Avis du vol entre Addis Ababa et Libreville en classe Economique avec Ethiopian Airlines

Bonjour à tous,
Fin de cette série de Noël avec mon dernier tronçon Addis - Libreville sur Ethiopian.
1. Libreville - Francfort, PrivatAir B737-800, éco
2. Francfort - Bruxelles, Lufthansa B737-500, éco
3. Bruxelles - Paris, Brussels A320, éco
4. Paris - Addis Abeba, Ethiopian B767-300, biz
5. Addis Abeba - Libreville, Ethiopian B737-800, éco [vous êtes ici]
Fraîchement débarqué de Paris, on arrive directement dans le grand hall des départ de Bole Int'l Airport.
Le hall est archi-bondé, les gens déplacent des bancs pour se retrouver en famille, d'autres patientent à même le sol…

Comme de plus en plus d'aéroports hub, nombres de commerces d'ADD sont des duty free.

Au détour d'un long couloir, quelques sièges transats sont disposés, mais sont pris d'assaut.

Au fond dudit couloir les salles de prière, séparées hommes / femmes.
Enfin, peut-on parler de salles lorsque celles-ci se résument à 3 planches montées de sorte à former un espace de 5m² ?
A droite de la photo, le ShebaMiles Lounge, accessible uniquement aux porteurs d'une carte ShebaMiles silver ou gold.

2ème lounge croisé, le Cloud Nine Lounge 2, réservé celui-là aux passagers voyageant en business sur un vol ET.

Et enfin le dernier lounge, le Cloud Nine Lounge 1, ouvert aux passagers business ainsi qu'aux *G.
Bref :
- cela fait 3 salons à ajouter à la base de données pour nos amis les modos,
- si vous voulez faire du lounge-hopping, il faut être Sheba Gold et voyager en business, un volontaire ? ^^

Du fait de la multiplication des salons, celui-ci est bien moins bondé que lors de ma première expérience.

Il y a un coin PC à disposition, ainsi qu'une légère offre de presse.

Côté buffet, on retrouve une offre de plats chauds :oeufs brouillés, tomates, riz, légumes, saucisses…

Côté froid, des tranches de jambon, du fromage,

des muffins, des parts de gâteau et des fruits frais.

Niveau boissons, du café est en libre-service. A gauche, Pepsi, Fanta et eau en libre-service directement à la bouteille.

D'autres sodas individuels attendent au frais.

Petit tour aux toillettes, c'est tout petit, vieux, et la propreté est juste acceptable.

Je sors du salon 5 min avant le début théorique de l'embarquement car il me reste à repasser la sécurité.
C'est un bordel sans nom, il y a une file générale (alors que les pax éco sans statut ont d'autres points de passage dédiés), une file business/*G et une file crew, mais au final tout le monde passe par le même tapis et le même portique.

Le côté sous sécurité fait vraiment parquage, avec des barrières pour bien délimiter que tels bancs correspondent à telle porte.

Arrivée en porte 6, tout semble prêt pour un départ à l'heure.

On retrouve les différentes files, avec les gommettes associées à chaque groupe d'embarquement.

A l'heure théorique du début d'embarquement, message au haut-parleur : Flight ET925 to Libreville, gate has changed, please proceed to gate number 8 !
S'en suit un mouvement de foule, pas très organisé avec certains pax qui bousculent les autres pour êtres les premiers en porte.

Nous nous retrouvons en rez-de-tarmac, qui est donc synonyme de paxbus.
Oubliez les gommettes, ici c'est chacun pour soi. Il y a certes des séparateurs de files, mais ils servent juste pour le décor on dirait…

Après un petit tour en bus, nous voici devant notre 737-800.

En France ou en Allemagne, lorsqu'on embarque par bus, il y a souvent une petite chaînette pour ne pas que les pax passent sous les ailes.
A l'évidence, chez ET, on s'en fout.

Et c'est donc dans un joyeux bordel sans respect de file que tout le monde essaye de s'engouffrer en même temps dans l'avion, avec une tension que l'on sent monter.

Pendant ce temps, le dernier Cobus3000 amène les retardataires (et ça me permet de placer la photo winglet :p)

Au loin, on aperçoit un 787 et un 777. Au premier plan, des containers posés à même le tarmac…

N'ayant pas de bagage cabine à caser dans les coffres (c'est au moins un avantage de tout mettre en soute ;) ), je prends mon temps avant d'embarquer.

Installation à ma place, le pitch est juste.

Alors que l'embarquement est terminé, des voix s'élèvent au niveau des sorties de secours. Une famille est installée aux sièges C, D, E et F. Le père occupe la C (on le voit ici debout), et la mère et 2 enfants en bas âge occupent les D/E/F. Les enfants ne pouvant pas occuper une place en issue de secours, l'hôtesse (ici de dos) leur demande d'échanger leurs places avec les 4 pax situés une rangée plus en avant. La mère qui était déjà installée se met à hurler (en français) que Non !! Je suis déjà installée, je vois pas pourquoi on changerait de place, c'est vous qui m'avez attribué ces places, j'en ai marre, j'veux partir !! Non mais c'est pas vrai, qu'est-ce que je vous ai fait, vous arrêtez pas de me faire ch*** !!!
Le palabre durera 10 bonnes minutes, avec l'intervention de la CCP (ici de face avec le foulard), devant le reste de l'avion interloqué par la white qui fait son scandale (dixit ma voisine gabonaise).

Alors que cette fois, tout semble en ordre pour partir, le CDB prend la parole. Problème technique, une pièce est à changer, décollage retardé d'une heure…
J'ai donc le temps de parcourir la lecture de bord.

La traduction française est… curieuse ^^

Les démo de sécurité justement sont projetées aux écrans.

Et 1h15 plus tard, nous décollons pour ce transcon africain.
Une fois l'altitude de croisière atteinte, les PNC sont libérées pour le service.
Fish or chicken, je choisis fish.
Des crackers salés font office d'apéro.
L'entrée est constituées de gnocchis froid, sans sauce. Bof, c'est un peu sec.
En plat, pavé de poisson blanc avec lentilles et petits pois. Le poisson est pas mal, les proportions généreuses, mais le tout est là encore très sec et manque d'un peu de sauce.
Le pain sous sachet est mangeable est s'accomode avec le fromage style Kiri (dans le papier alu dans la tasse).
En dessert, la crème vanille est bonne.

Dernière vue sur la cabine avant l'atterrissage.
Les plus attentifs d'entre vous auront déjà remarqué que j'étais dans un 738 équipé du Sky Interior.
Comme sur le vol précédent, des couronnes de noël décorent la cabine.

Arrivée à Libreville avec au final 1h30 de retard. Longue attente au passage de l'immigration, récupération des bagages assez rapide.
Merci de m'avoir lu tout au long de cette série, la prochaine nous emmènera sur un autre continent ! :)