Avis du vol entre Lyon et Porto en classe Economique avec Transavia

Bonjour à vous chers lecteurs,

Voici une petite (mais vraiment petite) balade à destination de Lisbonne. C’est une ville que j’ai eu l’occasion de visiter par deux fois en 2003 et 2005. J’avais dans la tête une envie de m’envoyer en l’air avant le plateau d’été où, traditionnellement, je délaisse toute activité aérienne.

C’est sur Google Flight que je chine une bonne occasion, avec pour objectif un peu d’exotisme (toutes propositions gardées), un routing un peu original et de ne pas trop me ruiner.
Il y avait une option athénienne qui me faisait de l’œil depuis quelques jours mais voilà, au moment de me jeter, carte bancaire à la main, celle-ci avait disparu.

Le plan B est sans doute moins rock ´n’ roll mais ça me permet d’accrocher une nouvelle compagnie à mon flight log - Transavia, et une nouvelle plateforme, Porto.

Une low cost aux horaires RAISONNABLES

Ce départ à midi m’évite un réveil trop matinal. Je peux même poser mes enfants à l’école. Par contre, pas de bol sur la météo. Alors que le ciel est immaculé hier, il pleut ce matin.
C’est en transports en commun que je rejoins la plateforme lyonnaise. Le tram urbain est archi bondé ; le Rhônexpress a lui un remplissage plus humain.

Me voilà donc arrivé à Saint-Exupéry. Je suis largement dans les temps, alors j’en profite pour tirer le portrait de la gare sous un autre angle. C’est vraiment une réussite architecturale.

Un hommage à celui qui a donné son nom à cet aéroport.

Dans le hall de la gare, cette machine qui fonctionne en toute autonomie. On n’arrête pas le progrès la régression.

Les tapis fonctionnent parfaitement.

Direction le T1 en m’arrêtant quand même au T2. On dirait que le temps s’est arrêté. 

Le programme tranquille d'une partie de la journée.

Quand les bacs du PIF sont détournés de leur utilisation initiale.

Même le T1 semble désert. 

Ah non, en fait, il y a foule, notamment pour ce départ d’Air Algérie vers Sétif.

Je passe au comptoir demander ma carte d’embarquement. En une trentaine de secondes et avec le sourire, le tour est joué.

Me voilà nanti de mon sésame.

Ce n’est pas la foule des grands jours au T1.

Le hall du T1 et son joli tableau des départs. Ce ne sera pas une journée mémorable pour BA. Je ne sais même pas si l’on peut encore parler de retard à ce point-là. Pour info, le vol est parti à 14h46, soit 7h06 de retard. Le vol pour Brest est parti lui avec un retard plus modeste (1h41).

La pub du futur petit grand nouveau. Arrivée dans moins d’un mois, le 3 juillet précisément.

J’ai encore le temps mais je décide de passer le PIF.

En quatre petites minutes, c’est réglé, et avec le sourire. On dit de Lyon que ses habitants sont froids, distants, gnagnagna, mais Lyon vous aime !

Le temple du Capital ne m’émeut guère. Ses effluves parfumées ne retiennent pas mon attention et même les produits liquides - pour lesquels je dois avouer avoir une certaine attirance - ne me font pas perdre de temps.

Puis j’arrive à la rotonde. Finalement, Saintex n’est pas si désert.

VARIÉTÉS LYONNAISES

Je suis loin d’être en retard, je vais donc spotter un peu.

On commence par cette vieille connaissance pour moi, OE-LQA, avec qui j'ai relié Brest à Lyon il y a un peu plus d'un an. À noter que les A319 vont quitter peu à peu la flotte d'easyJet.

Un des quatre A321-100 d'AF, qui dans la journée, est revenu de TLS à CDG avant de faire trois A/R vers LYS pour finir à BOD en soirée. 29 ans déjà le pépère !

A320 D-AIUJ qui va assurer le vol LH1075 pour Francfort.

Triplé U2 avec l'A320 OE-ICP pour Rome FCO U2 4419, l'A319 OE-LQZ  U2 4433 pour FAO (Faro) et l'A319 OE-LVK pour CTA (Catania) U2 4407.

Ce moustique (Beechcraft 1900D) F-GTVC qui est arrivé de Milan (MXP) et qui repartira en Italie, vers BLQ (Bologne) en vol T7 6615. 

Nouvelair repart vers Tunis, avec cet A320 TS-INQ BJ599.

Retour vers CDG en AF7363.

LH1075 pour FRA.

Le triple S qui vient de se poser, en provenance de BRU, vol SN3587.

Une des destinations les plus exotique au départ de LYS, assurée soit en A319 (comme aujourd'hui), soit en A321. Le 6V-AMA s'en va vers DSS (Dakar) en vol HC427. 

Une compagnie que je ne connaissais pas, qui assure pour Tunisair le vol TU750 en provenance de Tunis, avec ce 737-800 immatriculé UR-SQO. C'est une compagnie ukrainienne qui l'exploite depuis juillet 2021. En arrière plan, Air Arabia s'apprête à revenir vers CMN (Casablanca) avec son A320 CN-NMP en vol 3O 342.

Je n'oublie pas de parcourir notre site préféré et voilà ce qu'il y avait à la une en ce mardi 13 juin de l'an de grâce 2023.

TRANSAVIA Première

C'est donc la première fois que je vais voler avec cette "succursale" d'Air France-KLM. Bien qu'elle opère depuis 2007 côté français (et 1965 depuis sa contrée d'origine, les Pays-Bas), et bien LYS soit une de ses bases, je n'avais jamais opté pour cet ersatz de low-cost, cet hybride, cet entre-deux-eaux…

Ça sent la porte D à plein nez et ça se confirme. C'est pas l'endroit le plus glamour de LYS.

Mais ça a au moins le mérite de donner un autre point de vue pour le spotter que j'avoue être.

Le vol BA365 pour LHR qui partira finalement à 14h38 avec cet A320 G-EUYX. On aperçoit à droite une autre dérive britannique, ce qui illustre un peu le désordre qui a plombé les PAX et les PN de British Airways en ce jour. 

Et voici un 737-800 d'Air Algérie qui arrive de CZL (Constantine) en AH 1460. 

Au large, cet A300-600 de DHL qui arbore fièrement les couleurs de bien des fièrtés.

L'appel est lancé et on peut assister au premier instant Danette. Pas d'appel par zone ; seules les familles et les PMR sont appelées à part.

Transfert en PAXBUS qui donnera d'autres points de vue.

C'est pas celui-là ! Lui, il ira à Djerba dans la soirée.

L’A330-300 C-GSTD d’Air Transat pour YUL qui, comme l’hirondelle, annonce le printemps à Lyon. Il repartira vers YUL (Montréal) en TS 573.

A320 EC-LYE IB 3736 en provenance de MAD.

En provenance de  VIE, le vol OS 4405 en Emb 195 OE-LWG.

À la descente du bus, j’ai le reflex à la main, je m’attends à prendre un coup de douze verbal… mais non. Pas de récriminations.

Instant porte depuis le tarmac. Et pourquoi pas ? C’est l’innovation qui fait avancer l’Humanité tous les jours.

Fuselage shot.

Instant dérive.

Accueil simple et sympathique. Je rejoins ma place et je m'aperçois que j'ai dû être déplacé par rapport à mon choix initial - ou alors j'ai bien plané. Mais il me semblait avoir réservé plus à l'arrière, assez loin de l'aile. Et là, je suis pile à son niveau. On fera avec, le vol étant complet, pas moyen de négocier quoique ce soit.
Mais bon, vu la météo, ça ne changera pas grand chose. Dire qu'hier, le ciel était immaculé, je suis relativement maudit ces derniers temps.

Voici donc mon environnement immédiat.

Un pas très réduit. Quand on voit qu'EVN (Erevan) est desservi depuis ORY (4h45 de vol) ou DSS depuis LYS (5h40 de vol), ça vend du rêve. Néanmoins, je trouve l'assise assez confortable.

La tablette.

Et en haut ?

Le contenu de la pochette.

La safety card de surface généreuse, mais bien fatiguée.

Magazine dont la une tombe à point nommé pour moi. J'apprécie la présence de ce support qui a déserté bien des pochettes.

Je prends connaissance de ce dispositif. Ça peut aider dans certaines situations à condition qu'une personne joue le jeu.

Les nouvelles destinations… trop lointaines pour moi avec un tel legroom.

Un réseau assez conséquent.

Une flotte qui se développe également mais l'arrivée de l'A320neo n'est pas encore mentionnée.

Du côté de la comida. Je trouve que c'est pas spécialement donné.

transavia in the air

Le démonstrations de sécurité sont mimées. 

On repousse à 12h12 et le taxiing débutera cinq minutes plus tard.

Après un court roulage (en même temps, on est à Saintex et c'est pas vraiment l'heure de pointe), on décolle de la 17R.

Puis on opère un virage marqué vers l'ouest.

Et là, contre toute attente, il y a quelques percées nuageuses au dessus de Lyon.

Je peux voir ma maison… et vous aussi par la même occasion. Voilà, vous savez d'où je suis en train de rédiger ce report.

Puis le voyage se déroule tranquillement, au dessus d'un épais manteau.

Le chariot passe et rencontre un certain succès. 

Une autre percée inespérée : voici Pau et Jurançon.

Je ne verrais pas les Pyrénées, rien à faire. Ce n'est que bien plus loin, dans la Castille-et-Leon que le ciel s'est partiellement découvert.

Puis on passe la frontière Espagne/Portugal. Premières vues sur le pays de destination.

Il y a un moment où il fait bien freiner les ardeurs.

Là aussi, quelques percées nuageuses permettent d'entrapercevoir la grande métropole du nord du Portugal et son réseau autoroutier dense.

J'ai cru que je n'allais pas la voir. La vallée du Douro et ses fameux ponts.

Le commandant de bord avait annoncé au départ de notre vol des turbulences à l'arrivée. On ne peut que constater la justesse de ses propos et la descente vers la piste 17 est assez mouvementée.

Le touché est logiquement musclé et le roulage chaloupé. Et je l'avais bien senti venir, dès que la vitesse a été singulièrement réduite, une salve d'applaudissements s'est faite entendre en cabine.

Roulage rapide vers l'aérogare. On peut voir quelques raretés comme ce 737-800 qui a volé sous les couleurs de Ryanair, de Garuda Indonesia, d'Aeroméxico avant d'être transformé pour le fret.

La vue à tribord, avec un autre collègue Transavia.

Sans qu'un grand gourou ne clame qu'il faille se lever, un rapide mouvement s'empare d'une grande partie des PAX.

Je prends congé des PNC et direction la sortie. La vue à bâbord. Ryanair est un des maîtres des lieux ici.

J'ai quelques heures devant moi que je vais utiliser à aller prendre l'air, mais au niveau du sol… comprenez par là que je vais aller faire un petit tour en ville.
Alors direction la sortie.

Dernière vue sur la machine du jour. Je ne suis vraiment pas fan de ce nez, et plus généralement de la famille des 737.

Ça change des publicités pour les établissements bancaires. C'est plus terre à terre.

Je n'ai pas de bagage à récupérer, je suis rapidement sorti. 

Il me reste à rallier la station du "métro" qui n'est ni plus ni moins qu'un tram. 

On peut rejoindre confortablement, aisément et chichement (2,65 euros) le centre-ville. Je m'arrêterai dans les faubourgs portuans. J'ai déjà visité la ville il y a quelques années auparavant, et le manque de temps ne m'incitent pas à dépasser la station Senhora da Hora.

Je pourrais me restaurer et me désaltérer pour quelques escudos euros.

La trace (peu visible) laissée dans le ciel.

Je surveille l'heure car il me faudra retourner à l'aéroport pour reprendre un vol pour Lisbonne, mais cette fois sous les couleurs (locales) de la TAP. À suivre…

Merci de m'avoir lu.