Avis du vol entre Tampa et Atlanta en classe Domestic First avec Delta Air Lines

Suite de mon routing pour lequel j'essaie de m'imposer la discipline de poster au fil des vols -ou du moins assez rapidement-, car le Covid-19 est derrière nous et je recommence à prendre beaucoup de retard dans mes publications. Dès le troisième vol, on voit que je fais face à un échec cuisant ^^

Après un premier vol "apéritif" d'acheminement à Londres, puis un excellent vol avec Virgin sur Tamp dans leur nouvelle cabine, c'est plutôt un vieil avion et une compagnie sans lustre qui prennent la suite.

Nous prenons deux jours de soleil à Tampa (c'est vraiment la saison idéale) avant de repartir pour le Nouveau Mexique, via Atlanta. La navette de l'hôtel nous dépose devant les comptoirs Delta.

Depuis mon dernier passage (je vous laisse retrouver dans les photos dans les archives de FR), l'aéroport a subi une transformation radicale, qui se résume en moins de moquette et plus de lumière. Et un gros flamand rose.

On reste sur une conception en étoile avec la sécurité dans chaque satellite, comme au T1 de CDG, sauf qu'ici pour 200 mètres, on ne marche pas…Terminal E pour nous ce soir !

Assez étonnant pour une destination secondaire, Delta y opère un SkyClub. Certes petit, on voit ici presque toute la surface, et le retour d'un peu de presse.

Le salon est vitré et donne sur…la ligne de sécurité que nous venons de passer. Pas trop pleine à cette heure-ci, mais pas de FastTrack, il faut TSA Precheck pour couper.

Petit buffet mais tout de même bien garni, avec quelques plats chauds.

Une table supplémentaire propose une offre en rotation. A notre heure, des cheesecakes.

On se contentera d'un verre et de clapiottes.

Puis nous rejoignons notre papy de 28 ans qui attend en porte.

Embarquement par groupe d'appels, avec une discipline toujours surpenante, pour nous pauvres gaulois réfractaires :)

Du WiFi et des awards bidons à bord, dans une cabine classique aux USA et tristement absente en Europe.

Il y a de la place, mais ça peut être un peu juste pour des vols assez longs, comme cet appareil peut faire.

IFE avec des reflets, mais chargé avec une offre très complète.

Et là, après 10 ans à narrer mes vols américains ici, une chose incroyable se passe. Quelque chose que je n'aurais pas cru voir de mon existence : le soleil tape bien à l'extérieur, et les américains laissent leur hublot ouvert. Je me suis pincé pour être sûr que je ne rêvais pas.

Et ensuite, j'attends Marcel Beliveau surgir du siège de derrière tellement le gag est gros : l'hôtesse vient nous proposer un welcome drink. Sur Delta ! Aussi improbable qu'un hublot ouvert sur un vol US Domestic.

Officiellement, le WiFi est désormais illimité sur Delta à condition d'avoir un compte Skymiles (From takeoff to touchdown, fast, free Wi-Fi for SkyMiles Members is now available on most domestic U.S. flights for an even more connected travel experience). La réalité que nous avons testée, c'est d'avoir un compte Skymiles et que ce soit le programme enregistré pour le crédit de miles du vol.

Départ à l'heure, avec une annonce pour une arrivée à Atlanta un peu en avance.

A bord, rien d'exceptionnel : un nouveau service du bar avec quelques cacahuètes ou autres bombes caloriques présentées en panier.

Le vol n'est pas très long, mais (je m'excuse auprès des avgeeks) tout de même insupportable dans cet avion.

Du début à la fin, nous serons à 85 dB dans la cabine. Tout à l'avant, éloignés des réacteurs. 85 dB, c'est entre la tondeuse à gazon et le marteau piqueur….en continu, pendant 2 heures ! Un calvaire.

Enfin, nous arrivons. En avance comme annoncé par le commandant.

Parking et correspondance, toujours impressionnante à ATL.

A bientôt !