Avis du vol entre Geneva et Paris en classe Economique avec easyJet

Bonjour à tous et bienvenue sur ce FR ! 
Une ligne assez classique aujourd'hui, que j'ai déjà reportée l'année dernière mais qui ne l'a pas été depuis !
J'ai des partiels à réviser donc je reviens plus tôt du ski, laissant la montagne derrière moi trop rapidement… J'y retournerai !
C'est donc un vol assez banal qui se présente à moi, mais quelques petits détails ont changé depuis l'année dernière, je vous invite à les découvrir au fur et à mesure du récit ! 

Pour rapidement évoquer l'achat du billet, celui-ci coûte le même prix que le train en comptant le choix du siège, et les horaires sont bien plus pratiques. On met théoriquement 3h15 pour relier Genève-Cornavin à la gare de Lyon, mais je n'aurais pas pu partir aussi tard en train.

Je suis donc arrivé à l'aéroport de Genève en voiture et directement dans le secteur France, on a eu un peu de mal à se garer car 90% des places de parking sont occupées par des voitures de location, et on se fait enguirlander quand on se gare sur une place où le panneau qui marque que la place est réservée n'est pas présent. Heureusement, il reste quelques places, qui sont bien sûr les plus éloignées de l'entrée du terminal. Toutes les places des loueurs étaient occupées, je ne suis pas sûr que beaucoup de voitures soient empruntées ici…

Je n'ai pas pris de photos de l'arrivée dans l'aéroport, le couloir qui mène au dépose bagage du secteur France est toujours en travaux. En revanche, la sécurité est à nouveau ouverte, ce qui n'était pas le cas l'année dernière car il y avait encore des restrictions liées au covid. Moins de 10min après être arrivé à l'aéroport, me voilà donc airside pour la première fois de 2023 ! Il y en aura d'autres…! La salle d'embarquement du bas est, comme à son habitude, bondée. J'emprunte donc l'escalator pour rejoindre la salle d'embarquement qui donne sur la passerelle du secteur France. 

J'arrive en haut et je m'installe pour attendre un peu, il est 17h50 et le vol n'est que dans 1h15. 
Le FIDS, assez chargé entre 18 et 20h mais seulement 3 vols concernent le secteur France : le vol AF pour CDG, le vol LX pour NCE et mon vol pour ORY ! 

Arrivé en haut, il y a beaucoup plus de places car les passagers du vol Air France ont embarqué. Je peux donc tranquillement m'asseoir, c'est plus calme qu'en bas. 
Certains passagers ont laissé leurs déchets sur la table qui donne sur le tarmac… J'en profite pour parler de l'état de propreté de GVA, qui n'est pas extraordinaire sans être mauvais. On peut apercevoir quelques bonbons sous les sièges, en plus donc de l'état de cette table.  

L'aéroport de Genève n'est absolument pas spotter friendly, du moins dans le secteur France. Là où j'ai pris la photo, il y a une première vitre qui sépare d'un couloir puis une deuxième qui donne sur l'extérieur. Voici donc la seule vue que j'aurai de F-GUGL, 318 d'Air France livré en février 2006 et qui s'en retourne à CDG.

Au bout d'une 20aine de minutes en haut, pendant lesquelles j'ai essayé, sans succès, de me connecter au Wifi de l'aéroport, je suis redescendu pour me rendre compte qu'on captait en bas le réseau français… Peut-être est-ce pour cela qu'il y avait tant de monde en bas !
Le vol Swiss pour Nice embarque en porte F17 à l'heure prévue, il est opéré en A223 mais la salle d'embarquement ne se vide pas vraiment… 
Notre embarquement débute à 18h20, soit 45min avant le vol, les priorités sont respectées et les gens qui essaient de passer sont refoulés. Par la suite, beaucoup de personnes se retrouveront à payer le supplément de 76€ (!) pour mettre leur valise en soute car celle-ci est trop grande. L'agente ne vérifie cependant pas la taille des valises "type sac à dos" pour reprendre ses mots, même si ceux-ci paraissent trop grands. Peut-être qu'il est donc possible de passer avec un sac à dos… 
Nous embarquons en porte F16, donc par bus. Ce sera l'occasion de voir les avions de près, mais les photos sont toutes floues ! J'arrive avec le 2e bus au pied de HB-JXM, notre 320 de 4,5 ans, livré neuf à EZY fin juin 2018 puis transféré à EZS début novembre 2018. Il a, dans la journée, fait un aller-retour à Skopje puis à Gatwick. Le rang 18 me fait normalement embarquer par derrière, mais je préfère passer par devant, histoire de jeter un œil au poste ! J'embarque en avant dernier, ça permet de passer un peu plus de temps sur le tarmac ! 

L'accueil est sympa par le CCP et le FO, tous les deux souriants. Et c'est la "nouvelle" cabine, une première pour moi sur EZS !
Je m'installe au 18F, que j'avais réservé lors de l'achat du billet, le hublot est idéalement situé sur un 320 et on est un tout petit peu en arrière par rapport à l'aile, je reprendrai la même place la prochaine fois ! En plus, malgré le fait que le vol soit relativement plein (entre 85 et 90% je pense), j'ai ma rangée pour moi tout seul !
On roule à 19h01, et on croise ce 777 de TK, oiseau rare à Genève ! En ce moment, TK affrète régulièrement des triple sept à GVA pour livrer du matériel humanitaire en Turquie. C'est TC-JJS, livré neuf en juillet 2014 à la compagnie turque. A côté, on distingue le 320 de BA.

C'est la seule photo à peu près correcte que j'ai de l'extérieur, il fait déjà très sombre car il a plu et le ciel est encore bien chargé. J'ai aussi vu le triple sept d'Emirates qui arrivait de Dubaï, sans réussir à le prendre en photo. 
On décolle de la piste 22 à 19h07, le timing est très correct ! Le CDB avait annoncé 50 minutes de vol.  
Vue sur Meyrin rapidement après le décollage, on s'est vite retrouvés dans les nuages et on n'a ensuite plus vu le sol du vol. Je n'ai donc pas pu profiter du hublot tout au long du trajet…  

Pendant le vol, il ne se passe pas grand chose d'intéressant… Je vous présente donc le contenu de la pochette et le pitch. Les sièges sont plutôt confortables et larges, c'est agréable. Je mesure 1m88 et je ne touchais pas le siège de devant, mais c'est quand même assez serré, au-dessus d'1m90 ça doit commencer à être juste… J'avais 4 safety card dans la pochette, les sièges voisins en avaient aussi, je ne sais pas comment ça se fait qu'il y en ait autant…

Petit détail, le loquet pour retenir la tablette est siglé "Recaro", le constructeur des sièges. C'est la seule pièce de l'avion siglée, la ceinture EasyJet ne l'est pas. 

Petit tour rapide sur le Wifi d'EasyJet que je n'avais jamais exploré auparavant. Il n'y a d'ailleurs aucune publicité pour un quelconque réseau Wifi et jamais l'équipage ne l'a mentionné, réseau qui n'a d'ailleurs de Wifi que le nom car il ne permet pas d'accéder à Internet ni d'envoyer des messages mais donne accès à ce portail :

J'ai bien sûr directement ouvert la géovision, pour me rendre compte que le vol était déjà bien avancé mais qu'on montait encore vers notre altitude de croisière de… 28000 pieds seulement ! Eh oui, sur un vol de 50min on n'a que le temps de passer 11min au FL280, donc on ne monte pas plus haut. 

J'ai aussi rapidement essayé les jeux, il y a Flappy bird, des Sudoku, le Majhong et Bubble shooter entre autres. 
On descend vers 19h35, après seulement 28 minutes de vol, et les PNC sont appelés pour préparer l'atterrissage à 19h40. Pendant l'approche, comme au décollage, les lumières de la cabine sont atténuées mais les passagers gardent le contrôle sur les lampes du plafonnier. On voit donc très bien dans la cabine et les yeux n'ont pas vraiment à s'adapter à l'obscurité. Ça ne me gêne pas vraiment, mais j'avais l'habitude de voir les cabines plongées dans le noir pendant les phases critiques lors d'un vol de nuit.

L'approche se fait dans la brume, le plafond doit être assez bas sur Orly car on n'aperçoit le sol que très tard ! Deux petites vues de l'approche sur la 26 de LFPO. 

On se pose très exactement à 19h55, soit 48 minutes après avoir décollé ! C'était trop court… On roule direction Orly 1 et on arrive au parking à 20h00, pendant que ce 318 code-barre passe derrière nous. C'est F-GUGR, je n'ai pas noté sa destination… On voit aussi bien l'immense sharklet de 2,5m de notre 320 du jour !

Débarquement rapide à Orly, je passerai au poste poser quelques questions au CdB et au copi, qui ont été super agréables, même s'ils repartaient dans la foulée à Genève ! C'est sympa de retrouver des vrais passionnés dans les cockpits, ça rend les échanges plus faciles !
Je me retrouve donc à débarquer en dernier et presque seul dans les couloirs d'Orly, direction le Orlyval ! 

Et après m'être fait voler 11€ pour 7 minutes de métro automatique, soit presque 2€ la minute, j'arrive à Antony ! Même s'il n'était pas plein, le Orlyval était pour une fois assez rempli, signe qu'il n'y a vraiment pas d'autre solution pour quitter Orly…
Merci de m'avoir lu et à bientôt !