Avis du vol entre Istanbul et London en classe Affaires avec Turkish Airlines

Ce tour du monde touche à sa fin. Après les Pays-Bas, le Canada, l'Australie, l'Indonésie et la Turquie, c'est au Royaume-Uni que nous nous rendons, avant l'arrivée finale à Paris. Pourquoi passer par LHR au retour ? Parce qu'un tour du monde implique souvent de prendre des vols en aller-simple, dont les tarifs sont souvent sans logique (ou du moins, je ne l'ai pas encore trouvée). Le CGK-IST-LHR était vendu par TK à 500€, mais le CGK-IST-CDG coutait presque 2000€. C'est donc vite vu, même s'il faut rajouter 50€ pour un ultime LHR-CDG en Economy…

Donc, au final, voici le routing complet de ce tour du monde :

Malgré nos passages fréquents, nous arrivons encore à trouver des choses à faire à Istanbul. Aussi, nous n'enchainons pas les vols depuis Jakarta et profitons de deux jours sur place. Ce stop over nous permet également de choisir les horaires de vols précis qui nous arrangent le mieux. Dans ce cas, c'est un vol du soir qui nous permettra de télétravailler sur cette journée de voyage.

C'est donc pendant la pause midi que nous rejoignons l'aéroport d'Istanbul, à l'entrée dédiée pour la classe Affaires.

Il y a un bref contrôle de sureté à l'entrée, en place depuis l'attentat qui avait frappé Ataturk, et qui me semble être là définitivement.

Puis direction les bornes d'enregistrement dédiée à la classe Affaires.

Peu de monde et beaucoup d'agents : si nous y passons, c'est parce que Londres demande un contrôle complémentaire, un peu comme l'ICTS pour les USA, et que la procédure est forcément manuelle…

Mais nous passons tout rapidement et traversons l'immense terminal, direction le salon.

Il existe de nombreux FR, dont les miens, pour faire un tour complet de ce salon. Je m'abstiendrai donc cette fois-ci, puisque nous l'avons surtout utiliser pour travailler. Mais justement, cela souligne une de ses (nombreuses) qualités, tout est prévu pour ce type d'usage.

A la fin de la journée de travail, nous nous accordons un petit verre tout de même :)

Puis direction les portes d'embarquement. Il y a du monde ce soir…

Mais les priorités seront scrupuleusement respectées et nous embarquons dans le calme pour rejoindre la cabine Business assez aérée de cet A321Neo.

Nos sièges pour ce vol : le visuel est très bon au premier coup d'oeil. Cela ressemble à une cabine américaine, mais en "plus"…plus beau, plus large, plus spacieux. Ce n'est pas bling-bling comme pourrait le vouloir le marché de TK, mais c'est sobre avec des lignes (ceinture et têtières) couleur or pour quand même être dans le thème ;)

L'espacement entre les sièges est très généreux.

L'IFE est complet et réactif. Il y a pas mal de bandes-annonces / publicités, mais il est aisé de les passer, donc je tolère.

Le casque proposé n'est pas aussi bon que sur les longs-courriers, mais ça reste très bien pour un moyen-courrier.

Sous les accoudoirs se trouvent l'ensemble des prises nécessaire, les contrôles du siège et la télécommande pour l'IFE.

Enfin, le siège propose une petite séparation rétractable. Ca n'a l'air de rien et un peu gadget, mais les quelques centimètres d'obturation de la vue suffisent à séparer, du moins visuellement, le voisin.

Pendant la diffusion des consignes de sécurité, une boisson de bienvenue est proposée.

Par défaut, TK ne propose jamais le Champagne, mais il est toujours disponible à la demande (du moins, lors de mes expériences, et en excluant les routes qui sont "dry" par défaut). C'est donc volontairement que je présente ici le lemon mint que je voulais re-tester et qui me semble toujours trop sucré ^^

Puis on s'aligne et c'est parti pour 4h de vol.

Pas de service apéritif, et rapidement (alors que nous avons donc le temps), le repas est proposé. C'est le service moyen-courrier, d'où le plateau sous la nappe et le couple dessert / fromage déjà présenté.

Antipasti en entrée :

Et charriot pour la suite avec toujurs une déclinaison meat, fish or veggie.

Poisson pour moi. C'est très bon.

J'engloutis le fromage et tente le dessert. Trop sucré :)

Débarrassage, coupure des lumières et un dernier verre. Je tente un film mais vais moi-même m'assoupir.

Je me réveille à l'arrivée. Certes, le décalage horaire depuis l'Indonésie a aidé, mais il faut admettre que ces recliner sont corrects pour un petit somme.

Descente sur Londres.

On se gare au T2, fief de Star Alliance sur Heathrow.

Puis nous rejoignons notre hôtel situé à Hatton Cross, station considérée comme inhérente à la zone aéroportuaire et donc desservie gratuitement par le métro et le train.

A bientôt pour la fin !