Avis du vol entre Lisbon et Malaga en classe Economique avec Ryanair

Bonjour, 

Direction Malaga pour le weekend.

Sur cette ligne on a le choix entre Ryanair ou TAP Express mais les fréquences sont très aléatoires. Certains jours on a 4 vols (1 Ryanair et 3 TAP), d'autres jours 1 seul vol  (avec TAP) et entre les deux toutes les combinaisons possibles. Pire, les horaires sont inconsistants, Un dimanche Ryanair vole le matin, le dimanche suivant c'est le soir et le suivant ils n'ont pas de vols.

C'est donc ainsi que je pars avec Ryanair. Ce vendredi 3 février il y avait 3 vols TAP (matin, midi et soir) et 1 vol Ryanair (soir).  TAP était à 75€ et Ryanair à 14€ + 20€ pour le bagage et le choix du siège. 
Pour le retour, c'est un dimanche sans vol Ryanair et avec seulement 2 vols TAP. Je rentre pour 95€ sur le dernier vol de la journée, à 15h. Ces vols TAP Express sont opérés par Bulgaria Air. 

J'arrive au Terminal 2 de Lisbonne vers 20h. 

Ce terminal n'est rien d'autre qu'un hangar amélioré. Il n'y a que des départs, toutes les arrivées se font via paxbus vers le terminal 1 et on n'y trouve que des compagnies low-cost: Vueling, Wizzair, Ryanair, Transavia, Eurowings et Norwegian.
Depuis l'arrivée de Vueling dans ce terminal, on voit de temps en temps des employés de la TAP. La TAP s'occupe des enregistrements et embarquements à Lisbonne pour les compagnies d'IAG (British Airways, Iberia, Vueling, Aer Lingus).

Je n'ai pas de bagage en soute donc je me dirige vers le contrôle de sûreté. 

Il y a un accès Fast Track qui peut-être acheté en supplément pour environ 6€.

Un écran indique le temps d'attente. Ça m'a pris 10 minutes, comme annoncé. 

Les contrôles donnent sur une salle sans aucun intérêt (tout comme le reste du terminal).

Il faut remonter d'un étage et traverser le Duty Free pour rejoindre les portes d'embarquement. 

Le hangar est plein de monde. Il y a pas mal de vols au départ, principalement des Ryanair évidemment. 

Côté restauration il y a un SoHo, un espace Heineken, un Macdo et rien d'autre. Pas grand chose de plus dans ce terminal, l y a surtout du monde et peu de place. 

Ce que je pensais être la queue pour les portes non-schengen (210-213) est en fait la queue pour le Macdo. 

Je trouve quelques places dans un coin, le temps de lire un peu au calme en attendant l'embarquement. Ce terminal est pas agréable du tout mais on en a pour son argent. Mon vol coutait 14€, auquel j'ai rajouté 20€ pour un bagage cabine et un siège. A titre de comparaison, la TAP m'aurait coûté 95€ avec les mêmes conditions. 

Peu avant le début de l'embarquement je me rapproche des portes et trouve un siège face à la porte 201. 

Ça tombe bien, c'est celle qui est annoncée pour le vol de Malaga. 

L’embarquement commence à 20:50, exactement quand l’avion atterrit de Malaga. Il s'agit plutôt d'un pré-embarquement histoire de pouvoir lancer les passagers dès le débarquement du vol précédant terminé.
La porte annoncée est la 201 mais l’embarquement se fait en 204. Évidemment tout le monde se pointe en 201 et il faut les ramener en 204.

Je laisse passer la queue Priority et embarque lorsqu'elle est vide. C'est un peu confus puisque le vol de Malaga en 204 n’est indiqué ni en porte, ni sur le FIDS de l’aéroport.

On nous demande de remettre le masque. C'est un vol vers l’Espagne mais surtout c’est sur une base espagnole de Ryanair et donc le masque est encore obligatoire.
Le pré-embarquement mène ici où on doit attendre la fin du débarquement du vol précédant. 

Je n'ai pas bien fait attention et je me retrouve à faire la queue dehors alors que notre avion n’a même pas encore débarqué, bien qu’il ait atterri il y a près de 10 minutes. Il semblerait que le Ryanair pour Bordeaux lui bloque la place ou alors c’est le Vueling pour Barcelone. Qu’est-ce que je peux détester cet aéroport! C'est un bordel constant.

Il attendait donc le départ du Vueling. Il arrive donc « en porte » après un petit tour sur la plateforme Lisboète et plus de 15mn après avoir atterrit. 

Les bus pour le débarquement ne sont évidemment pas là lorsque l'avion arrive. Le T2 n’a pas de zone d’arrivée et tous les passagers doivent être transférés au T1 par bus. Ils arrivent plus de 5 minutes après l'ouverture de la porte de l'avion. A ce moment là il ne nous reste plus que 25 minutes pour partir à l’heure. 

En attendant j'observe un autre 737 qui range son escalier intégré. Une particularité unique, je crois, des 737 de Ryanair.

On est lancé vers l'avion à peine le débarquement du vol précédent terminé, plus de 20 minutes après le pré embarquement. 

L'avion est le EI-DWM, un B737-800 de 15 ans. Ayant sélectionné un siège en au dernier rang, j'embarque par l'arrière.   

Je me retrouve parmi les premiers à bord. C'est l'ancienne cabine que je trouve inconfortable, au contraire de la nouvelle qui est plutôt correcte avec un bon legroom.

Ici on a un siège avec un legroom mauvais et une assise très peu confortable. 

Je profite d'un peu de calme avant l'arrivée des autres passagers pour passer rapidement aux toilettes. J’en profite pour demander à l’hôtesse si le masque est obligatoire vu qu’aucun membre de l’équipe ne le porte. Elle hausse les épaules en rigolant. On est a 4 jours de la levée de l'obligation en Espagne et tout le monde est à bout. Le port du masque sur ce vol était plutôt facultatif et aucun membre d'équipage ne le portait.

Je suis au 33F. Hublot au dernier rang, c'est mon siège de prédilection sur Ryanair. Sur les nouvelles cabines le dernier rang a un meilleur legroom que le reste de la cabine. En étant au dernier rang, on est aussi parmi les premiers à débarquer et j'ai souvent le siège voisin de libre.

Bingo! Je n’ai encore une fois pas de voisin. Ça fait 5 vols sur 6 sans voisin au rang 33. 

Les derniers passagers entrent et les portes sont fermées. Beaucoup essaient de changer de sièges mais les PNC font asseoir les derniers passagers en annonçant que le changement de siège n’est pas possible avant le décollage. D'après eux ça pourrait influencer la balance de l’avion. J'en doute mais bon, il est tard alors tant qu'on peut partir à l'heure, je m'en fiche.

Les consignes de sécurité sont sur le dos des sièges, on ne peut pas les rater avec ce jaune fluo.  

On repousse à 21h40, pile à l’heure. Il faut avouer qu’ils savent tourner un avion chez Ryanair! C'est impressionant.
A côté un Wizzair se prépare à partir pour Londres.  

Les lumières de la cabine sont éteintes pour le décollage et un genre de faux sky-interior a été mis en place sur cet avion. 

L'avantage du Terminal 2 est qu'on est juste à côté de la piste et le roulage est court.

Décollage vers le nord et virage vers le sud-est. 

Ça offre une jolie vue sur l'estuaire du Tage. 

Les PNC rallument les lumières pour le BOB et après le BOB c’est au tour de la vente de jeux à gratter. 

Le vol dure à peine 1h et on survole déjà Séville. 

La descente débute juste après le passage de Séville. 

L'atterrissage est brutal, à la Ryanair. On arrive en porte à 23:40.

L'E190 de Bulgaria Air qui opère la ligne pour TAP Express est arrivé un peu avant nous.

Le débarquement se fait par l’avant ou l’arrière. Avec mon siège au dernier rang je suis parmi les premiers à quitter l’avion. 

Comme souvent à Malaga, il faut marcher un bon moment pour rejoindre la sortie mais je suis dehors quelques minutes avant minuit et donc avant l’heure prévue d’arrivée.

Je saute dans un taxi et j'arrive 15 minutes plus tard à la Malagueta.

Merci d'avoir lu et à bientôt pour le retour sur TAP Express/Bulgaria Air.