Avis du vol entre Paris et Nice en classe Economique avec easyJet

Bonjour à tous,

Bienvenue à vous dans ce report "première fois", car, oui, ce sera ma première fois avec U2.

Pour cette première, que j'espère mémorable (en positif), je tente un banal Paris-Nice mais pour plus de piquant dans l'expérience, j'emmène toute la famille dans cet inconnu.
En effet, ici, on sort de nos sentiers battus SkyTeam & Skypriority et il n'y avait pas moyen, même sur un malentendu (via un status match comme pour ma première fois sur TK), de retrouver toutes ses petites habitudes.

Allez, sus aux a priori,  roulez jeunesse !
L'infini est à nous pour ce bref routing.

Que diable fais-je chez u2 ?

A la faveur mes modestes publications précédentes, on déduit facilement que je suis plûtot legacy et très Skyteam pour mes choix de vols.
Mais il ne faut jamais être borné.
Des fois, l'horaire vous pousse dans les bras d'un autre ou encore le tarif.
Trêve de mystère : ici, c'est le tarif qui a tué le débat.
En effet, pour ce voyage, l'important est d'être à NCE le dimanche matin et point de report possible.
En janvier, je décide de sécuriser mes arrières et commence par allez voir "à la maison", donc chez AF.
Impossible de sortir quelque chose à moins de 750 euros pour nous 3, et ce, même en tarif light.
Conclusion, c'est le nerf de la guerre qui me pousse à jeter un œil chez nos amis Orange.
Là, bingo!
Non seulement, j'y trouve un duo d'horaire qui me convient parfaitement mais en plus, même en prenant les quelques options me permettant d'échapper à l'opprobre familiale, je me retrouve avec une ardoise de l'ordre de 450 euros (ce qui reste bien sûr plutôt salé…).
En résumé, le delta nous payera allègrement la nuit sur place et la location de voiture.
De là dire que le doute s'installe dans le couple (avec AF, hein !), il n'y a qu'un pas, mais attendons toutefois de voir ce que propose U2.

ORY1 - souvenirs

C'est donc parti le jour J pour un retour au parking P2 du temps d'A/R la navette ou A/R FDF.
Cela fait un moment que je ne suis pas venu en voiture mais cela n'a pas trop changé.
Garé à l'ancienne, au -4, prés des portes (j'ai banni le bon plan du -5 permettant souvent de se garer limite dans l’ascenseur il y a longtemps après une petite inondation d'orage… sans conséquence heureusement). 

Nous faisons rapidement surface.
Il semble y avoir peu de monde mais c'est une fausse impression.

Direction les portes B, comme écrit sur le tableau bien zoomé que je vous mets en preuve.

Ca se rapproche.

Je suis désormais face à la porte du destin.
Enfin, pas tout à fait, car comme on n'a pas de bagage en soute, il faut plutôt aller directement à gauche. 

Ici, c'est plus anonyme.

PIF - AIRSIDE

Passées les portes amenant au PIF, fini de rigoler, la foule est là.
et le PIF poussif au possible.
Pourquoi ? parce que tout le monde remballe gentiment ses affaires au lieu de se mettre à l'écart avec son plateau. 
En même temps, il n'y a pas non plus 3 tonnes d'espaces disponibles.
16h15, nous sommes airside.
Passée la première haie, la seconde arrive vite : où se poser.
Sur cet angle, on ne s'en rend pas bien compte, mais ce petit hall, "au cul du PIF", est blindé et plutôt bruyant.

On checke la porte qui apparaîtra un peu après mais sur l’écran de droite.
Soit ils sont désynchronisés, soit je ne pige pas la logique d’affichage. 
Peu importe, on aura pas long à marcher. 

On arrive à se poser au plus près de la porte.
En B18, TAP, en B17, U2. 
On est calé, a priori pas pour longtemps.
Suffisamment néanmoins pour que je me déleste de quelques euros pour tenter d’égayer l'attente de Mme. 
Si thé + petite brioche = + de 7euros, on ne peut pas dire que la serveuse aura mégoté sur l'eau… car on se retrouve littéralement avec, je pense, un demi litre d'eau chaude.
hé hé hé, ce petit demi litre cadeau va vite se rappeler à son bon souvenir, mais je dis ça, je dis rien. 

l'embarquement : un voyage à lui tout seul

Le pré-embarquement démarre à 16h40.
Je m'attends à aller bien sûr attendre en passerelle.
Tout d'abord, on pense faire 2 groupes car je n'ai payé le speedy boarding que pour bibi (le rat…) histoire de pouvoir passer avec nos 2 bagages cabine et les caser tranquillement dans l'avion (1 en coffre, 1 en pied).
Surprise n° 1 :  L'hôtesse qui vérifie les sésames de speedy boarding comprend que nous sommes ensemble (les queues étant parallèle) et nous engage à le rester. Sympa ça tient. 
Surprise n°2 : le contrôle bagage me parait quand même assez souple car si je me suis présenté le doigt sur la couture coté dimensions, pas sûr que tout le monde soit top raccord.
Mais c'est toujours comme ça : la première fois on est innocent et on apprend !
En dépit du petit espace, la chose avance plutôt bien. 

Mais, il va y avoir un mais…

L'histoire de cette attente passerelle est simple :
- dans le vol d'arrivée, il y avait 3 PMR,
- mais l'assistance n'est arrivée qu'avec 2 chaises (en traversant d'ailleurs notre queue de pré-embarquement déjà bien formée).
- 2 PMR ont pu donc sortir mais pas le 3e, ce qui fait qu'après plusieurs minutes d'attente (après le passage des chaises), un agent U2 a remonté la queue pour nous dire qu'il fallait attendre au moins 30 min et qu'on pouvait ressortir à condition de se désenregistrer.

Foutu pour foutu, on a décidé d'attendre là où on était, nous 4 (car on est 3 + le thé consommé avant par Mme, LOL)…
J'avais profité "de ce temps calme" pour relever l'ID de l'avion du jour, donc autant la mettre la aussi.

In fine, les choses décantent vers 17h30.
On chemine donc prestement vers la porte.
Le choix cornélien s'offre à moi : entre le rang 15 et le mien, est ce que cela fait une différence ?
Autant passer dehors ?
Mais bon, vu que je suis nouveau ici, je ne fais pas le malin et mes copax ne sont pas d'humeur à se balader pour prendre des photos.
Ce sera donc passerelle.

a bord

On arrive aux photos signature de FRiste.

Si on a un doute…

Visiblement, le code couleur compagnie est partout.

Vraiment partout, mug compris.
Mug ? ca veut dire thé ça tient…
Et bien, au passage de la porte, Mme m'abandonne prestement pour les commodités salvatrices (pour ceux qui suivent).

17h32, J'arrive enfin à mon siège.
Pas de dépaysement total vu que ces sièges planche à repasser sont aussi dispo chez AF.
Le mien semble néanmoins bien élimé…

L'environnement est également similaire. 
Je n'ai pas le sentiment qu'il y ait moins de place par rapport à AF, c'est propre, aéré, nickel.
bon, par contre, ni wifi, ni usb.
Le petit magazine (dont je vous épargne le contenu) est pour moitié dédié au BoB (catering) et l'autre au shipping.
Côté prix, c'est pas mieux, c'est pas pire qu'à ORY.
eh, parait que je suis bien dites.
Les sirènes de l'économie sont en train d'affuter leurs flûtes…

Petit instant porte inside pendant que l'embarquement suit son cours.
De nouveau, en voyant passer les pax avec leur bagages, je me dis que U2 est quand même un peu coulant (tant mieux, car bon, en arriver aux extrémités telles que démonter ses roulettes… laissons ça à d'autres).
Toutefois, on note quand même une certaine homogénéité et surtout, tout rentre dans les coffres (contrairement à certains vols AF ou parfois c'est un peu la porte ouverte à toutes les fenêtres chez certains chargés comme des mulets… LOL).

PS : ne nous méprenons pas, je ne dis pas amen au paiement du bagage cabine hein !

Ca chemine bien dehors.
Je me rattraperai.

Tiens, en voyant mon voisin de parking, l'embarquement du TAP à côté du notre était justement houleux.
Quelques éclats de voix et une valise ouverte… quelque chose me dit que TAP peut être moins "flex".

17h49, on retire la passerelle arrière.

Mais à 17h55, prise de parole en cabine de notre commandante.
Quelque peu agacée de la prestation de l'assistance, elle nous annonce que le PMR est toujours à bord et attend qu'on vienne le chercher.
J'avoue qu'une telle situation est indigne car ca fait donc une heure que le PMR attend.
Qu'il y ait des ratés de service (genre on a oublié votre valise, du retard, le champagne est chaud etc etc…), on peut dire qu'au final, on survit toujours, mais quand on parle de faire attendre quelqu'un dans une telle situation, c'est tout simplement inacceptable.
D'où vient le couac, qui est responsable, je n'en sais rien, mais il y en a bien un (ADP ? la compagnie ? un prestataire ? de qui ?). 
Qui qu'il soit, qu'il se retrousse les manches et trouve une solution pour que cela ne se reproduise pas !
Au final, la chaise arrivera peut après et à 18:03, on ferme la porte, limite dans le dos du PMR.
Le push back est à 18:04.

Un cousin se prépare là bas.

Une autre compagnie à tester un jour où de nouveau AF tentera de me casser les reins.
J'ai un ami qui ne jure que par eux fuyant U2 comme le démon…
C'est donc que ca doit valoir le détour.

Mais restons en à nos moutons, ici, c'est U2.
18:10, on est au seuil de piste, le taxi fût court.

vol

On ne s'éternise pas en bout de piste et on décolle tranquillement.

Pour équilibrer mes vues du circuit carole, voici l'Autodrome de Linas-Montlhéry.

Les reste du vol sera des plus tranquille.
Tout juste animé par le passage du BoB (18:20) et du "Duty Free" (18:37).

C'est pas tout de se moquer de Mme, c'est que la nature se rappelle à tous.
Ici aussi, on retrouve le marqueur Orange à tous les étages.
Comme souvent, la mousse ne se vide pas bien dans ces petits lavabo…

Aérons donc notre vision maintenant avec les grands espaces.

Notre destination est au bout là bas.

Difficile de me défaire de ce blanc laiteux.
C'est tout de même beau à voir.

Quelques coups d'aile pour s'aligner.

Et voici le plancher des vaches à 19:13.
Toucher doux mais freinage ferme.
Notez la corrosion du hublot qui a contre jour, me met dans le dur.

Petit roulage, slalom entre les jets et les avions du jour.

Dernier virage en approche avec la maison (hélas trop vorace) à côté.

Instant danette du futur suivi d'un débarquement très efficace.

Merci pour ce moment.

J'aime bien cette vue…
C'est beau NCE.

Un palmier, ça réhausse le plan.

A peine 3 min depuis la porte de l'avion, me voilà à la sortie, prêt à récupérer mon destrier à roulette.
NCE efficace !

Fin de cette première expérience U2, U2 qui ne m'aura point épargné le bizutage avec un retard non négligeable.

A très vite pour le retour.