Avis du vol entre Dubai et Paris en classe Economique avec Air France

Introduction

Bonjour à tous,
 
Bien voilà mon dernier FR en retard de 2023, il faudra maintenant attendre fin Mars et un week-end en Corse pour retrouver le chemin des airs…

Bref, après un fort sympathique week-end entre collègues à Dubaï, il est venue l’heure de rentrer en France. Pour ce retour, plusieurs choix s’offraient à nous. AF offre 2 vols par jours sur la ligne, l’un décolle à 1h30 du matin et l’autre, à 11h00. KLM nous proposait pour le même prix le KL428 que j’avais déjà pris en Janvier 2021 et qui part à un horaire catastrophique… 2h du matin.
Nous préférerons le vol de jour sur AF qui présente le double avantage d’être direct et de ne pas arriver complètement déphasé à Paris.

Le routing ultra-simple de ce séjour : 

Aéroport de Dubaï

Après une dernière nuit assez courte, nous quittons notre hôtel situé à Healtcare City. Une demi-heure et un changement de métro plus tard, nous arrivons au terminal 1, 3h avant le décollage de notre vol.
Je vous retrouves directement dans le terminal à la recherche du comptoir de dépose-bagages.

L’enregistrement AF-KLM se trouve tout à l’extrémité Est du T1 dans un endroit assez sombre, étriqué et bas de plafond.

Nous serons les seuls dans la file SP, les passagers devant nous aux comptoirs sont assez chargés donc les agents mettront du temps avant de nous appeler.
La valise de mon ami sera expédiée rapidement, on me proposera de mettre la mienne en soute gratuitement, ce que je refuserai. Nos passeports nous sont remis avec les BP, la préposée au check-in nous dira que nous sommes invités au lounge Skyteam.

En route vers la PAF, petit arrêt devant une baie vitrée qui offre une vue sur le concourse C du Terminal 3. Un terminal qui est réservé à Emirates et où se battent A380 et 777.

La PAF sera franchie assez difficilement, beaucoup de gens ne comprennent pas le fonctionnement des sas automatique « Smart gates », ce qui créer un peu (pour ne pas dire beaucoup) le bazar…

L’attente au PIF sera elle un peu moins longue.
Nous nous dirigeons ensuite vers la navette automatique pour rejoindre le concourse D.

Finalement nous aurons mis quasiment une heure entre notre sortie du métro et l’arrivée aux portes D. Un passage rapide par le duty free où mon ami aura besoin d’acheter de la nicotine en barres.

Tous les lounges sont situés au 1er étage.

L’entrée du Skyteam Lounge.

Une jolie décoration présente à l’entrée avec les logos de toutes les compagnies de l’alliance. Même si certaines ne viennent pas en propre ici, seulement en partage de codes.
Nous sommes accueilli par la préposée qui est adorable. Le temps d’enregistrer mon accompagnant et nous pouvons pénétrer les lieux.

Le salon est d’une taille tout à fait correcte et est tout en longueur.

Un tour du côté des buffets, il est encore l’heure de petit-déjeuner. Il y a pas mal de choix : Œufs brouillés, saucisses, bacon, P.D.Terre, champignons…

Concernant la partie froide…

Les desserts…

Il existe un endroit parfait pour les alcooliques ! ??

Le wi-fi est disponible gratuitement dans le lounge, l’occasion de vous présenter la une du jour !

L’heure tourne, l’heure tourne, et il est maintenant temps de quitter le salon pour rejoindre la porte d’embarquement. Ne sachant pas trop si la porte se situe loin du lounge, nous prenons 15 minutes de marge.

Même pas 5 minutes de marche et nous voici devant notre porte où débute le pré-embarquement.

Nous nous faufilons dans la file Sky Priority.

La salle d’embarquement est divisée en 5 zones. Une agente est là pour orienter les PAX vers leurs zones d’attente et gare aux resquilleurs.

Le flight report

C’est avec 10 minutes de retard que début le véritable embarquement. Nous pouvons apercevoir le 777-200 qui va nous ramener à Paris cet après-midi.

Chargement en cours…

À côté, tout est chaos, un A320 Neo qui repartira d’ici peu pour Koweït.

Laissez moi vous introduire… Du moins, vous présenter l’oiseau du jour :
On embarque aujourd’hui à bord du F-GSPO, baptisé du nom de la charmante ville de St Germain en Laye (Où je n’ai jamais mis les pieds). On est donc en présence d’un 777-200ER qui au 3/02/2024 vient de fêter ses 23 ans de service. Il aura toujours volé sous les couleurs AF.

Traditionnels instants de rigueur !

Accueil cordial en porte, j’ai une nouvelle fois réussi à obtenir le duo en tête de cabine.
J’abandonne mon ami qui sera assis 3 rangées derrière. 

On retrouve le pitch classique de ce 1er rang qui ne permet pas d’étendre totalement ses jambes, sauf si bien sûr, vous n’avez pas pieds dans le petit bain de la piscine !

Comme d’habitude, l’oreiller, la couverture et le casque sont fournis.

La pauvre carte de sécurité qui a visiblement été torturée par les précédents occupants de ce siège ! 

La vue est plus ou moins dégagée et donne sur notre GE90 de gauche, d’ailleurs en parlant de gauche, on aperçoit au loin un assortiment de queues -d’avions- de toutes les couleurs qui plairont assurément à mon ami AirBerlin ! ;-)

Retour à l’intérieur, l’IFE dont la taille est raisonnable et me suffira pour ce vol. Le contenu est très complet.

En plus de la prise USB sur l’écran, une prise de courant universelle est disponible sous le siège.

Notre voisin repousse direction Koweït City. Chez nous, l’embarquement se clôt, Mr 19D tentera de s’approprier le 19C, un siège avec de l’espace supplémentaire pour les jambes qui n’a étrangement pas été vendu… Mais l’équipage ayant un problème de seating viendra y replacer un PAX Platinium, ce qui nous donneras droit à un joli walk of shame.

Rapide discussion avec ma voisine, une américaine prénommée « Precious »… Un nom qui irait sciemment à quelques connaissances… Suivez mon regard !
Les consignes sont diffusées et nous repoussons avec 5 minutes de retard après que nous ayons été gênés par le Koweïtien qui avait du mal à dégager le passage derrière nous.

Image rare avec l’un des tout derniers A310 encore en service dans le monde. Celui-ci vole sous les couleurs d’Iran Airtour, c’est d’ailleurs le seul pays au monde où on peut encore voler à bord de ces vieilles conserves.

Un A320 Neo en provenance d’Arabie Saoudite se pose sur la 12L.

Encore une rareté au loin avec un MD-82 ou -83 qui nous vient une fois de plus d’Iran… Je comprends mieux pourquoi notre ami Lucky Luke s’y est déjà rendu… Une chose est sure, ça n’était pas pour la fête de la bière.

Le roulage sera ultra long, environ 50 minutes juste pour atteindre la piste, on serait rentré à Paris en stop, on serait déjà arrivés ! ^^
On laisse partir ce 787 qui carbure au curry et on s’aligne sur la 12R…

Plein gazs.

Bye bye Dubaï ! À bientôt, peut-être pas, mais à une prochaine fois, certainement ! C’est que j’ai encore le 380 EK sur ma to do list avgeek ! :-)

Demi-tour au sud-est de l’aéroport, nous survolerons la ville ce qui nous laissera apercevoir brièvement la Burj al Arab ainsi que la Palm Jumeirah, où se situe le parc Atlantis Aquadventure où nous avons passé la journée deux jours plus tôt.

Cap vers l’Europe, rapidement, de fortes turbulences se font ressentir au dessus du golfe persique. Elles dureront près d’1h30 au total.

Le service du déjeuner débute en W entre 2 salves de grosses turbulences, puis comme sur mon retour de Johannesbourg trois semaines auparavant, rebelote, les 2 premiers rangs de l’éco seront servis avant que la cheffe de cabine éco ne décide d’interrompre le service.

Le plateau m’est servi tel quel alors que nous survolons Koweït City.
Hormis la salade, je ne toucherai pas à l’entrée. Le plat n’est vraiment pas terrible, les 3 petits morceaux de poulet baignent dans la sauce et se battent en duel avec 2 champignons.
Le dessert est quelconque, il ne doit pas y avoir beaucoup de fruits dedans… C’est une déception.
Mon ami n’étant pas en forme, il ne mangera pas et me laissera son plat, l’occasion de goûter le filet de St Pierre qui lui non plus ne sera pas terrible… (Pas de photo, sorry !)

Le service reprendra au dessus de Bagdad et se conclura par le débarrassage près de 3h après le décollage.
J’en profite pour aller faire un tour aux toilettes et m’enquérir du bien-être de mon grand malade.
AF semble faire le plein sur la destination avec un avion quasiment complet dans toutes les classes.

Je m’offrirai quelques temps dans les bras de Morphée. Je me réveillerai alors que nous survolons la Roumanie, pays si cher à mon ami KL651 et à qui je fais un gros bisou ! 

Les PNC profiteront que les turbulences se soient calmées pour passer dans les rangs offrir de l’eau.
À la vôtre et en espérant retrouver rapidement le ciel !

Le temps d’une nouvelle dédicace, à mon ami Jules cette fois. Vous voulez lui faire plaisir ? Une tireuse à bière ou le dernier album de Mylene Farmer et le voilà comblé !
Et voici la collation qui arrive, 2 heures à peine après la fin du repas.

Le contenu de la dite collation… Je ne commenterai pas, mais j’en regretterai presque de m’être plains du déjeuner…

La descente débute au dessus de chez notre ami Lefrid.

Le temps est très nuageux et le soleil décline déjà lentement… On est à une semaine du solstice d’hiver en même temps. Déprimant de retrouver ce temps après 72h sous les 25ºc de Dubaï !

Nous voici en finale sur la 26R !

Atterrissage avec un petit retard.

Aéroport de Paris CDG

Le roulage sera assez court en distance. Un 787-8 KQ qui repartira ce soir pour Nairobi !

Une vieille connaissance garé au hall K, c’est d’ailleurs vers ce hall que nous nous dirigeons.

Nous finissons par nous immobiliser sur le taxiway, une bonne partie de la cabine se lève mais nous ne sommes pas encore arrivés, annonce du cockpit, nous devons être tractés vers notre porte car le virage à négocier est trop serré… Nous mettrons près de 20 minutes entre l’extinction des moteurs et l’arrivée au parking.

Finalement, nous débarquons 45 minutes après l’heure prévue.
Un vol fatiguant mais qui finalement ne m’aura pas paru si long que ça. Bye-bye le F-GSPO, pour moi, retour à la maison, pour lui, direction New York dans moins de 2h… J’aimerai pas être un avion dans une autre vie, moi !

Nous rejoindrons la sortie en essayant de doubler un peu de monde pour attendre le moins possible à la PAF. Nous sommes arrivés juste avant d’autres LC, c’est déjà ça de gagné !

Bingo ! Quasiment personne à la PAF !
Bon, PARAFE est fermé et un seul agent est présent pour les passeports Schengen… De plus il est retenu par une dame n’ayant pas de passeport et seulement des feuilles volantes… La procédure prend du temps et PARAFE ouvre entre temps… Nous demandons avec 2 autres passagers à une agente présente sur place de sortir de la file et de nous laisser passer par PARAFE, refus.
Un peu d’énervement de ma part et elle nous laisse finalement y accéder…#ParisVousAime

Nous rejoignons ensuite le tapis bagages où la valise de mon ami sortira dans le lot des Sky Priority moins de 5 minutes après notre arrivée devant le tapis.

Nous rejoindrons ensuite Paris en RER B avant de rentrer à la maison en nous promettant de repartir ensemble dès que possible… Rendez-vous est pris, direction Londres puis Orlando le 22 avril prochain !!

Le vol selon FR24