Bonjour à vous chers lecteurs,
Suite de ce petit périple à destination de Lisbonne dont le deuxième volet - que je vais essayer de vous décrire de mon mieux - est constitué d'un banal vol intérieur entre les deux plus grandes métropoles portugaises.
C'est avec la compagnie nationale que ce saut de puce sera effectué. Ce n'est pas une découverte pour moi, puisque j'ai voyagé avec la TAP, en 2019, sur du ORY - LIS - BVC (Boa Vista, Cap-Vert) sur des A320 ceo et neo et A321 neo (je n'avais pas encore franchis le pas de rédiger des reports). J'avais alors eu une bonne impression générale, mais ça, c'était avant le COVID qui a balayé bien des services dans bien des compagnies.
Alors certes, ce trop court vol ne permettra pas de donner une vision éclairée de la TAP, mais je suis bien content malgré tout de revoler avec cette compagnie qui a une belle flotte et un joli réseau.
Rappel du routing.
Enchainement de vols
- 1
- 2TP1949 - Economique - Porto - Lisbonne - Airbus A320
- 3U26733 - Economique - Lisbonne - Lyon - Airbus A321neo
Un AÉROPORT primé
J’ai pris un peu de temps pour me restaurer et me désaltérer dans les faubourgs portuans. Il est temps pour moi de revenir vers l’aéroport Francisco Sá-Carneiro, du nom d’un homme politique tragiquement disparu dans un accident d’avion. C’est un choix discutable, non pas sur le nom mais sur l’installation ainsi baptisée.
Malgré cela, OPO a déjà été primé plusieurs fois, comme en 2016, dans sa catégorie de niveau de trafic, par l’ACI (Airport Council international) notamment. Ça promet donc d’être une plateforme efficace. En attendant, c’est avec le tram (appelé ici metro) que je m’y rends. Les fréquences sont soutenues (tous les quart d’heure environ) et le prix est très abordable d’où je pars (2,30 euros).


La station terminus de la ligne E.

En sortant du "metro", il faut descendre (ce qui peut paraître contradictoire), pour rejoindre l'aérogare.


On y est presque.

Et voici le hall.

J'aime bien ce côté un peu "old school" du tableau des départs ainsi que les horloges attenantes. Mon vol est annoncé avec 15 minutes de retard.

Ne voyant pas une file d'attente énorme, et souhaitant obtenir un boarding pass en souvenir, je me dirige donc vers le comptoir de la TAP.

C'est chose, très rapidement (moins de trente secondes) et avec le sourire.

Je ne traîne pas et je rejoins rapidement le PIF.

Y a du monde ! On voit néanmoins que c'est fluide.

Il m'aura fallu finalement seizeminutes. C'est globalement bien organisé et le personnel est courtois.

Je délaisse rapidement ce coin de l'aéroport, insensible aux sirènes marchandes.

Fort logiquement, on y trouve des produits locaux.

On retrouve un tableau du même type. L'aéroport est lumineux et espacé. Les déplacements sont agréables et facilités par ses volumes généreux.


Des sardines en boîtes de tous les millésimes. 1927, 1946, 1975 ? Pas de soucis, il y a forcément l'année que vous cherchez. Mais il n'y a aucun prix d'affiché.

Un petit vol intérieur dans un petit pays
C'est donc l'A320 CS-TNX qui me tend ses ailes en ce jour. Les vitres ne sont pas très propres, la proximité de l'océan et des ses embruns expliquant l'opacité des larges baies.

Et voici les caractéristiques du coucou selon Planespotters. Il n'a pas que volé sous les couleurs de la TAP.

Il semble que j'ai été entendu !

C'est encore calme pour l'instant…

… jusqu'à que l'annonce retentisse. Les priorités sont respectées, c'est du sérieux.

C'est enfin mon tour. À la vue de mon passeport, la préposée me parle dans un français parfait. Je lui retourne un obrigado avec un accent sans doute assez marqué.
La vue depuis la passerelle sur la face gauche de l'appareil.

Le fuselage shot n'est pas aisé, mais je l'ai quand même tenté.

S'en suit l'instant porte. Le manque de recul ne permet pas d'admirer l'entièreté de cet élément majeur de l'avion.

L’accueil est assez distant par deux PNC en grande discussion dont le sujet est potentiellement professionnel sur le vol proprement dit. Je ne jette donc pas la pierre. La PNC en fond de cale sera bien plus souriante et causante. Donc pas de soucis de ce côté-là.
La cabine ne reflète pas les dix-sept ans de l'appareil. C'est une belle impression qui s'en dégage. Et voici donc le type de sièges qui s'offrent aux passagers.

Je m'installe et je vois que la place à ma disposition est assez limitée

La tablette.

Le contenu de la pochette avec un message d'espoir sur le vomito bag.

Et en détail, voici la safety card.


Vous prenez le menu ou la carte ?





Instant "tête en l'air".

Ma vue extérieure, dans l’immédiat. C'est le vol LH1179 pour Francfort.

Les démonstrations de sécurité sont lancées, en mode manuel, l’avion étant dépourvu d’IFE.

À 16h15, nous repoussons et le taxiing débute à 4 minutes plus tard.



Dans les nuages
À l’issue d’un très court cheminement, nous sommes déjà alignés sur la piste 35 et les gaz sont appliqués aussitôt.
C’est parti !


Tout comme mon vol de LYS à OPO, la visibilité optimale ne sera pas au rendez-vous.

Il y a un moment où il faudra virer de bord, Lisbonne étant dans notre dos. C’est chose faite rapidement.
Quelques percées nuageuses autorisent l’observation de la côte portuane.




Mais rapidement, la couche devient trop dense.
En attendant, la cabine (très bien remplie) est calme.
Y aurait-il l’amorce d’un service, d’une collation, d’un petit copo de água ? Eh bien non, nada. Certes, le vol est court, mais certaines compagnies offrent malgré tout un petit quelque chose.

Le vol est bien court et rapidement la descente s'amorce en même tant que le ciel s'éclaircit.

On passe non loin de la très pieuse Fátima avant de longer la vallée du Tage.




Puis c'est l'agglomération lisboète qui pointe le bout de son joli nez.

Pour ceux qui connaissent un peu les lieux, on voit ici que ce sera une approche par le sud, la plus belle des arrivées à LIS.


C’est à peu près au niveau de l’embouchure du Tage que l’on vire à bâbord gauche pour aller s’aligner sur la piste 03 de LIS. Cette manœuvre permet d’avoir un joli panorama sur la capitale portugaise.




Le vent est assez violent ce soir et ça se ressent assez bien. Le touché est ferme.
Le taxiing qui s'en suit est vite mené, histoire de rattraper le retard par tous les moyens.

Cet ATR 72-500 va rejoindre les Açores, et plus précisément Lajes, vol Swiftair WT132.

Ce 330-900 CS-TUC qui se prépare à assurer le vol TP35 pour Fortalezza.

Mission plus obscure pour cet A320 qui s'en retourne à sa base madrilène en vol IB3103.

Et le dernier virage.

Après un vol aussi long, on comprend mieux cette nécessité de se lever au plus tôt.

En attendant, le personnel au sol s'active…

Je prends congé du personnel parmi les tous derniers passagers. Le salut est plus amical maintenant.
Re-instant porte. C'est mieux réussi cette fois-ci.

Passerelle vitrée mais avec les reflets qui vont avec.

L'appareil du jour, dernier regard.

Et maintenant, direction la sortie et le métro.




C'est relativement bien expliqué, bien fléché.
Je fais un passage rapide par les toilettes. C'est propre mais presque irrespirable. Dommage.




Puis c'est la sortie au grand air… avant de descendre dans les bas-fonds de la terre.
Ce métro, directement connecté à l'aéroport est un réel plus pour rejoindre le centre-ville. Le prix est plus que correct. C'est un vrai plaisir que d'avoir une connexion aussi aisée, aussi bon marché.




Pour finir, le vol selon FlightRadar24.

Merci Greg pour le partage de ce banal vol intérieur que tu as effectivement décris au mieux !
Surtout avec deux instants portes ! Donc moi je suis ravi :)
Nada sur ce vol en prestation, chez moi c'est zéro, mais vous les Lyonnais vous êtes de gentilles personnes ^^
A bientôt !
Merci pour le commentaire.
Exercice peu aisé mais dont tu excelles particulièrement, vu tes descriptions très régulières de vols quasi identiques. Chapeau !
On comble la banalité comme on peut.
On sait vivre chichement, c'est mieux pour la ligne, ça présente pas mal de vertus finalement l'absence de service.
Merci pour ce FR sur une mini route. En effet, le pitch ne fait pas rêver du tout. 28 pouces c'est exactement comme Ryanair. Du coup mon 1 m. 80 appréhende mon prochain vol vers les Açores avec cette compagnie.
Merci pour le commentaire.
C'est vraiment trop juste comme pas, on est bien d'accord. La taille de la population ayant tendance à augmenter, pourquoi certaines compagnies n'en tiennent pas compte ? C'est dommage.