Avis du vol entre Amsterdam et Paris en classe Economique avec KLM

Bonjour à tous !

Je continue (et termine) mon petit périple parisien via Amsterdam. Le rappel de l'origine du routing ci-dessous : 

Le routing obtenu est donc le suivant :

Pour ce vol, le plan cabine est bien rempli, et la J comporte 5 rangées. Il ne reste donc qu'un rang d'Eco Comfort, avec les hublots déjà occupés. Je me positionne donc un peu plus loin dans la cabine, au rang 9.
J'aurais pu prendre une issue, mais la vue sur le paysage est masquée par l'aile, et je voulais me faire une idée du pitch "normal" de ces nouvelles cabines.
Pour choisir au mieux son siège chez KLM, je ne puis que recommander les "virtual tour" dans les appareils. Ces "tours" en mode "Street view" sont disponibles sur un article de blog KLM de 2019. Les derniers appareils et dernières cabines ne sont donc pas disponibles, mais ça dépanne quand même bien !

Grâce à ce lien, j'ai ainsi pu m'assurer du bon alignement du hublot au rang 9 ! 

Le croiriez-tu, cher lecteur ? Ce report n'est pas une exclusivité. Eh non, la liaison AMS > CDG a déjà été reportée 116 fois, dont 52 fois sur KLM, 40 fois en 737-800 KLM dont 27 fois en Eco. Dont une fois par moi.
Mais ça sera la première fois qu'un report sera fait en 737-800 KLM en éco avec un vol au mois d'avril ! AH, vous l'aviez pas vu venir celle-là ?!

Bon, pardon.

Même si j'ai déjà fait un report sur la ligne, je ne suis pas un habitué de la liaison entre les deux hubs AF/KLM : Ca sera seulement mon 3e vol AMS > CDG (contre 5 CDG > AMS).
Et à part ça, 24e vol chez KLM maison-mère, dont 22 en 737… Ce qui n'est pas compliqué vu la tête actuelle de la flotte KLM. 

Schiphol efficace de bon matin.

Avec un vol partant à 8 heures, je quitte mon hôtel quelques minutes avant 6h. Il fait encore bien nuit, et les rues de Hoofddorp sont calmes…

Les NS (quand ils ne sont pas en grève) sont très ponctuels, le deuxième train de la journée entre en gare à 6h03.

Et 6h10, me voilà déjà dans la Schiphol Plaza !

Direction l'étage supérieur pour les départs, avec au choix ascenseurs, escalier ou tapis roulants.

A l'étage, à droite toute pour rallier la zone Skypriority, où c'est assez calme.

Ma valise repart en soute, direction Roissy !

Et moi je pars au deuxième étage passer le PIF prioritaire.

Pas d'attente, mais mon sac aura droit à un contrôle supplémentaire, comme d'habitude parce que j'ai trop de clés et que cela intrique les agents… 

Et direction le salon, via le cœur de Schiphol qui est assez animé malgré l'heure matinale.

A la PAF de correspondance, il n'y a pas un chat… Il y avait la queue après le PIF pour passer non-Schengen, mieux vaut donc passer par ce contrôle là de bon matin à AMS.

Le Crown lounge, fidèle à lui-même (utilitaire et moche)

Mais moi, c'est ce fameux Crown Lounge qui m'intéresse !

L'accueil est électronique, avec les bornes, mais on a en général toujours une salutation de la part du personnel.
Je note ces nouveaux sièges, que je trouve très hideux, mais qui doivent bien couper le son ambiant ! 

Bon, niveau siège hideux, on ne fera pas pire que ceux-là de toute façon… Le salon est plutôt vide, j'ai donc l'embarras du choix pour m'installer.

Petit tour des buffets, avec l'offre chaude classique du petit-déjeuner…

Il y a de quoi se faire plaisir, globalement, même si ce n'est pas des plus raffinés.

Quelques petites viennoiseries…

Charcuterie et fromages…

Et ma petite sélection pas si petite que ça, avec une bonne pinte de jus d'orange.

Après 50 minutes de calme au salon, je pars en direction de la porte. Le contrôle PAF s'est bien chargé, même si ça reste encore raisonnable. Les portiques automatiques sont fermés, comme quoi, il n'y a pas qu'en France que ça se fait…

Ici, ça n'est pas plus chargé que tout à l'heure, mais par contre, c'est moins flou.

Le vol part de la jetée C, comme d'habitude pour les vols de la navette AMS <> CDG.

Du monde en porte C5, les files ne sont pas encore affichées sur les écrans.

Êtes-vous déjà monté dans un albatros ?

Sur le tarmac, l'appareil du jour est déjà là ! Il s'agit de PH-BXU, un 737-800 livré à KLM en 2006. Il est toujours resté sous les couleurs de la compagnie batave, même s'il a effectué trois saisons d'été en prêt chez Transavia Holland.
Je suis joie, c'est un appareil que j'aurais déjà du prendre 2 ou 3 fois, mais à chaque fois j'ai eu un changement d'appareil en dernière minute. Cette fois, ça devrait le faire !
Ah, et il porte le petit nom d'Albatros, qui lui va bien je trouve. 

A l'heure de l'embarquement, les files sont affichées et les portiques sont ouverts. Les priorités sont scrupuleusement respectées, avec un appel pour la zone 1 uniquement (ce que je trouve assez appréciable).

Une fois la zone 2 appelée, je me glisse dans la file, puis dans cette passerelle aveugle.

Instant porte logotée Skyteam…

Et fuselage-shot de ce beau bébé de 40 mètres.

L'appareil dispose du Wifi, visiblement. Et le sticker n'est pas vraiment collé droit…

L'équipage a disposé des petites cartes KLM un des sièges de J, j'en veux une moi aussi ! Je n'ai pas poussé la curiosité jusqu'à lire le petit mot probablement écrit dessus :)

Je rejoins mon siège au rang 9, qui est de type planche à pain très légèrement améliorée (la têtière est un poil plus épaisse que le reste).

Comme prévu, le hublot est parfaitement aligné. Le rang du 10A n'a pas de hublot, ce qui fera geindre de désespoir des adolescentes (pas de soucis au 10F par contre).

Avantage par rapport aux anciennes cabines : L'espace pour les jambes est bien amélioré, je ne me sens pas à l'étroit. L'assise est un peu dure, mais ça n'est pas pire que les anciens sièges.

A l'entrée de l'avion, l'accueil était souriant, et des lingettes nettoyantes étaient distribuées. C'est assez aléatoire chez KLM, contrairement à AF où ça fait clairement partie du process. J'en profite donc pour nettoyer ma (petite) tablette.

Le dossier du siège ne comprend pas, contrairement aux rangs 1 à 6, de repose-téléphone ou tablette. Dommage de ne pas proposer cela dans tout l'appareil…

Les prises USB sont quant à elles bien disponibles.

Et le plafonnier qui est récent.

La cabine dispose en effet du Sky Interior, avec notamment ces coffres à bagages permettant de mettre les valises sur la tranche.

Des patères sont disponibles ici aussi, mais il faut être copain avec le voyageur du siège du milieu, à moins de vouloir passer pour un irrévérencieux personnage en accrochant sa veste qui pendouillera sur les genoux du pax pendant tout le vol.

La ceinture n'est toujours pas siglée, et KLM a repris ses mauvaises habitudes en mettant un bandeau de ceinture au coloris sans le moindre accord avec la charte graphique de la compagnie. Pourtant, aux 6 premiers rangs, les ceintures sont bien bleues…

Dehors, la pluie tombe bien, mais ça n'empêche pas les courageux bagagistes de charger les soutes.

Pendant que ça se termine, reprenons de la saine lecture, avec le magazine de bord KLM.

Le plat de spaghettis mondial… J'aime bien les vols reliant la côte Ouest des USA à l'Australie qui passent au-dessus de l'Afrique, j'espère que ces vols en réalité passent plutôt par le Pacifique ^^

Un article sur les hébergements insolites fait rêver… Surtout pour la page de droite pour ma part !

Je continue sur ma lancée avec la safety card, commune aux 738 et 739.

Le chargement des bagages est terminé, mais certains ont été mis de côté et posent visiblement problème. Tous comportent une étiquette à bagage rouge en plus de l'habituelle blanche. Je n'en connais pas la signification, peut-être des bagages retardés/perdus ?
Bref, toujours est-il qu'après plusieurs appels et discussions entre les bagagistes, ces valises repartiront sans être chargées à bord. 

L'attente, le maître mot de ce routing

A 8h10, le commandant réalise une annonce pour nous dire que la grève des ATC repousse notre départ à 9h, puis 45 minutes de vol, et une arrivée à Paris à 10h.
Je prends donc le temps de photographier mes documents de voyage…

A l'avant, les passagers en Business reçoivent une boisson de bienvenue, jus d'orange ou eau. 

Je profite de l'attente pour aller visiter les sanitaires…

Et une pensée fleurie pour Katia.

A 8h50, le commandant reprend la parole pour annoncer que le créneau a été encore retardé de 25 minutes.
Ma voisine américaine, qui jusque là dormait, me demande pourquoi nous ne sommes pas partis. Je lui explique rapidement, elle s'inquiètera pour sa correspondance pour le Vietnam, d'une durée initiale de 2 heures. Sacré périple pour elle !

Finalement, à 9h24, on repousse enfin, avec une vue sur ce charmant Fokker 100, que je n'ai pas eu le plaisir de prendre chez KLM (mais chez Austrian et Regional, oui). 

Deux long-courrier US, un Delta et un United en livrée Star Alliance, dont on ne voit que les fesses dodues.

Notre CFM56 se met à ronronner !

Des 737 KLM, un A321 Air France, et un 787 qui se tape l'incruste !

Le voilà dans sa totalité, c'est un 787-10 qui arrive tout juste de Los Angeles.

Oh, une autre belle bête que voilà ! Un 747 KLM Cargo en train d'être tracté…

On laisse cet A319 Lufthansa en livrée Star Alliance partir pour Frankfurt…

… Puis on s'aligne sur la piste 24.

Et on s'élance à 9h35 !

La course d'élan est bien longue, mais avec un avion complet de chez complet et des soutes bien chargées, ça s'explique. Rotation après deux kilomètres de piste, devant la zone cargo.

La zone de parking des employés de l'aéroport, dont une grande partie est inaccessible.

Et on file dans les nuages…

Le paysage ne sera pas passionnant pendant ce vol !

Eet smakelijk!

Heureusement, le service commence pour nous occuper. Pas de sandwich servi, mais un "macaron" à la noix de coco. C'est assez adapté à un vol du matin, j'accompagnerai cela d'un jus d'orange.

C'est vite avalé et tassé dans le gobelet !

Petit coup d'œil au Wifi, qui est fonctionnel. Le système est le même que celui installé sur les A320 Air France.

A 10h02, le commandant nous annonce un atterrissage à 10h15, pour une arrivée en porte à 10h25. Dehors, le paysage est toujours le point fort du vol.

Arrivée sous la grisaille parisienne

On perce enfin sous la couverture nuageuse quelques minutes avant l'atterrissage, au large de la ville de Saint-Soupplets (une amusante déformation de Saint-Sulpice).

Juilly, et son collège…

Le VOR du doublet sud, et derrière, la base arrière taxis.

Sur la 26R, un A320neo Vueling et un E-190 Hop! sont en train de s'aligner…

On touche le tarmac de la 26L à 10h19.

Vueling décolle pour Séville, puis nous pouvons traverser la piste…

Les terminaux 2A et 2C font le bonheur des amateurs de long-courriers, avec Air Austral, El Al, Air Mauritus, Kenya Airways ou encore Ethiopian…

Du côté du 2B, on trouve des American Airlines, Air Serbia, et du plus banal easyJet.

On arrive au bloc à 10h28, avec un peu plus d'une heure de retard. L'équipage demande aux passagers sans correspondance courte de rester assis pour laisser les autres sortir en premier, ce qui sera globalement assez respecté.
A côté de nous, un bel A321 en livrée Skyteam attend son départ pour Berlin. 

Je quitte cet avion dans lequel je suis depuis bientôt trois heures…

Pas possible de tirer le portrait de notre 737, donc à la place, ça sera cet autre A321, qui charge ses passagers pour Nice.

Direction la récupération des bagages, c'est au final assez rare pour moi de passer par là à CDG !

La livraison est prévue à 10h49, et commencera réellement à 10h53, soit 25 minutes après l'arrivée au bloc.

Et il faudra encore attendre 5 minutes pour récupérer ma valise. Les priorités dans la livraison des bagages sont très théoriques, pourtant s'il y a bien un aéroport où ça devrait être respecté, c'est bien le hub principal…

Je n'ai plus qu'à me diriger vers la gare de CDG…

Et sauter dans un RER B, qui sera ponctuel, et globalement propre.

Je termine ce récit par une photo du salon Grand Voyageur SNCF de Paris Nord où j'attendrai mon amie, situé au 2e étage du bâtiment principal, dans une vaste pièce qui a été conçue initialement pour accueillir le salon d'honneur de Napoléon III. De là à dire que je suis son digne descendant, il n'y a qu'un pas.

Et voilà pour ce court vol et cette longue attente ! Ce périple aura été surtout composé de retards et d'apprentissage de la patience… J'aurais en effet passé exactement sept heures dans les deux avions de ce routing, pour seulement 2h02 de vol effectif !

La trace radar du vol, avec une trajectoire assez directe, et une altitude de croisière de 27.000 pieds. 

Merci pour votre lecture et vos éventuels commentaires !

On se retrouve bientôt pour d'autres vols… A l'heure ? On verra bien ! (En fait, je ne sais même pas lequel des 24 vols de retard je vais reporter ensuite).