Avis du vol entre Nice et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour à tous et bienvenue dans ce FR retour !

Après un aller dans le plus petit modèle des A20X, le retour sera radicalement différent avec ce 777-300ER positionné sur Nice / CDG. J'avais initialement pris ma place dans la cabine premium economy moyennant un petit supplément, mais la présence des nouvelles cabines business sur ce vol me convaincra sans aucune difficulté de faire un petit effort de 79€ pour cette upgrade :)

Ce vol se fera conjointement et joyeusement avec Ben et Théo, dont vous pouvez retrouver la version des faits ici et ici.

Le rappel du routing :

C'est fort matinalement que nous rejoignons à pied le Terminal 2, après une belle soirée avec l'ami local Benji et mes co-pax du jour. Je ne pourrai pas en dire autant de ma nuit, qui a été courte voire même inexistante. Malgré tout l'adrénaline de prendre ce 777 en Business permet de me maintenir éveillé ^^

On peut voir le tram qui ne s'arrête on ne peut plus proche du terminal, même si nous avons préféré une promenade matinale d'un vingtaine de minutes depuis l'hôtel pour se réveiller :

Ça grouille déjà un peu de monde dans le terminal, il est 6h30 :

Je trouve l'architecture de ce T2 ma foi sympathique :

Tout comme cette publicité Sixt… on ne peut plus réaliste ^^

Grâce à nos avantages de nouveaux riches le PIF n'est qu'une formalité, nous arrivons en un clin d’œil au temple de la consommation :

Le lever du soleil est sympa avec toutes ces verrières :

Notre valeureux et vaste destrier est déjà en porte, mais pour l'instant c'est direction le petit-déj au salon :

Tiens, une porte A00, c'est original ! Le salon Infinity Lounge n'est plus très loin :

Mais qui aperçois-je par les baies vitrées ? C'est mon brave babybus qui a passé la nuit ici, prêt à repartir (plus modestement que nous ^^) vers la capitale :

Ce n'est pas tout ça, mais il ne faut pas trainer, car mon célèbre co-pax cheminot mondialement connu sur FR attend déjà au garde à vous devant la porte du salon ^^

Notre billet nous donne donc accès au salon infinity, je suis un peu déçu qu'Air France n'aie pas un salon en propre ici :

Dès l'entrée, on trouve de la presse à consulter :

L'impression visuelle est bonne avec ce salon en enfilade très lumineux, que je trouve bien intégré au terminal :

Plusieurs espaces sont aménagés, avec ici ces sièges en forme de nid :

Il y en a pour tous les goûts :

Un écran des vols est présent au milieu des salons, c'est toujours utile et pratique :

Ces sièges moelleux feront l'affaire pour notre pitance :

Voici justement le buffet :

Contrairement à mon co-pax, j'ai été plutôt déçu de l'offre du petit-déjeuner que j'ai trouvé plutôt maigre, même si l'essentiel est là :

Ma sélection matinale et frugale :

L'avantage du salon est bel et bien sa vue, qui nous donne un accès visuel au tarmac, et surtout à mon petit babybus qui s'en va encore plus matinalement que nous :

Adieu et heureux d'avoir volé avec toi !

Revenons à nos estomacs, avec un deuxième tour au buffet, cette fois-ci avec la sélection fraiche (et bien peu pratique pour se servir…) :

L'estomac rassasié, il est tout de même temps de partir en porte pour embarquer au plus tôt. J'en profite pour explorer les derniers recoins du salon, avec ici un espace jeu composé d'un billard :

Une grande pub sur l'engagement éco-responsable de NCE :

Et pour compléter la visite, un petit espace enfant et un autre pour les parents avec la TV :

On aperçoit une partie de notre triple 7 depuis le salon et les généreuses verrières du terminal :

Nous sommes pile dans le timing puisque l'embarquement est très rapidement lancé, et ça tombe bien car nous sommes prioritaires :)

Je suis vraiment content de retrouver le 777, c'est d'ailleurs la première fois que je le reprend dans sa version -300 depuis mon séjour aux États-Unis en 2016 :

Cet avion est vraiment dans ma tête de liste de mes avions préférés avec l'A380, la vue de ce GE90-115b ne me laisse définitivement pas insensible !

C'est tout à fait impressionnant de lui faire face et il est inégalable pour ça :

Cette vue face au terminal rend particulièrement bien hommage à notre 777 :

L'accueil en porte sera chaleureux, je rejoindrai d'ailleurs rapidement mes camarades à qui le sympathique PNC en provenance de New-York a proposé de prendre de une photo de groupe ! Instant porte raté du coup, mais je m'excuse avec la porte intérieure en guise de substitut ;-)

La première impression de la cabine est très bonne, j'apprécie vraiment cette éclairage aux couleurs bleu-blanc-rouge :

J'ai choisi, à l'instar de mes co-pax, une place dans la seconde cabine un peu plus intimiste. Nous serons respectivement en 12L, 10L et 9L pour ne rien rater de la vue sur Nice au décollage, et plus tard dans le vol, la vue sur les Alpes :

Un petit tour dans la cabine premium economy, choisie initialement, qui n'avait pas l'air désagréable non plus :

Mais ma place sur ce vol est tout de même bien plus agréable, je vous laisse en juger par vous-même :

Nous sommes les trois premiers dans cette cabine et c'est bien agréable de pouvoir la découvrir ainsi :

L'aménagement est, comme souvent maintenant, en 1-2-1 :

Pas grand chose à redire sur la diagonale de l'écran plus que généreuse et pas trop désagréable en terme de reflets :

Cette petite crevette sur le mini espace rangement est un détail qui rajoute au chic de la cabine :

On y trouve à l'intérieur le casque, visiblement utilisé par le pax précédent et la télécommande de l'IFE :

Sur la porte, un miroir et surtout une crevette AF de toute beauté :

J'ai une vue de choix sur le crâne des mes co-pax, qui, comme moi, semblent déjà profiter pleinement de l'avion avant même le décollage :

Le passage en Business permet aussi quelque chose que je n'ai encore jamais connu ; à savoir une vue de choix sur notre majestueux GE90 depuis ma place :

L'IFE est toujours très complet, avec une très large sélection de films et de divertissements :

Mais c'est bien la caméra et la géovision qui vont le plus m’intéresser pour ce petit vol :

La connectique est complète avec une prise usb et une prise tout court, ainsi que la littérature de bord, qui, hélas, disparaitra dans d'étranges circonstances ^^ :

Vue depuis l'arrière de l'espace où je me dis que je resterais bien pour plusieurs heures supplémentaires :

Même avec la porte amovible ouverte, un fort sentiment d'intimité se dégage de cette cabine :

Petit saut temporel à ma place où les consignes ont été lancées, c'est la première fois que je vois ces consignes "in-flight". Eh bien je les trouve réussies, dans le plus pur cliché que l'on se fait des français. Ça me rappelle l'esprit des consignes "France is in the air" (wou hou hou houuu) :

Un ATR de la compagnie Nova, compagnie que j'ai été incapable d'identifier malgré quelques recherches :

Lui est plus simple à identifier, c'est le B767-400 de Delta qui arrive de New-York :

Notre roulage nous amène à proximité du bord de mer, ce qui est plutôt inhabituel pour moi ^^ :

Notre décollage s'effectue dans le vacarme typique du GE90-115b, et j'ai pour une fois la chance d'être aux premières loges, je ne boude donc pas mon plaisir :

Le décollage nous permet une très belle vue sur NCE, avec un virage tout autour de la plate-forme :

La vidéo du décollage, rendez-vous directement à 6mn35 pour la partie la plus intéressante pour les plus pressés ^^ :

Suite à notre dernier virage, on aperçoit maintenant très bien l'Allianz Riviera, profitons-en donc pour une dédicace à l'ami et supporter de l'OGC Nice Benji qui nous a très bien accueilli sur ses terres, foi de sochalien !

Les Alpes-Maritimes portent bien leur nom, après la mer et presque sans transition, la montagne avec le parc national du Mercantour :

Un sommet enneigé, que mes maigres connaissances alpines n'ont pas permises d'identifier :

C'est au survol de ce beau paysage enneigé qu'un PNC me propose un café, que j'accepte avec joie au vu de mon besoin important de caféine à ce moment précis ^^ :

Un petit chocolat qualitatif accompagne ce petit shot bienvenu de caféine :

Le spectacle des Alpes sublimé par notre GE90 continue à l'extérieur :

Nous sommes désormais à hauteur du parc national des Écrins :

Mais un poil loin pour apercevoir le Mont Blanc, même si l'IFE et la représentation disproportionnée de notre avion laisserait penser qu'il est très proche :

Le service du jour est mini, comme les sablés que j'ai choisi. Il fait plus penser à une prestation éco, mais bon l'essentiel est ailleurs aujourd'hui :)

Le lac Léman se dévoile au loin sous un ciel de plus en plus nuageux :

J'en profite pour une petite balade en cabine ; cette dernière fait vraiment bonne impression, ici avec ce logo Air France tout de blanc vêtu :

Le retour à mon siège sera l'occasion de faire mon devoir de FRiste, et surtout de profiter de ce siège full-flat pour tenter une micro-sieste :

La sensation d'intimité avec cette porte amovible est à mon sens un très gros plus : elle ne donne pas l'impression d'être dans un bunker comme certaines cabines, mais elle offre le nécessaire d'intimité pour se sentir parfaitement isolé, et la construction de l'espace laisse ce sentiment même avec la porte ouverte :

Un petit tutoriel est présent, à noter que j'ai du migrer au rang juste devant le mien, ma porte semblant ne pas marcher malgré la jeunesse de la cabine :

La boite à pied est assez grande, même si elle n'est pas aussi vaste que celle de Théo au rang 9 !

L'intermède lit (dont le paparazzi juste devant moi a profité, voir son FR !) aura été court, mais m'aura réellement reposé. J'en profite pour utiliser la télécommande de mon IFE, ergonomique et pratique au vu de la distance avec l'écran ;-) :

Je constate que mes co-pax et moi même sommes tous branchés sur le même programme :)

J'ai testé aussi le casque, d'assez bonne facture mais sans être exceptionnel non plus :

L'arrivée en région parisienne, sera, une fois n'est pas coutume, célébrée par une couverture nuageuse :

Je profite d'un de mes modes préférés de la géovision pour suivre notre descente. Pour peu, on se croirait dans Flight Simulator :) :

Un petit mot sur ces commandes, bien peu pratiques pour spotter par le hublot et qui m'auront values moultes démarrages d'un passage en mode lit non désiré ^^ :

Les méandres de la Seine apparaissent du côté de Courbevoie :

La gare d'Achères Grand-Cormier sur le RER A, au beau milieu du triage du même nom, l'arrêt sert d'ailleurs uniquement aux employés :

Après un virage, nous sommes maintenant du côté de Poissy :

Puis du Val d'Oise, toujours avec la Seine :

Mon méga-zoom me permet d'apercevoir très nettement la Défense, on voit bien la nouvelle tour Hekla en cour de construction à proximité de la grande arche :

La grande arche sur la droite est très facilement reconnaissable ; on aperçoit à sa gauche un bout du Cnit, et la tour D2 tout à gauche qu'on identifie grâce à sa façade ornée d'une résille métallique :

Au premier plan, Argenteuil :

Mais surtout, au loin, la capitale assez facilement identifiable :

Le Stade de France qui m'attend le lendemain pour un France - Grèce remporté 1 à 0 :

Et le Bourget, avec le Salon du Bourget en pleine préparation à ce moment là, auquel je me rendrai une semaine plus tard :

La piste est maintenant en vue et la caméra avant de l'avion permet d'être aux premières loges :

Le vol fut court, mais plutôt intense, et malgré cette courte durée j'en ai vraiment bien profité !

Touché de la piste avec le spectacle des inverseurs de poussée, une nouvelle fois sous mes yeux admiratifs :

La vidéo :

Passage au dessus de ce qui semble être le garage des CDGVal :

Une belle brochette de code-barres en guise de comité d’accueil :

Nous arrivons en passerelle… mais au Terminal 2F ! En plus d'être une rareté pour un gros porteur, ça sera aussi une première pour moi au T2F :

Une visite du cockpit nous sera fort sympathiquement accordée par l'équipage, c'est ma première dans ce cockpit si caractéristique du 777 :

Il est malheureusement temps de quitter notre carlingue, à regrets :

Un dernier adieu à notre GE90 :

Débarquement comme annoncé au T2F, visiblement le p'tit cheminot s'empresse de prévenir la populace ;-) :

J'arrive ! :)

Terminus du CDGVal côté T2 :

Et un passage devant le Grand Charles des temps modernes, juste avant de descendre vers ce bon vieux RER B :

Un trajet omnibus nous attend, mais sans encombres, ce qui est déjà bien pour le RER B !

Le tracé du vol :

Merci de votre lecture et à bientôt pour ma série de vols dans l'ouest canadien ✈️