Suite et fin de ce routing sud-africain, avec le vol de retour au bercail. Pas le vol le plus original ni le plus extraordinaire, mais qui permet de clôturer proprement ce périple.
Enchainement de vols
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Nous voilà fraîchement débarqués de JNB. Il n'est pas encore 5h30 et la mission consiste désormais à trouver un lounge ouvert, notre vol pour Paris n'étant prévu qu'à 8h40. Il y avait bien un vol plus tôt, mais nous ne voulions pas prendre le risque de le rater en cas de retard.
Pas de question à se poser, c'est par là.

Nous arrivons à un PIF qui sera rapidement passé.

Nous profitons d'être en zone hors Schengen pour chercher le lounge LH, qu'on imagine meilleur ici qu'en zone Schengen.

Tiens, ici la presse papier non seulement n'a pas encore disparu, mais en plus elle est en libre-service.

Il semble que ce soit par ici.

Par contre il est encore trop tôt, le salon LH des portes Z n'ouvre qu'à 6h.

On sent bien qu'il est encore un peu tôt, puisque même le dutyfree est fermé.

Nous décidons donc de passer la PAF.

Là encore, c'est très rapide, en moins de 3 minutes nous voilà aux portes A et B. Ici c'est ouvert.


Le salon LH Senator
Nous profitons de notre statut *A pour nous présenter au salon Senator. L'accueil se fait à l'extérieur, à une guérite. Il n'y aura pas d'attente pour valider notre éligibilité auprès de la cerbérine, mais en repartant il y aura la queue. Ce n'est pas très qualitatif.

En cette heure matinale il y a encore peu de monde, c'est parfait pour partir à la découverte de ce salon que je ne connais pas.

Nous commençons par nous trouver une place tranquille près des baies vitrées.

La restauration n'est pas chiche, avec plusieurs points d'approvisionnement. Ici les sucreries.

Un peu de chaud. Je n'ai pas faim, mais les rösti m'auraient bien tenté !

Des fruits, du bircher müesli.


Fromage et charcutaille.

Ces énormes bretzel ont l'air appétissants !

Pour les plus courageux. L'offre n'est pas folichone, mais elle est accessible dès 5h30 du matin…

Allemagne oblige, la tireuse à bière est au rendez-vous. Certains passagers ne s'en priveront d'ailleurs pas, y compris des business men. Ben voyons Hans, une petite mousse avant les rendez-vous du matin ? ^^

Le salon est grand, avec de nombreux espaces disponibles.

Y compris des zones de repos.

Des zones pour se mettre au vert.

Ou bien encore s'isoler.

Après le petit déjeuner (certes léger) pris en vol, je n'ai pas très faim et me contenterai d'un café.
Après 1h30 passée dans ce salon, qui se sera passablement rempli d'ailleurs, il est temps de prendre la direction de notre porte d'embarquement.
L'embarquement
Ce qui est sympa à FRA, c'est de pouvoir profiter de la flotte de LH. Non pas que la livrée soit mémorable (loin de là), mais la gamme des aéronefs en service a de quoi ravir les avgeeks que nous sommes. Ici un 787-9.

Deux 747-8i, avec l'ancienne et la nouvelle livrée.

Encore un 747-8i.

Condor et Austrian perdus au milieu des dérives LH.

Encore un 747, mais en version -400 cette fois.

Notre porte se situe tout au bout de la jetée.

Il nous faudra tout de même un petit quart d'heure de marche pour y arriver.

Nous y voici. Les agents sont déjà en porte. Aucune file n'est organisée avec des tenso-guides, ça sent l'entonnoir devant les portiques.

Voici notre appareil pour ce matin, un honorable A319 de 26 ans nommé "Friedrichshafen".

L'embarquement est lancé à 8h, dans le respect des priorités. Un couple de personne âgées se précipitera mais n'étant pas en zone 1 ou 2, ils bloqueront le portique, jusqu'à ce qu'une agente leur explique qu'ils doivent attendre.

C'est parti. En voyant les innombrables sacs d'Opoman, une agente lui demandera s'il voyage bien en business. Un oui suffira :-)

Fuselage shot d'une compagnie que je n'ai guère l'habitude d'emprunter.

Accueil sympathique en porte par notre CC.
Le flight report
Nous n'aurons loin à aller, étant au rang 3.

Voici la cabine et les sièges, bien connus sur ce site. Je les trouve aussi tristes que bien peu épais.

Il faut admettre que le pas n'est pas si mal.

Patères bien pratiques pour accrocher nos vestes.

Une bouteille d'eau est disponible dans l'aumônière.

Nous attendons que les bagages soient chargés et nous pourrons partir.

Pendant l'embarquement, nous voyons un jeune couple dont la fille est littéralement en larmes. La CC, expérimentée, comprend tout de suite de quoi il retourne et la rassure. Mais on sent bien qu'elle est morte de peur à l'idée de prendre l'avion. Ce qui semble faire rigoler son copain.
A la fin de l'embarquement, on voit les PNC s'activer et finalement la CC demande aux passagers 1C et 1D s'ils acceptent de changer de place. Ceux-ci ne font pas d'histoire et le jeune couple remonte la cabine pour s'y installer à ces sièges. La jeune fille est dans un tel état, j'ai de la peine pour elle. La CC l'installe en 1D pour garder un contact visuel avec elle et lui parler.
Allez c'est parti, nous repoussons avec 5 minutes de retard.

Roulage intéressant à FRA. Comme cette livrée spéciale SN que je n'arriverai pas à voir de plus près.

Ceux-là, on s'en passerait bien…

Du 330, du 340…

Le SAF, l'avenir de l'aviation ?

On s'arrache de FRA après 15 minutes de roulage, avec une vue imprenable sur la riante forêt de Hesse… La jeune fille du 1C est cramponnée à son siège et la CC ne cesse de lui parler depuis son jump seat.

Ce sera ensuite couvert pendant tout le reste du trajet.

Le service débute rapidement, le vol étant court. Malgré les incitations du mon camarade, je reste sage avec jus d'orange et café. Il faut dire qu'il n'est que 9h et il y en a qui bossent après, hein !
Voici le plateau.

Pain et viennoiserie sont tièdes.

La plateau n'est pas à se relever la nuit, mais j'ai tout mangé… Après le service les PNC passent distribuer une pomme aux passagers.

Un des plaisirs que j'ai sur LH, c'est de consulter le shopping magazine.

Il n'y a que sur LH que j'ai vu la possibilité d'acheter en vol un trolley de service…

Ou bien un barbecue…

Ou encore une armoire à vin.

Tiens, les tarifs en miles sur M&M. Un tour du monde en First à 500.000 miles ? A voir le nombre de stops autorisés, mais le tarif ne me paraît pas excessif.

Je teste le wifi, celui-ci est fonctionnel.

Par contre il faut bourse délier pour envoyer des messages ou surfer sur le net.


Le vol est court et nous voilà déjà en finale sur Paris.

LH a retrouvé le T1 et c'est donc vers le camembert que nous nous dirigeons.

Il n'y a pas à dire, le cousin helvète est bien plus désirable, qu'il s'agisse de l'appareil, de la cabine ou du catering.

Débarquement au T1, avec son cheminement si particulier. D'abord le sous-sol pour rejoindre le camembert.

Puis les fameux tubes.

Nous filons prendre le CDG-val, nous nous quittons avec Mathieu à l'arrêt CDG, le filou enchaîne déjà sur un autre voyage et continue au 2F.
Pour ma part, ce sera RER. Avec encore une fois des problèmes techniques et une rame bondée dès CDG. Je vous passe l'attente, les cris, les disputes, l'entassement jusqu'à Gare du Nord. Paris et le RER B nous aiment !
C'est ainsi que se termine ce voyage, j'espère que vous avez eu autant de plaisir à lire ces FR que j'en ai eu à les rédiger.
A bientôt !
Tu ne nous as pas dit si la jeune fille phobique est arrivée en un seul morceau à CDG. Si elle a débuté son voyage à FRA, elle aurait pu prendre le train.
Mais si elle était en correspondance à FRA comme la plupart des passagers, je me demande bien comment elle a fait...
Beaucoup de lounges à FRA et pourtant, ils ont l'air d'être bien remplis vu que LH a décidé de faire un dégraissage parmi les SEN.
Merci Stéphane
Merci Bernard pour le commentaire, tu m'évites ainsi mon 1er FR sans commentaire ;-)
La jeune fille est arrivée sans encombre à CDG, comme toi on s'est demandé ce qui pouvait obliger à faire le trajet en avion plutôt qu'en train (sauf à être en correspondance mais étant allemande je ne vois quel aurait été le schéma).
Bcp à salons effectivement à FRA, surtout si l'on considère la distinction Sen / business.
A bientôt !