Avis du vol entre Cape Town et Port Elizabeth en classe Economique avec Airlink

Bonjour à toutes et tous.

Meilleurs vœux pour 2024, il est encore temps.


Une fois n’est pas coutume je vais commencer ce FR par une belle histoire.

En 2017, je passe mes vacances d’été en Afrique du Sud, et je loge dans un très beau B&B qui s’appelle la Grenadine.
Je croise le manager de l’époque, nous discutons vin lors du petit déjeuner.

Puis je publie mes FRs et devinez quoi ? Nous étions tous les deux membres de flight report et nous ne le savions même pas….

Le temps passe et grâce à Instagram nous suivons les escapades de chacun.

Puis, un amateur de bière du site, propose un séjour au Cap, c’est l’occasion de se revoir cette fois ci avec la pleine connaissance que nous étions des amateurs d’avions.

Merci à Mathfrom74, pour cette chouette soirée entre Friste au Cap, et ses très bons conseils.

Si jamais il est maintenant guide et si jamais vous avez besoin de son aide pour l’Afrique du Sud ou la Namibie n’hésitez pas à le contacter.

Revenons à nos moutons, un voyage en Afrique du Sud…

Pour faire simple, j’ai suivi les vols de mes camarades, en plus j’ai une cagnotte de miles qui ne cumule aucun intérêt, donc autant les dépenser.
C’est donc un BSL-CDG-CPT-CDG-BSL qui est réservé, pour 68 000 Miles et 196,64€.

Rien de bien fou, mais l’avantage c’est d’être à plusieurs et de pouvoir papoter ensemble durant les 12 longues heures du vol aller qui est de jour.

Connaissant déjà le Cap, dès le départ, j’avais émis l’idée de faire un day trip quelque part afin de tester des compagnies locales.

Puis l’idée d’un safari a été amené par un conducteur de train, le mélange des idées donnera cette escapade à Port Elisabeth.

Journée intense mais qui nous ravira tous.

Mister Chules prend en compte ma demande de mixer les compagnies et nous voilà avec un A/R sur Airlink et Flysafair.  

Pour Airlink, le site est fonctionnel, et la réservation du vol sera facile à faire. 
 Je choisis le tarif basic à 1543 ZAR, (75€) et je peux sélectionner gratuitement un siège, ainsi qu’un menu végétarien.

Enregistrement en ligne la veille, avec BP sur le téléphone.

Aéroport international du Cap

Ayant tous des hôtels différents, c’est depuis ma Guest house dans Bokaap, que je réserve un Uber pour 4 :30, ça pique beaucoup, mais c’est le prix à payer pour une journée optimisée.

A cette heure-ci cela roule sans problème, et me voilà la première à CPT.  

Il y a un panneau d’affichage spécifique pour les vols domestiques.
Le mien y figure bien et est à l’heure. 

Non je n’ai pas craqué pour la J, je reconnais avoir regardé à l’achat du billet, mais je préfère être avec mes amis.

Le programme de fidélité de la compagnie, je n’y ai pas adhéré.

Les comptoirs du check in.

Une publicité pour l’application mobile et les upgrades.  

Je récupère un BP papier à une borne, je l’avais sur mon téléphone, ayant fait mon enregistrement en ligne, mais c’est toujours pratique d’avoir également ce format-là (ok c'était surtout pour m'occuper ^^).

Il y a deux entrées pour le contrôle du PIF, international et domestique, je file donc vers la file idoine.

Néanmoins, j’ai l’impression que cela se rejoint par la suite.
Le contrôle sera rapide.
Je regarde le FIDS et je reste perplexe sur le vol GE372. 

uste après il y a une exposition des prix skytrax de l’aéroport.

Pour les vols domestiques c’est à droite.

Wimpy, chaine de burger sud-africaine, une adresse pour Akivi.

J’attends deux de mes compères qui sont juste après moi.

Un maigre spotting des avions en porte.  

Le coin Airlink et lift.
J’aurais bien testé Lift également mais cela n’était pas possible. Ce n’est pas bien grave, je suis déjà contente avec mes deux nouvelles compagnies.

Le coin Flysafair.

Pour les amateurs de Biltong.

On rejoint notre porte, et nos 3 autres camarades.

Direction le sous-sol, ce qui ne laisse pas de doute à un petit tour de bus pour rejoindre notre avion.  

C11 pour le vol 4Z671.

Peu d’attente, nous nous mettons dans la file.

Le bus nous attend.

Puis nous dépose à notre avion, enfin on l’espère.
Le trajet ne dure pas trop longtemps et voici l’avion du jour.

Avec en toile de fond le terminal de CPT.

Je suis mes camarades, avec un stop pour un fuselage shot.

La porte du brésilien.

a bord du vol 4z671 direction port-elisabeth

A l’entrée de l’avion, l’hôtesse demande à vérifier nos BP.
Zut je l’avais déjà rangé.

La classe affaire dispose de siège qui semble confortable, avec une disposition en 2-1.
Le siège est basique mais on est quand même sur une meilleure option que la classe éco.

En parlant de classe économique, la voici, avec différentes couleurs de têtières, on aperçoit de la grise, de la rouge et de la violette.

Airlink propose une lingette désinfectante, ce qui n’est pas inutile.

Cette fois ci je n’ai pas besoin de faire un « emprunt » de « safety card » mon client habituel est à bord.
On note qu’il est interdit de retirer un «équipement » de sécurité, commettre un acte scandaleux, ou tout simplement être ivre à bord.
C’est plutôt rare ce genre de texte.

On trouve également un magazine de la compagnie, ce qui disparait de plus en plus.

Le réseau qui est plutôt complet avec de nombreuses liaisons domestiques ou vers les pays limitrophes.
Port Elisabeth a changé de nom en 2021 et maintenant la ville s’appelle Gqeberha ( un nom xhosa, la langue du peuple du même nom), j’avoue que c’est moins simple à prononcer, surement en raison des claquements de bouche, de langue et de palais, appelés "clic". .

Notre voisin est bien fade.

J’aime beaucoup le sunbird.

D'ailleurs pourquoi ce choix ? réponse sur le site de Airlink.

A l’arrière j’entends d’âpres discussion entre plusieurs passagers. En me retournant je constate que des passagers semblent réclamer leurs sièges à des passagers déjà installés.

L’hôtesse intervient, et finalement nous apprenons que ces passagers ne vont pas à Port Elisabeth mais à Upington.
Ils remontent donc le couloir pour quitter l’avion, une voiture de la compagnie vient les chercher.
C’est quand même dingue que cela puisse arriver, sachant que l’on nous a réclamé nos BP à l’entrée de l’avion.

Pas de rideaux pour la séparation des classes mais une paroi plastifiée de couleur violette.

On y va.

La météo n’est pas au beau fixe ce jour là à Cap Town, et en discutant après coup avec d’autres clients de ma Guest house, il a beaucoup plu, nous avons bien fait d’aller un peu plus loin, et nous aurons d’ailleurs de fortes chaleurs.

Dernier virage.

A ce soir CPT.

Pour ce qui est de la vue, nous sommes du bon côté pour la montagne de la table, mais les nuages sont trop nombreux pour que cela soit parfait.

On tourne, puis on survole les habitations et des townships, direction Stellenbosch.

Les montagnes apparaissent.

Puis une mer de nuages, avec quelques trouées, ou le paysages est somptueux.
Nous sommes passé dans le secteur il y a quelques jours en voiture.

Une PNC arrive à mon niveau et me demande confirmation de mon option végétarienne.

Ne souhaitant pas en raison de l’horaire très matinal, manger de la viande ou charcuterie, j’ai fait ce choix, et cela permet un petit changement avec les FRs de mes petits camarades (que vous pourrez lire, ici ou ici, voir même les deux, vous saurez les apprécier.

Donc ce sera pour moi un sandwich au fromage, un yaourt vegan à la pêche et une mandarine.
Cela me convient bien.

Ma principale distraction sera les paysages, l’avantage d’un court vol de jour.

Nous sommes passé devant Knysna, une référence à ceux qui sont fan de foot ?

Et un peu de lecture avec une photo d'une ville que je ne connais que par sa singularité : Orania, une ville entièrement blanche, survivance de l’apartheid.
La localité, tolérée par l’Etat, s’appuie sur un article de la Constitution qui défend le droit à l’autodétermination.
Orania fonctionne en autarcie. Elle possède sa propre banque et monnaie, l’ora, dont le cours est égal à celui du rand sud-africain.

Nous amorçons la descente, les paysages sont différents de la région de Cap town.

Nous longeons la côte.

Dernière vérification de l’équipage et nous sommes en approche de PLZ.

On touche le sol, puis freinage.

Aéroport international Chief Dawid Stuurman

Je découvre un nouvel aéroport sud-africain.

Nous nous garons à côté d’un frère qui lui a une livrée spéciale.
Je la trouve très belle.

On s’active au sol.

Je ne perds pas trop de temps à quitter l’avion, nous sommes attendu.

Certains bagages à main trop volumineux ont été mis en soute et attendent leurs passagers près de l’avion.

Mes camarades sont en formes malgré des petites nuits.
Certains on même craqué pour des casquettes locales.

Petite brochette.

Pas de valise à récupérer pour ce day trip.

Et nous voici dehors ou nous attends notre guide/chauffeur..

J’ai en effet réservé un tour privatif pour cette journée safari, avec deux « games », un barbecue à la pause déjeuner, et une prise en charge à l’aéroport en fonction de nos vols.

Il y avait l’option location de voiture et se déplacer dans le parc par nous-même, mais ayant un peu d’expérience en la matière, celui qui aurait été le chauffeur n’aurait pas profité de sa journée, et de plus les voitures classiques sont bien moins hautes que les 4*4 de safari qui eux sont surélevés, permettant ainsi une meilleure vision des animaux.

En parlant d’animaux, si cela vous intéresse, je vous recommande la lecture du bretzel bonus.

Merci pour la lecture et les commentaires.

bretzel bonus