Avis du vol entre Paris et Rio De Janeiro en classe Affaires avec Air France

INTRODUCTION

Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue à bord de ce vol à destination de Rio de Janeiro.

Le premier report pour moi en 2023, et pour les plus intransigeants, vous l’aurez remarqué, depuis de nombreuses années déjà !

Le temps est passé, je dois vous avouer que je suis très mauvais élève puisque j’ai réalisé de nombreux vols, à peu près toutes classes confondues (sauf évidemment la première, si l’on met de côté les first domestiques américaines).

Néanmoins, c’est toujours avec un grand plaisir que je suis avec attention tous les report de chacun d’entre vous, qu’il m’arrive de commenter, parfois. Donc un petit mot pour toutes celles et ceux qui prennent le temps et s’appliquent avec efforts à documenter chacun de leurs vols, merci !

Revenons maintenant à nos moutons, avec un routing très simple, qui initialement était un peu plus compliqué.
J’ai en effet une quinzaine de jours off en octobre, et j’ai choisi de me rendre au Brésil

Néanmoins, je dois également me rendre à New York en octobre, une destination vers laquelle je me rends très régulièrement pour le travail.

Un routing somme toute très excitant mais néanmoins très long, surtout pour le vol retour puisque je ne mesure pas le temps de vol et la distance entre Sao Paulo et New York qui représente largement la distance d’un non-stop Sao Paulo vers Paris, soit deux long-courriers réalisés en très peu de temps (2 jours sur place à NY). 

Et finalement, rendez-vous annulés à New York, on change tout le routing. Pourquoi je vous parle de tout ça et je vous raconte au temps ma vie alors que j'aurais pu en venir directement au routing final ? Simplement pour préciser qu'Air France a été d’une flexibilité totale, ligne joignable facilement, service client adorable, quelques euros (moins de trente) à rajouter pour le GRU>CDG, parfait, donc il m'est important de le préciser ! 

Routing final, promis : 

LE VOL DU JOUR

On se retrouve donc aujourd’hui pour le vol aller de Paris vers Rio.
Parce que je reste mauvais élève, j’ai décidé de me concentrer davantage sur le vol et toute l’expérience à bord. Pas de focus aéroport ni salon !

Petite photo du célèbre tableau des départs, saurez-vous retrouver mon vol ?

arrivée a l'aéroport et embarquement

Ah, et parce que c'est tout bonnement incroyable : pour se rendre à CDG, un parcours très classique avec une arrivée par le RER B depuis Paris où je vis, et, préparez vous bien : il m’aura fallu très exactement entre la sortie du RER B et l’arrivée au salon AF du Hall K (Terminal 2E) : 14 minutes.

Je pense qu’il faut quand même le noter, c’est assez exceptionnel : passage à la police aux frontières expédié en à peine une minute (aucune attente par le passage SkyPriority), et exactement la même chose à la sécurité, expédiée en cinq minutes.

Certes je marche vite mais moins d’un quart d’heure pour rejoindre le quai du RER B jusqu’au salon (avec un passage en borne pour imprimer mon billet). Le hall K facilite les choses, mais assez fou sachant que je suis parti au dernier moment pour ne pas avoir à attendre trop longtemps à l’aéroport.

Comme déjà dit, je ne vais pas faire de report du salon, je pense qu’il était assez reporté et bien connu. J’y suis allé pour moins d’une heure le temps de prendre une douche et de manger un petit morceau. Ce n’est évidemment pas mon salon préféré, il est en dessous à mon sens de celui des hall L et M mais ça reste un salon tout à fait correct et agréable, surtout qu’il n’y avait pas grand monde ce matin

L’excitation pour moi aujourd’hui, c’est que je vais pouvoir voyager sur la toute nouvelle cabine Air France en classe affaires. Avec la chance que j’ai eu de réserver le siège 9L qui permet d’avoir cet espace supplémentaire.

L'embarquement va commencer, directement la porte K35 !

L’embarquement prend du temps passé les portiques. Nous sommes bloqués avant d’arriver dans le jet bridge, à cause d’une intervention policière : un homme menotté est visiblement réexpédié au Brésil.

Vue sur l'appareil du jour en attendant : F-GZNK, 12 ans d'âge mais une cabine toute neuve ! 

Finalement, on peut avancer, c'est un peu le bordel puisque les files eco et business se rejoignent, ça ne me dérange pas mais c'est pas terrible niveau respect des zones. Passage par le jet-bridge et vue de la voiture de police qui a raccompagné le détenu d'un côté, et sur le voisin qui se rend à Cancun au Mexique de l'autre. 

Arrivée en cabine

Me voilà maintenant en cabine et j’ai la chance de découvrir cette incroyable réussite Air France dont beaucoup d’entre vous ont déjà reporté sur le site. Je suis très heureux de passer plus de 10 heures au siège 9L, croyez moi il sera bien "rentabilisé" !

Le temps est venu maintenant pour moi de découvrir le siège, de me poser, et découvrir évidemment cet énorme espace. Je suis estomaqué, on a presque l’impression d’être dans une petite cabine de première classe (la petite porte ajoute à cela).

En photos donc : l’écran, anti reflet, super qualité. D’ailleurs les caméras extérieurs pourraient nous faire croire à du HD ! 
Vue sur un autre voisin qui se rend à Washington D.C.

Le reste de cette mini cabine dans la cabine : espace de rangement, accoudoirs, télécommande. Je passe tout en revue.

Je suis vraiment impressionné, le produit est neuf et très réussi. L’espace pour les jambes est phénoménal. Il me laisse la possibilité de ranger les affaires et de mettre mes chaussures sur le côté.  Le siège est tout à fait confortable également .

Un bonus supplémentaire ? Pour moi le fait de pouvoir connecter ses propres appareils en Bluetooth. J’ai donc amené mon casque et c’est un vrai plaisir de pouvoir écouter avec un casque sans fil, je trouve qu'on est plus libre de ses mouvements.

Pour information, l’avion est complet aujourd’hui, comme exactement à peu près tous mes vols Air France depuis deux ans : une discussion d’ailleurs avec une PNC m’avait confirmé que les vols notamment entre la France et les États-Unis étaient toujours full dans les classes de devant. Et c'est en effet le cas chaque fois que je voyage en J de Paris vers New York, Atlanta ou Miami.

Un verre d’accueil est très rapidement proposé. Choix entre jus d’orange et champagne. Je ne suis ni tenté par l’un ni par l’autre, même si j’apprécie la proposition.

Le menu est également distribué. Je vous laisse en prendre connaissance. Ce sera pour moi le poulet (la commande sera prise peu après le décollage).

L’embarquement terminé. Annonce du capitaine, 10h30 pour rejoindre Rio. Nous repoussons et rejoignons rapidement la piste.

Quelques photos des terminaux et des avions qui se baladent. 

Puis nous décollons vers l'ouest.

Ah! J'allais oublier, la trousse de toilette, somme toute classique. 

Rapidement après le décollage, un oshibori est proposé par l’hôtesse. J'en profite pour vous montrer les quelques autres particularité du siège.

déjeuner

L’équipage vient proposer un apéritif. Je choisirai pour moi un verre de vin blanc, tout à fait délicieux, servi avec les fameuses petites gaufrettes ainsi qu’une petite verrine au potimarron qui était délicieuse.

Apéro terminé, on laisse le temps de digérer et puis le repas est servi en trois temps. Quatre temps même, si l’on compte le fromage. 

Pour l’entrée, c’est une très très belle réalisation, le tourteau est délicieux, et la combinaison avec la pomme est une vraie réussite. +10 pour l’entrée.

Pour le poulet, c’est également une vraie réussite - il n'est pas sec! - avec une sauce qui révèle tout le goût du plat. Un plat délicieux donc, accompagné de champignons, de pommes de terre tout aussi savoureux.

D’ailleurs j’en profite : si je devais noter une petite note d’amélioration, ce serait peut-être d’arrêter le plateau. Je sais que beaucoup de compagnies proposent un plateau en classe affaire et je trouve ça dommage. Rien de grave, juste pour être tatillon.

Pendant tout le repas, l’équipage se montre disponible pour servir pain, vin, et demander si tout se passe bien. J’apprécie vraiment ces petites attentions.

Plat terminé, on vient me proposer du fromage : du bleu, du chèvre et un dernier fromage à pâte dure que je ne saurai vous conseiller avec un petit verre de blanc. C’est très très bon, et encore meilleur avec du champagne qui m’a proposé par l’équipage (fromage et champagne font bon ménage, imo).

Quand vient le dessert, ma gourmandise a pris le dessus et je n’ai même pas eu le temps de prendre une photo quand il a été servi. J’avais le choix entre un petit trio de dessert macaron, moelleux au chocolat et je ne sais plus quoi (?), mais j’opterai pour les sorbets parce que j’ai très (trop) bien mangé.

J'allais oublier la célèbre photo ! 

Après le repas nous est proposé un petit digestif. Ça sera un digestif sans absolument aucun alcool pour moi, à savoir un thé à la menthe !

Petite dédicace aux différents PNC qui passent régulièrement nous voir, discuter, etc. C'est adorable.

Petite sélection de photos alors que nous survolons l'Espagne. 

une cabine pour dormir

À noter d'ailleurs, puisque souvent certains font le reproche que les cabines s'usent vite : c’est parfois la cause de certains passagers maladroits, ici dédicace au passager derrière moi, qui a réussi l’exploit de renverser son verre de vin (rouge) rempli, partout sur lui mais surtout sur son siège… Une PNC fait au mieux pour rattraper la catastrophe.

Revenons à nos moutons, ou plutôt à notre cabine, qui m'épate toujours. 

Le repas et son digestif terminés, le film aussi (la sélection est également sympa), quelques petits étirements entre les deux cabines business et puis il est temps pour moi de découvrir l’intimité de la cabine en fermant la porte en passant mon siège en mode lit.

C'est parti pour… de longues heures de sommeil. Alors que je m'endors et qu'il reste presque 8 heures de vol, je ne pensais me reposer qu'une petite heure ou deux vol de journée oblige, et pourtant, c'est un réveil à la quasi arrivée aux côtes brésilienne soit près de 4h30 après avoir rejoint les bras de morphée. 

D'ailleurs, bonne idée que de mettre un petit bouton équivalent de "ne pas déranger" via une lune.

offre snack

Une fois bien réveillé, je me rends entre les deux cabines pour quelques étirements et découvrir l'offre snack et boisson : possibilité de demander des croques monsieur, large choix de boissons, et un équipage toujours aussi souriant ! 

Le soleil se couche, offrant un spectacle magnifique à l'extérieur ! 
La cabine passera en mode blue light, et révélera également la saleté des hublots (mais ce n'est pas important).

heure du dîner et arrivée à rio

Rio n'est plus qu'à 1h30, et le dîner s'invite à table. 
Tout est bon : si le parmentier est moins raffiné que le premier service, il n'en reste pas moins très bon. L'acidité du pomelo me convainc, et le financier est moelleux. 

Je me laisse (re)tenter par un thé à la menthe. 

AH! Il y avait un wifi, mais je ne l'ai pas utilisé, je profite aussi de ce genre de vol pour totalement déconnecter et m'éprendre pour la beauté du ciel comme ici. 

Approche de Rio et nouvel oshibori ! 

Et cette fois, on est proche, la cabine va s'éteindre et la nuit noire ne me permettra de voir Rio 

Atterrissage et une partie de mon siège "se déconnecte" ! J'en profiterai au débarquement pour prévenir l'équipage. Tiens donc, pour une toute nouvelle cabine, c'est étonnant, je ne sais pas à quoi c'est du. 

Débarquement rapide, parmi les premiers, et longue, très longue, très très longue marche (15min je dirais, en marchant vite) jusqu'à la PAF locale : il n'y a personne, les agents sont souriants, le tampon sur le passeport sans aucune question, et me voilà à Rio de Janeiro !

J'espère que vous aurez apprécié de m'avoir lu !