Avis du vol entre Toulouse et Madrid en classe Affaires avec Iberia Regional (Air Nostrum)

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Bonjour et bienvenue à bord de ce report, petite série qui m'amène une nouvelle fois à Madrid pour des raisons professionnelles.

introduction

Nous sommes la semaine avant le vol quand un déplacement s'organise un peu en catastrophe pour aller à Madrid  voir un client.

L'idée est d'être à Madrid le plus tôt possible le mardi matin et de revenir plus tranquillement dans la journée de mercredi.

Le problème est qu'une semaine avant le vol il n'y plus aucune place de disponible pour les Toulouse-Madrid du Mardi au Vendredi ! Finalement par miracle le jour de notre réservation des places sont disponibles pour le vol du mardi matin et cerise sur le gâteau ce sera en business (seul classe disponible à la réservation) uniquement possible dans la politique de voyage de mon entreprise lorsque qu'aucune place n'est disponible en économie.

Pour le retour, la non plus plus de places sur les vols directs ce sera donc AF via CDG en eco avec le vol MAD-CDG effectué en Erj-190 de HOP et plus de chance un Airbus A220 sur le tronçon vers TLS.

Cette ligne est plutôt connu sur notre site en effet Iberia dessert 3 fois par jour en moyenne Toulouse à son Hub de Madrid à l'aide des CRJ-1000 d’Air Nostrum. Volotea opère de son coté 2 vols semaines les vendredis soir et lundis soir vers la capitale Espagnole. Et le moins que l'on puisse dire ses que les vols sont toujours pleins en semaine.
Iberia à donc revue la copie pour la saison hiver avec un des vols quotidien désormais opéré en Airbus A319 et certains jours de semaine jusqu'à 4 rotations quotidiennes. Sans compter que Volotea à poursuivie ses vols les week-ends sur la saison hiver.

Niveau report c’est aussi plutôt fourni et c’est en partie ma faute ayant emprunter ce même vol 2 fois l'an dernier et déjà deux fois cette année. Rassurez-vous on est loin de la fréquence des EAP-FRA…

Retour matinale a blagnac

Rendez-vous donc à une heure bien trop matinale et hasard du calendrier quelques heures à peine après être rentré de Lisbonne (7 heures pour être tout a fait exact). Autant vous dire que le réveil à 4h du matin à piqué un peu ^^. Comme à mon habitude je rejoindrais l'aéroport à pied aidant au passage deux touristes britanniques perdues à moins de 100m de l'aéroport.

A l'intérieur, malgré l'heure matinale, il y a un peu de monde. Partant pour 2 jours je n'avais pas de bagages à enregistrer (bien que voyageant au maximum de ma franchise de bagage à main autorisée.

Malgré la journée de grèves de ce mardi il y a au final peu de vol supprimés et le FIDS est plutôt au vert.

Passage par le hall D et direction les contrôles de sûreté où j'expérimenterais pour la première fois (en plus de 100 départs) le fast track. Même s'il y avait au final peu de monde disons que ça me fera gagner 2 minutes de marche entre les filoguide. Le contrôle rapide même s'il y aura aussi fallu que je sorte le chargeur de mon ordinateur.

Passage obligatoire par le duty-free toujours sans arrêt pour ma part.

Puis j'arrive dans le hall C bâtiments principal où l'on trouve la plupart des commerces et points de restaurations qui ouvrent à peine à cet heure matinale (5h15). Il y a la queue devant le seul café déjà ouvert.

Il y a aussi une petite file d'attente devant le lounge croix du sud où j'irai passer une petite demi-heure. L'agente d'accueil aimable et souriante me demandera de présenter mon statut. Je lui ferais remarquer que je vol en J et qu'il me semble qu'IB donne accès au lounge. Elle s'excusera et me laissera passer avec le sourire.

L'espace est agréable mais je suppose qu'il doit vite être plein lors des heures de rush. J'irai sur la mezzanine qui a l'air un peu plus calme j'y retrouverais un de mes collègue partant à Madrid avec moi.

Concernant l'offre j'ai été je dois dire agréablement surpris mini Viennoiseries et fruit frais (pas uniquement des pommes il y avait aussi plein d'autres fruits comme des fraises ou des abricots) sont de la partie avec aussi des produits déjà emballé. Pas d'offre chaude à cette heure mais j'ai vu une zone du buffet avec de quoi chauffer des plats. L'arrivée récente d'Air Canada et Qatar Airways à Toulouse aurait elle fait évoluer l'offre ? possible.

Après ces agapes nous ferons une MichelG et embarquerons en last-call il faut dire que la mezzanine du lounge donnait sur notre porte, facile donc de repérer le moment opportun pour y aller. L'agent d'embarquement mettra une petite étiquette sur mon trolley trop gros pour les coffres à bagages de notre Crj du matin et nous sommes autorisés à rejoindre l'appareil parqué en faux contact.

Passage devant cet Airbus A319 d'Easyjet

Avant de rejoindre à pied notre long Crj-1000 tout de blanc vêtu, aujourd'hui c'est EC-LJT qui s'y colle. Pour le pedigree de notre appareil du jour il a été livré neuf il y a plus de 12 ans à la compagnie Air Nostrum et à fait une pige de quelques mois en 2018 chez Croatian airlines ce qui explique sa livrée quasi vierge.

Montée à bord via la porte escalier

A bord du CRj-1000 d'Air nostrum en J

Fuselage shoot, alors que les bagagistes finissent de ranger les derniers trolleys dans l'étroite soute avant de notre Crj.

L'accueil à bord sera froid et peu souriant de la part de la cheffe de cabine (Ahhhh je retrouve le standard Air Nostrum me voilà rassuré !) pas besoin d'aller loin ce matin ce sera le premier siège à droite au 2A.
J'en profite au passage pour râler sur Iberia qui fait payé 19€! le choix du siège en J. Je serais plutôt heureux lors de l'enregistrement le système m'offrant un hublot et pas de voisin (pas de siège neutralisé sur les Crj1000 d'Air Nostrum).

Le plan de cabine des Crj-1000 d'Air Nostrum selon Aerolopa

Le pas au bulkhead est correct et me fais penser à notre Hervé, qui je l'espère passe nous lire de temps à autre.

Le plafonnier pour notre cher F-OITN.

Nous repoussons parfaitement à l'heure laissant le terminal et l'A319 d'Easy vu précédemment derrière nous qui partira lui pratiquement dans la direction opposée (vers Lille) avec 2 bonnes heures de retard.

Nous commençons notre roulage pour la piste 14L en service ce matin alors que le jour se lève.

Pas d'attente avant de nous aligner pour le décollage et nos pilotes effectuerons un rolling take-off alors que le soleil commence à apparaitre à l'horizon, la prise de vitesse permettra aussi de dissiper les gouttes de rosée présentes sur les hublots. Puis notre Crj-1000 s'élève tranquillement au dessus du terrain et plutôt silencieusement lorsque l'on est à l'avant ^^

Sans doute parmi mes plus belles vues au décollage depuis l'aéroport Toulousain, avec un ciel développant  une palette de couleur allant du rouge à l'indigo en passant par le orange et le dorée. Rapidement la Garonne apparait sur notre gauche avec un beau reflet de la couleur du ciel.

Les départs en piste 14 offrent souvent de belles vues sur le centre de Toulouse mais je doit reconnaitre qu'avec la lumière du levant ce mardi matin le spectacle est au rendez-vous !

Le centre historique de la ville Rose sur les rives de la Garonne.

Nous virerons ensuite sur la droite pour prendre un cap au sud, tout droit en direction de la chaine des Pyrénées 

Un verre d'accueil est distribué ce sera jus d'orange pour moi, de mémoire le choix était entre l'eau et le jus d'orange.

Les 2 hôtesses s'affairent dans le galley. Pendant ce temps là nous abordons la chaine des Pyrénées ou subsiste un peu de neige sur les sommets malgré un printemps jusqu'ici très chaud et sec.

C'est à ce moment la que le plateau fait son apparition. s'il peut paraitre plutôt correct en photo. A l'exception du chausson au pomme ce sera une catastrophe…
- Une confiture de poser sur le plateau mais pas de pain de proposé.
- Des fromage de très mauvaise qualité qui avait l'air coupés depuis un bon moment.
- Mais le clou du spectacle sera la salade fruit mise au four par l'équipage déjà que les fruits était durs comme du bois chaud c'est juste une horreur.

Seul le chausson au pomme relèvera un peu la note ainsi que les couverts en acier mais des couverts sont ils nécessaires pour manger un chausson au pomme ? Vous avez 2 heures…
Un café est apporté dans une tasse logotée sans grand charme, il sera comme souvent en avion pas terrible.

Pour une fois c'est du coté Espagnole que la vue sera bouchée par les nuages.

La safety card.

Et la route du jour selon flightradar24 avec une route habituelle et une altitude de croisière de 31000ft.

Notre descente est rapidement annoncée et plus on se rapproche de Madrid plus les nuages laissent place au beau temps avec uniquement quelques petits bancs de brume à proximité du sol.

Alors que notre descente est déjà bien entamée on distingue au loin les méandres du Tage, près duquel j'étais encore une dizaine d'heures plus tôt. 

Les terres multicolores de la région de la Castille - la Mancha que nous survolons durant notre approche vers MAD sont vraiment superbes avec cette lumière matinale.

Nous arrivons à proximité de la petite ville de Mejorada del Campo ceinturé par les échangeurs routiers. Si l'autoroute passant par les piliers mène en direction de Valence. L'autoroute de droite elle ne mène nul part n'étant jamais entrée en service depuis la crise économique Ibérique.

On aperçoit les contours de la capitale Espagnole au loin.

En zoomant un peu on peut voir des bâtiments célèbre du paysage Madrilène comme le Civitas Metropolitan Stadium (Stade de l'Atletico de Madrid) mais aussi les célèbres quatro-torres véritable point de référence à l'horizon.

La cabine est préparée en vue de notre prochain atterrissage 

Finale au dessus du site de "La Muñoza" siège de la compagnie aérienne Espagnole Iberia, où l'on trouve notamment les hangars de maintenance de la compagnie ibérique. 

Arrivée sous le soleil madrilène

Posé en douceur sur le tarmac de la piste 32R et décélération très tranquille. Même principe que pour les arrivés du nord il faut aller en bout de piste pour prendre le taxiway menant au terminal. Rien ne sert donc de faire chauffer les freins surtout qu'à MAD les pistes sont plutôt longues 

Au loin apparaissent les contours du terminal 4 immense bâtiments accueillant pratiquement exclusivement les vols Schengen d'Iberia et à cette heure de correspondance le nombre de dérive rouges et jaunes est juste impressionnant ! 

Pour nous ce sera direction le nord du bâtiment et les portes "K" où son regroupé les opérations de la filiale régionale d'Iberia principalement  opéré par les CRJ-1000 d'Air Nostrum.

Air Nostrum opère encore une petite poignée d'ATR72-600 principalement vers Melilla qui ne peut accueillir les CRJ à cause d'une longueur de piste réduite. 

Le débarquement sera plutôt rapide pour moi voyageant au premier rang, Mon bagage ayant été chargé parmi les derniers plus le tag priority  je le récupèrerais sans aucune attente au pied de la porte escalier.

Au terme d'une petite marche à pied et 1 escalator nous arrivons à l'extrémité nord de l'immense terminal 4 avec son hall à perte de vue. Pour rejoindre la sortie il faut aller au centre du terminal ce qui prends tout de même plusieurs minutes malgré la présence de nombreux travelators pour accélérer le processus.

Pas de temps à perdre nous grimpons dans un taxi avec mon collègue pour rejoindre notre client situé à proximité de l'aéroport Madrilène

C'est ici que je vous laisse bon vols à tous et j'espère vous retrouver très prochainement pour la suite de ce court routing.