Au terme d'une dizaine de jours passés à Bali, me voilà sur le chemin du retour. Un routing composé de trois vols et près de 24 heures de voyage pour rejoindre Marseille depuis Denpasar.
Le premier vol relie Denpasar à Singapour en 2h20 au moyen d'un 737-800 Garuda Indonesia.
J'arrive à l'aéroport avec le taxi de mon hôtel à Kuta.


L'architecture de cette aérogare inaugurée en 2011 est très soignée. Un savant mélange de traditions et de modernité. Je descends au niveau des arrivées afin de la contempler.


Les espaces publics du niveau supérieur (départs) sont encore en travaux.

Je passe la sécurité une première fois avant d'être confronté au péage de sortie du territoire joliment appelé Payment Service. En effet, j'apprends qu'il faut s'acquitter d'une taxe de départ de 150 000 roupies (9,5€) pour quitter le territoire. J'avais pris soin de me débarrasser de la devise locale avant de partir, et, évidemment, il n'y a aucune machine de retrait à proximité des guichets. Je dois donc retourner en zone publique afin de retirer la somme. Je repasse ensuite les contrôles de sécurité puis m'acquitte de la taxe. Je n'avais à aucun moment été informé de son existence. Si la somme demandée ne me choque pas -il y a beaucoup de choses à améliorer dans ce pays- le fait qu'elle le soit au départ est plutôt contraignant. J'aurai préféré payer une taxe d'entrée plus élevée.

J'arrive en salle des enregistrements avec un peu plus de trois heures d'avance sur l'heure de décollage, et le comptoir de mon vol n'est pas encore ouvert. L'application Air France pour Android m'ayant refusé l'enregistrement en ligne, j'attends, assis sur un chariot à bagage, l'espace n'étant pas équipé d'assez de bancs.



Une vingtaine de minutes passée, je me fais enregistrer. Je ne dépose aucun bagage en soute et passe l'immigration rapidement. Il faut ensuite traverser la vaste zone Duty-Free pour arriver au niveau du long et unique corridor qui dessert les portes d'embarquement. A l'intersection, aucun tableau n'indique où se diriger.

Vingt mètres à droite, je parviens à ces écrans hors service. Je reviens sur mes pas pour chercher un support sur lequel serait inscrit le numéro de porte. En vain, il faut parcourir une cinquantaine de mètres le long du couloir avant de parvenir à un écran qui fonctionne. Mais mon vol n'y figure pas encore. Je patiente au hasard en porte 5, qui s'avère être celle de mon vol.





Vue imprenable sur les appareils qui s'arrachent du sol.


L'embarquement est prompt. Mais quelle surprise en arrivant à mon siège… Je me retrouve sans hublot ! Sur les 156 sièges de ce 738, il a fallu que je tombe sur le seul qui n'en a pas !

Heureusement, une place reste vacante juste derrière moi. L'équipage m'autorise a m'y rendre pendant le repoussage. Le vol est rempli à 80% environ.





Le trafic est important sur l'unique piste. On est deuxième derrière un A320 d'Air Asia qui attend l’atterrissage d'un ATR. Un autre 320 du leader du low-cost asiatique se place en 3e position.

Le décollage est suivi d'un virage vers le nord-ouest, au dessus de la très touristique ville de Kuta.








La cabine est correcte pour un vol de 2h20. Le pitch moyen pour une personne de 193cm mais bon pour le monsieur-tout-le-monde de 175cm. Les IFE sont vraiment bienvenus, il s'agit d'autant plus des Panasonic qui sont très convenables. Je fige le mien sur la géovision mais une sélection de films était disponible.


La tablette comporte quelques tâches à première vue. Mais lorsque je la déplie pour le service, je découvre un plan franchement crasseux, avec une pochette de rince-doigts collée. La souillure semble être du thé ou du café sec depuis quelque temps. Cela ne semble pas provenir du vol précédent. L'impression est désagréable, et cela aurait pu être évité en passant un simple chiffon.


Un dîner est servi. Poulet ou poisson au choix. J'opte pour le poisson. Une salade de carottes rappées en entrée et un étrange gâteau en dessert. J'accompagne le tout d'une Bintang, bière locale, et d'un thé.




Le vol est calme, sans turbulences même si des congestus et quelques cumulonimbus sont visibles. Peu avant le début descente, nous pénétrons une couche de cirrus qui semble être -vu son épaisseur- l'enclume latérale d'un cb.





La suite du trajet vers Marseille comporte une escale d'un peu moins de quatre heures à Singapour, que vous retrouverez dans le report à venir [AF 257 SINGAPOUR - PARIS].
Merci pour ce FR.
Magnifiques photos aériennes.
Un savant mélange de traditions et de modernité. -> La modernité n'est apparemment pas encore arrivée aux FIDS. lol
Ce 737 avait pourtant tout pour plaire avec des sièges qui semblent confortables ainsi que des IFE. Malheureusement l'état de la tablette laisse une désagréable impression de négligé.
Comme d'habitude une prestation complète sur du MC asiatique, même si celle-ci est peut-être en-deçà de ce que la concurrence offre.
Merci pour ce FR. Les photos du ciel sont superbes à chaque fois. Bravo !
Merci pour ce FR ,
Toujours sympa un vol avec des Écrans individuel ,
Ouch l'état de la tablette ,
Jolies photos ,
A bientôt
Merci pour ce FR
Très belles photos en vol.
Concernant la taxe de sortie du territoire, elle est évoquée dans l'ensemble des guides de voyages / sites relatifs à l'Indonésie. A l'instar des visas à 25USD, de plus en plus de personnes ici commence à se demander où passe l'argent de ces taxes, qui est censé selon la loi indonésienne être réinvestit dans les infrastructures de tourisme
Merci pour ce superbe FR.
Bon catering.
Pas très sympa la propreté de la tablette.
Belle cabine avec des IFE.
À bientôt.