Avis du vol entre Malaga et Lisbon en classe Economique avec Bulgaria Air

Bonjour, 

Retour de Malaga à Lisbonne avec la TAP cette fois, enfin plutôt avec Bulgaria Air pour TAP Express.

TAP Express loue depuis quelques mois des E190 à Bulgaria Air. Ils sont opérés par un équipage 100% Bulgare et les avions portent une livrée mixte assez sympa. On les retrouve presque exclusivement sur les destinations espagnoles de TAP Express : Malaga, Bilbao, Seville, Valence, Gran Canaria.
Occasionnellement on les retrouve sur Barcelone et Madrid ou sur quelques destinations françaises comme Lyon ou Nice.  

On me dépose à l'aéroport de Malaga près de 2h avant le départ. C'est à peine l'heure du déjeuner mais en ce dimanche 5 février, c'est le dernier vol de la journée pour Lisbonne. 

L'aéroport de Malaga est grand, spacieux, et il est facile de s'y retrouver. Les aéroports en Espagne sont, en général, bien faits et adaptés au trafic.

Je trouve sans problèmes les comptoirs de la TAP. Les comptoirs ouvrent à 13h.
A la base je devais rentrer avec mon compagnon et nous étions sur la même réservation. L'employée me demande où est « el otro señor » mais c'est vite réglé quand je réponds qu’il ne voyagera pas. On me demande aussi si je souhaite enregistrer ma valise cabine. Avec plaisir! Me voilà bien plus léger.

Je prends la direction du contrôle de sûreté où une petite queue s'est formée car les portiques automatiques ne fonctionnent pas et les cartes d'embarquement doivent être vérifiés par une employée.

Il n’y a pas beaucoup de monde mais les passagers s’agglutinent sur les quelques postes centraux alors qu’un agent tente tant bien que mal de faire venir des passagers vers son poste de contrôle, à l’extrémité.

Passage obligatoire par le Duty Free.

Où Manger à AGP

Une chose que j'aime beaucoup de cet aéroport c'est son offre de restauration. On a vraiment le choix.

Il y a BiBo de Dani García, un des plus grands chefs espagnols. Il est de Marbella et était surtout connu pour son restaurant à Marbella qu'il a fermé une fois qu'il a reçu sa 3éme étoile Michelin.  

On trouve des BiBo à Madrid, Marbella, Tarifa, Londres et Doha. C'est une cuisine plus internationale que l'était son restaurant mais toujours avec des influences andalouses. Ici on est plus sur un bar/bistro.

On y trouve évidemment des snacks typiques de la région comme ce Mollete de Jamón. Un sandwich de jambon dont le pain est un mollete antequerano. C'est un pain typique de la ville de Antequera (au nord de Malaga). 
Je l'adore mais je fais l'impasse sur ce sandwich puisque j'ai déjà pris un mollete au petit déjeuner.

Il y a aussi Kirei by Kabuki. Kabuki à Madrid était un des premiers restaurants haute-cuisine japonais de Madrid. Il a longtemps eu une étoile michelin et en plus de celui Madrid il y en a un à Valence et un à Lisbonne (étoilé). 
Kirei est une version plus simple et accessible mais ça reste assez cher, même pour un aéroport. On en trouve un aussi au Terminal 4 de Madrid.

Il y a aussi un restaurant de cuisine italienne et un food market avec un peu de tout. Vegetarien, healthy, burgers, bar à vins, etc.

Mas q Menos, Costa Coffee, Jamie's Deli, Starbucks, Burger King et tout le classique d'aéroport. Il y a aussi un Giraffe comme au Terminal 5 de Londres. 

En gros, on ne risque pas de mourir de faim à Malaga. J'ai fait simple cette fois en prenant juste un simple sandwich jambon/fromage à emporter. 

En attendant l'embarquement

Je me dirige vers la mezzanine des portes D. 

Avant il y avait des portes d'embarquement ici mais elles sont maintenant fermées. L'endroit a été aménagé avec ces bancs, de nombreuses de prises de courants, des fauteuils et chaises longues, des tables hautes, et un espace jeux pour enfants. . 

Ils ont aussi installés quelques curiosités. 

Dans un coin est un poster avec les compagnies aériennes qui ont fait la grandeur de cet aéroport.

Je passe le temps ici car on y a aussi une vue assez dégagée sur le trafic. 

Air France repart pour Paris.

Un ATR d’Air Nostrum. C'est le seul avion du groupe Iberia que je n’ai pas encore pris. C'est dommage parce que les destinations sont assez avgeek en plus. Celui la va à Melilla et sinon ils opèrent entre autres des vols de Madrid à Andorre.  

Il y aussi beaucoup de Ryanair à Malaga. Comme partout en Espagne. 

Le FIDS me permet de garder un oeil sur mon vol.

Quoique il suffit de regarder dehors. L'E190 du jour vient d'atterrir. 
J'aime bien sa livrée hybride TAP Express / Bulgaria Air. Les deux compagnies ayant des couleurs similaires, le mélange rend bien. 

Il est arrivé à l'heure et on a même le droit à une passerelle. Quelle chance! Il est immatriculé LZ-SOF et a été livré neuf à Bulgaria Air il y a 11 ans.  

TAP by bulgaria air

L'embarquement commence à 14h35. 

Ma carte d'embarquement n'a malheureusement pas une trace de Bulgaria Air.

Par contre on voit bien sur la carlingue que le TAP a été ajouté récemment. 
L'accueil est tout à fait quelconque mais surtout il est en anglais. L'équipage est 100% Bulgare, pas un seul membre d'équipage de TAP dans cet avion. D'ailleurs, personne ne parle portugais.

La cabine a 2 rangs en 2-2 avec des sièges plus confortables pour la Business. 

Le rang juste derrière a un excellent legroom. La TAP fait payer les sièges avant près de 20€. 

Ensuite on a une cabine Embraer toute simple.

Je rejoins le rang 23. Le hublot n'est pas idéalement aligné mais c'est suffisant. 

Le legroom est lui aussi suffisant pour ce vol d'1h. 

L'embarquement est clos à 14h50. La cabine va jusqu’au rang 28 et je suis le dernier passager.

Repoussage à l’heure. Toutes les annonces sont faites en anglais, rien en portugais ou en espagnol.

Dans un coin de l'aéroport il y a un ce superbe A340-500 de Qatar Amiri Flight.

Décollage vers la mer, ce qui me donne une vue sur l'aéroport.

Puis sur la ville de Malaga.

On voit bien le centre-ville avec la cathédrale à laquelle il manque la tour sud.

Au loin on aperçoit les montagnes enneigées de la Sierra Nevada.

L'avion fait rapidement demi tour pour prendre la direction de Lisbonne. Je vois maintenant les côtes Marocaines, quelques 150km plus loin.  

On retrouve vite les terres andalouses en passant à côté de Fuengirola. 

Un peu plus loin on distingue bien les nombreux golfs de la Costa del Sol.

Plus intéressant que les terrains de golfs, Gibraltar apparaît sous l'aile.

On continue notre chemin au dessus du parc naturel de la Sierra de Grazalema et je profite de cette vue magnifique sur le sud de l'Andalousie, Gibraltar et le Maroc.

Le contenu de la pochette ne laisse aucun doutes, on est bien sur un vol Bulgare-Portugais.

Les consignes de sécurité en anglais et bulgare.

Il y a aussi le BOB qui rappelle qu'on est sur un vol TAP. Rien ne m'intéresse pour ce vol d'1h et de toute façon il n'est pas servi. Les PNC ont totalement disparu après les consignes de sécurité et 2 d'entre eux se sont installés au dernier rang. Ils profitent de la vue et recalent tous les passagers qui veulent aller aux toilettes à l’arrière en les renvoyant vers les toilettes avant, en business.

Passage à la verticale de Séville

Le Guadalquivir qui se jette dans l'océan Atlantique.

Huelva et les marais de l'Odiel, un paradis pour les ornithologues avec le parc national de Doñana à côté. 

On passe ensuite le fleuve Guadiana qui marque la frontière entre l'Andalousie en Espagne et l'Algarve au Portugal.

Puis l'Alentejo, une très belle région agricole parfois appelée le grenier du Portugal.

arrivée à lisbonne

On approche des côtes Atlantique et on distingue la ville de Sines à la pointe. Les PNC réapparaissent pour préparer la cabine à l’atterrissage et les passagers en issue de secours ont le droit à un court briefing.

L'approche se fait par le sud avec survol de la péninsule de Setúbal, un coin où on trouve les plus belles plages de la région. La cabine est prête à l'atterrissage et le PNC est assis au dernier rang, scotché au hublot. Difficile de lui en vouloir, c’est beau.

Dernier virage pour s'aligner et la région de Lisbonne apparaît. 

L'embouchure du Tage

Ce curieux bâtiment est un lazaret, l'Asile du 28 Mai. Maintenant fermé, il servait de lieu de mise en quarantaine pour les voyageurs qui arrivaient à Lisbonne en bâteau. 

Mon siège en A me donne une vue sur Belém tandis qu'un hublot opposé me donnerait une vue sur la ville de Lisbonne. 
Ici la Tour de Belém.  

Le Padrão dos Descobrimentos, monument aux découvertes, avec le centre culturel de Belém et le musée d'art contemporain de l'autre côté de la route. 

Le Mosteiro dos Jerónimos où on trouve, en autres, les tombes de Vasco da Gama et de Luís de Camões. 

Ce bâtiment rose est le Palais National de Belém, résidence du président du Portugal et derrière le jardin botanique. 

Un peu de sport avec le stade do Restelo, antre du CF Os Belenenses. Un club historique du football portugais qui se remet petit à petit d'années compliquées depuis 2018 et une rétrogradation en 6éme division.  

Le Palais National d'Ajuda. 

Il fait super beau et la vue est magnifique. On voit les montagnes de Sintra au loin. 

On distingue même la silhouette du Palacio da Pena de Sintra. 

Survol ensuite du parc forestier de Monsanto. Il est immense et a de tout, un super endroit pour des randonnées ou des balades à vélo.

Il y a aussi ce restaurant abandonné qui est maintenant bien connu pour la vue. 

l'Aqueduc das Águas Livres

Puis l'Estádio da Luz, le stade du Benfica, le club le plus titré du Portugal. C'est l'un des 3 "Grands" avec le FC Porto et le Sporting. A eux 3 ils ont gagné tous les championnats du Portugal sauf 2 (1945-1946 et 2000-2001).

En parlant du Sporting, voilà le stade José Alvalade.

Atterrissage bien en avance après moins d'1h de vol. Il y a une personne qui applaudit mais elle est toute seule. 

United part avec 5h de retard.

Un A339neo de TAP. 

Un Condor avec sa nouvelle livrée quelque peu…spéciale. D'ailleurs je me demande ce qu'il fait ici puisque Condor ne dessert pas Lisbonne. 

On est évidemment parqué au large. Les passerelles sont peu nombreuses à Lisbonne et rarement donnée à un Ejet. 

Arrivée avec 20 minutes d'avance. Le débarquement par bus me permet de profiter une dernière fois de cette livrée hybride. 

Le débarquement par bus à LIS vous laisse à côté du contrôle de passeport, pour passer aux portes non-Schengen. Alors c’est très bien pour les gens qui ont une connection (la majorité des passagers de mon vol étaient américains ou canadiens) mais pour les autres ça fait traverser tout le terminal pour arriver aux tapis bagages. Aujourd'hui ce n'est pas gênant mais quand j'arrive de Madrid à 23h et quelques, c'est fatiguant. 

Certains coins de l'aéroport sont en travaux, à défaut d'en construire un nouveau. Le cheminement des arrivées aux départs est temporairement modifié et est devenu un peu compliqué. Il faut passer par les loueurs de voitures, traverser le parking et remonter aux départs. 

Merci d'avoir lu et à bientôt.