Avis du vol entre Paris et New York en classe Economique avec Delta Air Lines

Introduction

Bonjour à tous,

Mes vacances d’été touchent à leur fin et il serait dommage de ne pas en profiter jusqu’au bout.
Aujourd’hui, je vous emmènes à nouveau dans la ville de mon cœur, celle qui de part son immensité, son ambiance, ses rues et ses buildings mythiques me donne toujours envie d’y revenir. Une grosse pomme dans laquelle j’adore croquer en me perdant et flânant dans ses rues.

Vous l’aurez donc compris, c’est pour la 5ème fois en 4 ans que je m’envole aujourd’hui vers New York.

Bon, hormis le fait que je suis amoureux de cette ville, je vais profiter de ce routing pour joindre l’utile à l’agréable. En effet, ma cousine étant actuellement en séjour là-bas, j’ai décidé de la rejoindre le temps d’un week-end.
Ce routing sera également l’occasion d’ajouter un nouvel appareil qui manquait à mon flight-log en la personne du Boeing 767, un vieux coucou dont le 1er vol remonte à 1982.
Mon vol sera opéré par un 767 en version -400er, produit à seulement 38 exemplaires et ne volant exclusivement que chez Delta et United. 5 visites à New York et 5 appareils différents pour y aller : A380, 777-200ER, A350-900, 777-300ER et désormais, le 767-400ER, bon panachage, n’est-ce pas ?

Pour le retour, mon choix se portera sur l’AF009 partant à minuit et demi et permettant de maximiser le plus possible le temps sur place. Ce sera l’occasion pour moi d’un 4ème vol sur 777-200, à chaque fois chez AF et sur des vols US.

Le routing de mon été Américain : 

Aéroport de Paris CDG

C’est par le RER B que j’arrive ce matin à CDG. Il est bientôt 9h, mon vol décollant dans 2h30, je suis large.

À peine 2 semaines après mon dernier passage, je prends à nouveau la direction du T2E.

L’occupation du terminal est très acceptable ce vendredi matin.

Je me dirige vers les comptoirs Delta pour qu’on appose sur mon passeport l’autocollant, signe que j’ai répondu aux questions de rigueur sur le pourquoi de mon séjour aux USA. Etrangement, les questions me seront posées mais je n'aurai aucun autocollant !
J’en profiterai également pour retirer mon BP papier.

Me voilà en possession du précieux sésame ! L’embarquement se fera depuis le hall K et par bus.

Je me dirige rapidement vers la PAF et la sécurité via l’accès nº1.

L’attente pour franchir les contrôles sera quasiment nulle, il y a peu de passagers et de nombreux postes ouverts.

Idem pour le PIF où j’en aurai pour moins de 2 minutes.

L’ensemble des contrôles sont torchés en 5 minutes chrono. Direction le salon !

L’accès se fait par ces ascenseurs ou par les escaliers situés à leur gauche.

Il y a une fois de plus pas mal de monde dans ce salon que je déteste toujours autant…

Je parviendrai tant bien que mal à trouver une table. Direction les buffets où l’offre en cours est celle du petit-déjeuner.

Pour commencer, je me laisse tenter par une sélection salée avec le classique œufs brouillés, saucisses et bacon.

Puis le sucré avec un assortiment de viennoiseries et crêpes.

À la fin de mon PDJ, il me reste encore environ 30 minutes à tuer avant d’embarquer, j’en profite pour vous présenter la une du jour !
Pendant ce temps, le salon s’est quelque peu vidé, la pointe du matin est passée, ça devrait commencer à re-bouger d’ici une petite heure.

Juste avant de partir, je jette un œil sur la partie gauche du lounge qui semble bien moins fréquentée et plus lumineuse. La vue sur les parkings est complètement gâchée…

10 minutes avant le début du boarding, je quitte le salon en direction de la porte K53… Étant parti de la porte d’à côté 10 jours plus tôt, je sais d’ors et déjà que l’embarquement se fera par bus…

Il me faudra traverser tout le terminal pour rejoindre la porte située au RDC à l’extrémité ouest du hall K.

Descente d’un niveau et me voici aux portes K51 à 54.
Un vol pour Détroit fini d’embarquer de la K52, lui aussi en PAXbus.

Au passage, un bel A350-900 en partance pour Vancouver !

J’arrive au moment où les files s’organisent, devant moi, un couple partant avec 2 enfants/ados complètement masqués avec écouteurs dans les oreilles… Ça sent la surprise à plein nez, ils seront envoyés en priorité dans le bus avant que ne débutent les annonces d’embarquement ! J’adore l’idée ! ;-)

Le flight-report

Nos 4 participants au bal masqué étant dans le bus, l’embarquement débute avec 5 petites minutes de retard par l’appel des passagers SkyPriority.

Une visite guidée de CDG nous sera proposée par Paris Aéroport, aux commandes, Juan Manuel Fangio… On a bien cru qu’on arriverait pas en vie à l’avion…
Après 5 minutes de TGV sur des voies de service (blague ferroviaire), nous arrivons entier devant notre oiseau du jour… Et quel oiseau ! Mon 1er (et dernier ?) Boeing 767 !
L’appareil qui opérera notre vol est le N837MH, un 767-400ER de 22 ans bien passés. Son premier vol remonte au 11/12/2000. Sur tous les 767-400ER construits, tous volent à l’heure actuelle, à l’exception de 2 exemplaires, parkés mais toujours en état de voler.

Niveau design, on a quand même vu mieux, je lui trouve un faux-air de 777.

Un des 2 CF6 qui nous amènera jusque de l’autre côté de l’Atlantique.

Un A330 AF au décollage pour Bangalore

Un collection de fuselage-shot en l'absence de porte… Celle-ci s'ouvrant vers l'intérieur.

L’accueil en porte est neutre, l’équipage semble très fatigué… Ils ont semble-t-il fait la fête à Paris !
Passage par la classe W en 2-2-2.

La cabine confort+ avec une partie de la main cabin qui débute.

Mon siège est à 4 rangée du fond de l’appareil, il est rare que je sois assis autant à l’arrière mais impossible de prendre de choisir un siège plus à l’avant lors du check-in. Les sièges font assez vieillots à première vue mais ils s’avéreront confortable !
La cabine n’est pas très grande et aménagée en 2-3-2, une configuration qu’on ne trouve que sur ce type d’appareil, je pense !?

Le pitch est très correct pour mes 1.73m.

La consigne de sécurité dont un exemplaire finira au nord de Strasbourg !

L’écran est plutôt petit par rapport à ce qu’on connaît de nos jours mais il fera tout de même largement l’affaire ! Une prise USB est disponible en dessous et une prise de courant universelle est localisée sous le siège.

La vue sera dégagée mais le vol s’annonce très nuageux… En tous cas, l’avion aurait besoin de passer chez l’éléphant bleu…

Un oreiller et une couverture sont fournis… Je n’aurai jamais été aussi content de les trouver…

L’embarquement se termine avec 15 minutes de retard, le vol sera complet.
Les PNC passeront distribuer écouteurs et kit de voyage à ceux qui en désirent.

Le repoussage débute 25 minutes après l’heure prévue. Le CDB se présentera et annoncera un temps de vol de 7h30 pour rejoindre New York.

Les consignes de sécurité sont diffusées sur les écrans pendant que l’avion roule vers le seuil de piste.

Le hall L avec 2 intrus pour Bucarest et Bahreïn qui se cachent au milieu des code-barre.

Décollage de la 26R pour aujourd’hui !
L’avion n’est pas le moins puissant mais il est sûrement l’un des plus bruyant que j’ai pris jusqu’à maintenant (Hormis turboprop’s).

Le vol AF459 en provenance de Sao Paulo attend notre départ pour rejoindre le T2E.

La montée sera mouvementée avec de nombreuses turbulences. Une fois la couche nuageuse franchie, ce sera bien plus calme.

Cap vers la presqu’île du Cotentin où nous prendrons la mer en saluant de loin le Mont St Michel (Pas très visible sur la photo).

Je me mettrai rapidement sous la couverture avec mon gros sweat… Il fait un froid polaire dans la cabine, certains passagers français ont demandés à faire remonter la température, sans prise en compte de la part de l’équipage j’ai eu l’impression…
En parlant d’équipage d’ailleurs, ceux-ci feront un premier passage pour distribuer une bouteille d’eau, ainsi que des couverts pour le service du déjeuner.

Le plateau ne me sera apporté que 40 minutes plus tard, la cabine n’est pas bien grande mais le PNC en charge de ma rangée était seul à faire le service.
Les plateaux ne sont pas d’une forme habituelle, c’est à l’équipage de les « monter » au cours du service, une perte de temps supplémentaire.

En entrée, on retrouve une salade de crudités avec 1/6 d’œuf dur.
Le plat chaud sera au choix du poulet avec risotto et légumes (mon choix) ou bien des pâtes au fromage.
Le dessert lui sera une glace au caramel.
Dans l’ensemble, ce sera plutôt bon. Je regrette néanmoins l’absence d’un morceau de pain.

Le débarrassage arrivera très rapidement avec un service de thés/cafés.
Je file aux toilettes en jetant un coup d’œil à cette cabine de 118 sièges. 

Un bar était monté au galley arrière avec des boissons et des choses à grignoter.

Je décide de passer en mode sieste afin d’être le plus frais possible à mon arrivée à New York.
Le kit de voyage dont j’ai parlé plus haut comprend un masque et des bouchons d’oreilles. Idéal pour cet appareil qui est toujours aussi bruyant !

Je commencerai à dormir environ 2h15 après le décollage.
Comme à mon habitude, ce sera plus de la somnolence qu’un réel sommeil mais à mon réveil définitif, nous avons déjà passé Gander et je me sens plutôt bien.

Le plateau avec la collation de fin de vol fera son apparition alors que nous avons commencé à survoler les États-Unis au dessus de l’état du Maine.
Il se compose d’un friand au poulet (Un choix veggie était également disponible), ainsi que d’une mousse au chocolat. L’ensemble sera tout à fait correct et aura le mérite de me caler jusqu’au repas du soir !

Le CDB annonce le début de descente sur New York 30 minutes avant l’atterrissage alors que nous survolons Long-Island. Nous devrions être au parking avec 15 minutes d’avance.

Les PNC feront un ultime passage de nettoyage de la cabine et distribueront un chocolat

La cabine est prête pour l’atterrissage.

La traversée de la couche nuageuse se fera avec de nombreuses turbulences.

Le sol New-Yorkais ne se dévoilera que tardivement.

Puis le ciel se découvrira au moment de l’atterrissage sur la 22L !
Atterrissage assez soft puis direction le T4 ! Welcome to New York !

Nous ferons du béton devant ces 2 Boeing, l’un Singapourien et l’autre, Israélien. Notre porte n’est pas prête pour nous accueillir et nous devrons attendre 15 minutes sur place…

Finalement, c’est à l’heure prévue que nous arrivons en porte, 1:55 PM local Time.

Le débarquement sera rapide, l’avion bien que rempli n’est pas bien grand !

Aéroport de new York jfk

Merci petit 767 ! Ta cabine est confortable mais bon sang que tu es bruyant !

Nous sommes parkés à l’extrémité du T4 et il faudra plus de 10 minutes de marche pour rejoindre l’immigration. Je presse le pas, doublant le maximum de personnes, dans l’espoir de ne pas attendre trop aux contrôles !
Juste avant d’arriver aux guichets d’immigration, un écran indique 10 minutes d’attente… Pourvu qu’il dise vrai…

Bingo ! 2 personnes devant moi, 3 questions me seront posées et me voici de retour aux États-Unis, 96h après avoir quitté le territoire Américain !

Je passe à travers la salle de livraison des bagages sans m’arrêter, je ne voyage qu’avec un sac à dos pour ce week-end.
Les premières valises de mon vol tournaient déjà sur le tapis lors de mon passage ! Vive l’efficacité redoutable des aéroports Américains !

Direction l’airtrain pour rejoindre Jamaïca.

Puis direction le Financial Center de Manhattan où je logerais ce soir.

le vol selon FR24