Avis du vol entre St Louis et Detroit en classe Economique avec Delta Air Lines

Rappel du routing :
Bale - Amsterdam KL en J, Fokker 70 : http://flight-report.com/fr/report-6123.html
Amsterdam - Detroit DL en J, Airbus 330-300 : http://flight-report.com/fr/report-6134.html
Detroit - Chicago DL en F, MD -88 : http://flight-report.com/fr/report-6141.html
Chicago - Atlanta DL en Y, A320 : http://flight-report.com/fr/report-6152.html
Atlanta - St Louis DL en Y, MD90 : http://flight-report.com/fr/report-6155.html
St Louis - Detroit DL en Y, B717-200 : c'est là !
Detroit - Chicago DL en F, A319
Chicago - Minneapolis DL en F, E175
Minneapolis - Seattle DL en F, B757-300
Seattle - Fairbanks AK en F, B737-900ER
Fairbanks - Seattle AK en F, B737-700
Seattle - Paris CDG DL en J, B767-300ER
Paris CDG - Bale AF en Y, ATR72
Je vous avais donc laissé l'arrivée à  STL, et la, c'est une petite déception. Le concourse A, d'où partent les vols Delta est vraiment très bof. Padawan vient de faire un très bon report sur STL, bien plus détaillé que le mien, à  lire par là  : http://flight-report.com/fr/report-6175.html
Je vais vous dire pourquoi je n'ai pas aimé STL :
Le terminal A est très pauvre en restauration, pas de boutique souvenir comme on en trouve presque partout aux USA, l'accès WIFI est payant au delà des 20 premières minutes et pas très stable, les prises courant insuffisantes. Vous me direz, j'aurais pu aller dans un autre terminal, mais pour ce faire, il faut repasser landside comme le montre le plan ci après. Donc aucun intérêt :

Voilà une petite vue du terminal vite fait :

En plus, un spotting très très pauvre :

Par contre, STL a une histoire assez intéressante, qu'on pourrait appeler Rise and Fall, avec la montée en puissance du hub à l'époque de TWA, puis une première baisse lors du rachat par AA, et ensuite une chute spectaculaire avec le désengagement quasi total d'AA. A lire ici :http://en.wikipedia.org/wiki/Lambert%E2%80%93St._Louis_International_Airport
La liste des départs :

Puis mon avion arrive, embarquement et priorité respectées et à l'heure, comme d'habitude, j'ai envie de dire. Pas de photos de mon avion, car il faisait déjà nuit, de plus, la lumière blanche et très crue du terminal empêchait toute photos correctes.
En dédommagement, quand même, quelques photos de l'intérieur de mon B717.

Puis je m'installe à mon siège que j'avais volontairement choisi à l'arrière, pour encore une fois bénéficier du doux bruit des réacteurs. Seatguru indiquait le 20B comme excellent fauteuil, individuel et avec plus de place pour les jambes. Et bien non, Seatguru a faux, pour une fois. Le 20B, comme le montrent les images ci-après est effectivement un fauteuil individuel, mais n'a pas plus de places pour les jambes et ne s'incline pas. Le 21A est un bien meilleur choix. Surtout quand la personne au 21A étend ses pieds et enlève ses chaussures, on a des chaussettes en voisines. Quelques images pour illustrer mes propos (malheureusement pas des chaussettes, ce n'était pas assez discret !!)

Mon amie la safety on board card :

La seule vue extérieure que je prendrais, car il fait trop nuit :

L'accès aux prises USB et courant est très pratique et il y a le WIFI :

Décollage à l'heure et petit tour aux toilettes histoire d'inspecter les commodités de ce MD95 :

Arrive le service et c'est ………… pretzels … What else ? Non pas que je ne mange que ça, mais il n'y avait encore que ça ;)

J'ai oublié de vous raconter l'anecdote du vol.
En montant à bord, j'entends une voix très rauque dans le galley qui me rappelle quelqu'un mais je ne peux voir la personne car le rideau est à moitié tiré. Puis viennent les annonces, et je retrouve Kelly, ma chef de cabine de mon vol DTW - ORD ici : http://flight-report.com/fr/report-6141.html
Pendant le service, je lui dis que nous avons volé ensemble deux jours auparavant. Elle me dévisage et éclate de rire 'Oh yes, sweetie, I remember you ! But you were travelling first, don't you ? Et c'est parti pour une petite discussion où elle m'invitera à venir au galley avant pour me servir un cocktail de mon choix. J'ai bien sûr accepté l'offre, et nous avons papoté une bonne dizaine de minutes. A chaque membre d'équipage qui passait par le galley, elle disait : that's the french guy who flew with me two days ago !
C'était vraiment un bon moment, il est rare de voler deux fois avec la même personne aux USA, surtout en deux jours d'affilée.