangée de classe Eco qui dispose aussi d'un quasi full-flat. C'est la grosse différence pour moi. AA a habilement percé la cloison vers la Premium pour y passer les pieds. Par contre trois désavantages par rapport aux autres rangs: aucun rangement (si ce n'est le sol), l'IFE doit être rabaissé dans les phases de décollage et d'atterrissage et enfin l'accoudoir ne se lève pas mais pour moi c'est un avantage car si un gros américain se pointe, ses bourrelets ne débordent pas sur le siège du voisin.



Petite lucarne sur la Premium qui paraît agréable et a un plateau repas dédié servi par l'équipe Eco.


En parlant du service justement il commence assez rapidement par la distribution d'un paquet de pretzels aux couleurs des hubs de la compagnie. J'essaie de le refourguer à ma voisine mais elle n'en veut pas deux :(

Puis contrairement à l'aller c'est le chariot des boissons qui passe en premier. En fait une hôtesse passe avec les boissons, l'autre avec les plateaux repas. Comme les plateaux repas vont plus vite elles intervertissent au premier quart de la cabine à mon niveau. Toute une organisation!. Je prends un coca, une soda water (posée au sol), le plateau a un peu d'eau et la mignonette de vodka finira dans mon sac pour une autre occasion (team R!).

Le plateau tel que servi. Il y avait le choix entre poulet et pâtes mais ma PNC, visiblement junior et non habituée aux LC ne me demandera pas. Oubli de sa part? Je ne sais pas. Mais comme je ne savais pas quoi prendre, je ne suis pas contre une décision à ma place ;)

Honnêtement le tout est très satisfaisant pour de la classe économique. Le plateau est de toute façon archi-plein.



Un petit mot sur l'IFE. L'interface n'est pas dernier cri mais le contenu vaste avec des thématiques intéressantes.

Je dormirai bien grâce certainement à la combinaison repas pas trop lourd, zéro alcool depuis plus de 3 heures, pas royal et il est vrai un comprimé de zolpidem puissant somnifère à ne consommer qu'en cas exceptionnel.
Le petit déjeuner arrive peu après mon réveil. C'est un sachet de granola dans un yaourt grec et un gâteau aux figues. Rien de bien remplissant mais je compte ensuite fait une nouvelle fois la tournée des salons First de LHR - donc repas léger apprécié.


Mes boulets de droite qui auront pris l'ensemble des coffres à bagages pour leur valises qu'ils n'arrivaient même pas à rentrer dans le bon sens pour économiser l'espace. Heureusement un "new american" montrera à ces "native born americans" comment faire.

Épisode interessant. Le bassinet pour mettre un couffin coincé entre la paroie et le siège de devant tombe lors de l'atterrissage barrant la route pour une évacuation potentielle. Je ne suis pas sûr que 'arrimage de cette façon soit complémentaire. Heureusement nous n'auront pas eu à enjamber la chose dans la fumée opaque. Aucun personnel de bord ne viendra le relever lors du roulage ni à l'arrivée malgré le bruit strident de la chute.

Je vous laisse sur cette dernière vue de mon destrier.

Merci Vince pour le FR,
Du très bon je trouve du début à la fin.
Un très bon salon avec une belle offre qui aurait même permis de supporter un repas à bord indigent, qui finalement ne l'était pas.
Seul avantage dans certaines contrées effectivement. Chacun chez soi. Mais j'imagine quand même la scène d'un double thon qui doit se visser dans ce type de siège avec une petite remarque du type: "ça va l'ami?"