Avis du vol entre Vienna et Paris en classe Economique avec Transavia

Bonjour à tous,

Suite et fin de notre périple (et de nos galères) avec ce dernier tronçon salvateur !

Petit rappel du routing :

Vous souvenez-vous, nous étions en correspondance un peu courte sur 2 vols à dossiers séparés et achetés à prix d'or le matin même. Si la connexion avait loupé, nous étions bons pour rallonger une énième fois la facture mais heureusement, le transfert s'est fait assez rapidement.
Ryanair et sa filiale Lauda sont aux contact des portes C, mais c'est une autre low-cost qui nous y attend !

En chemin, les lieux sont plutôt blindés ! Avec l'ambiance centre commercial, on se croirait en pleines soldes.

Les commerces présents n'étant dignes d'intérêts, je préfère me concentrer sur l'architecture bien plus originale !

Ceci semble être une porte d'embarquement, avec un vol vers Paris, qui plus est n'est pas annulé ni retardé ! (on commençait à perdre l'habitude ^^).

Et il paraîtrait même que l'embarquement soit sur le point de débuter… Incroyable, on va donc vraiment pouvoir rejoindre Paris ^^

A moins que le gros orage positionné sur Bratislava ne vienne nous chercher quelques noises ? En tout cas, on embarque sous un magnifique arc-en-ciel.

Boudiou de boudiou, je crois que mon stress n'aura vraiment disparu qu'à ce moment là. Ça fatigue le stress, surtout depuis 4h du matin !

Double accueil très polyglotte par notre avion, et un petit peu moins polyglotte par les PNC, mais ces derniers sont plus souriants.

Cela bouchonne quelque peu dans l'entrée, ce qui me permet de réaliser mon instant favori. Les ceintures attachées témoignent de la fin de l'avitaillement, ce qui est une bonne nouvelle.

Comme cela bouche toujours, vous aurez le droit à un deuxième instant bibi ^^

A bord, le remplissage des racks à bagages semble laborieux. Une constante tout à fait traditionnelle et rassurante :) Après tant de choses imprévues, j'aime quand on retrouve une situation normale :p

Ce qui est moins habituel, c'est de retrouver une resquilleuse devant mon hublot. Sacrilège ! En pleine conversation téléphonique, elle s'énerve que je l'interrompe. Pardon madame, mais mon médecin m'interdit les sièges centraux et couloirs. Pardon madame, mais le 26B, c'est derrière. Oui madame. Non madame je n'échangerai pas de siège. Merci madame…
Ouf, c'est bon ! J'ai enfin posé mon séant sur le dernier siège du dernier avion du jour !

Pour fêter cela, je vous offre un troisième instant bibi pour la peine !

Cabine prête au départ, nous repousserons avec une dizaine de minutes de retard, ce dont je me moque totalement sur l'instant ^^ Du moment qu'on arrive à Paris ce soir, tout va bien !

On croise sur le tarmac une petite inconnue : Air Zena. Il s'agit en fait de l'ancien nom de l'actuel Georgian Airways. Intéressant !

L'orage se rapproche de plus en plus, mais nous devrions décoller à temps.

Ici, ça décolle dans tous les sens ! On s'aligne tandis qu'un A320 Austrian décolle… Pendant ce temps, mon ex-squatteuse est toujours pendue au téléphone dans la rangée derrière et est énervante à souhait. Puisqu'elle n'est pas en mode avion, le mode avion va venir à elle dans quelques instants, pour la tranquillité de tous ^^

Arf, que c'est bon de voler !

On quitte doucement la plaine autrichienne en direction des Alpes.

Ces dernières seront malheureusement cachés par un bien mauvais temps. Pour eux en tout cas ! Ici, en haut, il fait toujours beau et que c'est bon d'y être ! On laissera quelques belles enclumes cumulonimbusesques sagement de côté.

Le bonheur se résume à peu de choses :)

Pendant que j'y suis, voici la littérature du bord. Vu comment mon porte-feuille s'est allégé, je passerai mon tour !

En voilà une lecture plus sympathique !

Après avoir plongé dans une sieste aussi profonde que la fosse des Mariannes dans le Pacifique, il est temps d'entamer notreapproche. Curieux, le paysage ne me dit rien…

Et pour cause, nous sommes au-dessus de l'Oise ! L'approche à Orly sera très longue puisque nous évoluerons en palier au FL110 à 250kn pendant tout le contour de Roissy par le nord, puis l'ouest.

Ce qui nous donne l'occasion de survoler la Seine au niveau de Mantes-la-Jolie.

On est toujours mieux là haut que dans les bouchons sur l'A13 !

Après 20 longues minutes en palier, on s'aligne enfin sur le LOC de la piste 06, non loin du VOR de Rambouillet.

Et si nous freinions encore un peu ?

Le plateau de Saclay au loin, la vallée de l'Yvette au centre, et les Ulis sous notre aile.

En courte finale, le long de la butte des spotteurs ^^

Victoire ! On a réussi à rentrer ^^

On patientera quelques instants sur le taxiway, en attendant notre point de stationnement. Presque toute la cabine s'empresse de se lever, mouvement tant bien que mal retenu par nos pauvres PNC au public adress !

Quelques minutes plus tard, nous reprenons notre course en direction d'Orly 3.

Arrivée au contact au coucher du soleil. Ce fut une longue et rude journée !

Mes camarades et moi-même fermerons tranquillement la marche.

Merci à F-HUYK et son équipage de nous avoir mené à bon port. Sans être un vol particulièrement avgeek, ce n'était que la deuxième fois que je passais par Vienne et mon 6e vol avec Air Grenouille.
Le F-HUYK a été réceptionné en 2022. Il volait auparavant pour SAS depuis 2012.

On aura mérité une bonne douche après tout ça !

N'ayant pas de pass navigo et ayant sérieusement entamé mon budget, je laisserai Akivi emprunter Orlybus. Pour ma part, ce sera le T7 + le M7. C'est très long et économique ! Okapi acceptera courageusement de me suivre. Courageux oui, tant le T7 est un tortillard !

Au revoir Orly et à… Demain pour de nouvelles aventures ! (sans chats noirs, c'est promis hein ?).

Merci pour votre patiente lecture, et une nouvelle fois, un grand merci à mes camarades Akivi et Okapi. Sans eux, je ne sais pas comment je me serai dépatouillé !

A bientôt !