Bonjour à tous, et bienvenue pour le retour en France depuis Milwaukee ! En fin de report, un bonus sur Chicago vous attend.
Pour le récit du routing originel, c'est dans le spoiler ci-dessous :
Forcément, je suis très tenté, et quand je tombe sur un tarif promo Paris - New-York à 1600€ environ, je craque direct. Un aller-retour Paris <> JFK en J à 800€, c'était la seule chose censée à faire. Ca sera un départ le 24 novembre, et un retour le 28 novembre. Le retour devait se faire sur Orly, mais l'annulation des vols JFK <> ORY me vaudra un rebooking sur CDG, ça ne me gêne pas spécialement.
Initialement, je pensais passer ce séjour à New-York. MAIS j'ai envie de deux choses :
1/ Prendre un Amtrak (les trains longue distance américains)
2/ Prendre un Boeing 717-200 de chez Delta. Je devais rajouter cet avion à mon logbook en 2020 chez Volotea, mais Covid oblige, ce fut raté. Même si les 717 ne doivent pas disparaître dans l'année, je me méfie plutôt (cf. ce qui s'est passé pour Volotea), et j'ai envie d'en profiter dès que possible donc.
La première solution qui me saute aux yeux est d'aller aux chutes du Niagara depuis New-York en train, et revenir en avion depuis l'aéroport de Buffalo Niagara, qui dispose de certaines rotations via Detroit en 717.
Cependant, le tarif est assez prohibitif (surtout le train, je ne souhaite pas voyager en place assise, je voudrais une cabine en wagon-lit), et le timing laisse peu de temps pour les visites, même pas deux jours (c'est là le soucis de réserver ses billets sur un coup de tête sans avoir planifié un voyage complet…).
Je cherche finalement autre chose, en regardant où volent les 717… Et je vois passer Chicago. J'ai envie depuis tout petit de visiter cette ville (merci Maman Kethu qui est fan d'Urgences). Je pars donc dans cette direction, mais je ne trouve rien de convainquant niveau trains (tarif/horaires)…
Jusqu'à ce que je remarque la liaison Amtrak Hiawatha Service qui n'est, certes pas, une liaison longue distance, mais qui permet de parcourir les 140 kilomètres entre Milwaukee et Chicago en 1h30. C'est déjà ça, et ça a le mérite de ne pas coûter aussi cher que l'aller-retour CDG<>JFK en J ! C'est en effet seulement 50$ l'aller-retour, tout à fait raisonnable.
Pour rallier Milwaukee depuis la Grosse Pomme, je craque pour un départ le 25 novembre depuis Newark, escale à Minneapolis, et arrivée à Milwaukee en fin de matinée. L'inconvénient est de devoir faire JFK > EWR le 24 novembre, pas une partie de plaisir. Le gros avantage est que les deux segments sont en 717, ça me permettra de ne pas être dégoûté si l'appareil venait à être modifié (à moins que LES DEUX ne soient modifiés, mais ça serait vraiment pas de chance). Le tarif n'est pas donné, 280$ en gros, mais c'est le prix à payer pour les 717 ! (Et les distances sont un peu plus grandes qu'un LYS-CDG…)
Pour le retour, je pars sur autre chose que je souhaitais tester : La Domestic First, une classe qui m'a toujours intrigué : Un siège confortable, mais un service triste comme tout. Comme la J domestique Air France, mais le siège en plus, en gros.
Je prends un vol direct Milwaukee > JFK le 28 novembre au matin, avec Delta Connection by Endeavor, en CRJ900. Tout d'abord parce que j'adore les CRJ, et ensuite parce que ça permet d'avoir un siège isolé, ce qui me convient très bien. C'est par contre 340$. Cher, mais si je compare à l'aller, ça reste correct. La Y était à environ 150$ pour comparer.
Il me faudra juste ajouter à tout cela un "simple" aller-retour LYS <> CDG. Je met des guillemets parce que, comme je construis mon routing au fur et à mesure des évolutions de mes voyages, je réserve l'aller en multidestination BOD > LYS / LYS > CDG (avec un BOD > LYS début novembre), et un CDG > LYS / LYS > LIL (avec le LYS > LIL qui se déroulera le 3 mars 2023). L'open-jaw me permet d'avoir des tarifs Carte WE sur des vols que j'aurais sinon du payer plus cher en aller simple, mais ça donne des résas sans queue ni tête.
Bref, c'est compliqué comme tout, mais c'est moi quoi.
Le LYS > CDG se fait le 23 novembre dans l'après-midi : J'aurais pu partir le 24 avec le vol du matin, mais je préfère être tranquille, le vol pour JFK part à 10h30 le 24, et ça m'ennuierait "un peu" de le louper à cause d'un retard du LYS > CDG (surtout qu'avec deux dossiers différents, je ne serais pas reprotégé sur un vol suivant…).
BREF, c'est tiré par les cheveux, mais le récap est juste après !
Changement de plan ! Puis Routing et infos
Les plus observateurs auront noté qu'ils n'ont pas cliqué sur un vol Milwaukee - New-York, mais sur un Milwaukee - Atlanta.
La raison va nécessiter une petite explication. En effet, la veille de mon vol, l'appareil devant effectuer le New-York - Milwaukee a pris plus de trois heures de retard sur sa précédente rotation. En conséquence, le vol vers Milwaukee du 27 novembre au soir est annulé (d'abord décalé au 28 novembre au matin puis annulé, pour être précis).
Pour le remplacer, un autre appareil est envoyé à vide le 28 novembre au matin de JFK à MKE, ce qui occasionne un retard prévu de 1h35.
Le retard sera finalement un peu plus élevé, 1h45.

Et c'est là que la qualité du service client de Delta entre en jeu ! Je ne sais pas si c'est parce que j'avais un billet en Domestic First ou si tout le monde reçoit cette proposition, mais peu après l'annonce du retard, pourtant pas si important (mais suffisant pour faire louper une correspondance), je reçois un mail me proposant de changer gratuitement de vol si je le souhaite.
Et je peux choisir entre tous les vols proposés par le moteur de recherche Delta entre Milwaukee et JFK, avec ou sans correspondance ! C'est pour le moins pratique et généreux.
Je regarde cela avec attention, surtout les itinéraires avec correspondance : Deux vols en Domestic First pour le prix d'un, pour un avgeek (et un cumuleur de Miles/XP), c'est du pain béni ! Et tant pis pour le vol initial en CRJ900.

Zoomons sur une suggestion qui me fait particulièrement de l'œil :
Un vol en Airbus A321 pour Atlanta, suivi d'un vol en 757-200 pour JFK. N'ayant jamais pris de 757, ça sera une belle découverte. D'autant plus qu'en regardant la cabine du 2e vol, je remarque avec joie que c'est un appareil équipé de la cabine Delta One, donc avec une cabine type "J" de long-courrier, certes en aménagement 2-2, mais avec du full flat !
Autant dire que j'ai, encore une fois, hésité une demi-seconde avant de changer pour ce vol !
On notera que je pars 2 heures plus tôt que prévu, que j'arrive 1 heure après l'arrivée prévue du vol retardé, mais ça ne pose pas de problème à Delta ^^

Le routing modifié, augmenté d'un nouveau vol, est donc désormais le suivant :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5DL1672 - Domestic First - Milwaukee → Atlanta - Airbus A321
- 6DL847 - Domestic First - Atlanta → New-York JFK - Boeing 757-200
- 7AF007 - Affaires - New-York JFK → Paris CDG - Boeing 777-300
- 8AF7692 - Économique - Paris CDG → Lyon - Bombardier CS300
Le seul défaut de ce choix, c'est que pour le premier vol pour Atlanta, je n'aurais pas droit au hublot : En effet, lorsque j'ai changé mon vol, il était 3h30 le matin du vol (oui, j'avais pas encore eu le temps de m'habituer au décalage horaire ^^ ).
Et 4 heures avant le départ du vol, la cabine First est bien remplie, il ne reste que des sièges au couloir. Tant pis donc, ça sera un vol sans vue sur l'extérieur. J'ai en effet assez peu d'espoir quant au fait que mon copax en 04D ouvre son hublot pendant le vol… Mais bon, c'est surtout sur le 757 en Delta One que je veux un hublot, ça ira pour un vol !

Sur ce vol, je loupe encore une fois l'inédit total, la ligne MKE - ATL a déjà été reportée une fois sur Delta, mais en anglais, et en Comfort+. Ca sera tout de même une entrée intéressante !
Pour moi, comme tous les vols domestiques que j'aurais réalisé pendant ce voyage aux USA, ça sera encore pléthore de découvertes : Découverte de MKE un peu plus détaillée, du Sky Club, des A321 Delta, d'ATL et surtout, de la Domestic First ! Même si c'est au couloir, j'ai bien hâte :)
Le charme de Milwaukee et de son aéroport
J'arrive à Milwaukee la veille, dans l'après-midi… Je n'aurais pas le temps de beaucoup visiter, d'autant plus que la météo ne sera vraiment pas de la partie, mais j'ai trouvé cette ville assez triste, presque glauque ! Pas dans le sens "pas sûre", mais… C'était mort, quoi.
Du coup cette photo prise du train représente bien le souvenir que je garde de la ville :

J'ai dormi à l'Hilton Garden Inn Milwaukee Downtown, au tarif de 110$ la nuit, assez raisonnable. La chambre est bien équipée, mais vieillotte.

Par contre, le bâtiment est sublime, un bel exemple du style "Romanesque" de la fin du XIXe aux USA ! Et le personnel très sympathique.

Des bus passent à proximité de l'hôtel, direction l'aéroport, mais partant tôt, je préfère assurer le coup avec un Uber. Me voilà donc dans le froid mordant de Milwaukee, à 5h du matin. Et oui, la ville dispose d'un tramway !

C'est donc dans un gros SUV quasiment aussi haut sur pattes qu'un A320 que je me rends à l'aéroport, avec un chauffeur sympathique et pas trop causant si on ne lui parle pas, ce qui me va bien de bon matin. Un petit quart d'heure suffit pour rallier l'aéroport.

Bon, c'est flou là, mais je le mets tout de même : Un comptoir est disponible à l'extérieur pour enregistrer ses bagages en soute directement. Je ne sais pas trop quelle est la plus value par rapport aux comptoirs à l'intérieur, à part faire ça dans le froid, mais ça existe quoi.

Les-dits comptoirs à l'intérieur, où il n'y a pas la queue. Je récupère rapidement mes BP auprès d'une agente souriante.

A côté se trouve les comptoirs Southwest, qui sont en self-drop mais avec un agent par poste pour aider les voyageurs, ainsi qu'un agent pour aider sur les bornes, l'humain n'est donc pas trop éliminé.

Le FIDS du jour, qui n'est pas si fourni que cela. Dans les arrivées, 22 destinations différentes et 8 compagnies différentes, pas une grande variété non plus. 12 vols Delta, 11 de Southwest, et 8 pour American comme United.

Le bel oiseau plus que centenaire trône toujours au-dessus des voyageurs du hall principal landside.

Au nord de ce hall, le concourse C, d'où partent les vols Southwest et United. Les vols des autres compagnies partent du concourse D, et le concourse E a fermé en 2017. Les A et B n'ont jamais été construits.
Outre ces concourses, on trouve un petit terminal dédié aux arrivées internationales situé à 300 mètres au nord du hall principal, totalement séparé des installations du reste de l'aéroport.

Une vue globale de ce hall, que je trouve assez agréable…

Des cartes interactives avec les vols à l'arrivée (il n'y en a aucun pour le moment), et les retards en cours dans les principaux aéroports américains.

L'entrée du PIF de la jetée D, avec la file prioritaire bien indiquée. A noter que les jetées sont totalement séparées airside, il n'est donc pas possible de passer dans le concourse C quand on part du D.

Aucune attente au PIF prioritaire, il n'est pas nécessaire de sortir les liquides, mais les appareils électroniques, si.
Un détail amusant, que je n'ai jamais vu dans un aéroport : toute la zone PIF est en pente douce. C'est à la fois amusant, et pas pratique : Le combo "Valise à roulettes" + "Pente" = Dérive !

Après le PIF, un long couloir avec des portes d'embarquement, et quelques boutiques…

Un sympathique espace pour enfants, bien équipés, avec aussi des WC adaptés.

Une curieuse boutique Tripadvisor, qui n'est en fait qu'une boutique Relay comme une autre.

Au bout de la jetée, le vol pour Minneapolis embarque…

La porte D47 de mon vol est encore plongée dans l'ombre.

Un A321 Delta qui part pour Atlanta, 1 heure avant mon vol. Et quasiment tous les hublots fermés, j'en frissonne encore d'horreur.

Un A320neo de chez Spirit qui partira un peu avant moi, direction Las Vegas…

Ma première fois (au Sky Club)
Après ce petit tour de l'aéroport, qui est assez agréable, et toujours pas tant fréquenté que ça comparativement à sa taille, direction le salon.
Il me faudra quelques minutes pour entrer, les agents ne sont pas habitués à des cas comme moi. Il leur faut en effet mon billet pour ATL (logique), mais aussi ma carte Flying Blue, et mon BP pour le JFK > CDG, puis pianoter pendant bien longtemps, pour finalement me laisser entrer.
Le couloir d'accès au salon, avec la porte d'entrée au fond. Le comptoir d'accueil est sur la gauche dans le second renfoncement.

La zone principale du lounge, assez classique… Le salon n'est pas très rempli, avec une clientèle qui semble surtout composée d'habitués.

Je m'installe dans un fauteuil correctement confortable, avec vue sur le bar, et derrière, le tarmac.

L'A321 pour Atlanta de 6h s'apprête à repousser…

Je pars faire un petit tour du salon et de l'offre, avec tout d'abord les distributeurs à céréales.

Le buffet froid, avec des fruits frais et quelques desserts, ainsi que des oeufs durs.

Des petites pâtisseries, et du fromage frais.

Des "pains" et un grille pain.

Au niveau du chaud, des patates sautées.

Des saucisses et des steaks…

Et des œufs brouillés.

Une fontaine à jus de fruits est vide, sinon on trouve de l'eau par ici. Un bar est aussi disponible, avec une carte payante (sans pour les hauts statuts Delta Skymiles), sans photo parce que le barman me regardait déjà d'un sale œil quand je faisais des photos des buffets…

Ma sélection est légère, je n'ai pas vraiment faim. Notons la vaisselle jetable… Ca n'est pas de la grande cuisine.

Sur le tarmac, le vol pour Atlanta passe par la case dégivrage : Il fait en effet bien froide dehors !

Les documents de voyage du jour !

Un agent du salon passe proposer aux passagers un smoothie aux fruits rouges. Je ne sais pas exactement quel est sa composition, mais c'était bien bon, et pas trop sucré !

Passage aux sanitaires, qui sont bien tenus…

En plus du savon, une crème pour les mains, petit marqueur "Premium" bienvenu dans un salon.

Ma Première Première (ou My First First, pour les anglophones)
Je quitte le salon quelques minutes avant l'embarquement, la porte est désormais plus animée ! Une annonce est réalisée pour trouver 25 volontaires pour placer leur valise en soute, le vol étant prévu complet.

La bête du jour est là depuis la veille au soir. Il s'agit de l'A321 N305DN, livré neuf à Delta en juin 2016.
Il est équipés de deux réacteurs CFM56.

A l'heure exacte, avec un respect strict des priorités, l'embarquement est lancé. C'est vraiment appréciable, ce respect du process.

Instant porte, suivi d'un accueil souriant !

Découverte du siège de First, qui semble très accueillant !

Le pas est généreux, mais je n'en attendais pas moins ! Entre ça et la largeur du siège, on est extrêmement bien installé, pour un siège "classique".

Des prises électriques et USB sont disponibles.

Très vite, je récupère un voisin. Des bouteilles d'eau sont positionnées sur la petite desserte entre les deux sièges.

Un IFE est disponible, toujours sympathique sur un vol domestique. Nous avons un peu plus de 1.000km pour rallier Atlanta, et il gèle encore dehors ! (Et oui, la photo est faite au roulage)

Des écouteurs sont disponibles pour utiliser avec l'IFE.

Le plafonnier… Curieusement, sur cet A321 assez jeune, pas de sigle Wifi, alors que sur les 717, si !

La ceinture n'est pas siglée, dommage (et non, ma braguette n'était pas ouverte, c'est une couture qui avait sauté).

La safety card est en bien bel état !

Les coffres à bagages étant bien pleins, je garde mon sac à mes pieds. Mais vu le legroom et la largeur, ça ne me gênera pas trop.

Le service, les hublots fermés
Pendant que la main cabin embarque, le steward dédié à la First passe demander à chaque passager la boisson de bienvenue souhaitée, et les note sur un papier.

Quelques minutes plus tard, les boissons sont apportées au plateau. Ca sera donc un jus d'orange pour moi !

A 7h, l'embarquement est terminé. Le commandant prend la parole pour nous annoncer un départ proche, une fois que la soute sera fermée. 1h35 de vol nous attend.

On repousse finalement à 7h10. Une publicité pour Delta est diffusée sur les IFE (ça m'a toujours amusé : La meilleure publicité que l'on puisse faire auprès des passagers à bord, ça ne serait pas de les ébahir avec un beau service, plutôt qu'un spot publicitaire forcé ?).

On a ensuite droit aux démonstrations de sécurité…

Le roulage est bien court, et à 7h18, on décolle ! Et comme je me doutais, les hublots sont intégralement fermés, donc le vol panoramique, ça ne sera pas pour aujourd'hui. Dommage, j'aurais bien aimé voir les paysages pendant ce vol !

Nous sommes à Chiffre de la Bête miles d'Atlanta, mon Dieu !

Alors que je commençais à parcourir l'IFE, une annonce est passée, ils doivent être rebootés…

Le reboot est annoncé comme durant dix minutes, heureusement, il n'en faudra que 3 pour récupérer le divertissement en vol.

Delta est polyglotte !

Je ne sais pas si c'est un bug ou pas, mais le catalogue de l'IFE n'est pas des plus remplis : Les catégories Musiques et Séries sont vides, seuls des films sont chargés. Mais pour un vol domestique de 2 heures, c'est déjà très bien !

Le steward commence rapidement le service, passant avec une bannette contenant divers snacks. Je pars sur une sélection locale, avec des spéculoos belges et du chocolat français !

Comme pour la boisson de bienvenue, la prise de commande des boissons se fait au papier, puis elles sont apportées du galley.
Là, pour le coup, je vais un peu plus couleur locale, avec un bon Coca ! Le verre est généreux, et est en verre. Assez appréciable.
A noter que des refills seront proposés plusieurs fois pendant le vol, par notre sympathique steward.

Fin de vol en aveugle
Petit passage aux sanitaires pour m'occuper un peu. C'est propre, contrairement à ce que l'apparence du sol pourrait laisser penser : C'est le "dessin" du revêtement qui donne l'impression d'être tâché, alors que non. Comme ça, sale ou propre, les passagers ne feront pas la différence, astucieux !

Toujours une pensée à Katia (et toujours mon ticket de bus de Bordeaux dans la coque du téléphone…).

Les hublots n'ayant pas bougé de leur position baissée, il me faudra me fier à l'IFE pour savoir si nous sommes proches d'Atlanta…

L'atterrissage est très délicat : J'ai eu du mal à le distinguer des turbulences qui précédaient le toucher !
Maps me rassure quant à notre situation actuelle. Nous sommes bien arrivés à Atlanta ! L'aéroport paraît vraiment immense en vue satellite (et en vrai aussi, d'ailleurs).

Nous arrivons en porte avec 15 minutes d'avance, le débarquement est rapide ! Mon appareil repart dans un peu moins de deux heures pour Los Angeles, 5 heures de vol bloc à bloc.
Je note que Delta ne semble pas optimiser tant que ça le temps au sol de ses appareils, beaucoup restent deux heures en porte !

Dernier regard sur l'A321 du jour, un peu masqué par l'entrée de la passerelle.

Vue sur le tableau des prochains départs, c'est assez impressionnant. Il n'y a en effet là que les vols domestiques (ainsi que Mexico et les Bahamas) de Delta prévus dans les trois prochaines heures. Pas les autres compagnies, pas les vols internationaux, et pas le reste de la journée !

Et voilà pour ce premier segment du retour, avec un premier vol hublots fermés, en espérant que je n'aurais pas à en subir un autre de sitôt…
La trace radar du vol, très "Nord > Sud" !

Avant de vous quitter, un bonus sur Chicago, une ville que j'ai adoré !
Et oui, je n'ai pas utilisé la balise pour le bonus, je m'en rends compte en me relisant, et j'ai une certaine flemme de décaler tout ça dans un bonus alors que je me lève dans 7 heures. Mes excuses !
The Windy City
Je commence ma petite escapade à Chicago par prendre de la hauteur : Face à mon hôtel, la majestueuse Willis Tower, haute de 442 mètres (527 avec la flèche). Construite en 1973, elle est restée le plus haut immeuble au monde pendant 25 ans.
United Airlines y a d'ailleurs son siège.

Après la traversée d'un "musée" sur Chicago, et une minute d'ascenseur, la vue au 103e étage est un peu plus dégagée ! De bon matin, la tour offre l'avantage d'être bien calme : Quasiment aucune attente pour monter, et l'étage d'observation qui n'est pas blindé…
Vue sur le sud de Chicago, donc ! Vers le centre de la photo, le long de la Chicago River, un large terrain vague. Il s'agit d'un terrain appartenant à une compagnie ferroviaire, en friche depuis des années. Un programme de développement s'est lancé en 2019, mais avec le Covid, seule une route a été construite, sans qu'elle ne soit terminée…
Assez amusant de voir ça à quelques miles du Downtown de la ville !

Du côté nord, déjà il n'y a pas de contrejour, et c'est un peu plus construit ! Vers le centre, le haut building noir trapézoïdal est le John Hancock Center, l'autre gratte-ciel avec un espace d'observation de la ville. La tour mesure une centaine de mètres que moins que la Willis Tower.
Sur la droite, c'est la Trump Tower, un peu plus haute que le Hancock Center.

Plus bas, vue sur le Merchandise Mart, entre autres, qu'on reverra plus tard…

Plus loin au nord, la ville s'étend bien loin, mais les gratte-ciels s'arrêtent assez vite.

Dans l'ombre, les quais blancs de la gare de l'Ogilvie Transportation Center, auparavant le Chicago and North Western Terminal, seconde gare de Chicago, actuellement uniquement utilisée par les trains de banlieue Metra.
Cette gare est située quelques centaines de mètres au nord de Union Station (gare Metra et Amtrak), et dont les voies passent en souterrain juste à droite des quais de l'Ogilvie…

Le "plus" de la Willis Tower, ce sont les 5 plateformes de verres qui s'avancent au-dessus du vide… C'est sympathique, mais je n'ai pas trouvé cela si impressionnant que cela (pourtant j'ai le vertige).

Vers le sud-ouest, c'est moins touristique, entre les rails, l'autoroute, et le long de la rivière, les industries…

Vue sur les dépôts Metra (à droite des lignes principales) et Amtrak (à gauche). De l'autre côté de la Chicago River, la route non terminée dont je parlais un peu plus haut.

Au loin, on arrive à distinguer l'aéroport de Chicago Midway, que je veux absolument tester un jour !

Et voilà pour ce petit tour. En redescendant, une boutique, avec cette magnifique affiche du "L" (le métro aérien de Chicago, enfin, aérien au moins dans le Loop, le quartier central de Chicago), malheureusement en rupture de stock…

En parlant du Loop…
Voici la magnifique station de Quincy du "L", qui garde encore son style d'origine, tout en bois. Elle date de 1897.

J'adore ces rues couvertes par le métro, avec les escaliers… C'est vraiment l'image que j'avais de Chicago (merci Urgences, encore une fois).

L'intérieur de la station est tout aussi charmant, si on enlève les tourniquets et l'écran des prochains métros, on se croirait revenu un siècle en arrière !

Sur le quai aussi, c'est dans le style d'époque, avec ces belles publicités anciennes.

Bon, le matériel roulant n'est pas d'époque par contre ! La ligne orange (à destination de l'aéroport de Midway d'ailleurs) est équipée de rames de la série 2600, construite dans les années 80…

C'est parti pour une petite balade ! Définitivement, j'adore ce métro, qui serpente entre les immeubles sur ces vieux supports en bois.

Après la balade ferroviaire, et un peu de marche, me voilà sur les rives du lac Michigan, avec un magnifique ciel bleu !

La Navy Pier au loin, qui s'élance sur un kilomètre dans le lac, avec l'habituelle grande roue que l'on trouve sur beaucoup de jetées du genre…

La Skyline, cachée derrière les argousiers… (Je ruse là, en vrai je n'ai aucune idée de si ce sont des argousiers hein)

De l'autre côté, l'immensité du lac, même par beau temps, impossible d'apercevoir l'autre rive à 80 kilomètres !

Les rives du sud de Chicago…

Il y a même une petite plage ! Bon, j'ai trempé la main dedans, je n'ai pas testé tout le corps.

Au bord du lac, on trouve l'Adler Planetarium, ouvert au public il y a quasiment 100 ans, en 1930 !

Le chemin qui y mène est couvert des noms des pays du monde, curieusement, le premier que j'ai vu… L'Estonie !

A côté, le Shedd Aquarium, qui date aussi de 1930 pour sa partie la plus ancienne…

Autre grand plaisir des USA : Pour revenir dans le centre, il faut traverser Lake Shore Drive, une highway en 2x4 voies où ça roule à 70 en flux ininterrompu. Le passage piéton met CINQ minutes (vraiment cinq minutes) pour passer au vert, et le vert piéton dure 15 secondes (là aussi, j'ai calculé).
Voilà qui résume bien la place de la voiture et celle des piétons aux USA !

L'imposante Buckingham Fountain, qui date de 1927… Mais fin novembre, elle est hors d'eau, logiquement ! Centrons donc plutôt le cliché sur les gratte-ciels, dont le Willis que j'ai visité le matin.

De retour dans le Loop, un panneau assez emblématique : Le début de la route 66 !

Je pars vers le nord de ce quartier, le long de la Chicago River, avec ses tout aussi emblématiques ponts levants (qui ne se lèvent que bien trop rarement malheureusement !).

Derrière ce double-pont (routier en bas, métro en haut), l'impressionnant Merchandise Mart que l'on a vu depuis la Willis Tower.
Construit en 1930, c'était à l'époque le plus gros bâtiment du monde en surface, avec 372.000m². De quoi se faire un joli loft ! Le bâtiment avait même, jusqu'à il y a peu, son propre code postal.
Il a été réalisé pour regrouper dans un même bâtiment toutes les activités de vente en gros de la ville. Le choix du site de construction n'est pas anodin : Le Merchandise Mart se trouve en effet juste à côté de Wolf Point, où se trouvait le premier comptoir commercial de Chicago, à la fin du XVIIIe siècle. Les premières maisons et la première taverne y ont également été construits…

La rivière, dans la lumière du soleil couchant… (Non en fait pas du tout, il était 14h, mais le jaune de la lumière peut faire croire que oui…).

Un autre incontournable de Chicago : Aller dans un élégant bar prendre un Old Fashioned ! Là, c'est pas Urgences, c'est Mad Men qui m'a mis ça en tête (oui, ça se passe à New-York, mais l'alcool est bon aussi à Chicago). Le restaurant The Dearborn répondra parfaitement à cette attente, avec en plus une belle carte pour manger.
Me voilà donc devant l'objet de mes désirs… Un vrai délice !

Pour accompagner ça, un autre classique américain : Une part de gâteau qui fait une taille beaucoup trop impressionnante, couvert d'un kilo de coulis de chocolat. La légèreté n'est pas au rendez-vous.

Après ça, il ne me restera plus qu'à rentrer à mon hôtel décuver et digérer…
Le jour du départ, les nuages ont envahi la ville, la Willis Tower a perdu sa tête ! J'ai choisi le bon jour pour monter là-haut moi, la vue doit être moins fofolle ce matin.

Direction la gare pour prendre mon Amtrak. En chemin, je passe à côté de la Old Chicago Main Post Office. Construite en 1921, et largement agrandie en 1932 (pour devenir, d'après cette source fiable qu'est l'internet mondial, la plus grande poste de son temps).
Son emplacement est stratégique : En effet, sous le bâtiment courent les voies ferrées quittant la gare d'Union Station. Des quais permettant de charger et décharger le courrier et les colis étaient donc inclus dans le bâtiment.
Dans les années 90, un nouveau centre postal fut créé ailleurs à Chicago, plus moderne et adapté, et le bâtiment historique fut abandonné. Il a été réhabilité dans les années 2010, et accueille désormais plusieurs entreprises, comme Pepsi ou Uber Freight.

La rivière, moins ensoleillée. Sur la gauche, le gratte-ciel noir semble posé sur des piliers : En effet, la gare de Chicago, Union Station, se cache ici.
Dans les années 1960, face au déclin du trafic ferroviaire de passagers, une partie des bâtiments de la gare a été détruite, pour ne conserver que les quais en souterrain, et revendre le terrain au-dessus pour la construction de buildings…

Le Great Hall de la gare a failli disparaître aussi, mais fort heureusement, il a pu être sauvé !

L'intérieur est somptueux et impressionnant… Sur le gigantesque sapin de Noël, les plaques de train ou de compagnies ferroviaires américaines.

Et comme toujours, un discret rappel du pays dans lequel nous nous trouvons.

Les trains embarquent comme des avions ici : Tout le monde doit se regrouper dans une salle d'embarquement, et on scanne son billet au comptoir avant de pouvoir se diriger vers le train… Une pratique pas des plus agréables.
Au lieu de patienter dans la salle, je préfère donc vadrouiller sur les quais des train de banlieue : La hauteur des voitures est prévue au centimètre près pour passer sous la dalle ! Mais ça reste bien triste comparé au Great Hall, et à ce que devait être la gare auparavant…

Et c'est ici que je vous abandonne, n'ayant pas pu faire de photo potable de mon Amtrak, avec la cohue et l'espace restreint sur les quais…
On se retrouve bientôt pour la suite de ce routing, merci pour votre lecture et vos éventuels commentaires !
Bonjour Kethu et merci pour ce FR ! Le CRJ900 :( :( !!! Bon, en même temps, face à une telle proposition, comment refuser ? Le vol s'est plutôt bien passé. Toutefois, l'absence de catering plus élaboré est regrettable. L'IFE est un vrai plus, mais il faudrait effectivement l'alimenter un peu plus. Concernant les gourmandises, on est bien sur du local à l'échelle de l'univers ! A bientôt pour la suite et merci pour ce beau bonus !
Hello LeMatheux !
J'aurais bien aimé conserver ce petit CRJ900 oui ! Mais bon, le 757 me faisait tout autant craquer, voire plus, vu sa rareté en Europe :)
L'IFE aussi vide est surprenant, je me demande toujours si c'est un "bug" du système ou si c'est normal, surtout que les autres menus étaient présents, mais vides...
Les snacks permettent d'éviter le dépaysement :P
A bientôt !
Le climat peut jouer des tours aux USA et cette année aura eu son lot de tempêtes désorganisatrices, entre autre, du trafic aérien.
Delta a été très réactive, j'ai eu la même le mois suivant et la possibilité de prendre n'importe quel vol sans supplément tant qu'il restait de la place.
La salon est digne de la majorité salon US c'est a dire confortable et avec de la nourriture simple en quantité.
Le vol hublots baissés est une horreur et le pire est que tu te fais engueuler quand tu est placé à coté et que tu remontes le cache.
Prestation à l'américaine aussi. Ce serait AF j'en connais qui pleureraient comme une vielle madeleine en évoquant le service du temps de la Caravelle...
Et puis il y a le bonus. Fantastique visite de la Windy City qui donne bien envie d'y retourner. Et j'ai adoré le clin d'œil à Mad Men. C'est la série qui m'a fait découvrir le Old Fashioned. Et il y a une longue série "Shamless" qui se passe dans les quartiers sud de Chicago que tu as évoqué dans ton bonus.
Merci pour ce beau reportage Robin et à bientôt pour la suite.
Salut Michel !
Les USA ont été bien servies niveau tempêtes en effet ! Je regrette presque d'avoir loupé les épisodes de "blizzard", même si j'aurais eu bien plus de mal à rentrer encore !
Tant mieux si c'est une habitude de Delta alors, de proposer le replacement au choix... C'est vraiment un gros plus !
Le salon permet de patienter au calme en grignotant, c'est déjà bien.
Sur le Newark - Minneapolis j'ai eu droit à quelques soupirs avec mon hublot ouvert... Je n'arrive pas à comprendre cela, même sans être avgeek, regarder défiler les paysages est agréable tout de même !
Content que le bonus plaise, merci ! Je me suis donné envie de remater Mad Men en écrivant le FR, tiens ^^
Et je note cette série, ça peut bien m'intéresser :)
A bientôt, et merci pour ton commentaire !
Salut robindelta ici chrisdelta! Une annulation qui ressemble fort à un cadeau je n'ai jamais pris de 757 non plus et tant pis pour le crj900 tu en reverras en europe. Assez genereux de la part de delta que de te laisser choisir oui.
Sympa d'avoir laissé ce bel oiseau historique à la vue de tous.
Tiens je ne savais pas que tripadvisor avait ses boutiques.
Le salon est bien calme tu as eu de la chance, rien à voir avec mes experiences passées. Salon est agreable mais c'est vrai que pour la restauration on repassera.
Le siege est top enfin miraculeux pour nous miserables européens ahah.
Les hublots fermés c'est d'un nul.
Je suis bien d'accord. Je ne l'ai pas eu cette pub pourtant j'etais sur a321 aussi. Decolage avec hublots fermés faut pas avoir le mal de mer!
Alors autant en terme de confort c'est largement mieux que chez nous autant le service est pas top.
Je ne savais pas que chicago s'appelait windy city.
Très classe cette station en bois.
Bsoir ChrisDelta ! Notre entreprise de promotion de Delta se passe bien visiblement :P
C'est à peu près ma réflexion oui, les CRJ900 on en voit assez souvent par chez nous, suffit de voir les saucisses de Père Fouettard ! :D
Un musée est présent dans le hall, d'où la présence du bel oiseau ! (Mais il était fermé à 5h30, curieusement)
J'ai l'impression qu'ils ne font que mettre leur logo, aucun produit ne semblait spécifique à l'entreprise... J'étais un peu déçu pour le coup ^^
Vu comme tout l'aéroport est calme, ça ne m'a pas beaucoup étonné... Surtout avec les règles d'accès de Delta !
C'est presque perturbant ce genre de sièges quand on n'est pas habitués ! Mais ça va, le siège du milieu neutralisé ne m'a pas manqué :P
A se demander pourquoi les compagnies américaines s'embêtent à mettre des hublots, un bon avion cargo et hop ! ^^
Je l'ai appris en lisant un polar qui s'y passait ! Quand j'ai visité la ville, c'était bien peu venteux ^^
A bientôt !
Merci pour ce FR
La Willis Tower était très moderne dès sa construction... L'espace pour les câblages Internet & autres avait été anticipé... De même que les nouvelles normes incendie!
A bientôt
Merci pour le commentaire !
Ah oui, en effet, pas mal la modernité ! Dommage que l'exposition à l'entrée du Skydeck ne s'attarde pas plus sur la tour du coup !
A bientôt :)
Merci pour ce report Robin.
C’est incroyablement bien que DL laisse le choix du re-routing à la main des PAX. Pour les avgeeks que nous sommes, c’est une sacrée plus-value.
Et je pense que j’aurais opéré exactement le même choix que toi, même si moi j’ai déjà volé sur 757, sous différentes couleurs (AA, IB et FI), cette bête étant assez rare sous nos cieux européens.
Le fauteuil de ton A321 fait furieusement envie.
Milwaukee a l’air très austère mais j’aime beaucoup cette ambiance industrielle à l’ancienne. Je suis assez nostalgique de cette période.
À bientôt
Merci Greg pour ton com' !
Je ne sais pas si c'est souvent comme ça aux USA, mais je trouve ça vraiment très qualitatif, c'est un aspect qu'on oublie trop souvent, ce genre de "détails" !
Le 757 est bien trop rare par chez nous oui, et se fait de plus en plus rare. Et puis, la cabine Delta One justifie bien la chose aussi :)
On s'y sent juste... bien ! Pas de genoux cognant dans le siège de devant, pas d'accoudoirs qui gêne dès qu'on se met de travers... Le pied :)
J'aime beaucoup aussi, mais j'aurais aimé passer plus de temps à Milwaukee pour mieux découvrir la ville... Là, sous la pluie, sans personne, après quelques jours à Chicago, c'était le jour et la nuit !
A bientôt :)
Merci pour le partage Robin,
United laisse la main aussi en cas de changement de vol, j'aime bien qu'on me laisse faire moi même mon shopping de vol ... gratuitement ^^
Merci pour cette découverte de MKE que je ne connaissais que pour être passé devant. Et je confirme Milwaukee c'est pas très beau. Je peux pas dire que c'est laid, j'y suis passé pré-Flight Report y retrouver une amie qui y travaillait et les bords du lac sont charmants, mais à part ça ... pas grand chose.
Je suis surpris de voir un salon DL dans un aéroport aussi petit que celui là.
Merci pour ce bonus de la Windy City qui est une de mes villes préférées des US. Nous n'avons pas dû loger loin l'un de l'autre, Quincy était aussi ma station :)
A bientôt !
Salut Stephan, merci pour ton commentaire !
Ah bah, tu réponds à ma question d'un peu plus haut, je me demandais si seule DL proposait le rerouting à la main du passager... Une pratique qu'on aimerait voir en Europe :P
MKE est à l'image de la ville, un peu vide et tristounet... Mais comme dit Greg, ça peut avoir du charme aussi ! Faudrait que j'y passe un peu plus de temps pour mieux avoir l'atmosphère de la ville...
Je ne pensais pas non plus trouver un salon... Mais bon, DL a quand même une vingtaine de vols à MKE, c'est pas mal. Et ça permet peut-être d'avoir des arguments face à United et AA qui ont de grosses bases à ORD tout proche.
En effet, on devait être pas loin, j'étais au Hilton Garden Inn Chicago Central Loop (vraiment juste en face de la Willis ^^ ) ! J'irai lire tes reports sur Chicago, mais je ne sais pas quand, mon WE s'annonce très rempli x)
A bientôt :)