Bonjour et bienvenue à bord de ce report, un peu spéciale par son sujet mais aussi par son numéro de publication en effet il s'agit de mon 200ème sur ce site et quoi de mieux qu'une petite balade av-geek pour passer ce cap au combien symbolique !
Clin d'œil amusant j'avais fêter mon 100ème report en 2020 en reportant un vol effectué en Dornier 328 et pour ce 200ème ce sera une nouvelle fois un vol sur un Dornier mais le 228 !
introduction
Comme dit plus haut cette fois direction le Portugal, afin de voler à bord du Dornier 228 de Sevenair déjà reporté quelques fois sur le site par Moritz Akivi ou encore Vass06.
Je ne ferrais pas le grand tour en mode Akivi mais uniquement le tronçon Vila-real - Viseu - Cascais pour les raisons d'ordre pratique. En effet des contraintes de planning pro me permettent d'être uniquement libre le dimanche matin de ce week-end de Pâques et un autre rendez-vous pro est programmé le mercredi ce qui impose de rentrer rapidement (report déjà disponible ici et là !).
Le vol Sevenair n'est pas opéré les samedi et dimanche ce qui impose de faire le vol un jour de semaine et le lundi de Pâques semble une bonne opportunité. J'avais déjà le trajet que je souhaitais effectuer en tête Vila Réal (qui est à 1h20 de bus de Porto avec de très nombreuses fréquences) jusqu'à Cascais qui est dans la banlieue ouest de Lisbonne, donc facile de rentrer à TLS. Sevenair opère l'été sa rotation omnibus entre Braga et Portimao 2 fois par jour avec une rotation matinale. De plus le terrain de Vila real est resté fermé près d'un an pour des travaux sur la piste ce sera donc l'occasion de le reporté (double entre temps par Vass06).
Le Portugal est heureusement très bien desservie par les compagnies low-cost au départ de Toulouse. Et j'arrive à trouver des billets vraiment pas cher et avec des horaires très pratiques avec Easyjet pour un routing TLS-OPO le dimanche matin et retour LIS-TLS le lundi soir.
Ce qui nous donne le routing suivant:
Enchainement de vols
- 1
- 2RVP951 - Economique - Vila Real => Viseu => Cascais - Dornier Do228
- 3EC6743 - Economique - Lisbonne => Toulouse - Airbus A321neo
Que cela soit la ligne ou la compagnie aérienne, force est de constater que l’on est loin des aéroports internationaux et de leurs majors desservant des centaines de destinations. En bref, on est bien loin de la ligne éditoriale standard de notre site.
Concernant la ligne: Afin de désenclaver certaines de ses villes rurales l’état Portugais finance en partie l’important coût de fonctionnement de cette ligne aérienne tout comme de nombreuses lignes de bus inter-urbaines.
Cette dernière fonctionne comme un bus et relie Bragance au nord-est du pays jusqu’à Portimao situé sur les rives sud du pays. 3 arrêts sont prévus en chemin Vila Real et Viseu situées au centre du pays puis Cascais dans la banlieue ouest de Lisbonne. Ce terrain est l'équivalent du Bourget pour la capitale Portugaise.
L’avion ne s'arrête que si des passagers ont prévu de monter ou descendre à ses aéroports ! La ligne est opérée du lundi au samedi avec une rotation par semaine l’hiver et deux rotations l’été.
Concernant la compagnie: Il s’agit simplement de leur unique ligne régulière opérée par leur appareil le plus gros à savoir un Dornier 228 … de 19 places. En effet le cœur d’activité de Sevenair est la formation de pilotes de ligne et mécaniciens via leur campus de Ponte de sor (Cascais).

départ à la fraiche de Vila real
Le soleil se lève à peine sur la campagne vallonée de la vallée du Douro, il fait un temps magnifique. Je quitte la chambre d'hôte que j'avais réservé sur booking et qui était un des établissements les plus proche de l'aéroport.

Et c'est partie pour un peu moins de 3 kilomètres à pied ! Le cheminement se fait bien dans la "banlieue" de Vila Real composée de petits villages aux routes pavés et autres plantations de vigne. Seul point noir il y a un petit bout de national à faire à pied, l'aéroport est indiqué mais il n'y a pas vraiment de trottoir. Ce n'est pas vraiment gênant car il n'y a pas un chat ce dimanche sur la route.
Je verrais passer un bus et si j'en crois google il y a l'air d'avoir des transports en commun qui desservent l'aéroport.
Etant encore en forme et aventurier je ferrais tous le chemin à la force du mollet. Mes pieds s'en rappelleront la faute à des basquettes neuves qui me feront de belles ampoules ^^.

J'arrive devant l'aéroport après environ 20 minutes de marche, à première vue rien n'indique réellement que nous sommes proche d'un aéroport…

Bon il y a un parking qui semble gratuit, un bâtiment en cours de construction et un hangar de type aéroclub je me dirige vers ce dernier où un écriteau indique la direction à prendre pour les vols Sevenair (il suffisait de contourner le bâtiment en construction à ce moment là). A noté que Vass06 est lui aussi parti de Vila Real quelques dizaines de jours après moi et les travaux avaient avancés.


Verso du nouveau bâtiment aéroportuaire en cours de construction. On vu grand pour un tel bâtiment je ne sais pas ce qu'il est prévu d'accueillir car la piste fait moins de 1000 mètres ce qui fait court même pour un avion de type ATR…

L'appareil en exposition devant l'aérogare est un Fiat G-91R3 ce chasseur à réaction conçu dans les années 50 était devenu un des chasseurs léger de l'OTAN durant la guerre froide. Il a servit dans de nombreux pays dont le Portugal où ils seront engagés lors des guerres d'indépendance de l'Angola, de la Guinée-Bissau et du Mozambique. Cette machine ayant fini sa carrière dans la Força Aérea Portuguesa il n'est pas étonnant de la voir transformer en "pot de fleur".
Toutefois vous pouvez aisément deviner l'un de ses anciens utilisateurs à savoir l'Allemagne dont les anciennes couleurs de la Luftwaffe sont bien visibles la peinture grise "Portugaise" ayant subit les affres du temps…

A vue de nez l'actuel bâtiment regroupant la tour et le bâtiment d'accueil passager doit avoir le même âge que le chasseur exposé dehors. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est dans son jus !

A l'intérieur ce n'est pas très grand, mais plutôt moderne avec ce comptoir clinquant aux couleurs de Sevenair. J'ai rarement vu un branding aussi poussé pour une compagnie ayant un unique appareil ! L'identité visuelle est moderne et réussie avec ce rouge qui flash si quelqu'un de twinjet passe par là ^^.

L'enregistrement sera très rapide ce sera un peu moins vrai au niveau du contrôle de sureté qui sera poussé. Il y a un portique pour les passagers mais pas pour les bagages cabine qui sont fouillés à la main par l'un des policiers qui fera bien toute les poches de mon "petit" sac à dos ! Avant mon tour et pendant la fouille je discuterais avec sa collègue qui s'étonnera de voir un étranger sur ce vol et nous discuterons voyages. Puis me voila air-side dans une salle qui ne doit pas faire plus de 20m2 sans réel service.

Vue limitée sur les pistes avec les 2 autres policiers qui attendent comme nous le vol pour passer à l'action. On notera au passage le branding de la compagnie qui s'étends aussi aux vitres de la salle d'embarquement !

Le boarding pass est une sorte de ticket de caisse, séquence 512 il faut dire qu'avec un seul numéro de vol sur toutes les étapes la gestion des séquence d'enregistrement doit être un peu complexe… le 4C sera mon siège attribué à l'enregistrement avec un hublot du bon coté ça me va !

La seat map est affichée dans la salle d'embarquement.

D'un coup un vrombissement se fait entendre et notre Dornier du jour se pose en provenance de Bragance bouclant ainsi sa première étape du jour. Le roulage s'effectue uniquement sur le moteur 2 qui restera d'ailleurs tournant tout le long de l'escale.

L'avion se stationne en autonome devant la porte de l'aérogare. Le moteur droit restant allumé il n'y a pas besoin d'installer les cales.

Après avoir été agente d'enregistrement, puis coordo en fournissant la liste des passagers et le devis de masse et centrage aux pilotes restés au poste la voila bagagiste ! Pour bosser à l'escale de Vila Real il faut être multi-casquette ! Cela tranche beaucoup avec le reste des postes l'aéroport avec 4 policiers et autant de pompier (la c'est plus nécessaire d'un point de vue réglementaire).

Une fois les bagages en soute chargés l'embarquement est lancé et c'est tout excité que je me dirige vers notre appareil du jour j'ai nommé CS-AYT un Dornier 228 âgé de plus de 35 ans lors de ce vol ! Avec une vie plutôt chargée commencé sur l'ile de Man durant 1 an avant de voler jusqu'au début des années 2000 sous d'autre latitudes pour le gouvernement des Malouines (Falkland) jusqu'en 1992. Il rejoindra ensuite le ciel Portugais qu'il ne quittera plus jusqu'à aujourd'hui. En tout cas avec cette belle livrée il ne parait pas ses 35 ans !

A bord du Dornier 228 de Sevenair
Fuselage shoot, avec les destinations de l'unique ligne affichés sur le coté de la porte. Au programme 2 étapes de cette traversée du Portugal du Nord au Sud. Il fallait bien 2 vols pour ce 200ème opus.

Je monte à bord, l'équipage cabine sera très discret en effet il n'y a tout simplement pas et nos pilotes sont sanglés dans le poste de pilotage. La cabine est configurée en 1x1. On notera une cabine de forme cubique signe que l'appareil n'est pas pressurisé

Même si les sièges ne sont pas full flat ils restent full access ^^ ils sont bien rembourrés et plutôt confortable . Petite escape door pour Stephan au passage.

Par contre le pas est pour le moins réduit et je suis loin d'être grand.

Nous sommes 7 passagers à rejoindre les 4 déjà présents à bord qui ont fait la première étape depuis Bragance et aucun passager n'est descendu à l'issue de la première étape. Les consignes de sécurités ne sont pas dispensés seul l'indication d'attacher sa ceinture sera allumée durant la totalité du vol.

La vue par le hublot, avec le voisin bien bruyant qui n'aura pas cesser de tourner durant toute la durée de l'escale.

Le dernier passager est à peine assis que la porte est fermée et que nos pilotes commencent le cours roulage pour un départ en piste 20, pas de taxiway il faudra remonter la piste et faire demi-tour à l'extrémité.

Nos deux turboprops Garrett TPE331-5 sont poussés à leur puissance de décollage dans un vrombissement sonore. Rapidement notre léger appareil s'arrache de la courte piste.

Pas de terminal, autoroute ou autre hangar, ici le terrain est encore bordé par des champs et un petit nombre d'habitations.

Passage au dessus du hameau de Sabroso avec en toile de fond les sommets vallonnés du parc naturel do Alvão

On aperçoit au loin les ouvrages d'art de l'autoroute A4 qui relie Porto à Bragance puis l'Espagne.

Nous arrivons rapidement à hauteur de la vallée du Douro que nous traversons au niveau de la petite ville de Peso da Régua facilement reconnaissable avec ses 3 ponts qui enjambe le fleuve pratiquement au même endroit.

La porte rideau du cockpit restera ouverte tout le long du vol de quoi apercevoir le travail des cochets au poste.

On survole quelques minutes plus tard la ville de Lamego

Altitude de croisière à 5200 pieds soit 1500m par rapport au niveau de la mer en réalité nous serons beaucoup plus proche du terrain car le reliefs atteint parfois les 1000m dans le secteur et le terrain de Viseu (un des point le plus bas de notre trajet est à 620m d'altitude ce qui nous donne un survol de la campagne Portugaise à une hauteur comprise entre 500 et 1000m.

Notre petit Dornier file au dessus des collines boisées qui composent cette région du Portugal avec cette lumière matinale c'est vraiment plaisant et cela rappel vraiment l'aviation de loisir. On peut voir aussi que la région est plutôt bien équipée niveau éolienne.


Nous suivons pratiquement jusqu'à Viseu l'autoroute A-24 qui serpente au grès des mouvements de terrain. Le bruit des moteurs réduit un peu et l'on entends le train d'atterrissage sortir. Il est d'ailleurs bien visible par le hublot. Synonyme d'une escale à Viseu j'avoue que j'ignorais si nous ferions un stop sur ce terrain en effet si aucun passager n'a prévu de monter ou de descendre l'appareil continu son vol !

Nous nous rapprochons du sol alors que la densité des habitations croit à nouveau.

Escale a viseu
Des petits bancs de brouillard stagnent encore dans le fonds de vallée ce qui peut être embêtant pour notre appareil les terrains n'étant équipés que de peu d'instrumentation pour faciliter les atterrissages avec une météo dégradée.

L'approche sur ces minuscules terrains vallonnées est toujours impressionnante je vous mets la vidéo pour vous mettre dans l'ambiance !
Passage à ras les arbres et les habitations alors que nous ne sommes plus qu'à quelques mètres du sol.

Posé sans encombre bien que les sensations de secousses soient plus importantes du fait de la taille réduite de notre appareil, alors que notre ombre, elle, nous rejoins pour l'atterrissage

Je ne suis pas du bon coté pour vous prendre en photo les installations de l'aéroport de Viseu toutefois vous pouvez retrouver quelques infos sur le report d'Akivi détail rigolo le véhicule de piste n'est autre qu'une antique Renault 4L ! Personne ne quittera l'appareil mais 4 nouveaux passagers rejoindrons notre vol qui sera pratiquement complet avec 15 passagers à bord!

Après cette courte escale toujours moteur tournant nos pilotes ne perdent pas une seconde et commencent un roulage rapide vers la piste 18 que nous remontrons également faute de taxiway.

Des petits hydravions de lutte contre l'incendie Air Tractor AT-802 Fireboss sont parqués près au départ en cas d'alerte pour une saison des feux qui s'annoncent longue.

Les moteurs rugissent à nouveau et nous quittons le tarmac de Viseu moins de 5 minutes après avoir posé nos roues. Ryanair peu prendre une leçon de Turn Around Time ! On peut aussi sur cette image la tour de contrôle ainsi que le bâtiment passager

L'aéroport semble situé sur une sorte de petit plateau ce qui fait que nous prenons rapidement de l'altitude au dessus des forets d'Epicéa.

Nous aurions sans doute du survoler la ville de Viseu c'était sans compter sur ce brouillard matinal qui nous coupera rapidement de la vue du sol heureusement que l'aéroport était parfaitement dégagé car avec des nuages aussi bas je doute que nous aurions tenté une approche.


Nous prenons rapidement de la hauteur au dessus de bancs de nuages bas qui laissent dépasser le sommet des collines les plus hautes telles des iles au milieu de l'océan.

L'office du tourisme de Viseu fait ça pub à l'intérieur de l'appareil.

La turbine Garrett ronronne normalement, il faut bien reconnaitre que le Do228 reste un appareil plutôt bruyant.

La safety card recto et verso qui restera sagement à bord et qui porte encore "l'ancien" logo de la compagnie.


Nous arrivons à la frontière entre les régions de Viseu et de Coimbra en survolant le barrage de Coiço sur la rivière Mondego

La route suivi par le second segment de mon vol. L'altitude de croisière étant cette fois le FL100 avec une belle traversée du Portugal à plus de 350 km/h.

Malheureusement sur cette seconde partie de vol les nuages feront leur apparition et nous priverons de la vue du sol et de ses collines vallonées où fleurissent les éoliennes pratiquement jusqu'à notre début d'approche vers Cascais.

Cela se découvre enfin à notre approche du rivage Atlantique, nous devions approximativement apercevoir les célèbres plages prisés des surfeurs de Nazaré.

Plus l'on descends vers le sud plus les nuages se font rare, on devine au loin la presqu'ile de Peniche entourée par l'Océan Atlantique.


En cabine l'ambiance est un peu bruyante mais ce n'est pas le fait des passagers qui vaquent à leur occupation (lecture, jeu sur le téléphone) ou passent comme moi le nez au hublot. En effet pas besoin d'être av-geek pour apprécier la magie d'un tel vol.


Au poste cela s'active de nouveau afin de préparer notre approche. On notera au passages les indications lumineuses relative à l'utilisation de la ceinture de sécurité ou l'interdiction de fumer.

Notre descente est déjà bien entamée, et par le hublot le paysage commence à devenir plus urbanisé, on aperçoit même le Cabo da Roca au loin. Territoire continentale le plus à l'ouest du Portugal continentale.

Nous arrivons quelques secondes plus tard au dessus de la citée balnéaire de Cascais, notre destination du jour. qui semble avoir un charme certain avec cette petite Marina.


D'ailleurs un peu plus au large des bateaux cargo sont visibles et attendent sans doute le feu vert des autorités portuaires afin de rejoindre les terminaux situés dans l'estuaires du Tage.

Nous venons de dépasser notre destination il serait temps de faire demi-tour ! Ce qui sera rapidement fait à quelques dizaines de kilomètres des cotes.

Ayant pris un cap opposé à celui que nous avions quelques minutes avant, je peux désormais parfaitement voir l'Estuaire du Tage avec le Forte de São Lourenço da Cabeça Seca qui en garde l'entrée en cas d'invasion ennemi par le large. Au loin on devine aussi le Ponte 25 de Abril dont l'architecture et la couleur font penser au golden gate bridge.


Nous retrouvons rapidement la terre au niveau de l'immense plage de Carcavelos.

Nous sommes désormais sur l'axe d'approche de la piste 35 de l'aéroport de Cascais.

Passage au dessus de la gare de Carcavelos situé sur la courte ligne de chemin de fer de banlieue reliant Lisbonne à Cascais en suivant l'estuaire, la cote et les rives du Tage.

A l'image de son homologue, l'aéroport de international de Portela, située à l'Est de l'agglomération Lisboète le tissue urbain à bien grignoté les espaces libres qu'il y avait à la construction des aéroports.



Et je dois dire que c'est à nouveau très impressionnant de passer aussi proche des maisons dont on pourrait aisément distinguer les habitants les avions passant vraiment dans leur jardin !


Posé A CASCAIS dans la banlieu de lisbonne
Posé sans encombre sur le tarmac de Cascais et freinage plutôt musclé afin de ne pas rater le taxiway pour le parking du terminal.

Nous quittons la piste dont l'activité pour les vols réguliers est anecdotique si on la compare avec les vols d'instructions ou d'aviation d'affaire.

C'est donc sans surprise que l'on croise un bon nombre de jet d'affaire sur le tarmac de l'aéroport comme ce Grumman Gulfstream GV.


Après un court roulage nous arrivons devant l'aérogare, où le personnel au sol s'apprête à se diriger vers nous. Un demi-tour afin d'être prêt à repartir et les 2 moteurs sont arrêtés. Dés l'extinction de moteur le commandant prends la parole en cabine et indique qu'il ne reparte que dans 20 minutes et que tous les passagers doivent descendre le temps de faire les pleins de la machine.

Je quitte donc la cabine dans les derniers, au niveau de la porte on trouve des sièges duo. La cloison arrière est coulissante et donne accès sur un toilette.

Dernier regard sur notre Dornier 228 du jour, bien content pour ma part d'avoir pu faire ce superbe vol qui vaut le voyage à lui seul mais aussi d'ajouter cette machine rigolote à mon logbook ! Une nouvelle fois il y a plus de personnel au sol que de passagers pour assurer ce vol !


Derrière notre appareil sont stockés de multiples petits avions dans différents états de conservation. Si le Cirrus au premier plan à l'air en bon état c'est bien moins vrai pour le Jetstream 31 ou le Rallye juste derrière. On notera quelques appareils plutôt originaux comme le Cessna 337 push-pull ou encore un historique Lockheed Electra (si je ne dis pas de bêtise).

De l'autre coté ce sont des jets d'affaire bien plus conventionnel avec au premier plan un Embraer Phenom 300 tandis qu'au second plan il s'agit d'un Bombardier Challenger 350 portant la livrée argentée de l'opérateur Vistajet (un poids lourd du secteur).

Les passagers sont séparés en 2 groupes ceux qui continuent vers Portimao et rejoignent donc en salle d'embarquement les passagers prenant le vol à Cascais. Et les passagers qui, comme moi, s'arrêtent dans la banlieue de Lisbonne et attendent dans la salle de livraison bagages que les sacs soient déchargés depuis la soute.

Une fois les bagages rendus à leur propriétaires respectifs nous sommes invités à passer ground-side. On peut voir que l'aéroport et mieux équipé et bien plus moderne que la petite aérogare de Vila-real.

Quelques mètres à parcourir à peine pour se retrouver devant la façade de la petite aérogare.

Devant laquelle nous attends la navette de la compagnie Sevenair prête à nous amener dans le centre ville de Lisbonne après que nos noms aient été vérifiés sur le registre des réservations. Il est en effet possible d'ajouter gratuitement (!) lors de la réservation le transport avec la navette pour les départs ou arrivés depuis Cascais un service efficace et surtout très pratique.

Après moins d'une demi-heure de trajet dans l'ouest de la capitale Portugaise à l'heure de l'embauche notre navette nous dépose à quelques dizaine de mètres de la place Marquês de Pombal (Equivalent à la place de l'Etoile à Lisbonne) situé en plein cœur de Lisbonne. Cela me donnera donc une petite journée de visite de la capitale Portugaise sous un magnifique ciel bleu !


J'espère que ce récit vous aura plus et je vous retrouve très vite pour de nouveaux routing et récits aériens. Bon vols à tous !
Félicitations pour ce 200e récit!
A savoir que Sevenair n’est pas principalement une compagnie de transport de passager mais un des plus grands groupes aéronautiques du Portugal. Ils sont principalement connus pour leur académie (qui forme pilotes, techniciens etc.) et pour leurs services de maintenance.
15 pax à bord! Tu as eu un vol bien rempli mais au moins tu as pu avoir l’escale à Viseu.
Je me souviens de l’approche finale sur Cascais. C’est impressionnant comme on passe au ras des maisons.
Merci pour ce joli FR!
Hello Moritz et merci pour ton retour, en effet l'activité de transport de passagers chez Sevenair est pour le moins réduite toutefois on peut dire qu'ils mettent les moyens pour que cela fonctionne.
Objectivement ce n'était pas dérangeant d'avoir un vol plein après c'était le lundi de Pâques et beaucoup de passagers semblé revenir après un long week-end en famille.
En effet l'approche sur Cascais est sympa mais pour avoir fait récemment l'approche en 03 à Portela elle vaut aussi le détour
Bon vols !
Bonjour Hugo,
et merci pour ce 200ème FR qui sort des grands classiques tant par l'appareil utilisé que par son tronçon.
Et vous en garderez un excellent souvenir
Ils s'en souviendront un peu plus longtemps
Et des bouchons d'oreilles auraient été également le bienvenu.
Mais l'av-geek prend vite le dessus et on oublie rapidement ces petites déconvenues.
A bientôt
Philippe
Bonjour Philippe et merci pour ce sympathique commentaire, en effet un vol pas comme les autres et 100% av-geek dont je me souviendrais longtemps je pense.
Bon vols !
Salut Hugo et félicitations pour ce 200ème! Un très beau vol à basse altitude en appareil peu courant pour marquer le coup, superbe!
Hello Chris et merci pour ton retour, oui c'était une belle façon de marquer ce 200ème recit Bon vols !
Merci Hugo pour ce FR et félicitation pour ce numéro 200.
Tu te spécialise en Dornier pour chaque centaine ?
3 kilomètre à pied , ça use les souliers => chanson pour enfant bien connue.
Un vol le nez collé au hublot, il faut en profiter.
Cascais, notre destination du jour. qui semble avoir un charme certain avec cette petite Marina => oui c’est une charmante petite ville.
Cool et surtout utile cette navette.
A bientôt
Bonjour Valérie et merci pour ton commentaire,
Il va falloir que je sois inventif pour le 300ème car je ne vois pas de Dornier facilement faisable dans l'immédiat ^^.
Clairement un véritable scénique flight au dessus du Portugal.
Bon vols !
Merci beaucoup pour ce numéro 200! Ah bah oui, un vol en DORNIER, ce n'est pas banal... sur une route peu banale, du nord au sud du Portugal...
Peu importent les notes données, sur un tel vol, c'est surtout l'expérience avgeek qui compte!
Et le luxe de la navette! Bien que, à mon avis, autant profiter du calme balnéaire de Cascais plutôt que de l'immense foule (essentiellement francophone) de Lisbonne!
Bonjour Naxxar et merci pour ce sympathique retour, vol pas banale pour un numéro de récit pas banale non plus.
C'est l'esprit ^^
Ah oui en effet beaucoup de Français en vadrouille durant ce week-end pascal mais ça me fait toujours autant plaisir de me balader dans les quartiers typique de Lisbonne.
Bon vols !
superbe vol et conditions pour ce 200e FR bien choisi et préparé. Journée de visite de Lisbonne avec ces nouvelles chaussures et apres les 3km pour rejoindre le 1er terrain, tu dois t'en souvenir ;-)
Hello mister cliper et merci pour ton retour, routing au final très facile car bien préparé surtout que tout à parfaitement fonctionné ce qui rends le tout très agréable quand le plan se déroule sans accros.
J'ai eu la bonne idée de passer dans une pharmacie et acheter des pansements compeeds.
Bon vols !
Merci Hugo pour cet excellent FR et félicitations pour le 200e ;)
Quoi de mieux que ce genre de lignes atypiques qui représentent le St-Graal des avgeeks à mes yeux :)
Cette ligne est sur ma to-do-list mais je ne trouve pas encore un créneaux pour m'y rendre, ayant l'intention de la parcourir du début jusqu'à la fin. L'absence de vols le week-end est un frein puisqu'il faut se trouver 3 jours en semaine pour y aller (en 2 jours, ça me semble assez tendu).
Même si cet avion est moins "caisse à savon" que le Short 360, il a une belle gueule bien atypique, d'autant que tu as pu emprunter la vieille version (le Do-228NG étant toujours en production).
Cette ligne fonctionnant comme un autobus est un must à ne rater sous aucun prétexte.
A bientôt !
Salut Cyrille et merci pour ton commentaire, je vois que nous avons la même vision de l'aventure av-geek et j'avoue avoir lu ton FR sur ton aventure metroliner avec délectation.
Il n'y a que le dimanche qu'il n'y a pas de vol mais l'été il y a bien 2 rotation les samedi
Il est vrai que l'idée de faire toute la ligne m'a chatouillé aussi mais c'était au final un peu galère de rejoindre Bragance mais j'aurais bien poussé jusqu'à Portimao pour repartir de Faro...
Bon vols !
Merci pour ce magnifique FR et tout le travail d'identification géographique :)
Bonjour nico avec plaisir et merci pour ce message !
Merci Hugo pour ce récit 100% AVGeek magnifiquement raconté et illustré.
Et félicitation pour ce 200ème opus.
A bientôt.
Merci pour ce très sympathique retour Michel et bon vols à toi !