Avis du vol entre Prague et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour à tous,

Bienvenu sur ce report de retour après un WE des plus ensoleillé à Prague.
De plus, la pression touristique n'ayant pas été à son paroxysme, la ville est restée des plus agréable. Que demander de plus ?
Et bien, un retour tout aussi fluide.
Cela a mal commencé avec le tarif puisque Y et J étaient au même prix et que le WE se voulait économique. Mais vu que je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée de Prague, il a fallu passer à la casserole.
Mon copax plus flexible côté emploi du temps mais avec un cœur bien accroché, aura préféré rester une nuit de plus pour prendre le premier vol du mardi matin (celui de 6h30 qui pique…). Certes, le gain est là, mais ses yeux piquent encore.

PS : Pour le logement plein centre, on a fait confiance à un petit AirBnB en mode appart/colloc (un peu façon kommounalka) qui en dépit de sa localisation parfaite, présentait un tarif très très serré.

REjoindre PRG et y entrer

Pour rejoindre PRG en ce 8 mai, effort 0, je me jette dans un Uber.
A 20 euros le trajet, on se laisse tenter facilement. ?
Un peu moins de 30 minutes plus tard, me voilà dans la place. 

Aucun doute sur le lieu.

Même si on peut s'amuser un peu en jeu de mots (suis pas le premier, pas le dernier… et bien sûr à côté, il y a la porte 2F…)

Vu que j'ai du temps, je fais un peu le tour de ce dépose minute sous un grand ciel bleu, dépose minute qui au bout là bas, propose une belle vue sur les pistes.

Comme le traffic n'est pas le plus soutenu, je ne m'attarde point et rentre donc par la porte T2E.
Cela va être vite vu côté landside car sur la gauche au second plan, il y a l'entrée du PIF et sur la droite, le hall avec les comptoirs d'enregistrement que je ne visiterai point puisque sans bagages enregistrés et défait de mon affection pour les billets papiers (surtout pour des liaisons européennes facilement re-praticables).

Il y a quand même suffisamment de temps pour un pas de côté histoire de jeter un œil au FIDS du jour.

Finie la lecture, direction le PIF.
Pas besoin de se presser pour faire les 20 m restant. 

Pas de foule, mais fast lane quand même.

Clic clac, merci Kodak, je suis airside.
Un peu d'attente tout de même au PIF car personne n'est en stress et tout le monde prend son temps.

Je m'en vais cheminer dans ces longs et larges couloirs vers le salon.

lounge

Direction le Erste Premier Lounge.

L'entrée n'a pas de relief particulier.

Et finalement, le salon en lui même non plus. ?
Celui ci est en L. Il y a de la place. 
Le petit buffet propose un choix mesuré plutôt axé sur le salé.

Je me contenterai donc d'un petit encas et reporte l'apéro plutôt à bord car d'un coup, je ne sentais pas bien le petit verre de blanc ou la mousse compte tenu de l'horaire.

un bien meilleur salon

Finalement, le séjour au salon n'étant pas palpitant, je décide d'aller me balader. 
Bien m'en a pris car je trouverai au bout du chemin un petit spot sympa.

En effet, tout au bout du hall C, on a une belle vue sur le tarmac et une piste.

Je ne serai pas seul sur le coup car nous devons être 3 ou 4 (défaillance de mémoire ?) à regarder passer les avions.
Par contre, un de mes voisins ne rigole pas car la où moi, je dégaine modestement mon téléphone pour ce qui va suivre, lui il est direct au reflex avec téléobjectif… 

Je me mets moi aussi en position.

Et c'est parti.

Avec tout ça, devinez qui voilà (ok, le téléobjectif, c'est mieux).

Le coupable, c'est lui.

Pour compenser mon optique minimaliste, il n'y a pas de secret, il faut attendre la réduction de la distance.

Mon oiseau du jour va se parquer au coin, au fond à droite.
Il va être temps d'aller voir ce qui se passe en porte. 

En attendant, un dernier pour la route.

porte et embarquement

La bête est dockée.
Le débarquement est en cours.

En face, c'est le cousin vu tout à l'heure depuis le hot spot photo.

Revenons à notre AF en plein débarquement.
De façon surprenante, il y a un débarquement par la porte arrière et un PAX bus en attente….
Pax bus qui vous éblouira de son utilité grâce à la photo suivante où il débarque ses pax en porte arrivée. 
Si y a 50 m, c'est le Pérou. 

L'embarquement démarrera quasi à l'heure alors que cet avion est arrivé peu avant 11h, donc le timing est plutôt serré.
Il y aura une petite attente passerelle mais que je qualifie de symbolique. 

Trio d'instants dans les règles.

Et même bonus crevette.

a bord

Arrivée à mon trône côté gauche.

Le siège désormais bien connu.

Pas d'incident pochette cette fois-ci.

Et un sol nickel avec bien sûr, entre temps, la distribution de la petite bouteille d'eau et de sa lingette.

Instant révision des consignes de sécurité.

Wifi et usb check.
Moi, je suis prêt à partir. 

Entre temps, à 11h32, embarquement terminé, porte fermée dans la foulée et push back à 11h40.
On est sur un joli 8/11 en J et pourtant je n'ai pas l'impression d'être dans la foule.
On part pour le roulage qui sera assez longuet. 
D'ailleurs, la réponse même du pilote à l'agent de piste sera longuette.
Devinez donc le poids de l'attente sur les épaules de cette agente de piste (oui, pour une fois, c'est une dame !).

taxi, take off, flight

Ca ne se bouscule toujours pas à PRG, à croire que tous les touristes viennent en vélo, ou pire, en train ?

Une piste se profile mais ce ne sera pas la notre.

J'aime bien cette photo (petite autosatisfaction…).

Tiens, à propos de photo, à PRG, les spotters sont respectés.
Ce n'est pas net, mais oui, il y aune petite plateforme rien que pour eux. 

Cette fois ca devrait être la bonne, ces 3077 m sur la droite seront bientôt rien qu'à nous.

Le décollage se fera dans la foulée de l'arrivée au seuil de piste.
Belle météo pour ce début de vol, non ? 

Verra-t-on la ville ?
Pour le moment c'est méandre fluvial et piste non identifiée. 

Nous virons, la piste anonyme nous sert de point de corde.
Bon, ok, j'avoue, Goolgle a fini par m'aider : c'est Vodochody Airport. 

Et au loin là bas, Prague.
Pas de miracle avec un téléphone, mais l'intention est là. 

Après la piste (non) identifiée, la ville, là aussi pas le meilleur zoom mais ça, c'est PRG.
si si…. 

Maintenant qu'on est lancé, la lumière baisse, le sol devient petit, la vue baisse, va falloir revenir à des considérations intérieures.

Plusieurs vols en A220 mais premier en J, il est temps de voir à quoi ressemblent les commodités de l'avant.
Point de surprise, c'est comme à l'arrière.
Pratique et plutôt "confortable". 

La maintenant, le sol est devenu une vue de l'esprit et il se fait faim.

12h05, le service démarre.
Il y a du champagne Pommery pour ouvrir les hostilités (c'est pas sur HOP ça le Pommery ?).
Mais, chef, j'ai glissé chef.
Je me contenterai de soft.
P&P drink : Pomme et Perrier. 

Le plateau arrive.
Le pain est tiède. 
Et ce plateau était vraiment très bon, ce qui fera passer d'ailleurs la portion pour très cheap ! 
Tavernier, sortez donc ce chaudron qu'on se serve dignement !
Le chou a par contre perdu de son petit croustillant, il a voyagé trop longtemps. 

Après ce sympathique et goûteux moment, ca commence à faire long, juste quand le commandant nous annonce à  12h43 un début descente.
Quel sens du timing captain.
Par contre, le prochain long courrier, ce sera PLS pour bibs si je suis en détresse déjà au bout d'une heure de vol. 
Le blues de la fin de WE dira-t-on. 
Au passage, dans ce sens aussi, plein de air to air possible, à croire qu'il y a plus de monde en l'air qu'au sol à PRG. 

12h59, l'annonce de l'atterrissage retentit, le toucher intervenant à 13h11.
Il y a visiblement moins de soleil ici… 

Si le timing du toucher était bon, on aura droit à un long roulage.
Le tour reste sympa bien que l’émotion concorde soit sujette au fading à force.

Bientôt l'écurie les amis.

On se gare à côté d'un frangin.

A partir de là, c'est humain, on ne veut qu'une chose : sortir.
En partant du rang 3, ce sera bien rapide.
Roissy s'offrira à moi en étant également peu fréquenté.
Nous sommes les premiers à revenir de notre WE prolongé peut être.  

Notre navigation pour finir.

Retour au sol, semaines dry à venir côté avion, mais bientôt FDF ! ?

See You.