Avis du vol entre Paris et Sevilla en classe Affaires avec Air France Hop

Bonjour à toutes et tous.

Retour dans les airs avec un petit week-end à Séville avec des amis.

C’est en décembre que l’on me propose ce petit séjour, seulement voilà, le vol Easyjet au départ de l’EAP pour Séville n’existe plus.

Je regarde au départ de ZRH, et avec Iberia cela me revient à 336€, hors de question de mettre ce prix-là pour un week-end.

Je pense décliner l’invitation, et finalement un ami me fait remarquer que j’ai une belle cagnotte de miles, alors pourquoi ne pas regarder si cela peut le faire.

Bingo, le prix est relativement bas et la J est à peine plus chère (2000 miles de plus) à l’aller que l’éco.
Avec 60€ de taxe.
Je rajoute un A/R en train pour une centaine d’euros, le prix rentre dans ce qui est pour moi convenable.

Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle

Après un trajet en train, puis RER, je retrouve CDG.

Avec le fameux grand Charles.

Le parcours est bien connu pour rejoindre le 2G, direction le 2F puis le bus.

Arrêt spotting.

Avec ce temps gris le bâtiment fait vraiment cheap.

A l’intérieur je me dirige vers les comptoirs afin de me débarrasser de ma valise.

Un charmant agent m’indique qu’il est préférable d’utiliser les bornes et finalement me fait l’opération.
En même temps à part papoter, leur activité n’était pas des plus stressantes.

Direction le PIF ou il n’y a personne.

Le temps de mettre mes affaires dans les bacs et de les récupérer, je n’y ai pas passé plus de 5 minutes.

Un coup d’escalator vers l’étage.

Je constate qu’il y a beaucoup de monde.

Mais pour moi c’est de l’autre côté, au salon.

salon AIR FRANCE 2G

Il y a un couple d’américains qui a du mal avec les bornes, une agente me prend mon BP et me le scan.
Elle m’informe que le salon est plein et qu’ils proposent des sacs à emporter.
Oui mais non merci.

Je cherche une place que je trouverai tout au fond.

Direction les buffets, il est midi et j’ai faim.

L’offre est correcte et c’était très bon.

Surtout les desserts.

Le temps de répondre à des mails pro, il est temps de rejoindre ma porte.
Celle-ci n’est pas encore indiquée sur les écrans, mais sur l’application aéroports de Paris, oui.

Ce sera la G21.
Le temps de la rejoindre et je reçois un avertissement que nous partirons avec 10 minutes de retard.

L’agent en porte s’impatiente, il y a deux sièges out et il doit repositionner les passagers.
Puis il attend le feu vert pour lancer l’embarquement en se plaignant que quand même l’avion est là depuis assez longtemps et que celui-ci aurait déjà pu être prêt depuis longtemps.

La CC ne lui répondant pas sur sa tablette, un coup de fil au cockpit pour leur rappeler que lui attend.

C’est finalement bon et on appelle les zones une et deux.

Un couple de retraités est déjà en pole position, il faut croire que c’est comme les courses du samedi matin, ils sont les plus pressés.

Le BP du jour

Petit passage à l’extérieur pour rejoindre l’avion du jour, je pourrais presque croire que je rentre à l’EAP.

un fuselage shot

a bord du vol af1546 direction seville

Pas d’accueil en porte cela discute, avec les pilotes.

Je m’installe au 1F.
Je ne suis pas fan de cette rangée, mais après avoir vérifié sur FR24 et sur flight report, si je veux voir la vieille ville à l’atterrissage, c’est un F qu’il me faut. Avec deux rangs seulement le choix va vite être fait, et que le 2F est déjà pris.

L’avion se remplit tranquillement.

Le pas est bon, je ne touche pas le mur, contrairement à mon voisin.

Le J sera full avec deux GP qui rempliront les deux sièges vacants.


Lorsque nous sommes complets un passager arrive du fond, la PNC vient le voir et visiblement sa voisine de siège lui a proposé de prendre la place de son copain en 1D, afin que celui-ci puisse la rejoindre en éco.
Voilà un upgrade plutôt original.

Une PNC revient avec une valise et informe qu’elle a été trouvée aux issues de secours mais qu’elle n’est pas aux passagers assis à ces places.
Recherche du nom, mais évidemment pas de tag bagage.

Les deux PNC remontent la cabine en parlant haut et fort : A qui est cette valise.
Ils reviennent, personne n’a réagi.

Cette fois ci un appel est fait, dans leur discussion il était déjà question de la sortir de l’avion, cette fois ci en français et anglais, et là un passager se manifeste.

Ouf, le problème est réglé, la valise étant trop grosse pour les coffres, le passager l’avait abandonnée aux issues.

Un oshibori est distribué, mais pas de bouteille d’eau

Consignes de sécurité effectuées, on rejoint la piste avec un plus gros au décollage et un autre qui arrive.

.

Bye bye CDG, on se retrouve dans 10 jours pour un autre départ.

.

Le temps est maussade et à part des nuages il n’y a rien à voir, ce sera donc ma lecture.

Une centrale, mais laquelle ?

Le repas ne sera pas servi de suite, plutôt vers 15h30.

Bon voyons voir à quoi cela ressemble.

Le mélange est original, une purée avec des crevettes et des champignons.
Exit les deux derniers éléments, la purée est bonne.

Le fromage manque de goût (mais on est en avion) et surtout le pain semble avoir passé 3 jours dans l’avion, il est sec et froid.

Le dessert est très bon, léger et frais (en plus j’adore les framboises)

Pas de propositions de thé ou café, on débarrasse et au revoir.

J’ai deux passagères GP, derrière moi qui travaillent à la réservation, et qui n’auront de cesse de discuter haut et fort de leurs conditions de travail, de savoir si elles ont badgé avant ou pas pour avoir leur après-midi, des cours de sport etc.

Je continue ma lecture.

La Dordogne et la Garonne

Une ville bien connu d'un FRiste Bas-Rhinois : Bordeaux

Les Landes

Biarritz

Puis les reliefs des Pyrénées.

Nous passons Madrid et son aéroport.

Une demi-heure plus tard on entame la descente.

La région est bien verte, c’est l’hiver.

Puis enfin la ville apparait, j’ai eu un doute car jusqu’au dernier moment ce n’était que la campagne à portée de vue.
On aperçoit la Cathédrale

Puis c’est l’atterrissage, l’aéroport n’est pas loin de la ville.

Aéroport de Séville

Cela fait du bien de voir du soleil.
Airbus defense

On quitte la piste.

Un Ryanair en livrée spéciale.

Et évidemment du Vueling.

L'aéroport

N’étant pas une LCC nous avons droit à une passerelle (bon Vueling également)

Nous attendons sagement le feu vert pour nous lever, c’est rare de na pas avoir de danette.

Nous pouvons y aller, je récupère mon sac, range mon magazine et quitte l’avion, l’équipage n’est même pas en porte.

La passerelle est psychédélique.

Puis classique.

Comme partout en Espagne on sort en porte au niveau des départs.

Direction un escalier juste après pour descendre d’un niveau.

Les carrousels sont là, il n’y a pas foule.

Numéro deux pour le vol de CDG.

J’attends tranquillement ma valise, un agent vient récupérer celles qui sont encore là d’un précédent vol.

La machine se met en marche ;
Et un bouchon de valise, la raison deux sacs de golf qui bloquent car de dimension plus grande que la normale.
Mais personne ne vient, ce sera finalement un passager qui ira débloquer la situation.
Évidemment pas celui qui possède les deux sacs qui posent problème.

5 minutes plus tard la bretzel valise fait son apparition.

La sortie c’est ici, il doit y avoir un club de foot à Séville.

Je me dirige vers la sortie pour les bus, en faisant d’abord un stop pour acheter mon billet.
Celui-ci coûte 4€ ce qui est raisonnable (à titre de comparaison mon hôtel propose le transfert pour 33€ et Uber doit être à 15€)

Le bus partira après être montée à bord.
30 minutes plus tard me voici en chemin pour mon hôtel dans le centre historique.

Le temps de poser mes affaires, je profite de la douceur sévillane pour me balader et attendre mes amis qui arrivent un peu plus tard.

Bonus sur cette belle ville de Séville, c’est mon deuxième séjour et j’aime toujours autant.

A bientôt pour le vol retour.

Bonus by bretzel

C'est mon deuxième séjour à Séville et je suis toujours aussi fan de cette ville. 

L'Alcázar

Le lieu est idéalement situé en plein centre et permet de comprendre la transition entre islamisme et christianisme que connu la ville au XIII ème siècle.

il se compose d'un palais et d'un jardin.
Le premier contact ce sont les murs d'enceinte. 

On commence la visite.

 Salle de Justice et cour des Stucs

Palais mudéjar ou de Pierre Ier

.

.

Les Jardins

.

Palais Gothique

.

Plaza de Toros de la Maestranza

Bâties entre le xviiie et le xixe siècles, elles sont la propriété de l'institution militaire laïque qui leur donne leur nom, la Real Maestranza de Caballería.

L'architecture est caractéristique de l'Espagne et cela justifie la visite si l'on n'est pas amateur de corrida.

A l'intérieur.

Et le plus impressionnant 

Metropol Parasol

Surnommés setas par les Sévillans, la structure est originale.