Avis du vol entre Paris et Libreville en classe Affaires avec Air France

Déplacement professionnel au Gabon, mes billets sont réservés par mon entreprise. Aucun contrôle de ma part pour le routing.
Ce sera donc Air France en classe économique premium pour les long courriers et une compagnie locale en exclusivité sur FlightReport pour les trajets domestiques.

On commence donc avec ce vol long courrier en premium eco qui va se transformer en classe affaires.

J'arrive à Charles de Gaulle avec beaucoup d'avance comme recommandé sur la carte d'embarquement (3 heures)

Direction les comptoirs SkyPriority pour la dépose des bagages en soute. Il n'y a pas beaucoup de monde car il est encore tôt. Je suis très rapidement pris en charge. Le personnel de la zone est charmant et efficace. La cabine économique premium étant surréservée, l'employée m'annonce que je suis surclassé en classe Affaires. Ça fait toujours plaisir, le voyage commence bien.

Passage de la PAF en vingt minutes car il n'y a que deux agents dans la file Accès N°1. Beaucoup de monde dans toutes les files.

Direction le LISA pour le hall L.

On arrive au Hall L et on prends l'escalier mécanique jusqu’à la sécurité. Grace à la file prioritaire le passage du PIF prends moins de 5 minutes.

Le panneau d'affichage des vols, que du Air France à l'exception d'un vol TAROM. Le plan du terminal est clair.

J'ai pas mal de temps, je vais donc en profiter pour faire une petite ballade avant de rejoindre le salon. La zone commerciale hors taxe est correctement décorée.

Au bout du terminal il y a cette énorme sculpture de chat, bien mise en valeur par ces deux poubelles placées là.

Des chaises longues permettent de faire la sieste.

Les grandes vitres avec vue sur la piste permettent d'observer les avions même s'il y a quelques reflets à cause du soleil.

Décollage de cet Embraer de la filiale HOP !

Cet A350-900 d'Air France nommé Bordeaux est tracté par un véhicule.

Au loin cet Airbus d'EasyJet circule lentement.

Et une rareté maintenant, un A330 présidentiel qui décolle pour une visite d’État en Chine.

Direction le salon où je retrouve des collègues.
Le salon est moyennement rempli mais je trouve quand même à m'asseoir avec mes collègues.

Le service du petit déjeuner est toujours en place et c'est exactement ce qu'il me faut.
Les différentes offres chaudes et froides.

Différentes boissons froides et chaudes sont proposées. Il y a aussi des boissons alcoolisées mais je ne suis pas tenté, il est seulement 11 heures.

Souhaitant profiter de mon premier repas en classe Affaires, je me contente d'une collation légère.

Il est l'heure d'embarquer. Beaucoup de vols sont déjà partis et le salon s'est vidé. J'en profite pour faire une ou deux photos :

Les avions ne sont pas les seuls à avoir leurs consignes de sécurité, voici celles du salon :

Je traverse la boutique hors-taxe une nouvelle fois.

Les zones d'attente sont grandes, le wifi fonctionne et il y a beaucoup de prises électriques.

Je complète mon spotting avec cet Embraer à destination du Royaume Uni.

L'embarquement est déjà commencé quand j'arrive. Je profite de la file SkyPriority pour couper la file de la zone 3 en cours.d'embarquement.

Voici notre avion, un A330 baptisé Avignon.

De ce côté là du terminal il n'y a qu'une seule passerelle.

Je suis chaleureusement accueilli à bord.
Mon siège est dans la deuxième cabine Business qui ne compte que deux rangs. L'arrangement des sièges est 2-2-2 mais les sièges sont full flat.

Sont présents : oreiller, couverture, casque et bouteille d'eau. Il y a une prise électrique.

Au dessus du siège se trouvent les liseuses mais pas de prises d'air.

Une hôtesse récupère mon cintre avec ma veste pour le vestiaire puis me propose un verre de bienvenue. Ce sera du Champagne.

Ma voisine arrivera tardivement et aura du mal à trouver de la place pour ses sacs. Il n'y a pas beaucoup de rangement au niveau du sièges et les coffres sont assez petits par rapport au nombre de bagages de cabine autorisés. Je n'ai aucun point de comparaison mais je trouve la boite à pieds très réduite.

L'IFE est de bonne qualité mais il y a quelques reflets lorsque les cache-hublots sont ouverts.

Les verres sont débarrassés et le roulage commence tout comme la vidéo des consignes de sécurité (accompagnée de ses reflets).

Parés à décoller.

La prise de commande a lieu aprés le décollage. Ayant été surclassé, je découvre le menu et peux commander le plat de mon choix. Je ne peux pas dire en revanche si les commandes ont été prises pour les voyageurs fréquents en priorité, je n'y ai pas prêté attention.

Le service commence par l'apéritif avec Champagne, crêpes fourrées et amuse-bouche.

La tablette est ensuite recouverte d'une nappe et un plateau est installé avec l'entrée la salade le pain et le beurre.

Les hôtesses passent régulièrement avec la corbeille de pain chaud.

L'entrée est desservie au bon moment et mon plat chaud m'est apporté. Ce sera des crevettes avec des lentilles. C'est bon et copieux.

Je reste au vin blanc, l'équipage proposera fréquemment de me resservir ou de me faire essayer un autre vin.

En dessert je choisirai le trio de pâtisseries que j'accompagnerai d'un chocolat chaud. Je déclinerai le digestif.

Après le repas la cabine est assombrie, l'écran a donc un bien meilleur rendu.

J'explore l'IFE avec ma télécommande tactile disponible. Les touches pour régler le fauteuil sont simples à comprendre même pour les nouveaux en classe affaires comme moi.

Passage aux toilettes tout à l'avant de l'appareil. C'est propre. Des produits Clarins sont disponibles.

Je passe devant le "bureau" de la chef de cabine devant la porte 1L.

Instant porte mais de l'intérieur.

Je passe devant le galley, c'est l'occasion d'avoir une petite faim. Les chocolats Angelina sont excellents.

Retour au siège.

Le service de la collation commence. La brioche est bonne mais sans plus. En revanche les fruits sont frais et la madeleine est moelleuse.
Boissons chaudes et froides disponibles.

"PNC début de descente", l'équipage débarrasse les repas et prépare la cabine.

En approche de LBV.

Atterrissage. Nous sortons par l'unique passerelle mise en place. L'aéroport international Leon M'Ba n'est pas équipé de double passerelle. A noter aussi que les passerelles ne sont pas climatisées.

On descend d'un étage et on commence la série de contrôle traditionnels : vaccination contre la fièvre jaune, pré-contrôle des documents d'identité, pré-contrôle des visas. On nous oriente ensuite dans la file correspondante pour le contrôle aux frontières.

Sortir rapidement de l'appareil est primordial à Libreville, les derniers patientent parfois une heure et demi avant d'accéder à la zone de livraison des bagages. Cette dernière est petite et basse de plafond. Seulement deux petits tapis roulants. Pour mon vol les deux tapis sont en service.

Il est possible de payer un ou des porteurs. A la sortie de la salle un employé de l'aéroport contrôle le nom sur l'étiquette avec le nom sur la carte d'embarquement et le reçu bagages pour éviter les vols. Enfin il y a un contrôle de douane. Plus votre valise est petite moins on vous demande de l'ouvrir. Si cela vous arrive pas de panique, les douaniers recherchent surtout l’électronique et les cosmétiques pour vous faire payer les droits de douane. Les pâtés, saucissons et chocolats passent sans encombres.

Je sors du terminal international. A suivre…