Avis du vol entre Madrid et Toulouse en classe Economique avec Iberia Regional (Air Nostrum)

Bonjour et bienvenue à bord de ce report, vol retour d'un déplacement pro sur la journée dans la capitale Madrilène.

introduction

Nous sommes début janvier quand une réunion de travail d'une journée s'organise un peu en dernière minute dans les locaux d'une entreprise partenaire basée à Madrid.

Pas de considération av-geek, c'est l'entreprise qui paye, on fera donc au plus simple avec Iberia qui offre à nouveau la possibilité d'effectuer l'aller-retour sur la journée avec un vol aller très tôt le mercredi matin et un vol retour le même jour dans la soirée de quoi passer une bonne journée de travail sur place.

Concernant la classe de voyage ce sera du Y (politique de voyage de l'entreprise) même si le billet en J est vendu moins cher que le billet en Y sur ce vol sur le site d'IB !!! En effet à J-10 les tarifs sont un peu délirant pour un vol si court.

Malheureusement, commence le jeudi suivant, les grèves contre la réforme des retraites et de peur de retrouver un de ses appareils et équipage bloqué à Toulouse Iberia annulera mon vol retour moins de 24h avant m'obligeant à contacter en urgence dans la soirée l'agence de voyage faisant les réservations pour mon entreprise afin d'être reprotégé sur un autre vol du lendemain… et au lieu d'un retour en soirée ce sera donc un retour en milieu d'après-midi, avec le dernier vol disponible dans les 2 prochains jours et une réunion de travail écourtée.

Ce qui nous donne le routing suivant: 

Cette ligne est plutôt connu sur notre site en effet Iberia dessert 3 fois par jour en moyenne Toulouse à son Hub de Madrid à l'aide des CRJ-1000 d’Air Nostrum. Pour cette saison été Volotea devrait commencer à opérer 2 vols semaines les vendredis soir et lundis soir ce qui pourra sans doute réduire un peu les prix sur cette liaison qui sont, au vue de la distance à parcourir, plutôt élevés.

Niveau report il y en a plusieurs sur cette ligne mais 2 uniquement dans ce sens tous deux de ma plume dont le dernier sur cette liaison il y a environ un an. Rassurez-vous on est loin de la fréquence des EAP-FRA…

Une après-midi de janvier a barajas

Après une réunion constructive mais écourtée, il est déjà temps pour moi de reprendre le chemin de l'aéroport. Il est très facile de prendre un taxi dans la rue en Espagne et dès la sortie des bureaux (situé sur un grand boulevard) j'arrête un taxi en moins de 15 secondes et direction le terminal 4! Je suis déposé à l'étage des départs pour un tarif cette fois très raisonnable. On peut voir que l'unité architecturale est respecté y compris à l'extérieur du bâtiment. 

On arrive dans la zone d'enregistrement qui est pour moi l'une des plus agréables d'Europe avec cette superbe architecture et un éclairage parfait. Toutes les zones parfaitement indiquées et renforcé à l'aide d'écran XXL devant chaque comptoirs.

Passage devant le FIDS où les destinations américaines côtoient les destinations européennes. Mon vol est prévu à l'heure, bonne nouvelle !

Les passages aux contrôles de suretés seront expédiés dans un délai très raisonnable d'un peu plus d'une dizaine de minutes. Pour rejoindre les portes Schengen (H, J et K) et le grand hall du T4 il faut descendre d'un étage.

Ce sera une courte mais obligatoire traversée du duty-free qui ce situe juste après la descente de l'escalator. On retrouve les habituels clopes, parfums et chocolat accompagnés tout de même d'articles un peu plus locaux.

Je me dirige à l'intérieur de l'immense jetée qu'est le T4 où l'on retrouve les portes de chaque cotés et les commerces et autre commodités au milieu.

Le terminal est aussi vitré sur les cotés ce qui donnent de belles vues sur les avions en portes comme cet Airbus A320 d'Iberia qui vient d'arriver depuis Milan Malpensa.

Ou cet Airbus A319 à la livrée One World qui embarque pour l'aéroport d'Asturias située au nord à proximité d'Oviedo et Gijón. 

Autre Airbus A320 lui aussi au départ vers une destination domestique au nord de l'Espagne et ce sera Vigo.

Arrivée quelques minutes plus tôt depuis la capitale voisine de Lisbonne cette Airbus A320neo s'envolera en fin d'après-midi pour Venise.

Les moyens courriers Airbus sont visibles aux 4 coins du terminal avec cet autre Airbus A320 en provenance de Barcelone. 

N'ayant rien mangé depuis 4h du matin je prendrais un sandwich et un jus pressé dans une des boutiques de l'aéroport. Les tarifs ne sont pas spécialement bon marché mais la qualité était bonne avec un jambon ibérique excellent.

Si l'on veut un peu de variété niveau spotting il faut aller au bout du terminal où l'on trouve les appareils régionaux d'Air Nostrum avec principalement des Crj-1000 comme cette machine arrivant d'un vol depuis Bologne.

Et sans surprise c'est dans cette zone que mon appareil du jour embarquera. Notre vol sera appelé pour l'embarquement à l'heure et les priorités me sembleront plutôt bien respectés. Seul petit problème dans cette zone au bout du terminal, beaucoup de vols peuvent se retrouver à embarquer en même temps ce qui amène beaucoup de passagers et crée un peu de zizanie dans les annonces.

Boarding pass en version électronique.

Nous rejoignons notre appareil parqué sur une position en faux contact. Notre appareil cet après-midi est donc un Crj-1000 immatriculé EC-MPA. Livré il y a 6 ans il a eu la particularité d'avoir volé en leasing pendant près de 3 ans aux Canaries sous les vertes couleurs de la compagnie Binter.

Comme il est d'usage sur les Crj, les bagages trolley les plus grands sont chargé dans les étroites soutes (sous plancher) par les bagagistes qui doivent se contorsionner pour les ranger.

Montée à bord par la porte escalier.

Le push est près à être mis en place.

A bord du CRJ-1000 d'Air nostrum

L'accueil à bord sera très sympathique de la part de la chef de cabine tandis que sa jeune collègue à l'arrière sera un vrai soleil souriante, attentionnée et enjouée (ai-je bien embarqué dans un vol Air Nostrum ?).
Coté cabine on retrouve un modèle classique qui me fait un peu penser aux sièges Sicma que l'on retrouvé à bord des Crj-700 de HOP. Ce ne sont pas les mêmes sièges que l'on retrouvait à bord des CRJX de HOP et ils sont malheureusement moins confortables.

Le plan de la cabine fournit par Aerolopa et qui est plutôt juste pour ce qui concerne le rang 26 qui ne dispose que d'une petite partie de hublot. 

Le pas est correct sans pour autant être géniale. Il sera toutefois largement suffisant pour ma taille et la durée du vol.

Nous sommes stationnés en faux contact sur la partie Est de la jetée ce qui permet d'avoir des voisins un peu plus gros à nos cotés comme cet Airbus A320 qui contrairement à ce qu'indique son sticker promotionnel pour Puerto-Rico arrive depuis Barcelone.

A bord de notre Crj-1000 les derniers passagers finissent d'embarquer et de rejoindre leur siège. Il faut dire que cette après-midi le vol est plein principalement due au fait de l'annulation du vol prévu le soir même et le lendemain à cause des grèves en France.

Le repoussage sera effectué à l'heure toujours sous un superbe ciel bleu qui me fait regretter de partir aussi rapidement de Madrid.

Nous faisons un petit contournement sur un taxiway un peu plus loin pour éviter l'ATR qui arrive face à nous ce qui nous permettra de passer en revu la flotte d'Air Nostrum.

Passage aux cotés d'un des rares Crj-200 encore en service dans la flotte d'Air Nostrum et plus largement en Europe et si j'en crois les efforts de peinture qui ont été fait sur cette machine très récemment, elle ne devrais pas sortir de la flotte prochainement.
Je vais essayé de voler à bord en Juin prochain, en tout cas je trouve que la livrée Iberia regional lui va parfaitement ! Ce Crj petit modèle ne partira que dans la soirée vers Logrono.

Journée de repos pour ce CRJ-1000 qui ne partira que le surlendemain pour Nantes.

Autre machine souvent oubliée de la flotte d'Air Nostrum les ATR 72-600 dont il ne reste que 5 machines qui assurent principalement des vols inter-iles dans les Baléares ou des rotations vers l'enclave Espagnole de Melilla. Exceptionnellement cet ATR effectuera le vol vers Badajoz à la place des habituels Crj-200. D'ailleurs sauf erreur de ma part ce sont les seuls machines (en service) à encore porter l'ancienne livrée IB.

Notre roulage se poursuit ce sera un départ sur le doublé des pistes 36. Au loin on aperçoit les contours du terminal 4S qui accueil les vols intercontinentaux. Les plus observateurs auront reconnu un Boeing 777-300ER de la compagnie Angolaise TAAG.

En piste ! Ce sera un départ depuis la 36R.

Nous laissons notre ombre au sol et grimpons rapidement au dessus des petites collines qui bordent l'aéroport de Barajas, nous survolons ensuite l'autoroute M50.

Nous poursuivons notre montée au dessus de la zone agricole marquant la frontière entre la communauté de madrid et la région de Castille et la Mancha.

En cabine malgré le remplissage l'ambiance est calme et de nombreux passagers font un petit somme ce sera le cas de mon voisin mais aussi de la famille Philippines sur la rangée de gauche de l'appareil arrivant d'une correspondance avec QR.

Notre montée nous permet de passer au dessus des nuages. 

Et à certains endroit un peu de neige est même visible sur les reliefs ! J'aime beaucoup survoler les terres espagnoles, il y a une grande richesse de couleurs au niveau de la terre et de nombreux mouvements de terrains qui sont très beau à voir depuis le ciel.

Voyons voir ce que contient la pochette du siège, sans surprise on retrouve une réglementaire safety-card (bien fatiguée) mais aussi le menu du Bob. Comme sur tout les vols Iberia Regional on retrouve une vente à bord qui ne connaitra pas un grand succès avec une à deux ventes uniquement malgré les efforts de la jeune Pncette qui officiée à l'arrière. Il faut dire que les tarifs ne sont pas vraiment donnés.

Nous arrivons au dessus de l'Aragon et le relief se fait de plus en plus vallonné mais le ciel est malheureusement lui de plus en plus couvert.

Nous devons en être approximativement là. Route plutôt classique entre la capitale Espagnole et la capitale Occitane avec une croisière à 28.000ft aujourd'hui.

Vue sur les sommets Pyrénéens (si si il faut me croire !!! ^^)

Notre descente est déjà bien entamée quand nous repassons sous la couche, les Pyrénées sont loin derrière nous et ce sont les champs entre Hautes Pyrénées, Haute-Garonne et Gers qui défilent sous nos ailes.

Nous approchons de l'agglomération Toulousaine par le Sud en suivant approximativement le cours de la Garonne, sur notre droite et donc sur la photo défilent le quartiers pavillonnaires de Castanet-Tolosan.

Puis l'on arrive sur les rives escarpés de la collines de Pech-david où l'on trouve l'Hôpital Rangueil mais aussi depuis quelques temps le tracée du nouveau téléphérique urbain Toulousain "Téléo" dont on voit les pylônes blancs.

Puis après avoir suivit le file de la Garonne pendant quelques instants nous la laissons rejoindre le centre ville en passant à gauche de l'ile du Ramiers où l'on trouve le Stadium (grand stade de Toulouse accueillant l'équipe de foot).

Passage à proximité du quartier des Arènes on voit le zénith de Toulouse et l'on survole l'hippodrome.

Arrivée sur le tarmac de blagnac

Plus que quelques secondes dans les airs alors que nous dépassons le seuil de la piste 32R, ce sera donc un posé en 32L pour cette première arrivée à Toulouse en 2023.

Posé tranquille et freinage doux, la taille des aérofreins me fait toujours autant sourire sur les Crj.

Nous commençons notre roulage en direction du terminal, je peux voir de l'autre coté de la piste les usines de l'avionneur européen toujours aussi garnies d'appareils en cours de finitions et autre Belugas. On notera aussi en toile de fond la chaine des Pyrénées particulièrement visible ce jour là. 

Nous arrivons en vue du terminal avec un nombre important d'appareil sur le tarmac ça fait plaisir de voir autant d'activité sur la plateforme Toulousaine.

Je débarquerais dans les derniers discutant quelques minutes avec l'hôtesse à l'arrière qui sera très sympathique et charmante. Elle m'indiquera qu'elle vient de finir sa journée et qu'elle sera passagère sur le vol retour… En effet l'équipage de notre vol aurait du passer la nuit à Toulouse s'il n'y avait pas eu les grèves. Et l'équipage arrivé la veille devait prendre en charge l'avion pour retourner en Espagne… Bref see you Papa Alpha !

Nos voisin de tarmac seront 2 Airbus d'Easyjet, l'A319 vu le matin même n'a pas bougé et ne partira que le lendemain pour effectuer une rotation vers Nantes.

Le cheminement en direction des tapis à bagage est très court lorsque l'on arrive au hall C. Ce sera sans arrêt pour moi étant parti avec le stricte minimum pour cet A/R dans la journée.

Passage devant le FIDS qui n'affiche pas encore trop de vols annulés ou retardés (spoiler ce sera le cas dès le lendemain et pour des mois !)

Sortie groundside elle aussi très rapide, il est encore tôt le café près des arrivés et donc encore ouvert.

Direction l'extérieur avec un passage devant la façade de l'aéroport Dominique Baudis qui affiche fièrement son nouveau logo.

Je prendrais la navette de mon entreprise qui fonctionne à cette horaire de la journée. J'aurais la surprise de voir qu'il existe un bus Flixbus pour Milan Bergame qui part depuis l'aéroport de Toulouse (concurrence à Ryanair sur cette liaison ^^)

C'est ici que ce termine ce report et cette courte série, je vous retrouve très bientôt pour un peu de nouveauté pour notre chère BDD. Bon vols à tous !