Un Paris CDG - Marseille comme épilogue d'un voyage entre Bali et Marseille, on aurait pu rêver mieux. Comme un direct Marseille - Singapour avec SQ, évitant des escales superflues aux provinciaux. Trêve de rêverie. Après 13h45 à bord d'un 773 à l'équipement obsolète, je débarque au terminal 2F. La douane est rapidement traversée grâce au PARAFE. La porte du vol est située au rez-de-chaussée du 2E, dans une zone peu hospitalière et tranchant avec la belle architecture du niveau supérieur.

L'embarquement est rythmé par les départs de paxbus. Trois sont nécessaires pour acheminer les passagers vers l'A320 parqué au grand large. En effet, une dizaine de minutes dans un bus bondé est nécessaire pour rejoindre l'appareil. On pourrait songer à de meilleures conditions d'embarquement pour un vol reliant les deux plus grandes villes du pays.

N'ayant pas pu procéder à l'enregistrement en ligne pour ce vol, le siège m'a été aléatoirement attribué. Je me retrouve donc côté couloir sans possibilité de changer, l'appareil est complet. A ma gauche, une rangée a été neutralisée pour accueillir une passagère en évacuation sanitaire. Le siège rabattu permet de placer la jambe plâtrée de la malheureuse. Soulageant la curiosité d'une hôtesse, elle affirme s'être doublement fracturée en dévalant une dune du désert Jordanien.


Des turbulences par temps clair surviennent pendant le service. Le vol étant matinal, des viennoiseries sont servies en même temps que le café et le thé. Croissants et pains au chocolat sont rêches, peu goûteux, clairement d'origine industrielle. Un mauvais point pour la compagnie nationale du pays de la gastronomie. Le sens du détail, de la symbolique et du raffinement c'est peut-être ce qui manque à Air France.
L'appareil doit être vraiment âgé, des cendriers sont toujours présents sur les accoudoirs.


Je bois en partie mon café brûlant pour éviter les éclaboussures pendant les turbulences.

Arrivée à l'altitude de croisière, je tente une incursion sur le siège hublot de la rangée neutralisée. Pendant la montée, j'avais élaboré un plan de contournement de la jambe plâtrée en toute sécurité. Mais ma tentative est rapidement avortée par l'accompagnante de la blessée. Non, non, non ! Il ne faut même pas l'effleurer !. Tant-pis, je contemple les sommets alpins à distance.
La croisière est brève, et l'approche impressionnante. Un virage très serré est effectué à basse altitude au-dessus des Pennes-Mirabeau, comme souvent pour les vols AF provenant du nord lorsque le mistral souffle. C'est une approche qui -il me semble- n'est pratiquée que chez Air France, n'ayant jamais vu d'autres compagnies effectuer cette manœuvre.
Le toucher est brutal, et probablement de travers puisque la cabine est fortement secouée latéralement.
Pour gagner le centre de Marseille, j'utilise comme d'habitude la navette vers la gare de Vitrolles-AMP. Trois passagers, moi compris, sont à bord. Le TER me conduit jusqu'à Saint-Charles en desservant la nouvelle halte Euroméditerranée-Arenc située dans le quartier d'affaires, au pied de la tour CMA-CGM.


Vous avez pris l'a320 F-GKXZ. Et non... désolé, mais cet appareil est vraiment récent puisqu'il a été reçu le 16/12/2009. Ce sont juste les sièges qui n'ont pas évolué.
Merci pour le FR
Mais la législation sur le tabac date d'avant 2009. Comment des sièges équipés de cendriers ont pu être installées ?
J adore le soft faux nez a la chaine c est quoi?
C'est fait avec le module Aviary dans FlickR
Merci pour cette fin de série ,
A bientôt
Merci pour ce FR.
Assez bon vol avec AF.
Vous avez été dur sur les notes avec AF mais je trouve que pour CDG vous avez été vraiment trop dur.
Mettre 3 pour la fluidité des contrôles alors que vous dites que vous n'avez pas trop attendu, c'est pas très juste.
A bientôt.