Après une chouette semaine à Mexico et Puebla (bonus en fin de FR), il est temps de prendre le chemin du retour.
Pour ceux qui auraient raté l'aller, il n'est pas encore trop tard. Nous avons profité d'une très belle partition par Air France entre Paris et Mexico et c'est donc confiant que nous appréhendons le retour.
Enchainement de vols
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L'arrivée à MEX (1)
Le vol est à 23h, ce qui est parfait pour profiter de toute la journée. C'est de bon matin que nous quittons donc Puebla pour rejoindre l'aéroport de Mexico. Le réseau des bus mexicains est incroyablement dense, et nous avons un large choix pour rejoindre la capitale. Nous optons pour un bus direct à destination de MEX.
Les terminaux de bus mexicains sont impressionnants et organisés comme des aéroports. C'est ainsi qu'on trouve la zone de check-in des bagages.

Et même le PIF.

La zone d'attente n'est pas désagréable, on y trouve de nombreux commerces.

Et bien sûr le FIDS. Les tarifs sont affichés. Les bus pour l'aéroport sont sensiblement plus chers que pour le terminal TAPO (situé pourtant non loin). Pour le Mexique, ce n'est d'ailleurs pas spécialement bon marché (400 pesos = une vingtaine d'euros).

Nous embarquons après vérification de nos BP. Chaque passager a droit à une petite bouteille d'eau.

Les sièges sont très confortables et se réservent à l'achat (sans supplément).

Le pitch est excellent.

Le seul défaut est l'écran qui diffuse des films mexicains avec le volume à fond, ce qui n'est pas forcément propice au repos ou à la détente.
Mexico est fidèle à sa réputation de ville embouteillée et ce jour-là nous n'y échapperons pas : il nous faudra presque 3 heures pour rejoindre l'aéroport et il est plus de 11h lorsque nous arrivons à MEX.
J'avais eu une mauvaise expérience à l'arrivée, celle au départ sera pire encore. Le terminal où opère AF est tout en longueur et la signalétique est très mauvaise.

Pourquoi arriver si tôt à l'aéroport me direz-vous, alors que notre vol ne part que 12 heures plus tard ? Eh bien pour déposer nos bagages, afin de pouvoir nous balader tranquillement dans Mexico dans la journée, avant de revenir le soir.
Le site internet de l'aéroport est très mal foutu et il est compliqué d'avoir des informations sur les services de consigne disponibles. Difficile aussi d'obtenir des renseignements sur place, les agents des kiosques d'information étant plus intéressés par leur téléphone portable que par le renseignement des clients. La première consigne affiche un tarif prohibitif de 15 € par casier, non merci. Nous trouverons (un peu) moins cher, de l'autre côté du terminal.

L'arrivée à mex (2)
Libérés de nos valises, nous profitons de cette journée pour visiter le quartier de Coyoacan et la célèbre casa azul de Frida Kahlo (cf. bonus).
L'aéroport est desservi par le métro, mais il nous faudra tout de même plus d'une heure pour rejoindre Coyoacan (qui est certes un peu excentré). Datant des années 60 à 80, le métro de Mexico a un air un brin vieillot mais fonctionne très bien (sans "panne de signalisation" ou de "divers problèmes d'exploitation" - amis parisiens, suivez mon regard) avec une fréquence très correcte. Seules les correspondances sont assez mal foutues, avec des marches souvent assez longues. Bref, nous descendons donc à la station Terminal Aerea.

Le métro n'arrive pas directement dans l'aéroport, il faut emprunter un cheminement extérieur.

Mais c'est plutôt rapide, en 5 minutes nous voilà dans le terminal.

Voici le tableau des arrivées et des départs de la soirée.

La zone de Volaris, l'une des compagnies low-cost mexicaines, semble avoir été refaite récemment. L'endroit est grand et propre.

Notons quelques efforts de décoration, avec cette crèche, qui fait bien esseulée malgré les nombreux poinsettias qui l'entourent.

Les comptoirs d'enregistrement d'AF sont à l'étage, et après avoir récupéré nos bagages nous prenons la direction du niveau supérieur.

L'absence d'indication nous renseignant sur la direction à prendre nous invitera à solliciter un agent dans sa guérite d'information. Celui-ci lèvera à peine le nez de son smartphone et m'indiquera cette direction. Soit !

Nous y voici !

Voici la zone d'enregistrement. Il y a beaucoup de monde dans la file générale, mais fort heureusement personne dans la file SkyPriority. Notons la signalétique pour la Première, mais qui n'est pas opérée sur notre vol.

Nous n'avons pas de bagage à enregistrer, mais je préfère avoir mon boarding pass papier. Nous sommes reçus après une courte attente.

Une fois nos BP en main, direction le PIF. Sauf qu'il n'y a absolument aucune indication pour s'y rendre. Je demande à une agente près des comptoirs, mais surprise, celle-ci ne parle pas anglais et se montre incapable de nous renseigner. C'est assez étonnant pour un aéroport international. Mobilisant toutes nos ressources, nous parvenons enfin à trouver le chemin du PIF. Celui-ci est passé très rapidement, rien à dire. Il n'y avait pas de file prioritaire mais comme il n'y avait personne, c'était sans importance.
Par contre le point qui me surprend est qu'il n'y a pas de contrôle PAF. Ni tampon ni vérification des passeports ni smartgates, rien, nada. On trouve par contre l'incontournable dutyfree juste après le PIF.

Nous arrivons donc airside. Il nous aura tout de même fallu 40 minutes depuis notre arrivée à l'aéroport alors qu'il n'y avait personne au PIF et pas de PAF.
La zone airside est bondée, pratiquement tous les sièges sont occupés.

Le nombre de places assises n'étant pas suffisant, les passagers s'installent comme ils peuvent en attendant.

Direction le salon. Comme vous pouvez le constater, c'est bas de plafond.

Je me demande comment s'organise l'embarquement pour des gros porteurs quand on voit l'agencement des portes. Ici le vol BA pour LHR.

Ou bien le vol EK pour DXB.

Nous tombons assez facilement sur le salon qui accueille les passagers du groupe LH.

Par contre c'est le jeu de piste pour trouver le "Grand Lounge Elite" auquel nous sommes éligibles. Comme vous pouvez le voir, les couloirs sont glauques et dépourvus d'information.

Voici le salon IB. J'alpague une des agentes pour lui demander où se trouve notre salon.

Elle m'explique que je dois me rendre à l'étage. Je me demande bien comment j'aurais pu le savoir, vu qu'il n'était pas indiqué.

Le grand lounge elite
Voici donc après 10 minutes de marche l'entrée du pompeusement nommé "Grand Lounge Elite".

Le nom en lui-même (auquel on aurait pu adjoindre les qualificatifs de premium et platinum pour en renforcer l'aspect exclusif) est une promesse en soi, mais à l'image de l'infrastructure qui l'accueille, je spoile l'affaire en vous précisant tout de suite qu'il ne faut pas en attendre grand chose.

Tout de suite à gauche en entrant, se situe le bar.

Tiens, un peu de décoration avgeek, aux couleurs du groupe AF-KL.

Puis un peu plus loin un espace où s'installer. Au début, nous ne savions pas où nous installer car de nombreuses places assises étaient bloquées par les panonceaux "reserved". Nous comprendrons qu'en fait les serveurs placent eux-mêmes les passagers.

Nous arrivons finalement à trouver deux places tranquilles au fond du salon.

Un bar est disponible, avec du froid et un peu de chaud, mais rien de bien folichon en soi.



Quelques bouteilles d'alcool fort sont exposées en présentation près de l'entrée, mais ne sont pas en libre service.

En effet, le principe de ce salon est le service à la place. Des serveurs empressés font donc le tour des tables pour prendre les commandes. L'idée est plutôt bonne en soi, mais en l'absence de carte pour les boissons, on ne sait pas vraiment ce qu'il y a.
Nous commandons donc du vin blanc, de mémoire un vin chilien.

Par contre il y a bien un menu solide, que voici.

J'ai bien aimé le fait de pouvoir commander des plats typiquement mexicains.

En revanche, il faut bien choisir, car le choix est limité à un plat par personne, au-delà un surcoût (pas exorbitant) de US$5 est appliqué.

Nous nous contenterons de quelques snacks apéritifs, préférant nous réserver pour la restauration en vol qui promet d'être meilleure qu'au salon.
J'ai failli oublier de vous présenter le BP. Le "OK ficha" fait référence à la petite fiche remise à l'arrivée et qu'il faut présenter. Petit coup de stress : celle-ci précise qu'il faut scanner le QR et obtenir l'autorisation de quitter le territoire. Le site internet en question ne fonctionne pas, bref on se dit qu'on va rester bloqués ici, mais en me renseignant à l'accueil du salon, on m'explique que seuls les Mexicains sont soumis à cette procédure. Je suis un peu surpris, mais bon…

L'embarquement
Nous quittons le salon vers 22h, pour un embarquement prévu à 22h15. C'est toujours aussi bas de plafond.

Les boutiques sont pratiquement toutes fermées, ce qui ne renforce pas l'attractivité de l'endroit. Il n'est pourtant pas si tard et notre vol est loin d'être le dernier de la soirée.


Notre porte étant située à l'exact opposé du salon, la marche est longue, dans un environnement comme vous le voyez peu attrayant.

Nous y voilà !

Les zones sont très bien matérialisées. Une agente passe s'assurer que nous sommes dans la bonne file, vérifie les passeports et collecte les fameuses fiches.

Je ne sais pas ce que vaut ce salon, mais il est infiniment mieux placé que le Grand Lounge Elite puisqu'il est situé juste en face de notre porte d'embarquement.

L'embarquement tarde à démarrer et ne débutera qu'à 22h45, avec tout de même 30 minutes de retard. Les agents expliqueront que la cabine n'est pas prête, mais pour un appareil arrivé à 21h d'après Flightradar, l'explication est peu convaincante.

Pour nous ce sera à gauche… tout comme pour la moitié des passagers Y assis sur le côté droit de l'appareil. Une étrangeté qui surprendra même l'équipage du vol, qui se demandera pourquoi les passagers Y passent par la J.

La passerelle aveugle ne me permettra pas de photographier notre appareil.

Nous voici arrivés en porte.

Nous sommes accueillis par la chef de cabine J, qui oriente les passagers dans la bonne allée.

Le Flight report
Ce soir, c'est F-GSPN qui nous ramènera à Paris, un vaillant 777-200ER de 23 ans. Celui-ci est configuré en 312 places, avec 28J, 24W et 260Y.

Celui-ci est donc configuré avec une cabine business de 7 rangées, que voici.

Le siège est bien connu, je ne vous refais pas faire le tour du propriétaire.

Sans surprise, l'espace pour les jambes est très confortable.

L'espace de rangement est bien pratique.

Couverture, oreiller et cintre sont disposés sur le siège. La bouteille d'eau est d'origine locale, ce qui est logique mais pas systématique.

Le flux des passagers Y transitant par la cabine J, qui étonnera même les PNC, empêche ces derniers de s'occuper des passagers J. Nous resterons un moment avec la cloison de séparation entre nos deux sièges.

20 minutes après le début de l'embarquement, le service peut enfin démarrer, avec notamment le verre d'accueil.

L'occasion de trinquer à ce chouette voyage.

Puis c'est la distribution des trousses de confort. Nous prendrons un modèle de chaque sorte. Celle-ci sont pratiques et facilement réutilisables.

On pourra trouver que le contenu est chiche, mais il faut admettre qu'il y a l'essentiel, et notamment un stylo. La brosse à dent en bois est de qualité. On regrette surtout la disparition du sac à chaussure et des chaussons (c'était tout de même plus chic).

Les menus sont également distribués, nous verrons cela en temps utile.

Et enfin l'oshibori chaud.

J'enclenche la géovision, toujours aussi bien faite. Près de 10.000 km de route seront nécessaire pour rejoindre Paris.

Je vous épargne les consignes de sécurité, précédées par une vidéo promotionnelle sur les 90 ans d'Air France. L'exposition qui s'est tenue aux Galeries Lafayette, avec notamment les robes produites à cet effet et de nombreux objets rappelant l'histoire de la compagnie, était passionnante mais hélas de bien trop courte durée.

Une fois en vol, le service se met en route pour le dîner. Vu l'horaire tardif (il est minuit heure de Mexico), je pensais que l'apéritif serait zappé, mais non. Champagne à nouveau ce sera donc !

Cela dit, ça ne lambine pas, 10 minutes plus tard le trolley est de sortie.

Voyons donc voir le menu de ce soir.

Le plateau est déposé avec l'entrée, la salade, le fromage (recouvert de cellophane, sans doute pour les odeurs) et du dessert.

Mettons-y un peu d'ordre, voilà qui est mieux.

L'entrée. Nous avons donc un tartare de betterave, fromage frais, pop corn d'amarante et rillettes de poulet, pesto de persil, purée de pommes vertes. Il faut concéder que le libellé est un peu alambiqué, voire précieux, mais c'était bon.

Nous avons réservé nos plats quelques jours tôt. Madame a choisi le risotto safrané, purée de petits pois, julienne de légumes sautés, noix de pécan et parmesan.

Pour ma part, souhaitant manger léger, j'ai opté pour les crevettes sautées et sa (?) sauce curry exotique. La quantité n'est pas folle, mais cela me convient très bien. Les crevettes sont croquantes comme je les aime. La sauce est présentée dans son ramequin en porcelaine.

Passons au fromage.

Et enfin le dessert, avec l'opéra. Ce n'est toutefois pas celui de Philippe Urraca que nous avons eu à l'aller.

Lorsque nous finissons le repas, nous n'avons pas encore atteint les côtes de Floride et il reste encore plus de 8 heures de vol.

Je note la présence sur la carte de l'île de Clipperton. C'est d'autant plus étonnant que cet atoll minuscule et inhabité fait l'objet de nombreuses convoitises, notamment américaines et mexicaines. Celui-ci permet notamment à la France, qui est propriétaire de ce confetti, de revendiquer une ZEE (zone économique exclusive) de plus de 400.000 km² dans une région poissonneuse. Caprice de l'IFE ou heureux hasard géopolitique, je laisserai chacun en juger ;-)

Ces considérations ne m'empêchent pas de profiter d'un petit cognac en digestif, Madame ayant déjà sombré dans les bras de Morphée.


J'en profite pour jouer avec les différentes vues de l'IFE.

J'aime bien la vue cockpit. Tiens, nous sommes à une altitude assez élevée de 35.000 pieds.

Je décide de me dégourdir un peu les gambettes. L'avant de la cabine est chasse gardée de l'équipage, mais les toilettes du galley sont accessibles aux passagers.

On y retrouve l'Eau Dynamisante de Clarins.


La cabine est logiquement plongée dans le noir, de nombreux passagers dorment déjà.

Ne trouvant pas le sommeil, je fais un petit tour en cabine. Par un hublot j'aperçois une agglomération américaine.

Je fais le tour de la cabine jusqu'au fond de l'appareil. L'équipage prépare la cabine pour la nuit, il n'est pas très enclin à discuter. De retour en business, pratiquement tout le monde dort.

La fatigue aidant, je finis moi aussi par dormir pendant près de 6 heures. Il faut dire que le full flat permet de se reposer dans d'excellentes conditions de confort. Lorsque je me réveille, il nous reste 2 heures de vol.

Je me rends au galley pour prendre un café et une PNC se propose de me l'apporte directement à ma place.

Environ 1h15 avant l'atterrissage, la cabine est rallumée. L'éclairage n'est pas trop violent.

Le service du petit déjeuner démarre.

Je préfère le sucré pour le petit déjeuner, mais ce n'est pas proposé. Je me rabats donc sur l'omelette, sur laquelle j'aurais dû faire l'impasse. Non pas que c'était mauvais, mais ce n'était pas à mon goût. Il est proposé également du muesli pour accompagner le fromage blanc.

Le service se termine avec un second oshibori chaud.

La cabine est ensuite préparée pour l'atterrissage, et nous posons nos roues à CDG à 16h30 heure française (pour nous il n'est que 9h30 du matin).

Nous n'aurons pas spécialement de prise de congé de l'équipage.
Un mot sur celui-ci : il a été efficace durant tout le vol, mais sans chaleur particulière ni envie d'échanger avec les passagers. Exception faite de la CCP, qui n'aura eu d'attention que pour un couple d'Italiens. On comprend qu'elle soit contente de pratiquer l'italien, pour autant, outre que c'était plutôt bruyant, une marque d'attention auprès des autres passagers aurait été bienvenue. Bref, un équipage professionnel mais bien moins chaleureux et attentionné qu'à l'aller. Il paraît que c'est plus souvent le cas sur les vols retours.
Nous arrivons en avance au terminal 2E et débarquons par la porte 1L.

Un dernier regard à notre 772 qui nous a fait traverser l'Atlantique.


L'arrivée à CDG
C'est parti pour une petite marche dans les couloirs de CDG.

On aime ou pas le jaune, mais on ne peut pas dire que les correspondances ne soient pas bien indiquées.

Un petit coup de LISA pour rejoindre la sortie.

A chaque arrivée à CDG, c'est toujours le stress de savoir si on va trouver une foule monstrueuse aux contrôles de sécurité. C'est surtout vrai tôt le matin avec l'arrivée des vols de 6h. Par contre, l'avantage d'arriver dans l'après-midi, c'est que la PAF est littéralement déserte.

ça fait tellement plaisir à voir et c'est si rare que je vous en mets une autre photo. C'est beau, n'est-ce pas ?

CDG ne serait toutefois pas CDG si tout se passait parfaitement : une seule aubette est ouverte et ça bouchonne.

ça avance d'autant moins vite que les PMR et familles disposent d'une file dédiée, qui débouche sur l'unique aubette ouverte et sont prioritaires sur les autres passagers, qui commencent à s'impatienter.

Bien évidemment, les parafes sont fermés, on se demande ce qu'attend cet agent ADP.

Dans un éclair de lucidité et de pragmatisme opérationnel, un superviseur prendra l'initiative d'ouvrir les sas parafe, décongestionnant ainsi immédiatement la file d'attente. Cette gestion chaotique des flux à CDG ne laisse jamais de me surprendre.
Allez, soyons honnête, tout cela n'aura duré que 10 minutes, on a connu bien pire.
C'est ici que je vous laisse, rendez-vous juste après pour le bonus.
Merci de m'avoir lu et à bientôt pour un autre routing, vers l'est cette fois-ci.
Bonus touristique
Après quelques jours à Mexico, nous souhaitions prendre un peu l'air. Oaxaca est une destination réputée mais un peu éloignée pour seulement 3 jours. Nous jetons donc notre dévolu sur Puebla, une ville située à une centaine de kilomètres à l'est de Mexico. La ville est touristique, surtout auprès des Mexicains. Il faut dire que Puebla a une riche histoire et son patrimoine culturel vaut largement le détour.
Pour cette escapade, c'est sur Airbnb que nous trouvons l'offre la plus attractive, avec un appartement dans une vieille maison du 19e s. Les propriétaires ont rénové le tout avec goût, mélangeant matériaux modernes et originels de la bâtisse.

Une partie seulement de la casa est rénovée, et la végétation ayant envahi les ruines en face de notre chambre ne manque pas de charme. Le tout à proximité immédiate du centre-ville.

Comme toute ville mexicaine qui se respecte, on trouve un zocalo (grande place centrale), avec sa cathédrale.

Mais Puebla l'Espagnole est réputée pour son architecture baroque.

Une balade dans la ville permet de découvrir quelques trésors.


Certaines ruelles sont très colorées.

L'une des spécialités de Puebla sont les talaveras, ces faïences émaillées qui se déclinent en azulejos ou en poteries. La cuisine du couvent de Santa Clara est connues pour celles-ci.

La ville compte de nombreux musées, s'il ne fallait en faire qu'un seul je recommanderais le musée Amparo. Dans un beau bâtiment classique, on y trouve une superbe collection d'oeuvres préhispaniques. C'est moderne, c'est bien expliqué, les pièces sont soigneusement choisies, bref un excellent complément au (trop) foisonnant musée d'Anthropologie de Mexico.

Le visage de cette statuette n'est-il pas étonnant de modernité ?

Ces crânes allongés (déformés depuis la plus tendre enfance et signe de noblesse chez Indiens) sont fascinants.

La ville de Puebla offre plusieurs excursions à proximité. Direction donc le site de Cholula, situé à 20 minutes de bus. Au sommet d'une grande colline, les Espagnols ont construit une église.

La vue sur les montagnes environnantes (ici la Malinche, du nom de la maîtresse d'Hernan Cortes).

Mais le plus incroyable, c'est que ce que les Espagnols ont considéré comme une colline était en réalité les vestiges d'une ancienne pyramide préhispanique. Commencée sous les Olmèques au 4e s., elle a été agrandie par les Toltèques puis les Aztèques. Jusqu'à en faire la plus grande pyramide jamais construite par l'homme (elle est moins haute que celle de Kheops mais sa base est bien plus large). Cholula était tout de même la deuxième plus grande ville de l'empire aztèque avant l'arrivée de Cortes. L'histoire de cette pyramide oubliée est je trouve assez incroyable et représentative de l'oubli dans lequel sont rapidement tombées les civilisations préhispaniques.

Après Cholula, direction le Popocatepetl (comme les locaux on a fini par dire Popo). Situé à mi-chemin entre Mexico et Puebla, c'est le second plus grand volcan du Mexique. Et comme en témoignent les fumerolles que l'on aperçoit à son sommet, le Popo est toujours actif.

Pour cette sortie, nous avons pris un guide, qui nous a conduit dans le parc national. Nous avons eu de la chance, ce jour-là le temps était bien dégagé et le Popocatepetl bien visible. Nous avons profité d'une belle randonnée de plus de 4 heures dans un décor magnifique et sans croiser âme qui vive. Rythme lent de rigueur étant donné l'altitude : ici on tutoie les 4.500 mètres, et on le sent au souffle.


Les paysages alternent entre forêts d'altitude, grandes prairies herbeuses et vallons encaissés.



Nous aurons même la chance de croiser un aigle et un crotale.
Le chemin du retour vers Puebla sera très folklorique, car nous croiserons de nombreux pèlerins en route pour Guadalupe (cf. le bonus du vol précédent). Avec une ferveur incroyable, les pèlerins gravissent la montagne pour atteindre le col dit de Cortes. C'est en effet le chemin que le conquistador avait emprunté au début du 16e s. lorsqu'il a pris la route de Mexico pour aller soumettre les Aztèques.
Certains sont en voiture, avec des décorations dignes d'arbres de Noël.

Ou en camion. Mais nombreux sont ceux qui font le chemin à pied, parfois avec de simples sandales. Des bivouacs improvisés sont installés un peu partout le long de la route. Dépaysement garanti !

Un bonus ne serait pas tout à fait complet sans volet culinaire, tant il est vrai que la cuisine de Puebla est particulièrement réputée au Mexique. Oubliez les tacos et autres nachos (au demeurant excellents), ici vous pourrez trouver des plats pour le moins surprenants. Spécialité locale : le chile en nogada, un gros piment doux farci de diverses viandes et de noix et agrémenté de grenade.

Pas beaucoup plus léger, voici le mole poblano : de la viande (ici du poulet) recouvert d'une sauce à base de cacao et de piment. Surprenant mais excellent !

Ne manquez pas le chapulines, de petites sauterelles grillées, accommodées d'une galette de maïs, de fromage, d'herbes et d'une sauce au chili. Bon appétit !

Et pour conclure, rien de tel que de découvrir le mezcal, alcool d'agave typiquement mexicain. Pour ça, l'idéal est de se rendre dans l'une des nombreuses mezcaleria de la ville.

Merci Stephane pour ce FR,
C'est un métro sur pneumatique que le Général de Gaulle avait 'vendu' lors de son voyage au Mexique. Comme tout matériel, quand c'est entretenu ça fonctionne bien. Il n'y a qu'à voir les JR 103 Series qui roulent toujours au Japon alors qu'elles sont entrées en service en 1963 (bon il y a eu une mise à niveau pour certaines rames de 1996 à 2005)
Scandaaaaaallllle !!!! atteinte à la laïcité !!!! ah ben non ... on est au Mexique
Bon tu m'as bien fait rire sur l'absence d'information ... je vais réutiliser un jour. Sur l'absence de PAF j'ai déjà eu mais je ne me souviens plus dans quel pays.
Historien Avgeek ... parce que le 380 chez AF il y a un bail qu'ils en ont fait du boudin de la Noel.
Pour un "Grand Lounge Elite Platinum Plus Exclusive Super Private Club by Appointement Only" le second plat à 5 USD (et pas $5...) c'est se moquer du monde. Ca n'est pas Palace !
je suis tout à fait d'accord. Et le contenu est correct. C'est vrai que les chaussons manquent
Sur les compagnies US c'est une video sur les 90 ans de la chef de cabine avec des PNC limite "La Pinsonnière"
Le repas est très sympa et j'aime bien les efforts de gouts fait par AF sur les entrées et les plats. A fuir, la pièce de boeuf toujours trop cuite et mon coeur aurait balancé entre crevettes et risotto. Par contre, le dessert café ... GRRR
Le petit déj ... en ce qui me concerne je bannis toujours l'omelette car elle est très rarement bonne. Ca se conserve bien, ça se réchauffe et souvent ... ce n'est pas bon.
Il attend les JO pour s'excuser dans toutes les langues. Paris vous aime ...
Merci pour le bonus
C'est aussi la destination la plus riche en terme de gastronomie.
Pourquoi j'ai faim moi tout à coup ? peut être parce que je me suis déjà régalé aussi des spécialité de Puebla. Le mole poblano (mole est un terme générique pour les différentes sauces qui sont la richesse culinaire du Mexique) qu'on dit né d'un accident de cuisine est vraiment à gouter et je plussoie sur les sauterelles (il y a aussi les fourmis qui ont un goût plus fumé et bien sûr les fameux vers d'agave !!!)
Merci Jean-Michel pour ce commentaire aiguisé.
Toujours aussi ferrovipathe à ce que je vois ;-) Il faut dire qu'au Japon je suis toujours impressionné par l'entretien des machines, en particulier des trains.
N'est-ce pas, gentil John ?
Là c'est toi qui m'as bien fait rire !
D'après la légende, dans la cuisine du couvent de Santa Clara, présenté dans le même bonus. Mince alors, j'ai raté les vers d'agave...
A bientôt.
Merci stephane pour le vol mexicain!
Horaire du vol agreable.
Bien vu la petite escapade de 12h à mexico.
Le site internet est a l'image de l'aeroport: pas super organisé et tellement bas de plafond.
Et ben bordelique. J'y etais passé en A380 avec AF avec un A346 d'Iberia à coté c'était pas glorieux!
Le salon a le merite d'exister et de quoi passer un peu de temps mais ultra bondé.
20 min avant le verre d'accueil c'est longuet oui.
À force que les FRistes fassent de la sorte j'espère qu'AF va finir par comprendre qu'on preferre un service sans plateau ^^
Repas très bien presenté.
Le petit dej tien la route mais n'a jamais rien d'exceptionnel.
Merci pour le joli bonus
Merci Christophe pour le commentaire.
MEX est loin de faire briller les yeux. Un boarding en A380 ou en A346, ça devait bien être le bazar ! J'espère pour toi que le salon IB était de meilleure facture que celui que j'ai eu.
Ne t'inquiète pas, je pense qu'ils le savent ;-) je suppose que le vrai sujet c'est le "coût" en gestes de service - et en négo avec les OS !
A bientôt.
Moi qui ne parle pas un mot d'espagnol, j'aurais beaucoup beaucoup de mal à m'orienter dans cet aéroport.
"Nous comprendrons qu'en fait les serveurs placent eux-mêmes les passagers."=> en échange de tips, je parie?
Faire passer les passagers FGHJKL par la porte 1L n'est pourtant pas insolite. Le PNC doit être au courant.
Entrée très intéressante et que j'aimerais bien goûter
Je voudrais être certain d'une chose. Les photos à l'arrivée à CDG sont authentiques ou photoshopées ou alors anciennes?
Merci Stéphane
Merci Bernard pour le commentaire.
C'est ce que je craignais, mais en fait non. Contrairement aux US, ce n'est pas une pratique imposée au Mexique.
Mes compétences en photoshop ne sont pas assez poussées...Mais je te comprends, on n'est pas habitués !
A bientôt !
Merci pour ce FR.
Les différents récits publiés au départ de MEX arrivent grosso modo tous à la même conclusion : Cet aéroport est nul !
C'est aussi le cas en Y quand on a 4 sièges pour soi (expérience faite cette semaine au retour de BOS). ^^
Sympathique bonus : Le poulet est nappé de sauce comme il se doit !!!
A bientôt.
Merci Clément pour le commentaire.
Le Mexique m'a donné envie d'y retourner, mais MEX beaucoup moins. Dommage pour un aéroport international qui est la principale porte d'entrée dans ce beau pays.
Et pour bcp moins cher sans aucun doute, mais toutefois sans garantie de disponibilité.
Je dirais même noyé !
A bientôt.
Merci Stéphane pour le partage,
Bigre, pas facile de s'orienter à MEX et l'aérogare ne semble pas folichonne en effet.
Le salon n'est vraiment pas terrible non plus.
A bord, un avion et un siège qui commencent à dater mais un vol bien reposant qui permet d'arriver en forma à destination.
I have a dream, le catering et les PNC d'AF avec le protocole de dine on demand et à l'assiette de QR ou autre CX.
Même avec peu de monde, c'est compliqué de passer la PAF à CDG,
Le bonus très complet est lui aussi fort intéressant.
A bientôt.
Merci Michel pour le commentaire !
MEX, c'est une aventure en soi ;-)
Tant qu'à rêver, soyons fous : rajoutons les cabines SQ (encore que ça puisse faire débat)
Bis : la PAF de CDG, c'est une aventure en soi !
A bientôt.