Avis du vol entre Budapest et Paris en classe Affaires avec Air France

Chers FR-istes, bien le bonjour.

Petit séjour rapide en Hongrie pour le travail.
Le 1er trajet ne sera pas reporté, je n'en ai tout simplement pas eu le temps.
Celui s'est fait avec la petite sœur, j'ai nommé Transavia que j'espère avoir l'occasion de reporter prochainement.

Voici donc le retour depuis Budapest vers Paris.

A noter que j'aurais dû rentrer la veille mais un imprévu m'a fait changer de programme et par la même occasion de classe de voyage.

Bonne lecture.

arrivée au terminal 2a et dépose bagage

Au petit matin, mon RDV prend du retard.
Tic-tac, tic-tac, le temps file et je commence singulièrement à me demander si je vais finalement pouvoir regagner mes pénates.
Je finis par sauter dans un taxi, direction l'aéroport. 
Ma société n'ayant pas trouver de place en éco, elle a accepté de débourser un peu plus pour me donner droit à la Business. 
C'est une première pour moi, à la fois en moyen-courrier et avec notre compagnie nationale.
Il est 10h45 quand je pénètre dans le terminal et tombe sur une impressionnante file d'attente, le dépose-bagage pour les vols KLM et AF programmés à minutes d'intervalle.
Dépose bagage prioritaire, 9 personnes devant moi, 2 comptoirs SkyPriority ouverts. Comptons une vingtaine de minutes.

Le FIDS est bien fourni, une chose m'interpelle alors.
Regardez bien, tous les vols à destination de l'Allemagne et de la Belgique sont annulés.
En cette période grandement troublée, les contrôleurs allemands ont emboité le pas à leurs homologues français et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça a l'air suivi…

PIF ET DUTY-FREE

Le PIF est passé sans trop de difficultés malgré une fréquentation importante y compris dans la file prioritaire.
Petite chose que je n'ai pas remarqué dans d'autres aéroports, les poussettes mises à disposition juste à l'issue du filtrage.
Le Duty-Free est de taille respectable, très fréquenté et avec des prix pas spécialement extravagants. Je prendrais quelques chocolats pour Madame mais sinon rien d'extravagant. Ramener cette belle allemande bleue pétard n'était hélas pas dans mes moyens, en plus je ne suis pas sûr qu'elle serait passée dans un bagage à main…
 
Hélas, le temps file et je pense qu'un passage par le salon ne permettra pas d'en profiter pleinement, Début d'embarquement dans 20 minutes, le temps de marche est d'environ 10 minutes, je préfère ne pas trop tarder et me retrouve rapidement devant la porte A8.

Attente

20 minutes d'attente, le temps de cheminer.
Saluons les autrichiens venus en Embraer, notez que je vous présente mes plus plates excuses, la météo n'a pas aidé pour avoir des photos nettes.
Le temps de passer mes amitiés à Charles et Carlos, et me voilà poser devant une lecture de circonstances.
A noter les prix de Meilleur Aéroport d'Europe de l'Est remis par Skytrax au cours de ces dernières années, je les trouve plutôt mérités. 
La circulation se fait de manière fluide et autre chose très intéressante.
Quand ma monture du jour, à savoir F-GUGQ, A318 de 16 ans d'âge (MSN2972) vient débarquer son flot d'arrivants, ceux-ci déboulent devant nous en salle d'embarquement. Apparemment, pour les vols intra-européens, les passagers ayant une correspondance ont un cheminement largement simplifié que ce qu'on peut constater dans nos aéroports. Chose que j'avais déjà constaté à mon arrivée.

Embarquement et départ

Instant porte.
L'accueil par le CC est souriant, chaleureux et professionnel.
Me voici face à ma rangée, je serais tout seul sur mon triplace, comme le dit le chef de cabine: Enjoy.
Alors que nous les derniers passagers embarquent, un A220 balte vient se parquer à côté de nous.
Alors que la porte est refermée, le commandant sort du poste, l'annonce redoutée tombe.
"En raison de la situation sociale actuelle, nous avons un créneau de décollage prévu dans 40 minutes".
Le couple devant moi ayant une correspondance vers l'Amérique Centrale commence à s'inquiéter, le CC fera tout son possible pour faciliter leur transit à notre arrivée à CDG. 
Les 3 PNC seront très présents lors de cette attente forcée, que ce soit en J ou en Y. Aux alentours de 13h, nous quittons le sol hongrois après avoir croisé plusieurs appareils LH et Wizz. 

Croisière

Le WIFI fonctionne correctement, l'offre payante pour le streaming n'est pas nécessaire, la connexion pour les messages m'est largement suffisante. Quelques turbulences se font sentir durant la montée, l'arrivée en croisière met fin à tout mouvement indésiré et le repas est servi.
Prestation froide, composée d'un plat, de tomme et d'un morceau de comté avant de terminer par un entremet…
Ca fait largement le travail, la purée de patate douce et le mélange de petits légumes se laissent manger, l'accord avec le saumon n'est pas mauvais…
Paradoxalement, quand je vois le sandwich proposé en Y, je me dis qu'il serait malvenu de me plaindre. Un verre de Chardonnay pour l'accompagnement et l'affaire est faite.
Le thé à la menthe fait son œuvre et après 1h45 de vol, PNC, début de descente…

Approche et atterissage

Avec seulement quelques minutes de retard, nous voici de retour sur les terres Charles de Gaulesques.
Atterissage piste 27R et roulage rapide vers le 2F, passage devant le T1 où nous retrouvons Qatar et Egyptair en 787, les saoudiens en 777 et EK en 380.

instant spotting

arrivée au 2F

Je vous laisse chercher l'intrus parmi toutes ces dérives tricolores.
C'est avec un retard raisonnable que nous arrivons au poste F94, nos compères hispanophones débarquent les premiers et partent au pas de charge. 
La livraison des bagages est lente et compliquée, plusieurs vols arrivent en simultané et ça semble franchement difficile pour ADP de gérer…
Après presque 20 minutes d'attente, les bagages sont livrés, la priorité est respectée.