Bonjour et bienvenu(e)s à ce nouveau opus, deuxième étape d’un long et tronçonné retour vers l’Asie orientale.
Petit rappel du routing:
Enchainement de vols
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- 6AY1581 - Economy - Helsinki > Paris - Embraer E-190
Des moments délicieux dépensés sur les rues de Helsinki ne nous offusquent suffisamment (a peu de chose près…) pour oublier qu’on a un avion à rattraper
Un frère jumeau du confortable train qui nous amena en centre-ville ce matin-là, nous escorte vers l’aérogare en fin d’après-midi.
HEL, LOIN D’ETRE L’ENFER
Une fois remontés les longs escalators (et effectuées quelques emplettes gourmandes), on débarque dans ce très agréable accueil de l’aéroplace.

Déjà en possession de notre carte d’embarquement (délivrée lors du vol matinal), nous n’avons pas besoin de visiter les comptoirs d’embarquement.
Toutefois, ceux-ci montrent une bonne mine. Du moins, dans leur version robotisée

Nous décidons de mettre temporairement à terme nos engagements de chroniqueur à ce point-là, étant dans la nécessité de nous restaurer.
Essayons de traverser les contrôles de sécurité…

Ils seront franchis en un clin d’œil, car la fréquentation est faible, mais surtout car l’aéroport est équipé de scanographes de dernière génération, pour lesquels liquides ou appareils peuvent rester dans les malles de voyage.
On célèbre l’efficacité du parcours à HEL dans le salon AY (espace Schengen), qui se trouve tout près de la sortie des contrôles.

Le salon est beaucoup plus vide que lors de mon passage la semaine précédente, mais il reste toujours ensoleillé.


Quelques fruits hors-saison sont accompagnés par une offre de ravitaillement très correcte (surtout lorsqu’on la compare à celle des salons ‘domestiques’ qu’on a tendance à fréquenter -ceux situés sur l’archipel japonais-).

Des entremets chauds sont à la libre disposition des invités -toujours des pates-.

Ainsi que des pains, salades, sauces ou desserts (mention spéciale au prodigieux bol de beurre).

A boire, il y a ‘beaucoup plus’ que du vin rouge espagnol.

Notre petite sélection, dégustée dans le grand confort d’un ample fauteuil (et non sur des tabourets hauts, comme à l’aller).

Le salon offre des vues magnifiques sur les pistes.
Mais le maigre trafic aérien a cette heure tardive, ajouté aux extraordinaires contrejours des étés scandinaves, n’aident pas à profiter pleinement du spectacle (ornithologique).


Le salon est aussi équipé d’une belle variété de sièges ou ambiances et respecte les règles du design scandinave.

En ce fin de journée, son dimensionnement semble plus que suffisant, mais un antérieur passage en début d’après-midi nous signala le contraire (des lieux sous-dimensionnés).
Avant de partir à la recherche de notre porte d’embarquement (29), on fait le plein de caféine, moyennant ces modernes engins.

On quitte les lieux reposés et satisfaits. C’est une conjoncture idéale pour affronter une traversée du nord-ouest européen d’un peu plus de trois heures -sur papier-.
Voici les escaliers qui amènent à cet antre d’apaisement et étincellement (du moins en ce début de soirée-la).

Notre accalmie ne sera pas perturbée par la rencontre avec cette magnifique création suédophone, en route vers notre destrier.

L’admirable espace juxtaposant la porte 29.

Comme quoi, HEL offre des lieux d’attente très convenables, et accessibles à tous, sans regard de statut ou classe de voyage.
C’est bien.
Le début de notre embarquement est reporté quelques minutes, ce qui nous permet d’inspecter notre oiseau minutieusement.


Les barrières sont finalement ouvertes mais on se tient firme sur notre siège, cédant le passage au troupeau des impatients.
la SOIREE commence AU CIEL
La porte ici est un peu floue… Malgré ces déficiences, je souhaite vivement qu’elle puisse être confirmée comme répertoriée. ?

On regagne notre place discrètement, sans effectuer nulle prise de la cabine.
Néanmoins elle s’avère identique à celle du vol précèdent : vintage blue, avec un pas très acceptable.

Quelques instants après, et sans trop de vacillation on s’élance à pleine vitesse.


Clichés ci-dessus pris avec deux appareils photographiques différents… Preuve que la lumière à cette heure (ou la technologie des objectifs) est tricheuse.
Une dernière poussée.

Et hop ! Dans les airs.
Notre ombre.

Et l’horizon.


Qui s’étale.

Au fonds, la grande capitale.

Et Espoo, son voisin.

Aile, winglet et Helsinki (gauche) / Kirkkonummi (droite)

Helsinki et winglet.

Le winglet d’AY et son reflet sur l’aile.

Regagnée l’altitude de croisière, les dames de Finnair sortent leur chariot.

Pour le solide, je n’ai ni preuve ni souvenir, mais je sais que l’achat de boissons fonctionna dans notre petit navire.

Ce sera un doublet myrtilles-eau plate, accompagné d’un échantillon des emplettes réalisées à l’épicier de l’aérogare de Vantaa (landside).

Le paysage est très beau, mais on n’arrive pas à identifier quoi que ce soit.


Le soleil tombe très doucement en ce soir de mi-juin.

Heureux de retrouver ces personnages adorables sur les carlingues des aéronefs d’AY.

Petit à petit on se rapproche de Paris, et petit à petit la nuit tombe.

Tout près du sol, alors que le jour se tient de justesse.

Touchée à 22h20, pile-poile l’heure prévue dans l’horaire officiel.
Le taxi prend une belle dizaine de minutes, suite auquel ce cliché sera effectué.

Evacuation rapide d’une petite cabine bien peuplée.

CDG EST UN AEROPORT DE PARIS
Et on fait nos adieux à notre fidèle messager.


Déposés au niveau des départs, je suis mes co-pax vers les entrailles de l’aérogare.


Et on trouve aisément notre carrousel, qui ne montre aucun signe d’animation.

La livraison est prévue à 22h45.
Mais c’est plutôt a 22h55 que le tapis se met à rouler.

Nos valises sortent parmi les premières ou les dernières… tellement peu de bagages étaient à récupérer dans ce vol.
Il nous faut, alors, chercher la gare, pendant qu’on se pose la question de pourquoi gérer une dizaine de valises en fin de journée (très peu de vols) prend presque 20 minutes. On arrive à la conclusion qu’on est à Paris et non au Japon.
La marche s’avère trop longue jusqu’à la gare RER. Pour autant elle n’est pas pénible, car les lieux sont desserts et se dégourdir les jambes fait du bien.
Tant le parvis comme les guichets automatiques de la station sont vides. Achat des billets et passage, donc, fluide.

Il y a un peu d’hésitation sur le bon quai à emprunter. Des rames passent et s’en vont, sans viser réellement Paris. Des annonces orales non pré-enregistrées sont faits. Mais seulement en français. Ce qui entraine l’égarement de beaucoup de passagers non-francophones. Bref, bordel coutumier à CDG/RER.
Finalement tout sera résolu, et nous partirons en omnibus un peu plus de 40 minutes après notre atterrissage. Mon arrivée au 4eme arrondissement se fait à minuit et demi, un peu plus tard que prévu (et que souhaité).
Merci de m’avoir lu et merci de vos commentaires.
Bons vols et bonne année. A toutes et tous.