Suite de ce routing japonais, avec un vol intérieur entre Tokyo et la côte nord du Japon, vers Komatsu. Cet aéroport a déjà été reporté deux fois, mais un troisième report ne fera pas de mal à notre amie la BDD. En fin de FR, première partie du bonus touristique de ce voyage.
Contexte et routing sont expliqués dans le premier opus.
Enchainement de vols
- 1
L'un des avantages de notre vol NH depuis Paris est qu'il arrive à l'aéroport d'Haneda et non celui de Narita, ce qui nous permet de profiter du réseau domestique japonais, bien plus développé depuis HND.
Direction donc Komatsu. La ville en elle-même a peu d'intérêt en soi, si ce n'est toutefois la présence du plus vieil hôtel en exploitation au monde, tenu par la même famille depuis 1300 ans. Pour ceux qui sont intéressés, il s'agit du ryokan Hoshi. Si nous avons choisi KMQ, c'est qu'il est l'aéroport le plus proche de la ville de Kanazawa, au riche patrimoine (voir bonus en fin de FR).
C'est avec la JAL que nous rejoindrons KMQ depuis HND. Ce vol a été choisi pour plusieurs raisons :
- le temps de correspondance est parfait : 2 heures, ce qui permet de changer de terminal sans stress
- le tarif est très raisonnable : 69 € / personne en choisissant la "classe J" (telle que la désigne JL)
- JL aligne un 767-300 sur ce court vol, ce qui - je l'avoue - a emporté le morceau
Cherry on the cake, JL a des accords avec AF et ayant renseigné mon numéro Flying Blue à la réservation, j'aurai l'heureuse surprise à mon retour en France de découvrir 700 miles et 6 XP crédités sur mon compte. A 69 € le billet, l'opération est plutôt rentable.
La réservation du billet
Petite digression (mais qui peut être utile pour ceux qui prévoient un vol domestique avec NH).
D'autre part, le processus d'enregistrement est très différent de celui-ci que l'on connaît : en effet, pas besoin de s'enregistrer, il suffit de présenter le QR code de réservation. Sauf que pour obtenir celui-ci, il est nécessaire de disposer du numéro de commande (order number). Je cherche partout ce numéro, impossible à trouver. Et pour cause : celui-ci ne figure que sur la page de confirmation de la réservation. Il eût été trop facile de l'indiquer dans le mail de confirmation.
Pour récupérer ce sésame, il faut appeler Japan Airlines. Bien sûr, le numéro de tél français indique qu'aucun agent francophone n'est disponible et l'opération s'effectue donc en anglais avec une agente japonaise. Ne pas oublier de demander l'order number de chaque passager…
Une fois ce numéro obtenu, tout est très simple : il suffit de le saisir pour obtenir un QR code faisant office de carte d'embarquement.
Comme beaucoup de choses au Japon, c'est efficace pour autant que l'on sache comment ça fonctionne.
En conclusion : pensez à faire une copie d'écran à l'issue de la réservation !
Cette longue introduction étant faite, place au FR !
L'aéroport d'HANEDA
Je vous avais laissé à notre arrivée au terminal 3 d'Haneda. Pour rejoindre le terminal 1 où JL opère ses vols domestiques, il suffit d'emprunter la navette gratuite. Celle-ci nous y dépose en quelques minutes.

Pas de doute, c'est bien ici !

Un panneau éclaire les voyageurs hésitants, avec le terminal associé à chaque compagnie, en fonction des vols domestiques et internationaux. On note qu'ANA et la JAL se sont répartis entre le T1 et le T2 pour les vols domestiques.

Le FIDS de la soirée. Depuis HND, il est possible d'aller dans le moindre coin du Japon. Notre vol de 18h15 sera en porte 13.

Avant de monter à l'étage des départs, je remarque cette boutique sobrement appelée "Flight Shop".

Celle-ci est une mine pour les avgeeks, avec des rayons entiers de produits dédiés à l'aviation. Bien sûr de nombreuses maquettes.


Dans toutes les livrées possibles…

On trouve même des sceaux (goshuin) à l'effigie de la JAL. Pour moi ceux-ci étaient réservés aux temples, je ne savais pas qu'une entreprise pouvait produire les siens propres.

Je ne peux pas rester de marbre dans cette boutique, mais je serai raisonnable, avec ces deux flammes aux couleurs des compagnies japonaises que j'aurai eu le plaisir d'emprunter.

Direction le niveau des départs. Selon la destination, le check-in s'effectue dans l'aile Sud (vols à destination de l'ouest du Japon) ou dans l'aile Nord (vols à destination du nord du Japon).

Ce sera l'aile Nord pour nous (même si techniquement KMQ est situé à l'ouest de Tokyo, allez comprendre).

Voici les comptoirs de la JAL. Ou plutôt, l'absence de comptoirs : on est sur du self-check-in, avec des agents pour aider les passagers.

Comme je voudrais tout de même récupérer un BP en bonne et due forme, je me connecte sur l'une des bornes. Le plan de cabine m'indique que nous ne serons pas très nombreux.

Impossible d'éditer le moindre BP, je parviens tout juste à obtenir un reçu d'achat des billets.

En fait, il suffit de passer le QR code (cf. l'intro) au niveau du PIF et celui-ci édite automatiquement le "billet" que voici. Je suis un peu déçu, ça fait un peu ticket de caisse…

La PAF est passée très rapidement, avec des agents efficaces et très courtois, comme toujours au Japon. Nous voici airside.

Nous avons un peu de temps avant l'embarquement et faisons un petit tour. A priori pas de salon, mais je n'ai pas plus cherché que ça. De nombreuses places assises sont disponibles, toutes orientées vers les baies vitrées donnant sur les pistes et les appareils.

Je repère rapidement notre porte, avec notre 767, arrivé d'Hiroshima un peu plus tôt dans l'après-midi. Pas facile de l'attraper avec ces reflets et la nuit qui tombe.

Profitons-en pour faire un petit tour. Certains espaces sont agréablement végétalisés.

Il y a plusieurs stands de restauration.

L'embarquement
L'embarquement démarrera à peu près à l'heure. Pas de file particulière, la discipline japonaise se charge de réguler le trafic.

Ledit trafic est organisé comme suit : tout d'abord le pré-boarding avec les PMR, puis les passagers First (oui il y a de la "first" sur les vols domestiques ! cf. ci-après) et les passagers à statut), puis les passagers au fond de l'appareil et enfin le boarding général. En clair, pas de prioriry boarding pour nous malgré notre classe de voyage.

Tout est néanmoins très fluide et nous attendons donc patiemment notre zone. Ah, ça y est, c'est à nous !

Pour le boarding, il faut à nouveau passer le QR code obtenu à "l'enregistrement".

Le museau de notre 767-300, du moins ce que j'arrive à en apercevoir.

Nous voici en porte - sans instant porte, puisque comme chacun sait, bien sûr, la porte des 767 s'encastre par le haut dans le fuselage. Je note que notre appareil est équipé du wifi.

Malgré les reflets, le fuselage shot rendu plutôt bien avec le nom de la compagnie et son turboréacteur GE CF6.

Le Fliht-report
L'accueil en porte est souriant. Nous voici donc à bord de JA932A, un 767-300ER de plus de 20 ans. Celui-ci est configuré avec 5 sièges de First, 42 sièges de J et 205 sièges en Y.

Direction nos sièges, en passant tout d'abord par la "First". Celle-ci est dans une configuration assez singulière (qui n'est pas sans faire penser à d'autres compagnies comme Icelandair ou Mongolian Airlines).

Nous voici en J, configurée en 2/2/2 sur 7 rangs.

Que voici d'agréables recliners bien larges ! (et qu'on aimerait voir en CC/MC européens)

L'espace pour les jambes est très généreux, c'est particulièrement appréciable.

Un large accoudoir central sépare les deux sièges.

La tablette est située dans l'accoudoir.

Il y a également des prises USB-A et USB-C.

Les commandes de sièges sont simples mais efficaces : l'inclinaison du siège est très bonne. Notons également la présence d'un repose-jambe.

Chaque siège dispose également d'une patère.

A nos côtés, un A350-900. Eh oui, JAL exploite aussi des A350 en domestique, de même que des 787-800 et des 777-200. Le paradis des avgeeks ! ^^

Voici les consignes de sécurité.

Ainsi que le mode d'emploi du wifi.

Le duty free onboard.

JAL nous gratifie également d'un magazine de bord.

Hélas, comme pour beaucoup de choses au Japon, celui-ci n'est qu'en japonais. Notons la promotion de la liaison vers CDG, avec la Côte d'Azur en tête de gondole.

Sans doute la page que nous préférons tous ici, avec la flotte de la compagnie.

A égalité sans doute avec celle-ci : JAL a conservé la bonne vieille représentation des liaisons aériennes. Le réseau domestique japonais est vraiment d'une incroyable densité, je regrette de ne pas pouvoir en profiter au-delà de ce vol.


Voici la liaison qui nous intéresse aujourd'hui, entre HND (en bas à droite) et KMQ (en haut à gauche).

A 18h10, l'embarquement est déjà terminé et nous repoussons. Quelle efficacité ! La démonstration des consignes de sécurité est réalisée par les PNC (exclusivement féminines, comme sur notre vol précédent avec ANA).

Embarquement rondement mené certes, mais il faut dire que nous sommes pas très nombreux. Je ne suis pas allé voir en Y, mais cela ne semblait pas plein non plus.

En parallèle des consignes des PNC, des vidéos sont diffusées sur les écrans collectifs.

N'oublions pas de boucler notre ceinture !

La cabine est plongée dans le noir. J'aime bien le moodlighting de la cabine.

Nous décollons vers le nord, avec la ville de Chiba à l'horizon.

Notre appareil fera une boucle autour de Tokyo, hélas, nous ne sommes pas du bon côté pour voir la vue sur la capitale japonaise. Il n'en reste pas moins que l'étendue de l'agglomération tokyoïte est impressionnante.
Ce n'est pas la plus grande au monde pour rien !

Le vol étant court, le service débute rapidement.

Certaines PNC sont habillées toutes de blanc, d'autres en noir. Je n'ai réussi à identifier si cela correspondait à leur "grade".

De son côté, Madame semble plus intéressée par un peu de shopping ^^

Lorsque la PNC arrive à notre niveau, elle tend une fiche plastifiée avec la liste des boissons disponibles. Je n'ai pas eu le temps de la prendre en photo, mais voici le choix possible (source : site web JL).

Téméraire, je tente le jus de fruit "signature" de la compagnie. Sglurp ! la couleur n'est pas très engageante !

Non moins téméraire, Madame optera pour le consomme soup, un bouillon de bœuf apparemment réussi.

Je me rends compte en milieu de vol que nous disposons du wifi : sauf que la page de connexion est uniquement en japonais, pas simple pour s'y retrouver.


Un petit coup de traduction automatique permettra de m'en sortir. Notons que JL offre le wifi sans restriction. Classe !

Je n'ai aucune envie de me connecter pour consulter mes mails pro, en revanche j'en profite pour suivre notre vol sur FR24.
Nous voici en approche sur KMQ.

Nous sommes du bon côté pour voir la côte, mais de nuit ce n'est pas très probant.

Après seulement 45 minutes de vol, nous atterrissons à KMQ.

Le roulage jusqu'au terminal sera rapide.

A peine arrivés à notre point de stationnement, les agents au sol s'activent.

Débarquement par la porte avant de l'appareil.

Cette J domestique est ma fois fort confortable !

Salutations aimables de l'équipe et dernière vue sur notre 767.

La passerelle aveugle ne me permettra pas d'autre photo de lui.

Tandis que JL dessert KMQ en 767, NH arrive ici en tondeuse !

L'arrivée à KMQ
Nous arrivons en zone de livraison bagages, mais pour ces deux semaines au Japon, nous n'avons que deux bagages cabines.

J'avise le tableau des arrivées, qui me confirme que nous sommes arrivés avec 10 minutes d'avance. Les deux autres vols de la soirée viennent eux aussi de HND.

Direction donc la sortie !
Il semble que les dinosaures constituent une attraction locale.

Pour rejoindre Kanazawa, rien de plus simple : il suffit de prendre le bus qui part 15 minutes après l'arrivée de chaque vol (le prochain horaire est clairement indiqué).

Nous voici dehors. Il n'y a pas foule !

Bon, surtout, ne pas paniquer…

C'est au final très simple. Pour 45 minutes de bus, comptez 1.300 yen par personne (soit environ 9 €).


Ce sera donc fatigués mais heureux d'être là que nous arriverons à Kanazawa vers 20h30, avec 8 heures de décalage horaires et après 19 heures de voyage.
Pour se remettre avant une bonne nuit de repos, quoi de mieux que de déguster le délicieux boeuf wagyu local, de Noto ?

Pour terminer avant le bonus touristique, voici le trajet de ce vol sur FR24.

Bonus touristique
Pour la première partie de ce bonus touristique, voici donc la première étape de ce voyage à Kanazawa. La gare est assez impressionnante, avec son "tori" moderne rouge.

La ville est tout à fait charmante, avec ses quartiers traditionnels.


La ville est réputée pour son artisanat, en particulier la fabrication de feuilles d'or.

Datant de l'époque où Kanazawa était la rivale de Kyoto et Edo (Tokyo), le château féodal est intéressant (bien qu'en grande partie reconstruit).

La ville est également célèbre pour héberger l'un des 4 plus beaux jardins du Japon le Kenroku-en. L'hiver n'est pas la meilleure saison pour en profiter, mais la visite en vaut vraiment la peine.

Cette lanterne est particulièrement célèbre, étant considérée comme la plus ancienne du Japon.

La neige est encore de la partie à certains endroits. Une spécificité de Kanazawa : ces grands mâts installés en hiver permettent d'ailleurs de soutenir les branches pour éviter qu'elles ne cassent sous le poids de la neige.

Kanazawa est également connu pour son "quartier des samouraïs". Celui-ci ne manque pas de charme mais en revanche il manque cruellement de vie.

A visiter : la maison Nomura, maison de samouraï remarquablement conservée.


Comme toute maison de notable qui se respecte, on y trouve un beau jardin japonais.

Le marché aux poissons de Kanazawa est un lieu haut en couleurs, plein de vie le matin surtout.

Pour quelques yen on peut déguster debout des fruits de mer et des sashimi avec une bonne bière.

Pour ce séjour à Kanazawa, nous avons choisi un ryokan, une auberge traditionnelle japonaise. Ce n'est pas l'espace qui manque !

Nous avons opté le matin pour les petits déjeuners japonais, raffinés et copieux (et différents chaque jour).

Nous quittons Kanazawa sous la neige.

C'est parfait pour notre prochaine étape : le village de Gokayama, et plus précisément le bourg d'Ainokura, dans les Alpes japonaises. Après un périple en train puis en bus, nous voici arrivés dans ce bourg, célèbre pour ses maisons traditionnelles en toits de chaume, les gassho zukuri (classées au patrimoine mondial).

L'ambiance sous la neige dans ce tout petit village est magique.


Il n'y a pas foule…

La seule solution d'hébergement possible à Ainokura est la minshuku (chambre d'hôte). L'occasion de dîner chez l'habitant, au coin de l'irori (le foyer central).

Notre périple nous fera également passer par Shirakawa-go, plus célèbre mais aussi plus touristique qu'Ainokura.

Avec près de 60 maisons traditionnelles, Shirakawa go est la principale attraction touristique du coin.

Pour se réchauffer, rien de tel qu'un thé matcha, accompagné d'un zenzai (de la soupe de haricots rouges dans laquelle baignent des mochi - un délice !).

Pour clore ce bonus, direction Takayama, surnommée la petite Kyoto des Alpes. La ville a en effet conservé dans certains quartiers une architecture traditionnelle.


On trouve d'anciennes brasseries de saké (reconnaissables à la grosse boule en branche de cyprès au-dessus de la porte), la plupart encore en activité.

Autre artisanat encore bien vivant : la fabrique de miso, un ingrédient toujours très apprécié des Japonais.

La ville est intéressante et mérite d'y passer au moins deux jours. On peut y visiter le Takayama-jinya, le plus ancien bâtiment d'administration provinciale du Japon.

Une belle balade à pied dans le quartier de Teramachi permet de visiter une douzaine de temples.


La ville est connue pour ses matsuri, ses fêtes locales qui se déroulent au printemps et à l'automne, réputées parmi les plus belles du Japon. Y défilent des chars, dont certains sont exposés.

La belle pagode à 3 étages du temple Kokubun-ji.

Coup de coeur avec la visite de la maison Kusakabe, une maison traditionnelle d'une famille de marchands. Incendiée en 1875, elle a entièrement été reconstruite de manière traditionnelle. C'était assez émouvant d'être accueilli par l'héritier de la famille.



Pour terminer ce bonus, là encore un hébergement de charme, avec le ryokan Sumiyoshi. Le vieux couple de propriétaires était adorable et la décoration authentique.

Nous disposions de notre propre pièce pour les gargantuesques petits déjeuners !

Autre charme non négligeable de cette auberge : le onsen privatisable. Délicieux pour se réchauffer après une journée à arpenter la ville dans le froid glacial de l'hiver !

Merci à ceux qui sont arrivés jusqu'ici de m'avoir lu.
Pour cause de limite des 150 photos, la suite du bonus ne sera pas dans le vol retour entre Tokyo et Zurich, mais sur le Zurich - Paris.
Merci pour ce FR.
La réservation des vols domestiques chez NH est tout à fait similaire à celle que vous décrivez.
Par contre, pour profiter des tarifs « Discover Japan » où chaque vol est vendu à prix fixe pour les touristes (il y a 3 ou 4 catégories de prix selon la longueur des vols) il suffit de réserver via le site internet international.
L’arrivée à KMQ et le transfert à Kanazawa ont particulièrement retenu mon attention. ;)
A bientôt.
Merci Clément pour le commentaire.
J'ai regardé sur le site international, il y a bien un tarif fixe, mais c'est beaucoup plus cher ! Pour un HND-KMQ, on est à 148 € A/S en Y.
J'en déduis que tu vas sans doute traîner par là-bas en novembre prochain. N'hésite pas à revenir vers moi en mp si tu souhaites des adresses !
A bientôt.
Merci beaucoup Stéphane pour le partage !
J'aime beaucoup cette cabine J sur ce 767 sobre et élégante, je suis également étonné que JL n'aie pas cédé à la tentation de densifier sa cabine Y, en la faisant passer en 2/4/2 comme beaucoup.
Le bonus est tout simplement superbe, le Japon sous la neige, j'adore, un grand merci !
A bientôt !
Merci Stephan.
La J domestique de JL ressemble beaucoup à la premium long-courrier. J'avoue avoir été tenté de la prendre entre CDG et HND, mais sans statut c'est moins intéressant. Par contre oui elle est très chic en rouge et noir.
Le Japon sous la neige a un charme indéniable, et en plus il y a beaucoup moins de monde !
A bientôt.
Merci Stéphane pour la suite de ce routing nippon ?
La réservation et l'enregistrement sont un peu "casse tête" mais le tarif est très appréciable. Cette cabine du 767 a fière allure et l'embarquement ordonné à la Japonaise. Magnifique bonus qui me rappelle de beaux souvenirs à Kanazawa ?.
A bientôt.
Merci pour le commentaire.
Réservation et enregistrement ne sont pas si compliqués si on a compris "le truc".
Kanazawa était sur ma to-do, et je ne l'ai pas regretté.
A bientôt !
Merci Stéphane pour cette suite japonaise.
Un très bon vol sur un 767 qui commence à se faire rare. A HND, les comptoirs d'enregistrement ont laissé place aux comptoirs auto.
Bonus tout simplement somptueux de Kanazawa et de ses environs, mes villes coups de cœur. Il faut croire qu'on vous a bien inspiré lors du retour de votre dernier voyage sur l'archipel du soleil levant, surtout quand on a reconnu au premier coup d’œil la plupart des lieux photographiés. Vous avez cela dit eu plus de neige que moi lors de mon dernier passage 3 ans au même moment...
Et c'était comment ?
Ce n'est que mon avis, mais je trouve la note restaurant bien généreuse pour le peu de catering servi sur cette classe de voyage.
Parce que les samouraïs se sont convertis en ninjas ? ^^ Blague à part, il ne faut pas oublier que les samouraïs et les ninjas étaient deux clans de mercenaires aux antipodes.
A bientôt. ;)
Merci pour ce commentaire.
Je me souviens bien de nos échanges en commentaires sur mon prochain voyage ;-) Quelle mémoire aussi de votre côté !
Pour la neige, nous avons eu de la chance, il en est beaucoup tombé juste à ce moment-là. En même temps, comme le dirait Kawabata, c'est le moment de l'année où il neige le plus en théorie.
Le jus de fruit signature avait le goût de son apparence : très chimique ! Je n'ai pas été fan, mais je ne suis pas non plus adepte des sodas sucrés, donc...
J'ai revu la note restauration à la baisse, j'étais sans doute emporté par mon enthousiasme d'avoir une telle cabine sur un vol domestique d'une heure ^^
Nous avons aussi visite le "temple ninja" (un nom d'ailleurs abusif) à Kanazawa, mais il était interdit de prendre des photos.
Si on était tatillon, je préciserais que les samourai étaient des soldats de métier attachés à leur maître, pas de simple mercenaires qui monnayaient leurs services au plus offrant.
A bientôt !
Merci pour le FR
Ces bécanes sont particulières avec de la F en domestique ,ce qui est appréciable si le tarif est acceptable.
La prestation est un peu maigrichonne. Un petit panier orgie aurait été le bienvenu.
Par contre le récit suinte le Japon du début à la fin (et inclus le magnifique bonus). Les belles chambres des ryokans sans petites marriottnettes.
J'adore.
Merci et à bientôt
Fred
Merci pour le commentaire !
La prestation est effectivement plus que maigrichonne, j'ai d'ailleurs revu la note à la baisse.
Je n'ai pas saisi le calembour tout de suite ^^
A bientôt !
Merci pour ce report et surtout pour le bonus! Un régal!
Recent résident nippon, je me permets quelques précisions:
Il existe bien des salons JAL (north and south wings), pas forcément accessibles avec un billet J, s’il est “saver” (Tokubin). Ces salons sont accessibles via statut Oneworld. ils ne sont pas les plus attirants…
De plus, pour le faire à chacun de mes vols intérieurs, le statut AF n’y donne pas accès, quand bien même, comme indiqué dans le report, on y obtient probablement les XP les moins chers du marché.
A noter que l’upgrade vers la first est souvent proposé à l’enregistrement, pour une somme acceptable pour un vol intérieur plus long, pas justifié pour celui-ci. Il donne accès alors au salon first, et à un catering de qualité à bord.
Un boarding pass électronique (avec QR code) est accessible via l’appli JAL. Il semble aussi que la procédure (order number, comme décrit), va changer en ce mois d’avril.
J’ajoute, puis je me tais ensuite, que cette liaison est habituellement bien plus fréquentée, en tout cas à des horaires plus matinaux.
Merci encore pour ce report!
Merci pour le commentaire et les précisions éclairées !
A vrai dire je n'ai pas cherché le salon. Je crois bien que mon billet était Tokubin, donc mon maigre statut bronze ne m'y aurait pas donné accès.
Sauf qu'il n'y a pas d'enregistrement, la consigne est simplement de se présenter avec le QR, sans autre formalité. De toute façon, pour 1 heure de vol, la J était bien suffisante.
Oui, pour obtenir le QR code sur le site il est demandé si le vol est antérieur ou postérieur au XX avril 2023.
Au contraire, j'ai appris plein de choses !
Bon séjour au Japon, je vous envie !
A bientôt.
Merci pour ce FR tellement japonais d'un bout à l'autre ! Ce pays est vraiment génial pour les AvGeeks, avec des gros-porteurs déployés sur des liaisons assez improbables ! Je ne connaissais même pas l'existence de KMQ...
Vraiment chouette ce siège pour seulement 69€ ! Un vrai siège J, dommage que le catering soit symbolique.
La couverture évoque la France (première ligne), ceci explique sans doute cela !
Un grand merci aussi pour le bonus vraiment génial, j'avais très envie de retourner au Japon au printemps mais finalement c'est un autre continent qui s'est imposé... Mais le Japon ne perd rien pour attendre !
A bientôt !
Merci pour le commentaire.
Un de mes seuls regrets pour ce voyage est de n'avoir pas pu faire plus de vols intérieurs. J'ai failli faire un Osaka - Tokyo avec JL en A350, mais ce n'était vraiment pas raisonnable, le train était bcp plus pratique.
A bientôt.
Merci Stéphane pour ce FR dans un pays que j'aime énormément.
Un très bon prix pour ce vol et en plus en gros porteur.
merci pour les explication du QR code. J'ai eu quelques déboires avec des réservations sur le net donc maintenant systématiquement je fais une capture d'écran et cela m'a encore servi dernièrement au Guatemala ou je n'avais pas eu le mail avec mon billet pour le sunrise de Tikal et avec la capture d'écran on m'a laissé entrer.
Belle cabine.
ou Mongolian Airlines) => je peux confirmer ayant un billet sur MIAT pour cet été et la configuration de la J est en 2-1-2, j'ai été très tenté de choisir ce siège solo, mais le hublot l'a emporté.
J'aurais également fait le choix de la boisson "locale".
Bonus splendide , je me suis régalé et cela donne très envie de retourner au Japon...
Dormir dans des ryokan c'est s'immerger totalement dans le voyage et le pays.
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire.
Pour le print écran, j'aurais dû y penser, je me suis fait avoir aussi pour une réservation Latam en Colombie...
La Mongolie en été, waouh ! Une superbe destination, j'attends déjà les bonus :-)
Le siège milieu semble tout de même donner l'impression "d'être dans le passage".
Et moi donc ^^
Autant que possible nous privilégions les ryokans. Pas de programme de fidélité, comme ne manquerait pas de le relever Joël, mais c'est tellement plus sympa que les hôtels au confort standardisé !
A bientôt.
Sympa ces maquettes à l'aéroport, surtout celle de l'A350 de la JAL. Mais 115.000 JPY, c'est vraiment pas donné
Je suis allé de HND à Hiroshima sur ANA avant le Covid et je n'ai pas le souvenir de tous ces petits détails à remplir et à faire au check-in.
A moins qu'un vol en First nous évite tout cela
Si je comprends bien sur la photo, le boarding commence à 18:00 pour un départ à 18:15. L'efficacité nippone est encore une fois exemplaire.
Le service à bord est faible pour une Business Class mais le confort est au moins au rendez-vous
Séjourner dans un ryokan, quelle ingénieuse idée. Il n'existe pas de meilleur moyen de séjourner au Japon
Merci Stéphane
Merci Bernard.
Comme beaucoup de choses au Japon ;-)
Je n'ai pas l'impression, les passagers First de ce vol n'ont pas eu d'égards particulier au boarding.
Nous avons effectivement embarqué en 15 minutes chrono. J'adore l'efficacité nippone : rigoureuse sans être martiale.
Le siège est business, mais clairement pas la prestation. Cela dit, à ce tarif là, je ne fais pas la fine bouche non plus, d'autant que le vol dure une heure.
Nous sommes bien d'accord ! Pour autant qu'il y en ait, ce n'est pas le cas partout hélas.
A bientot.
Merci pour ce récit ; match à domicile pour moi :-)
C’est très intéressant d’apercevoir le ressenti de quelqu’un qui n’est pas imprégné du fantastique monde nippon ! Un monde que, comme vous le soulignez, est parfois difficile à comprendre, surtout en premier (ou troisième) instance.
Je voudrais limiter mes remarques, mais... Tout d’abord, il va mieux penser cette classe J comme une ‘classe JAL’ (et non une classe affaires). La SEULE différence avec la classe économique est le siège offert. Basta.
Ils deviennent de plus en plus rares (surtout à HND) mais il est toujours possible de retrouver des comptoirs ‘humains’ où faire imprimer ses billets. Mais, au Japon il suffit de ‘valider’ sa carte fidélité/bleue dans les lecteurs à l’aéroport pour avoir les bordereaux, sans nul besoin d’utiliser des machines. C’est ce qui font la plupart des mortels ici. (Hyper facile pour les habitués, difficile pour les débutants).
Le réseau de vols domestiques au Japon est un peu l’antithèse du réseau des Shinkansen. De ce fait, les dessertes des villes dans un rayon inferieur a 600km depuis Tokyo sont vraiment compromises. Les seules exceptions sont Osaka et, dans une moindre mesure, Kanazawa. Mais l’extension en 2015 de la ligne Hokuriku -Shinkansen- jusqu’à Kanazawa (qui fut originalement bâtie pour desservir Nagano avant les Jeux Olympiques de 1998) condamna grandement les liaisons aériennes. Presque personne n’envisage plus aujourd’hui prendre l’avion pour s’extasier au Kenrakuen ou au Musée du 21eme Siècle. (C’est aussi un peu la raison pour laquelle les vols vers Kanazawa départent du North Wing).
Votre verdict sur la soupe et le Sky Time ??? (très curieux de l’entendre)
Merci pour le sensible Bonus touristique. Visiter les ‘villages Gassho’ en plein hiver c’est super ! Le mont qui surveille tout, le Hakusan, est aussi une visite mémorable, mais peut-être pas dans la même saison...
Encore merci !!
Merci pour ce commentaire avisé pour un "local de l'étape" ;-)
Oui mais pour ce 3e séjour, les mécanismes sont venus bcp plus facilement.
Surtout pas !
Je ne suis pas tout à fait d'accord, le layout est différent, avec une configuration en 2/2/2, quand l'Eco est en 2/3/2
il ne me reste plus qu'à prendre une carte de fidélité à la JAL ;-)
D'où sans doute le faible remplissage. Cela étant, étant en correspondance, il était bien plus pratique pour nous de prendre l'avion que de nous rendre à Tokyo et de prendre le Shinkansen (qui est par ailleurs affreusement cher comparé à l'avion).
Madame a trouvé la soupe très bonne, par contre je n'ai pas aimé le jus rose chimique...
A bientôt !
Il se peut que ma 'grammaire' ne fut pas suffisante mais, pour moi, un siège différent (sous-entendu : plus large) implique automatiquement un arrangement de cabine différent...
Merci pour ce FR, ça donne très envie !
Par contre je ne comprends pas la note restauration, 8/10 pour une boisson en classe affaires, je trouve ça très bien payé...
Merci pour le commentaire.
Comme je le disais plus haut, j'ai effectivement baissé la note restauration. Je me suis sans doute emballé, songeant plus à la qualité de la cabine ;-)
A bientôt !
Merci de ce récit Stéphane. Sympa d'avoir un 767 sur un vol domestique, j'espère que le remplissage est meilleur sur les autres vols de la journée. Cette J est appréciable mais ressemble plus à une Y+ de même que la First ressemble plus à une business. Ca n'en reste pas moins bien mieux que sur les vols europe d ela plupart des compagnies. Le service est limitée mais le choix est interessant. Une belle expérience !
Merci Christophe !
A priori, les vols du matin sont plus remplis (cf. commentaire plus haut).
Standard "moyen" pour une J long-courrier, mais sur le haut du panier pour une J CC/MC. Cet appareil est d'ailleurs exclusivement réservé aux vols domestiques. On rêverait d'avoir un 767 entre Paris et TLN !...
Service un peu (trop) limité il est vrai sur la prestation.
A+