Avis du vol entre Paris et Turin en classe Economique avec Air France Hop

On se retrouve pour la suite de ce routing de mi-octobre qui m'amenait alors à la rencontre de la communauté au diner des Gold's 2023 pour ma troisième participation. 2ème et dernier leg « aller » donc jusqu'en Lombardie.

introduction

Nous sommes au mois de Juin quand la date et le lieu du diner gold sont communiquées et ce sera Turin pour cette édition 2023. Turin n'est clairement pas la destination la plus simple à atteindre en Europe surtout depuis mon aéroport de Toulouse mais qu'importe…

Deux solutions de routing s'offrent à moi, Un vol départ le vendredi soir et escale d'une nuit à Munich avec LH et Air Dolomites mais les horaires au retour n'étaient pas super ou le classique AF avec des horaires sympa si je décale mon départ au samedi toutefois le vol retour le dimanche est cher et je voulais avoir une journée complète pour visiter Turin je poserais donc une rtt le lundi et retournerais à la maison tranquillement dans la journée du lundi. Routing simple donc mais efficace !

Ce qui nous donne le routing suivant: 

Cette route est déjà bien connu sur notre site, en effet il existe plusieurs reports sur cette liaison dont ceux "Saintpiev", "Michelg" qui reportent des vols pour se rendre à ce diner gold. "Frostyjeff" fait encore plus similaire car il était quelques rangs devant moi dans l'avion ! Bon mon retard de publication va encore vous donner une impression de réchauffé…

Cette ligne étant resté longtemps opérée par Cityjet pour le compte d'AF on trouve d'anciens reports à bord d'Avro RJ85. Enfin on trouve aussi des reports sur la défunte Blue Air qui opérait la liaison pendant quelques années. Du coup AF se retrouve seul sur la liaison CDG-TRN et seul Ryanair lui fait un peu d'ombre durant la saison été au départ de Beauvais. 

Correspondance 2F-2G

Fraichement arrivé depuis mon vol du matin en provenance de CDG, j'emprunte le cheminement dédié aux correspondances en effet mon vol est arrivé au terminal 2F et il me faut rejoindre le 2G d'où part mon vol pour Turin. Tout est très bien indiqué et il me faudra descendre d'un étage.

Quasiment aucune attente avant qu'un bus navette ne se présente il attendra quelques minutes que des passagers arrivent. Il ne sera toutefois pas bien plein. Bien entendu cette navette est gratuite.

Le cheminement entre les terminaux me permettra de prendre en photo quelques habitués du 2F comme cet Airbus A319 d'Air France qui s'envolera vers Héraklion en début d'après-midi. Les Airbus A319 commencent d'ailleurs à s'y faire rare comparé aux Airbus A220.

Petite balade en bus qui nous éloigne de plus en plus des installations des portes M et nous rapproche de plus en plus des champs de betteraves de la Seine-et-Marne ! Nous aurons quelques bouchons en chemin un véhicule chargeur de soute étant tombé en panne dans le souterrain menant au 2G perdant au passage une grande quantité de liquide hydraulique sur la chaussée.

On arrive finalement devant des bâtiment aux allures de préfabriqué ou terminal low-cost… Pas de doute nous sommes au 2G ! Le bus nous déposera près de l'entrée des correspondances situé pratiquement aux pieds de cet Airbus A220 d'AF qui sera au repos ce samedi et ne reprendra du service que le dimanche soir pour une rotation vers Londres Heathrow.

Intermède lounge du 2G en bonne compagnie

Pas de sécurité à repasser je grimpe directement à l'étage des départs où je serais attendu et invité au lounge par le patron du site Flavien (merci à lui !). Je découvre pour la première fois ce lounge du 2G… Il faut aussi dire qu'il s'agit de mon premier départ depuis le terminal 2G… Pour revenir au lounge je suis agréablement surpris il est plutôt agréable et bien aménagé pour un lounge "secondaire"

Il dispose même d'une vue sur les appareils en porte, ici l'A220 vue lors de mon arrivée.

Coté offre de restauration c'est vraiment correct aussi avec un très bon choix de liquide dont du champagne en libre service. L'offre solide est sur le présentoir derrière (pas pris en photo). 

Même s'il y a du monde dans ce salon de taille modeste nous trouverons une petite table pour nous installer avec aussi Frostyjeff que je rencontrais pour la première fois. Les discussions iront bon train entre vie du site, voyages et autres considérations relatives à notre hobby.

La tournée du patron !

Et un aperçu de nos sélections de restauration qui donne une petite idée de l'offre disponible. Le vol étant légèrement retardé nous jouerons les prolongations tandis que Jeff se dirigeait lui en direction de la porte.

Embarquement

Passage par le principale hall air-side bien rempli en ce samedi matin la zone d'attente pourrait être agréable si elle n'était pas aussi bondée…

On notera le sens du détail avec ces poubelles qui reprennent les formes d'un trolley d'aviation. Tandis que sur la droite des jeux d'arcade type Pac-man sont disponible pour les jeunes ou les joueurs nostalgiques. Je n'ais pas eu le temps de tester notre heure d'embarquement approchant.

2 jetées disponibles il faut faire un choix, pour nous ce sera à droite, la porte G30 alors qu'un FIDS rappel leur porte aux éventuels étourdis.

En chemin on croise des appareils stationnés en faux contact comme cet Erj 190 de HOP en provenance de Bordeaux.

Une des caractéristique architecturale du T2G réside dans ses baies vitrées teintés. Je ne suis pas un grand fan mais cela à le mérite d'apporter un peu de couleur à ce hangar servant de terminal…

Le 2G est vraiment la ferme à Embraer de l'aéroport de De Gaulle avec cet autre Erj 190 en provenance de Biarritz. 

Lorsque nous arrivons devant la porte avec Leadership l'embarquement touche pratiquement à sa fin. Je serais d'ailleurs parmi les derniers à monter à bord.

Le boarding pass sur l'application AF.

Et ce sera un embarquement à pied (comme souvent sur les Erj de HOP! Notre appareil du jour en porte d'ailleurs encore l'ancienne livrée. Il s'agit de F-HBLG un Erj190 livré il y a un peu moins de 15 ans à Regional qui deviendra ensuite HOP… bref tout ça pour dire qu’il a toujours volé pour le compte d'AF.

Attention flight reporter en action ! De quoi faire taire les mauvaises langues qui insinueraient que notre grand Leader ne publierais plus de FRs ^^

La montée s'effectue uniquement par l'escalier mobile installée à la porte avant gauche, ça bouchonne un peu de quoi faire un petit détail sur le nez et la porte de notre Erj-190

A bord de l'Erj-190 de AF-HOP

Fuselage shoots lors de la montée de l'escalier avec une bonne vue sur notre moteur 1 de type GE CF-34.

A bord, en plus de Frostyjeff, on retrouve l'habituel cabine des Erj-190 de HOP, si le design du siège fait un peu daté avec ces dossiers épais et ses formes rondes il n'en reste pas moins confortable.

Surtout que le pas reste correct et largement suffisant compte tenue de ma taille et de la durée du vol.

Le plafonnier est plutôt moderne et affiche l'autorisation d'utilisation des appareils électroniques. L'indication concernant la cigarette à bord étant devenue fixe.

La seatmap proposée par Aerolopa avec la répartition des 100 sièges de notre Erj190.

La vue depuis mon hublot où je vois les derniers passagers arriver avec un peu de retard, et en profite pour zommer sur notre voisin de gauche qui sera en partance pour Malaga.

La vue sera obstruée quelques instants plus tard par ce sistership qui vient se parquer sur le point de stationnement voisin. Il arrive depuis Nice.

Dès que notre nouveau voisin s'immobilise nous sommes repoussés avec un peu de retard sur l'horaire prévu. C'est parti pour un cours roulage pour un départ depuis le doublet Sud (en 26).

On aperçoit cet Airbus A330-200 de MEA qui s'apprête à retourner vers Beyrouth.

Nous grillerons la priorité à ces 2 gros B777-300ER d'AF celui à l'ancienne livrée partant pour Lome au Togo, tandis que le second portant la nouvelle livrée partira vers Rio de Janeiro.

Nous ne trainons pas pour nous aligner sur la piste 26R, et sans attendre nos pilotes poussent nos 2 réacteurs à leurs puissance de décollage.

Notre agile petit Embraer décollera très rapidement et prendra facilement de la hauteur au dessus des installations aéroportuaires franciliennes tant est si bien que nous sommes déjà haut quand nous dépassons ce Boeing 737 d'Air Algérie venant de se poser sur la piste parallèle.

50 nuances de gris se déploient au dessus de l'Ile de France à présent, le ciel bleu aperçu à l'atterrissage depuis Toulouse parait déjà loin…

On arrive rapidement en vue des pistes de l'aéroport d'affaire du Bourget. D'avance désolé les photos seront un peu coupés par l'aile, il n'y avait pas d'autre choix de hublot de ce coté de la cabine lors de mon enregistrement pour ce vol.

Le Stade de France et la Seine au niveau de l'ile Saint-Denis

On passe rapidement au dessus de la couche et l'on retrouve le ciel bleu. Là haut il fait toujours beau !

Rapidement le service de collation est proposé aux passagers, je choisirais le Perrier (on notera que la canette complète est laissée au passagers contrairement aux vols intérieurs ou il est servit depuis une grande bouteille). Coté solide c'est un sandwich froid "Pain de campagne aux légumes du soleil" option végétarienne sans choix et gustativement ce sera médiocre et très sec (je préférais mais sablés du vol précédent)

Nous rejoignons notre altitude de croisière, sous nos ailes c'est toujours aussi bouché. J'en profite pour détailler winglet bien pâlichon. 

En cabine malgré un vol quasi plein l'ambiance restera très calme la plupart des passagers comme certains de mes voisins étant en correspondance (notamment depuis les US) et sombreront rapidement dans un profond sommeil avec quelques ronflements.

La réglementaire safety-card seul élément présent dans la pochette du ciel de devant.

Le vol est plutot court et rapidement le terrain sous nos ailes devient plus accidenté et certains sommets sortent des nuages signe que nous traversons sans doute les Alpes. Pas de neige, il faut dire que nous ne sommes que mi-octobre sans doute le moment où les sommets sont les plus dégarnis.

La route du jour selon Flightradar24, avec une altitude de croisière plutôt basse de 31.000ft seulement. 

Une fois l'obstacle naturel franchi la descente commence rapidement, les PNCs feront une annonce tandis que les PNT joueront des commandes pour freiner la chute de notre Erj en sortant les aérofreins.

Nous passerons à la verticale de Turin avant de faire un virage sur la droite qui nous fera pratiquement faire un tour complet autour de la ville afin d'intercepter l'axe d'approche. Malheureusement je serais, comme mes collègues flight-reporters, pas du bon coté dommage…

Nous passons à proximité de "La Venaria Reale" un palais baroque avec plusieurs hectares de jardins

Puis nous survolons la rivière Stura di Lanzo qui ce jettera dans le Po quelques kilomètres plus loin.

Puis ce sont les toits de la petite ville de Caselle qui a donnée son nom à l'aéroport (ce qui explique sa proximité du terrain) signe aussi d'une approche par le Sud.

Arrivée a turin avec le soleil

Une petite partie de l'aéroport semble occupée par une petite base de l'Aeronautica Militare où trône en pot de fleur un joli Douglas C-47. A noté que chez les italiens on ne mélange pas les spaghettis avec les farfalles il y a une base de l'aviation de l'armée de terre qui accueille le 34º Gruppo Squadroni "Toro" situé sur l'aérodrome de Venaria Reale (juste à coté du palais vu plus tôt) 

Quelques mètres plus loin on peut voir le terminal, bon on ne vas pas se mentir ce n'est par Charles de Gaulles ou Rome niveau taille ^^. On peut voir la silhouette bleue d'un Airbus A320neo d'ITA. Je dois reconnaitre que cette livrée est l'une des plus réussi en Europe s'ils pouvaient revenir à Toulouse ce serait géniale !

On peut voir ce Boeing 737-800 de Ryanair au décollage pour retourner vers sa base de Bari.

De l'autre coté de la piste on distingue les installations de l'avionneur italien Leonardo à l'image de ce que l'on peut voir à Séville où à Toulouse avec Airbus. Ici avec des installations bien plus modeste Leonardo produit les appareils de transports C-27J Spartan issue du design du Aeritalia G.222. Pour ceux qui ne connaitrait pas la machine c'est un peu un C-130J échelle 1/2.

PNC dernier virage ! Petit instant APU pour Chris, avec cet A321neo de Wizz air au départ.

Et nous nous parquerons aux cotés de ce Boeing 737-800 de Ryanair qui assure une rotation depuis Bruxelles Charleroi.

La sortie de l'appareil sera plutôt rapide, un des avantages de l'Erj, l'équipage en porte me saluera et je sortirais sans plus attendre via le jetbridge vitré connecté à notre porte avant gauche.

Cela nous fait directement arrivé au cœur du terminal coté airside au niveau des portes Schengen. Très pratique si l'on a une correspondance à faire (cela ne doit toutefois pas être très commun). On bénéficie donc des mêmes services que les passagers au départ.

Le cheminement vers la zone arrivée nous fait descendre d'un étage. Alors que les affichages touristiques nous souhaite la bienvenue à Turin et dans le Piémont.

J'arrive dans la salle de récupération des bagages où je récupèrerais mon trolley après bien 10 minutes d'attentes. Un poil long au vue de la taille réduite de l'aéroport.

Les arrivées de l'après-midi et de la soirée ultra-dominée par la low-cost Irlandaise avec beaucoup de vols intérieurs Italiens.

Je rejoindrais sans plus attendre la sortie après avoir acheter un billet de bus Aller-retour pour 11€ avec la compagnie Arriva (qui offre le plus de fréquence 1 bus/20min). Il existe aussi Flibco qui offre des liaisons plus directs mais avec une fréquence un peu moins bonne. Le trajet sera assez long (au vue de la distance relativement courte à parcourir) avec de multiples arrêts et une bus pas vraiment pensé pour les voyageurs avec valises.

C'est ici que ce termine ce récit je ne tarderais pas à rejoindre une petite partie de la troupe des Friste Gold afin de faire un petit tour du quartier historique de Milan avec notre organisateur et local de l'étape Guilhem.