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Bonjour et bienvenue à bord de ce report, nouvel aller-retour vers Madrid effectué dans le cadre d'un déplacement professionnel.
introduction
Nous sommes a la fin mars quand nous cherchons à programmer une journée de travail avec nos collègues et partenaires Espagnols.
Entre les fêtes de pâques (très importante en Espagne) et un programme des différents acteurs très chargés en ce début de printemps nous ne pourrons convenir d'une date qu'à la mi-avril.
Une nouvelle fois c'est la boîte qui paye et ce sera donc au plus simple (pas forcément au moins cher) pour ce qui est du routing à savoir le direct TLS-MAD d'Iberia. La compagnie offrant en moyenne 3 vols par jours nous prendrons le vol du mardi soir (celui du mardi en fin d'après-midi étant complet 15j avant !). Retour prévu pour moi le lendemain avec le vol du soir ce qui ne sera pas le cas de mon collègue qui rentrera le jeudi après-midi.
Ce qui nous donne le routing suivant:
Enchainement de vols
- 1IB8743 - Economique - Toulouse => Madrid - Bombardier Crj-1000
- 2IB8742 - Economique - Madrid => Toulouse - Bombardier Crj-1000
Cette ligne est plutôt connu sur notre site en effet Iberia dessert 3 fois par jour en moyenne Toulouse à son Hub de Madrid à l'aide des CRJ-1000 d’Air Nostrum. Pour cette saison été Volotea devrait commencer à opérer 2 vols semaines les vendredis soir et lundis soir ce qui pourra sans doute réduire un peu les prix sur cette liaison qui sont, au vue de la distance à parcourir, plutôt élevés.
Niveau report c’est aussi plutôt fourni et c’est en partie ma faute ayant emprunter ce même vol 2 fois l'an dernier et déjà une fois cette année. Rassurez-vous on est loin de la fréquence des EAP-FRA…
Départ tardif un mardi soir a tls
Rendez-vous donc dans la soirée à l'aéroport Toulousain, on voit que nous approchons du mois de juin et les journées ont déjà bien rallongée il est pratiquement 20h et le soleil est à peine couchant. Je rejoins l'aéroport via la navette de mon entreprise.

Navette qui me dépose juste devant l'entrée pour les arrivées du hall D.

Je grimpe d'un étage pour rejoindre le niveau des départs. Il n'y a pas foule dans la zone d'enregistrement du hall D cette dernière étant temporairement fermée pour travaux.


Le FIDS n'affiche pratiquement plus de rouge CGT signe que la période de grèves commence tranquillement à se tasser.

Je rejoins les contrôles de sûreté qui une fois n'est pas coutume à Toulouse seront un véritable enfer. Peu de ligne ouverte, des passagers en nombre mais surtout très peu de personnel ! Par malheur mon trolley filera dans la zone de quarantaine pour un test explosif (sans surprise négatif) mais il aura fallut attendre 10 bonnes minutes que l'unique agent vide la valise de 2 retraités de tous les cosmétiques planqués au 4 coins de la valise puis remplisse méticuleusement 2 sacs plastiques règlementaire tout en faisant le trie des contenant de plus de 100ml. Le tout avec la dame se plaignant qu'il fallait lui dire, qu'elle n'avait pas été prévenu et qu'il ne faut pas sortir se tube du sachet en plastique car ca risque de couler… alors ma petite dame un conseil, changez vos lunettes et passez chez l'audio prothésiste !
Bref après cette épisode d'attente en enfer je traverse l'obligatoire, purgatoire duty-free accompagnée de son habituelle zone commerciale et me retrouve enfin devant les portes du paradis d'embarquement.


Si c'était plutôt tranquille groundside ce n'est pas le cas airside où ça grouille littéralement dans le hall C ! Les restos font le plein et la zone parait même un peu étroite au vu du nombre de passagers.

Je ferrais un petit tour au hall B afin de prendre quelques petites photos comme cet Airbus A319 d'AF.

Volotea en Airbus A319 à la gâte qui me permet aussi de logger le jeu de mot de la pubs du loueur de véhicules sixt. Je sais que certains lecteurs en son fan.

Un Boeing 737max-8200 de Ryanair qui les déploies de plus en plus régulièrement vers Toulouse. Ici il s'agit d'un vol vers Edimbourg

Puis je retournerais au hall C rejoindre mon collègue, celui-ci ayant un statut chez one-world il m'invitera au salon croix du sud où nous ne passerons qu'une vingtaine de minutes le salon fermant à 21h. Le temps d'attraper une boisson et de discuter travail je n'ais même pas eu le temps de vous faire une photo. Cela dit la pauvre offre est déjà ultra détaillée sur le site…

Après nous que l'on nous ait invité à quitter le lounge (poliment et avec le sourire je vous rassure) nous parcourons le long chemin en direction de la porte 5 d'où embarque déjà notre vol. Il faut dire que notre appareil avait de l'avance.

Le boarding pass version dématérialisée. Les deux hôtesses en charge de notre embarquement seront très aimable et souriante et mon bagage gagnera une nouvelle étiquette afin de rejoindre la soute.

Passage par le tarmac avec les dernières lueurs du soir il fait encore bon malgré que le soleil soit déjà couché.

Notre appareil du jour est un habituel Bombardier Crj1000 ce soir c'est EC-MTZ qui s'en charge. Livrée neuf à Air Nostrum il y a un peu plus de 5 ans il porte (comme de nombreux appareils d'Air Nostrum) un sticker publicitaire pour le parc naturel de la Rioja.


A nos cotés vient se stationner un Boeing 737-800 de Ryanair qui arrive depuis Milan Bergamo.

Tandis que de mon coté je commence la montée des marches de la porte escalier.

Fuselage shoot qui parait extrêmement long du fait de l'effet fish-eye de l'appareil photo de mon téléphone.

A bord du CRJ-1000 d'Air Nostrum
L'accueil à bord sera plutôt sympathique de la part de notre équipage cabine. Passage par la cabine business qui ne compte que 6 sièges ce matin. Les seuls différences avec l'économie étant la couleur des têtières et un pitch très légèrement meilleur ce qui n'est pas le cas pour le bulkhead coté gauche.

Je rejoins mon siège situé au rang 5 coté gauche juste derrière la cabine business composée de 3 rangées, les têtières de la classe éco rappellent celle de la business chez HOP.

La seat-map du Crj-1000 d'Air Nostrum par Aerolopa qui indique bien que le hublot est plutôt bien placé à cette rangée.

Le pas est bon pour un appareil régional, seul petit défaut pour le coté hublot la cabine se rétrécie au niveau des pieds ce qui réduit un peu l'espace passager. Autre avantage pour ce siège qui dispose aussi d'un recline loin d'être anecdotique.

L'embarquement se poursuit, le vol est bien plein, mais grâce à l'arrivée en avance de notre appareil nous sommes prêt pour le décollage avant l'heure de départ prévue. Les démonstrations seront effectués à l'ancienne et lors du roulage et décollage la musique "River Flows in You" de Yiruma sera diffusée dans l'appareil.

Nous repoussons alors que les derniers vols arrivent pour passer la nuit sur Toulouse. Nous roulerons pour un départ en piste 32R.

Le décollage sera une formalité à l'aide de la poussée de nos 2 réacteurs GE CF-34. Le silence est vraiment très appréciable lorsque l'on est assis à l'avant de la cabine


Une fois notre montée initiale effectuée ce sera un virage pratiquement à 180° par la droite afin de prendre un cap au Sud vers l'Espagne. Ce qui m'offrira par la même occasion une très belle vue sur l'agglomération Toulousaine. Pour la zone éclairée en bleu il s'agit de l'aéroport de Blagnac d'où nous venons de nous envoler.


Alors que nous n'avons pas encore rejoins notre altitude de croisière, les (minuscules) rideaux sont tirés et le service commence en business. L'ambiance à bord est très calme avec de nombreux passagers entrain de commencer leur nuit ou de lire.

Approximativement à la moitié de notre vol on passe au dessus de la ville de Saragosse.

Comme vous devez surement le savoir, Iberia offre uniquement un service à bord payant à bord de ses vols moyens courriers en classe économie. C'est donc sans surprise que l'on trouve, en plus des consignes de sécurités, un menu de la vente à bord qui connaitra une nouvelle fois un très faible succès lors du passage du trolley.

Notre vol se poursuit dans les ténèbres de la nuit, pour en savoir plus sur la route il faudra faire confiance à Flightradar24.

Rapidement notre descente est annoncée par nos pilotes, ce sera une approche par le nord ce soir qui est l'une de celle qui offre le moins de vues sur Madrid dont on voit progressivement les lumières apparaitre au loin.


arrivée dans la nuit madrilène
Le posé sera très doux sur la piste 18R, pas besoin de trop forcer sur les freins non plus, la piste fait plus de 4100 mètres est il faut aller au bout pour rejoindre les terminaux.

Roulage toujours un peu long à Barajas pour rejoindre le T4 mais naviguer entre toutes ses dérives d'Airbus d'Iberia n'est pas désagréable pour autant. De nouveau la douce musique du compositeur Yiruma est diffusé en cabine.

On arrive finalement à l'extrémité nord du terminal 4 là où l'on trouve les portes "K" mais surtout les appareils volants pour Iberia regional à savoir de très nombreux Bombardier Crj-1000.


Nous nous parquons aux cotés de ce cousin bien pâlichon qui vient d'arriver depuis Jerez.

Je serais parmi les premiers à quitter l'appareil avec les salutations de la chef de cabine en porte. Malheureusement les bagagistes commencent tout juste à sortir les bagages à main les plus gros situé dans la soute sous le plancher de notre CRJ. Il me faudra donc patienter dans la fraicheur de cette soirée Madrilène.


Notre voisin lui aussi à fini la journée et repartira le lendemain en direction d'Almeria.

Dernière vue partielle sur notre appareil du jour et son sticker promotionnel pour la réserve naturelle de la Rioja zone d'Espagne où l'on fait aussi du bon vin.

Une fois mon trolley récupéré et mon collègue retrouvé, petite marche sur le tarmac afin de rejoindre le terminal.

Puis c'est l'arrivée et la longue traversée de l'immense T4 cœur du réseau européen d'Iberia. Le cheminement est long mais comme je peux l'écrire souvent j'apprécie beaucoup ce terminal.

Direction la sortie, que nous rejoindrons rapidement. Peu de photo il est déjà tard, il me faut retirer la voiture de location chez le loueur jaune puis nous avons une trentaine de minutes de route pour rejoindre notre hôtel situé proche du lieu de la réunion du lendemain nous ne trainons donc pas…

C'est ici que se termine se court récit en mode vol de nuit, le retour sera un peu plus prolifique en clichés. D'ici là bon vols à tous.
Merci pour ce report ! Il me fait plaisir de voir que je ne suis le seul qui fréquent les vols d'Iberia !
Les contrôles à TLS sont toujours un cauchemar. Une fois je m'ai même fait crier par un agent parce qu'il ne voulait me laisser passer par le contrôle prioritaire même s'il était ecrit sur ma carte d'embarquement.
Le confort de la cabine en Iberia Regional est très supérieur à celui de la maison mère. Les sièges ne sont pas de tables a repasser et le pas sans doute mieux.
C'est bon de lire un français en disent que l'Espagne a des bons vins :)
Je passe pas mal de temps à MAD et je suis d'accord. Il fait toujours plaisir de passer par là.
Bonjour Quicmann et merci pour le commentaire, Air Nostrum/Iberia regional est un HUB feeder correct et plutot fiable, il y a bien pire que cela dans le monde aérien européen et les Crj-1000 ont un certain charme.
Je suis étonné car habituellement c'est plutot rapide et les agents sont en générale sympathique mais c'est un peu moins vrai ces derniers mois.
Les français restent quand même loin devant sur les fromages ^^
Bon vols !