Avis du vol entre Brussels et Paris en classe Economique avec Brussels Airlines

Bonjour à tous !
Pour rappel, ce vol SN à destination de Paris est le second de la journée. Pour qui n'a pas su comment je suis passé de LH à SN pour ce voyage, le routing permet de vous en faire une petite idée ;) :
1° GVA - BRU, A320, SN, b.light
2° BRU - CDG, A320, SN, Y (Vous êtes ici)
3° CDG - FRA, B737, LH, Y
4° FRA - GVA, B737, LH, Y
Après être passé devant le Secret de Victoria, j'oblique à droite et arrive devant les escaliers menant à l'étage où se trouvent les salons.

Je connais déjà celui de SK suite à un passage en 2012, j'opte donc pour le SN qui constituera une découverte.
Les nouveaux sièges J sont exposés sur une plaque tournante à son entrée, un peu à l'image des berlines au salon de l'auto. ;)

Tous les pax éligibles des compagnies *A y sont évidemment conviés, ainsi que ceux de Finnair, Air Malta et BA.

Après un accueil très sympa de la personne en charge du contrôle d'accès, on tombe directement sur ceci :

Cela fait très cafétéria d'entreprise, mais il ne faut pas se laisser abuser par les apparences. A part des soupes, des céréales, quelques snacks sans intérêt, une machine a café et des verres à bière en rang d'oignons rien d'autre n'est proposé.
Pour trouver la suite (et la fin) de l'offre, il faut se tourner vers ce frigo un placé là un peu par hasard, entre les journaux pendus au mur et la bouteille de Tabasco posée sur l'étagère IKEA.

On y trouve du mousseux, du blanc, du rosé, des jus de fruits, diverses boissons sans alcool, des yourts, du fromage, et bien sûr un panel de bières du cru.
Pour terminer le tour du propriétaire, voici une vue générale de ce lounge. Vouloir varier le mobilier est plutôt louable, mais sur une si petite surface cela ressemble plus à un ameublement fait de bric et de broc disposé là au gré des humeurs du décorateur.

Un coin IT est même présent.

Des grands baies vitrées offrent une vue magistrale sur les jetées A et B. On y voit ici SN, bien sûr, mais aussi LH, SK, LOT, LX, QR, et 9W en force avec 3 gros porteurs.

Trois Airbus A330 Jet Airways sur BRU : Voilà qui m'a surpris !

Du côté américain, il y a DL et US en 757.

Ma première sélection : Leffe brune. Il n'est que 9h45 mais le BoB du vol précédent m'a profondément frustré. ;)

Le petit quart d'heure que j'avais à disposition pour la visite de ce salon sont maintenant écoulées. C'est satisfait et sans regrets que je le quitte pour trouver ma porte d'embarquement.

M'y voici. L'écran indique un vol en partage de code avec 9W, quelle surprise ! lol
L'embarquement est déjà en cours et c'est au tour des PMR et des familles, j'attends donc patiemment que la J et les *G soient appelés.
Il y a foule et aucune file n'est matérialisée mais une petite pancarte indique aux pax prioritaires où se placer.

Je suis le premier pax, après les familles, à m'engouffrer dans la passerelle.

Le voisin, un Embraer de LOT plutôt joli.

Notre A320 bénéficie d'une livrée spéciale aux couleurs de l'équipe nationale belge de football.

La procédure d'embarquement prend des plombes à cause des nombreux enfants en bas âge (j'ai compté une dizaine de nourrissons) et leur famille qui tardent à s'installer.

L'accueil à bord est jovial, les PNC apportent leur aide à qui en a besoin et font des gros sourires aux enfants.

Pour moi c'est le 7F.

Pitch toujours autant satisfaisant.

Malgré la file conséquente en porte, les pax arrivent à bord au compte-gouttes.

A travers le hublot, on a vue sur les locaux avec un A319 et un A333 SN, plus un petit bout de dérive LX (moins local).

L'espace entre nous sera bientôt comblé par deux ERJ145 HOP. Bizarre, je croyais qu'il y avait grève en France. lol

Ce n'est pas la procédure de chargement des bagages que je voulais vous montrer, mais plutôt l'ordinateur portable Panasonic a écran tactile, chauffant et antichoc utilisé par le personnel de piste, et que j'ai aussi eu l'occasion de tester dans l'armée suisse. lol

Je crois que cela tient du miracle, mais malgré la lenteur de l'embarquement nous ne repousserons qu'avec dix minutes de retard sur l'horaire.
Vue sur cette petite nouveauté, le 787 JetairFly.

Long roulage jusqu'au seuil de piste, car nous sommes en plein dans une vague de départs avec notamment les 9W et le Saudia Cargo vu dans le FR précédent.

C'est enfin à notre tour de prendre l'air.

Conséquentes infrastructures du terminal de fret.

Traversée du premier plafond nuageux.

Et nous nous retrouvons finalement entre deux eaux pour la croisière.

La carte du BoB, fièrement rangée dans la pochette réservée aux documents. Vue sous cet angle, elle renvoie une image de compagnie low cost qui à mon avis dessert SN plus qu'autre chose.

Sur cette même carte est noté en substance que si pour des raisons opérationnelles le BoB ne pouvait être proposé à bord, une collation serait servie à tous les passagers. Ce qui est le cas pour notre vol, sa durée étant trop courte pour servir une prestation différente à chaque pax.
C'est donc un sandwich cheddar-roquette accompagné d'une capsule de jus d'orange que chaque passager reçoit à sa place, sortis du trolley par les PNCs. C'est pas terrible, mais c'est au moins gratuit.

Je ne vous fait pas l'affront de la photo d'auscultation des entrailles dudit sandwich, car ce n'était franchement pas beau à voir. ;)
Au nord-ouest de Reims, les déchets sont ramassés et la descente amorcée.

Le ciel est ici aussi passablement bouché par les nuages, et la température au sol annoncée (10 degrés) tranche véritablement avec celle que j'ai laissée à la maison (18 annoncés pour la journée).

Finale sur CDG

Pas de doute sur la destination, le pilote ne s'est pas trompé. ;)

Légère attente lors du roulage, car nous devrons laisser la priorité à ce 777 AF qui s'en va vers une destination mystère.

Approche du T1 et vue sur l'A380 TG et un A333 TK.

A380 SQ.

La star dans la tourmente avec son A380, et UA en 767 winglété.

A321 LH et un deuxième Boeing UA en ancienne livrée.

Arrivée au satellite 7, jonction de la passerelle, ouverture de la porte et débarquement.

Bienvenue à Paris !

Je passerai devant le salon SK mais ne pourrai y entrer, faute d'avoir une carte d'embarquement pour un vol de continuation.
Il ne me reste qu'à prendre la direction de la sortie avec ce tapis roulant en panne… Bienvenue à Paris qu'ils disaient.

C'est ici que je me félicite de ne pas avoir pris un bagage à main trop encombrant, car cela aurait été sportif avec ce couloir rempli de marche, de montée et de descente.

Une fois dans le bâtiment principal, il faut encore monter d'un étage pour retrouver les tapis de livraison des bagages.

J'adore cette vue.

Direction ensuite le CDGVal qui me conduira à la gare du bien connu RERB, qui cette fois encore sera direct.

Le périple n'est pas terminé car il me faudra changer à Gare du Nord pour la ligne 4, puis Barbès-Rochechouart pour la ligne 2, et finalement à Charles de Gaulle-Etoile pour la 6… Quel trajet !