Bonjour à tous !
Comme promis dans mon précédent récit, je pars sur un routing un peu plus original pour vous changer de mes LYS-LIL et autres navettes sur CDG ou AMS…
Nota : Je sais que je le dis à chaque fois, mais je suis en grand manque de temps avec pas mal de problèmes persos en ce moment, je m'excuse d'avance de répondre très lentement aux commentaires, et de ne pas assez lire et commenter vos récits.
Allez, sur ce, je pars sur mon habituelle explication du routing. Vous pouvez sauter au prochain chapitre si ce blabla ne vous intéresse pas, je ne vous en voudrais pas :)
Pavé n°1 : La construction du routing
Pour varier un peu de mes trajets intra-européens, voire domestiques, allons prendre le soleil en Tunisie !
En effet, comme je l'ai déjà dit, je vais régulièrement voir les collègues de mon équipe pour le travail, un peu partout en France.
Mais une partie de l'équipe est également présente en Tunisie, à Sfax plus précisément. Le voyage est un peu plus compliqué à organiser, d'autant plus que mon équipe française dans sa quasi intégralité se joint à moi pour ce voyage.
Les dates sont compliquées à caler, entre les absences de chacun et le Ramadan, mais c'est finalement un séjour de 6 jours qui est planifié, du 16 au 21 mars.
Pour rallier Sfax, hors saison estivale, le choix est limité : Deux vols par semaine avec Transavia et c'est tout. Sinon, il faut passer par une correspondance à Tunis (et vu les prix, cette solution est oubliée). C'est donc la solution TO que je retiens pour la majeure partie de mon groupe.
Pour un dernier collègue ainsi que pour moi, il nous faut par contre partir la veille, le 15 mars, depuis Paris (car nous ne sommes pas basés à Paris et nous enchaînons un séjour pro à Paris puis le séjour à Sfax, et le séjour pro à Paris n'est pas extensible).
La solution la plus simple, hors Sfax donc, est l'aéroport de Monastir, situé théoriquement à 2 heures de route de Sfax (1 heure d'après la collègue tunisienne qui viendra nous chercher).
Là, un peu plus de choix hors saison, avec des vols quotidiens ou presque chez Transavia, Nouvelair et Tunisair.
Transavia affiche un prix sur un Orly - Monastir le 15 mars en après-midi (horaire bienvenu car la veille au soir, c'est apéro) à 67€ en tarif Basic. il faut rajouter 40€ pour avoir le tarif Plus, incluant bagage en soute, siège standard, et XP + Miles Flying Blue, et 70€ pour le tarif Max, offrant un bagage de 30kg, n'importe quelle place, et les Miles doublés.
Nouvelair est sur un CDG - Monastir de soirée, à un tarif de 90€ en vol "nu" (sans bagage, sans placement), 130€ avec un bagage en soute et un siège standard.
Tunisair, enfin, a un tarif assez élevé, et surtout, a la fiabilité qu'on lui connait ("Un retard de 2 heures chez Tunisair ? Wahou, tu es arrivé en avance !"). Pour ne rien arranger, le vol part à 10h le matin, un horaire certes raisonnable, mais auquel je ne sais pas si j'aurais éliminé tout l'alcool de la veille.
Au vu de tout cela, Transavia obtient ma préférence, avec son horaire correct, son prix le moins cher, et en prime le gain de Miles/XP Flying Blue, assez bienvenu sur une low-cost. Je pars sur le tarif Max, parce qu'un bagage d'un certain poids sera peut-être nécessaire, selon les cadeaux que l'on ramènera à l'équipe en Tunisie. Et qui a déjà voyagé à une place "standard" Transavia sait que le pitch y est fort réduit.
Pour le retour, je rentrerai directement sur Lyon (tandis que le reste de l'équipe partira soit de Sfax pour Orly, soit de Monastir pour Nantes). Le départ sera aussi de Monastir, aucune compagnie ne reliant Sfax à Lyon. Sur Monastir, on a à nouveau Transavia, Nouvelair et Tunisair.
Le choix est plus simple : Nouvelair ne dessert Lyon depuis Monastir que d'avril à octobre, et Tunisair ne le fait que deux fois par semaine, pas les jours où je pourrais rentrer. C'est donc Transavia qui l'emporte aussi sur le retour, avec un tarif Max à 111€ (assez raisonnable je trouve).
Et voilà comment faire beaucoup trop de lignes pour dire que je fais Paris - Monastir - Lyon chez Transavia :)
Enchainement de vols
- 1TO8964 - Économique - Paris Orly → Monastir - Boeing 737-800
- 2TO8705 - Économique - Monastir → Lyon - Boeing 737-800
Pavé n°2 : Placement à bord, stats
Pour le placement à bord, comme je disais dans le routing, Transavia n'est pas généreuse avec les pitch, cf. le screenshot ci-dessous : 29,5 à 30 pouces pour les sièges classiques.
Mon tarif Max me donne l'accès aux sièges avec legroom amélioré, fort heureusement. Mon collègue qui voyage avec moi n'a pas pris ce tarif, mais après mes explications ("Les sièges normaux c'est de la merde"), il m'accompagne sur un siège en issue, moins cher à l'achat pour lui, et plus généreux en pitch que les premières rangées.
Je partirai donc sur le 15A (et 15B pour le collègue), en issue.

Avec ce vol, je donne un peu plus dans la rareté sur Flight-Report : La liaison Orly > Monastir n'a été reportée qu'une fois sur le site, avec Transavia, en 2015. Autant dire que ça date un peu !
L'aéroport de Monastir a été reporté 14 fois, donc 9 fois dans le sens des arrivées, la dernière fois en 2020. Là aussi, un peu de renouveau ne fera pas de mal.
Pour moi, la nouveauté sera bien présente aussi. Déjà, c'est la première fois que je me rends sur le continent africain, donc voilà.
Je prendrai Transavia seulement pour la deuxième fois, après un premier vol entre LPA et ORY début 2022.
Et au niveau d'Orly, si j'y suis passé quelques fois depuis la refonte de l'aéroport, ça reste une redécouverte, vu comme je suis peu habitué à ces terminaux. Et il me semble que je n'ai jamais mis les pieds au terminal 3 avant.
En parlant d'Orly, ça sera d'ailleurs mon 25e passage dans le deuxième aéroport parisien, que j'ai surtout beaucoup fréquenté pendant mes études, faisant des navettes entre Marseille et ma douce et tendre de l'époque en région parisienne.
Et allez, j'innove un peu dans mes stats, avec ce vol, je dépasserai ma 60e heure de vol en Boeing 737 (pour être exact, 61h25 en 33 vols) !
Orly bien chargé !
Entre valises chargées, cheville endolorie (oui, j'ai enchaîné les entorses sur ma cheville fragile cette année), et plus prosaïquement, prise en charge des frais de taxi par mon entreprise, c'est un sympathique chauffeur G7 qui nous conduira jusqu'à Orly, dans une circulation totalement bordélique. 1h20 pour faire Saint-Lazare - Orly en heure creuse, grève des transports oblige. Mais on a quand même encore deux bonnes heures avant le départ de notre vol, ça devrait aller.
Premier regard sur le terminal 3 d'Orly, qui est assez sympathique au regard.
Par contre, les concepteurs de ce nouvel aérogare se sont dit qu'avoir un arrêt et un lieu de prise en charge taxi devant le terminal, c'était surfait, la dépose se fait donc devant le terminal 2 qui est déjà totalement blindé.

A l'intérieur, le vaste hall accueille en son centre deux lignes de check-in/dépose-bagages Transavia, la 32 et la 33. La première est blindée…

Et la deuxième l'est tout autant (la file s'étendait loin sur la droite)…

Et devant les comptoirs ça serpente assez loin !

Fort heureusement, le tarif Max offre l'accès aux comptoirs prioritaires. Seulement deux comptoirs ouverts, mais aussi seulement 3 pax/groupes de pax devant moi.
Je ne regrette définitivement pas d'avoir pris ce tarif…

A côté des comptoirs, l'entrée du PIF, qui ne semble pas trop chargé.

C'est finalement mon tour de passer. L'hôtesse au comptoir n'est pas difficile, elle me laisse enregistrer la valise de mon collègue et la mienne en soute, alors qu'une seule est autorisée.

La mienne n'est pas bien lourde, c'est mon collègue qui a le gros du chargement.

Cette formalité passée, direction le PIF donc. L'accès N°1 est inclus dans le tarif Max, j'abandonne donc mon collègue, histoire d'épargner un peu ma cheville.

Pas trop de monde devant, mais les passagers ne sont pas efficaces (ça, OK, on n'est pas tous des voyageurs fréquents), mais surtout, n'écoutent pas les agents qui leur expliquent quoi faire et sont assez agressifs.
Du coup, je comprends l'humeur assez moyenne de ces derniers.

Je suis enfin airside à 14 heures, un peu plus de vingt minutes après l'arrivée en taxi.

A la sortie, deux choix. Le duty-free sinueux…

Ou bien, en longeant la sortie du PIF jusqu'à l'extrémité droite…

… Ce couloir "Staff and Crew only", qui donne en fait sur le couloir des sanitaires, puis juste après débouche après la sortie des marchands du temple.

Cette zone d'attente est assez confortable, malgré sa position au milieu des magasins, mais malheureusement un peu avare en places assises, et surtout, des prises électriques et USB aux 3/4 HS.
(Le couloir dont je parlais ci-dessus débouche sous le panneau "Hour Passion", sinon).

Le FIDS du terminal 3, avec une belle vague verte de 17 vols Transavia sur les 38 affichés.

Juste après, la PAF, avec les sas Parafe à gauche, et 4 comptoirs ouverts à droite.

… Mais les Parafe viennent de tomber en rade, tous rouges, et des passagers semblant un peu démunis !

Les espaces d'attente en zone hors-Schengen ne sont pas saturés, les dérives Transavia égayent un peu le tarmac.

Après avoir attendu mon collègue pendant vingt minutes (le PIF "normal" était finalement assez long à passer), on se dirige vers la PAF ensemble, les Parafes ont rouvert entretemps.

C'est donc sans attente que l'on passe la frontière !

Juste après la PAF, l'entrée du salon Air France… Qui n'aura pas l'honneur de m'accueillir, malheureusement.

Ca sera donc Paul qui nous accueillera, avec moult sandwichs et pâtisseries, au prix très raisonnable de deux reins et demi (par personne).
Je note quelque chose de très désagréable : Plusieurs annonces peuvent être passées en même temps dans ce terminal, et quand ça arrive, c'est une cacophonie pas possible, un coup à avoir mal au crâne en 5 minutes.

J'en profite pour vous montrer la documentation de bord du jour, avec la carte d'embarquement qui est du genre sobre.
J'ai un numéro de zone 3, assez curieux vu que j'ai l'embarquement prioritaire avec le tarif Max…

Une procédure d'embarquement laborieuse…
Alors qu'il est prévu à 15h15, l'embarquement est annoncé à 14h50. On patiente un peu avec mon collègue, avant de se diriger vers la porte à 15h.
Rien n'a bougé en dix minutes, à part les files qui se remplissent. La file "normale" est bien longue, tandis que celle prioritaire est très réduite.
J'entends l'hôtesse en porte dire à son collègue "Tout est prêt, on attend juste l'équipage". C'est un "juste" qui est assez essentiel, quand même ^^

Un pré-embarquement est lancé quelques minutes après, avec respect des priorités (et aucune mention du numéro de zone marqué sur le BP).

J'ai tout le temps pour contempler les avions sur le tarmac, mais il n'y a que du Transavia par ici…
L'appareil derrière le grillage sera bien chargé, les chariots à bagages débordent tellement que les bagagistes doivent sauter pour attraper les valises tout en haut.

On embarque finalement à 15h18, ce pré-embarquement aura été bien long, une dame âgée finira même par devoir embarquer sur un fauteuil roulant après cette longue attente.

Vaine tentative de fuselage-shot, vous allez devoir me croire quand je vous dis que c'est F-HTVJ qui se cache ici. Ce Boeing 738 a été livré neuf à Transavia France en 2018, et il est sur le tarmac d'Orly depuis la veille au soir.

Tentative aussi d'instant porte, ça se bouscule, dur de faire quelque chose de potable.

Une cabine très… verte !
L'accueil est très souriant, je rejoins mon siège au 15A. C'est toujours aussi vert, et il manque toujours l'accoudoir côté issue.
Dommage, un mini-accoudoir permettrait d'au moins caler son coude.

L'embarquement avancera lentement, entre les gens qui mettent 300 ans à s'installer et ceux qui veulent changer de place et font tout un sketch pour ça (spoiler : si vous voulez être sûrs d'être assis ensemble, soit vous ne voyagez pas sur une compagnie low-cost, soit vous payer votre siège à l'avance)…
J'admire l'équipage qui restera souriant et poli malgré ces passagers qui mettent leurs nerfs à rude épreuve.

Dehors, toujours aussi peu de variété à côté de nous ! Le plus proche de nous part sur Oujda au Maroc, celui derrière sur Oran.

Retour à l'intérieur, avec un pas qui est pour le moins généreux ! Mon collègue, qui doutait un peu de l'utilité de dépenser 7€ pour ce siège (avec son tarif Plus) ne le regrettera clairement pas !

Le plafonnier est moderne, ça change des 737 de KLM !

La ceinture n'est pas contre pas siglée.

La tablette devant est ornée des consignes pour ouvrir l'issue de secours, et le loquet pour la libérer est bloqué dans le sens de la sortie, pour éviter qu'un passager n'ouvre par mégarde la tablette lors d'une évacuation d'urgence.

Le reste des consignes est glissé dans la pochette devant, avec un vomito-bag de petite taille.

Au verso, je trouve que le dessin de l'avion dans l'eau a un nez d'A320, et non de 737…

Un gros bon point pour Transavia, la low-cost propose un magazine de bord ! N'est-ce pas, Air France !

Bon, il est certes garni de pas mal de pubs ou publireportages, mais il propose aussi des découvertes intéressantes, et bien entendu la page de la flotte… Qui est assez simple, uniquement des 737-800 !

On trouve aussi la carte du réseau Transavia France. Petite coquille : Si Lyon est bien écrite sur la carte globale (pas domestique), le graphiste a oublié de mettre le marqueur associé ! Le réseau est vraiment très, très centré sur le bassin méditerranéen.

On a même les destinations sous forme de liste, ce qui a le mérite d'être plus clair qu'une carte.

Bref, je cause je cause, et j'ai retrouvé mon collègue ! Oui, il est aux couleurs de Transavia le bougre.

Nous pouvons donc partir ! Les coffres sont fermés, dévoilant un moodlighting bleuté. J'aurais mis plutôt vert, mais ça ferait peut-être trop, avec les sièges déjà flashy… L'embarquement aura duré 30 minutes, c'est bien long.

L'hôtesse vient réaliser l'habituelle explication des issues de secours, un passager refusera de retirer ses écouteurs pour l'écouter jusqu'à ce que l'hôtesse doive le menace de le changer de place… Désespérant.

Un peu de retard, mais on part !
A 15h50, le commandant prend la parole pour nous annoncer un temps de vol de 2h10, de légères turbulences pendant la croisière, et 16° et un temps nuageux à Monastir. Il fait plus chaud à Paris…
Le départ ne pourra se faire que dans une dizaine de minutes, créneau oblige.
Derrière nous, un A330 Air Algérie passe discrètement.

Un autre appareil TO repousse, pour Marrakesh.

C'est finalement notre tour à 15h57, avec 12 minutes de retard. Un Airbus TAP pendant le roulage…

Le vol pour Marrakesh nous précède sur la piste 24.

Puis c'est à nous de nous aligner.

Et décollage ! On sent qu'on est chargés, la course d'élan est longue !

Mais on finit par s'arracher du sol, et ce, avant la fin de la piste, à 16h07. On passe juste au nord de Chilly-Mazarin, et ses grands ensembles en bas à droite, construits dans les années 60 à la place d'un château du 17e siècle et de son domaine (oui, on avait de bonnes idées à l'époque).

Mon collègue filme le décollage pour monter à son fils, je vous épargne donc les photos détaillées de toute notre montée. Au fond, au centre de cette image, la base aérienne de Brétigny-sur-Orge, déclassée depuis 2012.

On vire vers le sud-est rapidement. Au centre, en bas, entre le champ et la forêt, le campus principal Data4, un des plus gros datacenter français, construit en 2006 sur un ancien site Alcatel.

On rejoint ensuite rapidement la couche de crasse…

Survol panoramique des Alpes
Une sieste et une vingtaine de minutes plus tard, ça s'est découvert. On survole le Morvan, à notre altitude de croisière de 37.000 pieds.

Quelques minutes plus tard, on commence déjà à apercevoir des sommets enneigés…

On passe au large du lac Léman, les Alpes sont bien blanches ! Le cockpit prend la parole pour annoncer de ce survol des Alpes à venir, et précise au passage que nous devrions arriver à 18h15 à Monastir.

Au sud du lac, les sommets un peu moins élevés (en comparaison du reste des Alpes) de la région du Haut Chablais, qui abrite le Val d'Abondance et la station d'Avoriaz.

Derrière, la large vallée glaciaire du Rhône est facilement repérable ! Et sur la droite de la photo, le majestueux Mont Blanc.

Au sud de la vallée du Rhône, c'est le Val d'Aoste qui s'étire… Entre les deux, dur de différencier le Mont Cervin des autres montagnes blanches !

Au sud du Val d'Aoste, le Parco Nazionale Gran Paradiso, une ancienne réserve royale créée par Victor-Emmanuel II en 1856 pour protéger le bouquetin de l'extinction. En 1922, la réserve est devenue parc national, un des plus vieux d'Europe.
De nos jours, on y trouve environ 3.000 bouquetins, la plus grande population d'Europe. Le roi italien a donc eu une bonne idée il y a près de 170 ans !

On entre ensuite dans le Piémont, le réacteur cache malheureusement son chef-lieu, Turin…

Quelques minutes plus tard, on aborde déjà les rives de la mer Ligurienne, avec Gênes juste au-dessus du réacteur. Juste après, la couverture nuageuse reprendra le dessus.

Après cette belle traversée scénique des Alpes et de l'Italie, je m'installe plus confortablement pour la traversée de la mer… Et shoote au passage le cache en bas de l'issue de secours ! On y trouve donc une petite poignée ainsi qu'un cordon rouge.
Je remettrai le cache, ni vu ni connu…

Bon appétit !
Comme on a un peu de temps devant nous, penchons nous sur le magazine du BoB ! Le service aura beaucoup de succès, les PNC mettront une demi-heure à parcourir la cabine.

Les en-cas sont à des prix raisonnables. Il manque par contre mon petit péché mignon, les "planches" de charcuteries et fromages (en général appelées "tapas box" de manière légèrement exagérée).

Le menu petit-déjeuner, selon la qualité des viennoiseries proposées, le tarif est soit correct, soit un peu élevé.

Les snacks sont raisonnablement tarifés aussi, avec des menus accessibles.

Les boissons sont dans les prix habituels aussi des BoB, on peut noter la présence de bières un peu plus qualitatives qu'habituellement, avec les L.B.F en plus de la H.

Enfin, le prix des menus "repas", assez raisonnables aussi je trouve.

Je profite de la petite pause entre le passage du BoB et celui de la boutique pour faire un petit tour de la cabine. L'avion et bien rempli, peu de places vides !

Les sanitaires sont à peu près propres, et éclairés par une douce lumière bleue (qui tire sur le rose en photo).

Et toujours une pensée pour Katia.

Ca se découvre un peu alors que l'on passe loin au large de Rome… On vire plein sud, et descendons de 2.000 pieds pour notre traversée de la Méditerranée jusqu'en Tunisie.

A 17h45, le cockpit reprend la parole pour nous annoncer le début de descente, et un atterrissage prévu à 18h13. Une dizaine de minutes plus tard, le ciel prend de belles couleurs orangées…

Un moodlighting raccord avec la lumière extérieure éclaire la cabine.

Approche et arrivée à Monastir
Terre en vue ! Plus précisément, les deux îles de l'archipel de Kuriat, à une quinzaine de kilomètres au large de Monastir. Ces îles sont inhabitées, mais sont malgré tout des destinations touristiques prisées, notamment en été.

La plus petite des deux îles, Conigliera, abrite des ruines d'un port datant du Moyen-Âge. Des fouilles lors de la construction du phare sur la grande île au XIXe siècle ont aussi révélé des silex taillés datant du néolithique.

Et voilà Monastir qui apparaît…

Ces bâtiments blancs, aux toits plats, c'est déjà dépaysants, du moins pour qui est plus habitué à la Scandinavie qu'à la Méditerranée comme moi !

Au milieu des constructions, une zone rectangulaire d'environ 80 hectares, irriguée pour les besoins de la production maraîchère.

Les marais salants de la ville de Sahline (oui, l'étymologie de la ville viendrait des salins), qui abritent de nombreux flamants roses… Fin de l'approche en photo, mon collègue souhaitant filmer l'atterrissage également.

Et toucher à 18h11, après 2h04 de vol.

On quitte la piste à l'avant-dernier taxiway, avec le soleil couchant en toile de fond.

La zone dédiée à l'aviation générale n'est pas très fréquentée.

Et voilà l'aérogare, où tout le comité d'accueil est là pour nous accueillir ! Bus, escaliers, placeurs…

Et bloc à 18h15, avec la caserne des pompiers toute proche au cas où. Malgré notre départ en retard, nous arrivons avec dix minutes d'avance.

La passerelle est immédiatement mise en place, et les bus arrivent pour emmener les passagers.

Bon, par contre, étant assis pile au milieu de la cabine, le débarquement prend du temps… Vue sur l'aile et le winglet donc, en patientant.

C'est finalement notre tour de débarquer, l'occasion d'enfin découvrir la bestiole du jour ! J'aime bien cette livrée, notamment le ventre qui est bien coloré.

Direction le bus… Cet intérieur devrait rappeler quelque chose aux Parisiens, il s'agit en effet d'un ancien Renault Agora de la RATP !

On part vers le terminal, tandis qu'à droite, on peut voir les passagers du vol retour qui sont déjà en train de s'entasser dans les bus.

Bon, la photo est floue, mais c'est un appareil bien rare sous nos latitudes : Un A319 de Libyan Wings. J'aurais bien aimé emprunter une compagnie libyenne pour venir en Tunisie, mais, outre l'impossibilité de rentrer aux USA avec un ESTA avec un tampon libyen dans le passeport, la réservation n'est pas aisée. Et mon collègue n'était pas chaud, dirons-nous.

Le bus nous dépose aux arrivées internationales un peu plus loin…

Et c'est là qu'on se rend compte qu'être au milieu de la cabine comporte certains défauts, et notamment celui d'arriver en dernier à la PAF ! Trois lignes sont ouvertes.
Au moins j'aurais le temps de visiter les sanitaires, qui sont moyennement propres.

Après une vingtaine de minutes d'attente, un contrôle TRES minutieux de mon passeport, et un filtre PIF inutile, nous voilà à la récupération des bagages, où ma valise tourne déjà.

Plus qu'à passer la douane, qui nous laisse passer sans problème, et nous retrouvons notre collègue landside ! Direction Sfax maintenant :)

La trace radar du vol, avec une route pas des plus directes, visiblement pour éviter la zone ATC de Marseille (suite aux grèves sans doute), qui aura permis ce sympathique survol des Alpes !

Merci pour votre lecture !
On se retrouve bientôt pour le retour :)
Merci pour le FR.
Une option Max qui rend le passage à ORY moins désagréable, je pensais qu’elle incluait aussi un embarquement prioritaire.
Le BoB de TO a un très bon rapport qualité/prix comparé aux autres low-costs européennes.
A bientôt ! ✈️
Merci pour le commentaire !
En effet, sans Max, la fête est moins folle à ORY ^^ Ca incluait bien un embarquement prioritaire, mes excuses si ça n'était pas clair. Mais la mention d'une zone 3 sur le BP rend le tout confus.
Le BoB n'a pas à rougir de la concurrence en effet...
A bientôt !
Bonjour Kethu et merci pour ce FR ! L'aéroport de Sfax est à mon sens clairement sous exploité et sous côté. Il mériterait d'être plus desservi... TO semble proposer un service solide. L'avion est à l'heure, le bob pas trop cher et le personnel agréable. Les paysages furent beaux tout au long du vol. La concurrence, comme tu l'as dit, sur la Tunisie est féroce avec Nouvel air, Tunis air, Transavia et Air France. De quels papiers a t-on besoin pour s'y rendre ? Concernant la monoflotte, c'est bientôt fini avec l'entrée des A321 neo en décembre. A bientôt !
Et j'espère au passage que ça va mieux ;)
Salut LeMatheux, merci pour ton commentaire !
Ca ne va pas vraiment mieux, comme Chirac disait, "Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille". Mais bon, on fait avec...
Oui, Sfax mériterait un peu plus d'attention, la ville est très importante économiquement pour la Tunisie, c'est la 2e ville du pays... Elle est certes moins touristique mais bon, il y a de quoi faire.
TO sait bien s'y prendre pour satisfaire ses passagers face à la concurrence, avec les tarifs attractifs et une fiabilité plutôt bonne !
Le passeport est nécessaire pour la Tunisie, mais pas de visa.
En effet, on va voir un peu de nouveauté chez les verts, en espérant qu'il y aura Wifi, prises USB, etc... à bord !
A bientôt :)
Merci pour le partage Robin,
Avec les extra, siège, et autre enregistrement dédié puis accès N°1, TO devient fréquentable.
Juste dommage de passer à coté du salon sans s'arrêter.
Un détail... Par contre le pré boarding est une horreur.
A bord, ca flashe avec le vert, le Bob tient la route et finalement, le rapport qualité prix reste très bon.
A bientôt.
Merci pour ton commentaire Michel !
Oui, avec des petits plus comme ça, on se sent moins dans une low-cost... Même si le passage au salon reste tentant, on s'y fait à ces choses là !
Tout petit détail oui :) Et le pre-boarding à la Ryanair, on s'en passerait bien oui... Surtout que ça n'accélère visiblement pas l'embarquement derrière.
Faut pas être trop sensible de la rétine dans une cabine TO, sinon oui, c'est très bon !
A bientôt :)
Merci pour ce report avec une magnifique vue sur le Mont Blanc et la côte de Monastir au coucher de soleil à l’atterrissage !
Les sièges extra legroom sont franchement mieux. Avec ces sièges, un vol de 3h est largement supportable sur TO !
Personnellement, j’ai toujours du mal avec les couleurs utilisées pour les cabines TO… je préfère celles de U2 ou VY.
La sélection BoB a l’air plus variée qu’avant.
A bientôt
Merci pour le commentaire !
On a bien été gâtés niveau paysages pendant le vol oui, merci la grève des ATC de nous avoir fait passer par l'Italie ^^
En effet, les sièges XL améliorent bien l'expérience. C'est un must pour les vols les plus longs...
j'ai du mal aussi avec ce vert, mais TO ne semble pas décidée à changer ça. Espérons que sur les nouveaux Airbus ça soit un peu moins flashy...
On a du choix dans le BoB oui !
A bientôt :)
Merci pour ce FR ??!! Juste une question : là PIF prioritaire permet vraiment de dépasser toute la queue même après les portiques ? Ou sommes nous prioritaires juste pour la queue avant de passer les portiques ?
Hello, merci pour le commentaire :)
Le passage prioritaire permet de passer toute la queue du contrôle sécurité des bagages (il y a en fait une file dédiée, donc quand même un peu d'attente mais nettement moins).
Et je crois qu'il y a aussi accès à un coupe-file pour le contrôle aux frontières (mais pas pour l'utilisation des sas automatisés, où il n'y a de toute façon que peu d'attente).
Voilà, en espérant avoir éclairci un peu :)
Yes ? ! Merci beaucoup !!!