Avis du vol entre Nantes et Madrid en classe Economique avec Iberia Regional (Air Nostrum)

Bonjour, 

Noël dans la campagne finistérienne est terminé et nous rentrons à Madrid. Un bonus sur un coin du Finistère nord est en fin de récit.

Le vol part de Nantes à 18h, nous avons environ 4h de route à faire et une voiture à rendre au Leclerc de Rezé. Nous partons donc à 9h, alors que le soleil se lève à peine. Nous sommes tellement à l'ouest que le jour se lève à 9h en plein hiver. Au début de l'été il se couche vers 23h et j'adore! 

Passage obligatoire par la maison familiale pour dire au-revoir, nous sommes sur la route pour Brest à 9h40. Quelques heures plus tard nous déjeunons à Auray, dans le Morbihan. 

Puis enfin nous arrivons au Leclerc de Rezé à 15h45 pour rendre la voiture. J'ai découvert les locations Leclerc il y a maintenant quelques années et c'est assez pratique en Bretagne. Le prix de base est assez bas, surtout en haute saison (je l'ai eu pour 36€ par jour), et ensuite c'est au kilomètre (0,12 a 0,28€ le kilomètre plus ou moins). 
J'ai eu une Renault Captur pour 108 euros auquels on a ajouté les 900 kilomètres parcouru. Le total de 340€ était bien plus économique que les agences traditionnelles qui m'auraient coûté 600-700€ à la même période. 

Les voitures sont en bon état mais il faut bien répertorier tous les défauts, parce qu'elles sont en moins bon état que chez Avis, Hertz ou Sixt. Elles peuvent être un peu cabossées mais ça roule bien et sans problèmes, ce qui est le principal. Il faut la rendre propre et prévoir du temps pour le retour. Il a fallu appeler le bureau lors de notre arrivée, attendre sur le parking que quelqu'un vienne faire le tour du véhicule puis descendre au bureau pour régler les kilomètres parcourus. Ça a prit bien 30 minutes. 

Nous prenons ensuite un Uber pour rejoindre l'aéroport situé à 10 minutes. Nous arrivons à 16h30 à l'aéroport de Nantes. 

Le terminal est petit, bas de plafond et très peu agréable. Une seule entrée est ouverte et les comptoirs d'Iberia sont juste en face. Le panneau Business bloque l'accès au comptoir prioritaire, il a fallu le déplacer un peu. 

A l'inverse du vol de l'année dernière, celui-ci embarquera du terminal principal. Nous suivons le cheminement qui nous fait passer par ces escaliers peu pratiques. 

En haut deux files pour le contrôle de sûreté, une classique et un coupe file. Iberia ne paye pas l'accès prioritaire à Nantes donc nous prenons la file principale qui malgré le monde avance assez rapidement. 
Les contrôles en eux-mêmes sont un peu lents et l'espace est peu agréable. Comme dans beaucoup d’aéroports français, l’espace est inadapté et très étriqué. On est airside environ 30 minutes avant l’embarquement. 

Le temps de faire un tour rapide du terminal airside. C'est comme le reste de l'aéroport, peu aéré, aux couloirs assez serrés et très peu d'espace pour s'asseoir. 

Il n'y a pas de salon mais ce n’est pas très grave, nous trouvons quelques sièges derrière ce qui doit être habituellement la séparation Schengen/non-Schengen. 

Notre porte d'embarquement est assez petite, l'espace est partagé entre 3 portes. 

Le CRJ arrive à l'heure de Madrid et l'embarquement commence en même temps que le débarquement. Les priorités sont respectées et étant dans le groupe 1 nous passons parmi les premiers. 

Il faut descendre plusieurs étages via ces escaliers et attendre devant une porte. 

D'ici on voit notre CRJ-1000 et les passagers qui débarquent. 

Nous sommes accompagnés vers l'avion à 17h45. 

L'avion est le EC-MRI, un CRJ-1000 de 6 ans. 

La cabine est toujours la même. 

L'embarquement est vite terminé et on repousse à 18h05 après l'arrivée de ce 737 de la Royal Air Maroc.

Décollage pour un vol d'1h15.

Il fait nuit noire sur Nantes mais une fois au-dessus des nuages on peut profiter de la fin du coucher de soleil. 

Le BOB est très vite expédié par l'équipage, il n'aura pas beaucoup de succès. Je remets les photos du menu du vol aller. 

On notera que les sandwichs et pizza sont à 50% de réduction sur le dernier vol de la journée. Même si il fait nuit, notre avion repart donc je ne pense pas que la réduction puisse s'appliquer sur ce vol. 

Le système de divertissement en streaming est disponible et là encore je remets les photos du vol aller. L'offre est vraiment limitée et n'a pas beaucoup d'intérêt. Il y a eu des moments meilleurs avec des séries plus intéressantes. De toute manière j'ai prévu un livre. 

Les nuages qui couvrent la France s'arrêtent aux Pyrénées. Ça nous donne une vue nocturne magnifique de la côte nord de l'Espagne. On voit sur cette photo San Sebastián (en bas), Bilbao (au centre) et Santander (tout au fond). 

Puis le triangle Vitoria-Gasteiz (à gauche), Bilbao (à droite) et Santander (au centre).

Et enfin l'alignement Logroño (à gauche), Vitoria-Gasteiz (au centre) et Bilbao (à droite). 

La descente débute après le passage de Logroño et on aperçoit peu après les lumières de Madrid.

La ville, l’aéroport et ses alentours sont totalement dans le brouillard. Ça fait bizarre. 

Arrivée et débarquement à l'extrémité K du T4. 

Ça fait marcher un peu pour rejoindre la sortie, ce qui n'est pas plus mal sachant le temps que prennent les bagages au T4. 

Merci d'avoir lu et à bientôt. 
A continuation, un petit bonus touristique du Finistère Nord en hiver.